DECEMBRE 2019
FILM DU MOIS:
Jallikattu, de Lijo Jose Pellissery (2019) 9/10 - La révélation du PIFFF pour moi, ce film à la limite de l'expérimental, qui fait d'une querelle de village un récit de régression morale, évoque autant la comédie sociale italienne que le film policier, accompagné d'une BO radicale et surprenante. Pellissery est un cinéaste très doué que je découvre tardivement, avec l'heureuse perspective d'une oeuvre exigeante à explorer.
FILMS DECOUVERTS:
Fata Morgana, de Werner Herzog (1971) 8/10 - Sorte d'errance poétique dans le désert, entouré de ruines et de carcasses... La beauté des images d'Herzog incite paradoxalement à l'inquiétude et au pessimisme.
Théorème, de Pier Paolo Pasolini (1968) 5,5/10 - Si l'on comprend l'impact historique du film, on peut aussi rester perplexe devant certains effets de forme, et le coté théorique du film...
Les chasseurs, de Theo Angelopoulos (1977) 7/10 - Très travaillé formellement, ce film tout en allégories revisite 30 années d'histoire du pays. Un peu trop abstrait par moment, le film intrigue et offre quelques moments magnifiques tout de même.
El nino pez, de Lucia Puenzo (2009) 5/10 - Film sur le trouble de l'adolescence caricatural, dans lequel tout mâle de plus de 50 ans est lié à l'état et violeur. Seule des jeunes femmes homosexuelles courageuses s'en sortent en massacrant pères, juges et policiers. Heureusement, le chien s'en tire.
A couteaux tirés, de Rian Johnson (2019) 6/10 - Amusant whodunnit au casting 5 étoiles, qui semble s'être bien amusé, mais Johnson n'est pas Agatha Christie, et le tout manque un peu d'âme, surtout l'héroïne un pe fadasse...
O.J. Made in America, d'Ezra Edelman (2014) 7,5/10 - Documentaire fleuve qui a le mérite de placer l'affaire Simpson dans son époque, pour que l'on comprenne en quoi ses enjeux dépassaient totalement ceux d'un homicide conjugal. Très intéressant.
Portrait of Jason, de Shirley Clarke (1967) 8/10 - Un film assez décontenançant, dans lequel un noir homosexuel très ancré dans la sous-culture de l'époque se livre à la caméra dans un autoportrait ivre filmé en temps réel. Jamais complètement honnête, mais en même temps brillant témoin d'une vie de souffrance et de rebellion, ce dandy est tellement sympathique que le film n'ennuie jamais, bien au contraire.
The look of Silence, de Joshua Oppenheimer (2014) 8,5/10 - Faisant suite à The Act of Killing, ce sont ici les victimes qui s'expriment. Le film offre de réelles perspectives de reconstruction, lors d'embrassades d'enfants navrés de ces crimes passés, tout en présentant une démarche absolument héroïque, qui laisse pantois, et une famille brisée par le drame.
La légende du pianiste sur l'océan, de Giuseppe Tornatore (1998) 8/10 - Allégorie de l'artiste, qui flotte entre les mondes, porté par son art, mais ne peut se résoudre à véritablement entrer dans la vie, film musical surtout, très bien ficelé et assez lyrique. J'ai été porté par l'atmosphère du film...
Color out of space, de Richard Stanley (2019) 8,5/10 - Malgré un traitement qui flirte avec le psychédélisme, le film reste centré sur son intrigue, qu'il matine d'un grotesque de bon aloi évoquant Tobe Hooper. Nicolas Cage y contribue grandement...
Archeologist Of The Wasteland, de Melvin Zed (2019) 6/10 - Un sujet intrigant que ce fan qui a créé un musée Mad Max, mais le documentaire n'apporte rien d'autre qu'une présentation de la chose sur l'angle de l'anecdote.
The Hole in the Ground, de Lee Cronin (2019) 3/10 - Scénario bateau et déja vu, mise en scène bancale et choix de montage regrettables... La photo reste intéressante, dommage que ce cadre forestier, si cinégénique, n'ait pas été exploité.
The Mortuary Collection, de Ryan Spindell (2019) 7,5/10 - Un film à sketch très inspiré par les Amicus d'antan, bien fait et très malin dans son écriture. Un vrai bonbon pour l'amateur...
Leap of Faith: William Friedkin on The Exorcist, d'Alexandre O. Philippe (2019) 8/10 - William Friedkin parle longuement, et précisément, de son film Le documentaire oscille entre le brillant cours magistral et la confession intime où le cinéaste se révèle un peu.
Spiral, de Kurtis David Harder (2019) 7/10 - Film dont l'intrigue se révèle par touches, et pas mauvais, sauf dans sa résolution, qui se perd dans une confusion inutile.
The Wave, de Gille Klabin (2019) 8/10 - Film labyrinthique ludique et bien conduit. Le casting, Justin Long en tête, est parfait.
Mope, de Lucas Heyne (2019) 8/10 - D'une histoire vraie, l'équipe tire le récit d'une amitié mortifère dans le cadre de l'industrie du porno. Bien mené, très bien joué, le film intrigue et se suit avec intérêt.
Les camarades, de Mario Monicelli (1963) 8/10 - Film social qui suit une grève dans une manufacture textile au XIX° siècle. La mise en scène privilégie l'humain, l'humour, la chaleur, sur la théorie, et il fait bien, le film est d'une grande force.
The Nest, de Roberto De Feo (2019) 4/10 - Malgré une superbe photographie et un décor envoutant, cette intrigue en huis-clos peine à convaincre, reposant lourdement sur un secret révélé trop tardivement, et une psychologie assez opaque (qu'on ne peut expliquer, n'ayant pas les tenants du film, mais qui ne tiennent pas une fois l'explication fournie)...
L'ile de l'épouvante, de Mario Bava (1970) 6/10 - Sorte de 10 petits nègres en version pop, très stylisé mais un peu vain...
Bullets of Justice, de Valeri Milev (2019) 8,5/10 - Totalement décalé, entre film d'action et pochade trash et hilarante, ce film se veut autant une caricature du cinéma mainstream contemporain qu'un parcours fantasmé de cinéphile farceur...
Vise, de Yasuhiko Shimizu (2019) 5/10 - Débordant d'idées et visuellement assez ambitieux, le film se perd malgré tout dans son surréalisme.
I see you, d'Adam Randall (2019) 7,5/10 - Polar à l'intrigue en poupée russe, assez efficace dans son approche des faits qui emprunte au fantastique.
Gundala, de Joko Anwar (2019) 6/10 - Variante indonésienne du film de super-héros, on transpose dans un contexte social (syndicalisme, politiciens véreux et crime organisé) une origin story d'une grande banalité et peu spectaculaire, ormis quelques séquences d'art martial de bon aloi...
Super Me /
Qi Huan Zhi Lv, de Zhang Chong (2019) 5/10 - Malgré quelques idées sympathiques, le film reste confus et globalement mal mis en scène.
Why don't you just die, de Kirill Sokolov (2018) 8,5/10 - Une mise en scène d'une grande précision et une superbe photo accompagnent cette comédie noire très élaborée.
Phil Tippet, Mad Dreams and Monsters, d'Alexandre Poncet & Gilles Penso (2019) 7/10 - Le parcours de ce génie des effets spéciaux est ici repris dans un documentaire qui aligne interviews professionnelles, mais aussi aspirations plus intimes.
Ride your wave, de Masaaki Yuasa (2019) 7,5/10 - Un charmant film sur le deuil, qui aligne quelques morceaux de bravoure autour du surf, ainsi qu'une intrigue qui tient solidement la route.
Dogs don't wear pants, de J.-P. Valkeapää (2019) 7/10 - Sorte d'histoire d'amour ou récit d'autodestruction dans le monde du BDSM, assez atypique...
Star Wars: L'ascension de Skywalker, de J.J. Abrams (2019) 8/10 - Si les défauts du films sont indéniables, ce dernier fonctionne toujours fort bien sur moi, et le charme des effets visuels et de cet univers régi par le combat naïf du bien contre le mal continue à opérer.
Basic Training, de Frederick Wiseman (1971) 6/10 - Un intéressant documentaire sur les classes de jeunes appelés à se battre au Vietnam, mais après la force d'une fiction comme celle de Kubrick, ce documentaire parait assez tiède au final, malgré quelques jolies séquences.
Le Club, de Pablo Larrain (2015) 7/10 - Film assez sordide, qui suit une maison où l'on exile des prêtres pédophiles. Entre déni et culpabilité, le film tient un propos assez solide, mais l'ambiance est vraiment rude...
Le troupeau /
Sürü, de Ylmaz Gurnay (1978) 7,5/10 - Le récit du transport d'un troupeau de moutons à travers la Turquie révèle d'immenses décalages entre les modes de vie urbain et sauvages...
Il maestro di Vigevano, d'Elio Petri (1963) 7,5/10 - Une comédie italienne assez amère, sur la misère d'un professeur dans une société qui valorise l'argent facile.
Ce sentiment de l'été, de Mikhaël Hers (2015) 7,5/10 - Film doux amer sur le deuil et la vie, dans lequel on voyage tout de même beaucoup...
Fair Game, de Mario Andreacchio (1986) 5/10 - Ozploitation bas du front, on s'émerveillera devant les paysage, la nature étant magnifiquement mise en valeur, mais l'intrigue et la violence sur les animaux m'ont passablement ennuyé...
Pocahontas, de Mike Gabriel & Eric Goldberg (1995) 8/10 - Découverte tardive de ce Disney atypique où l'intrigue révèle une complexité inattendue, et où certaines séquences sont visuellement superbes.
Seules les bêtes, de Dominik Moll (2019) 7/10 - Polar rural sur fond de mondialisation, assez réussi mais manquant d'émotion, les personnages étant regardés comme par un entomologiste...
The Lighthouse, de Richard Eggers (2019) 7,5/10 - Oscillant entre film expérimental et huis-clos horrifique, le film est beau et intéressant, mais reste une curiosité.
Jumanji : Next Level, de Jake Kasdan (2019) 7,5/10 - Cette suite se révèle savoureuse, reprenant les codes du précédant pour y rajouter un supplément d'âme, qui fonctionne étonamment bien ici.
The Irishman, de Martin Scorsese (2019) 8/10 - Il y a de la répétition par rapport à d'autres films de Scorsese, et le coté "film où tout le monde est vieux" est curieusement visible, entre le casting et le rythme souvent hésitant. Mais l'ampleur, la maitrise et le talent donnent à ce film une force qui dépasse largement l'exercice de style.
O Bobo, de José Álvaro Morais (1987) 7/10 - Un metteur en scène adapte une pièce de théâtre d'Alexandre Herculano, tandis que son ami d'enfance trafique des armes, au péril de sa vie.
Une vie cachée, de Terence Mallick (2019) 5/10 - Tics de mise en scène, redondances et moralisme sentencieux au programme, voici qui atténue chez moi le plaisir d'une mise en scène qui soigne ses images et sa bande sonore.
La vérité, de Hirokazu Kore-Eda (2019) 7,5/10 - On sent le film écrit pour Catherine Deneuve, en forme d'hommage déguisé. A ce titre, le film est une belle réussite dans son portrait d'une grande actrice entièrement consacrée à son art. Les personnages transversaux, en revanche, semble plus esquissés qu'autre chose.
Notre Dame, de Valérie Donzelli (2019) 2/10 - De l'amateurisme présenté comme une quête de la naïveté... Rien ne fonctionne,du montage à la photo, en passant pas le script ultra-bancal (le postulat "fantastique" de base, absurde, toutes ses suites, tout aussi ridicules). J'arrête Donzelli, je n'arrive plus à suivre...
Virunga, de Orlando von Einsiedel (2014) 8,5/10 - Remarquable récit de la lutte d'un parc animalier du Congo, situé en zone de combat où s'affronte des forces pilotées par la soir de l'or...
FILMS REVUS:
Midsommar, de Ari Aster (2019) 10/10 - Découverte de la version longue, qui se révèle dispensable, car elle explicite sans vraiment enrichir le film. Après, c'est très agréable pour qui connait le film de voir ses intuitions confirmées. Reste que cette nouvelle révision confirme l'inventivité et la force de ce film magistral.
Le pigeon, de Mario Monicelli (1958) 7/10 - Comédie italienne qui plonge son humour dans une satire sociale de bon aloi...
The Bride with white hair, de Ronny Yu (1993) 7,5/10 - Visuellement sublime, le film fait presque oublier l'absurdité de son intrigue tellement on est subjugué par son style flamboyant.
Vendredi 13, de Sean S. Cunningham (1980) 5,5/10 - énième révision, le film reste assez médiocre, d'une façon plus flagrante en salle, je trouve, qu'en vidéo où le spectateur distrait est plus indulgent...
Extra Ordinary, de Mike Ahern & Enda Loughman (2019) 8/10 - Une révision fort plaisante de cette comédie fantastique rurale, portée par un duo assez hilarant.
Battle Royale, de Kinji Fukasaky (2000) 6/10 - Je me suis laissé aller à m'amuser devant ce jeu de massacre gratuit qui me laisse toujours un peu perplexe...
Theatre de sang, de Douglas Hickox (1973) 7,5/10 - Vincent Price s'en donne à coeur joie dans ce film où il cite Shakespeare à tout propos en multipliant les déguisements saugrenus...
Emprise, de Bill Paxton (2001) 7,5/10 - Révision à la hausse de ce film qui interpelle son spectateur d'une manière assez unique, et qui m'avait irrité en premier visionnage.
Y a-t-il un flic pour sauver la Reine, de David Zucker (1988) 8/10 - Révision enchantée de ce classique de la comédie des années 80... Et je crois l'avoir vu en VO pour la première fois...
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
septembre 2013=Hoop Dreams (James)
octobre 2013=Pique-nique à Hanging Rock (Weir)
novembre 2013=Du rififi chez les hommes (Dassin)
decembre 2013=Heimat, chronique d'un rêve (Reitz)
janvier 2014=Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse (Bahr & Hickenlooper)
fevrier 2014=The Grand Budapest Hotel (Anderson)
mars 2014=Voyage à Tokyo (Ozu)
avril 2014=Untel père et fils (Duvivier)
mai 2014=Seuls sont les indomptés (Miller)
juin 2014=Les harmonies Werckmeister (Tarr)
juillet 2014=La maison des geishas (Fukasaku)
aout 2014=The Act of Killing (Oppenheimer)
septembre 2014=White God (Mundruczó)
octobre 2014=Gone Girl (Fincher)
novembre 2014=Odd Man Out (Reed)
decembre 2014=Le retour (Zvyagintsev)
janvier 2015=Le Soleil brille pour tout le monde (Ford)
février 2015=Le vent (Sjostrom)
mars 2015=Eté précoce (Ozu)
avril 2015=The taking of Tiger Mountain (Hark)
mai 2015=Mad Max: Fury Road (Miller)
juin 2015=Vice versa (Docter)
juillet 2016=Johnny BelindaN(Negulesco)
aout 2015=Selon la loi (Koulechov)
septembre 2015=Gosses de Tokyo (Ozu)
octobre 2015=La baie sanglante (Bava)
novembre 2015=La vie passionnée de Vincent van Gogh (Minelli)
decembre 2015=La chanteuse de Pansori (Kwon-Taek)
janvier 2016=L'ange exterminateur (Bunuel)
février 2016=Le vieux Manoir (Stiller)
mars 2016=Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
avril 2016=Vivre sa vie (Godard)
mai 2016=Nazarin (Bunuel)
juin 2016=Voyage à travers le cinéma français (Tavernier)
juillet 2016=Et tournent les chevaux de bois (Montgomery)
août 2016=Le festin de Babette (Axel)
septembre 2016=La region salvaje (Escalante)
octobre 2016=The Deep Blue Sea (Davies)
novembre 2016=La fille de Brest (Bercot)
decembre 2016=The Mermaid (Chow)
janvier 2017=Le cheval de Turin (Tarr)
fevrier 2017=Loving (Nichols)
mars 2017=The Lost City of Z (Gray)
avril 2017=Saving Sally (Liongoren)
mai 2017=The Tin Star (Mann)
juin 2017=Comme un torrent (Minnelli)
juillet 2017=Le monde lui appartient (Walsh)
aout 2017=Taking off (Forman)
septembre 2017=Trois pages d'un journal (Pabst)
octobre 2017=Long Weekend (Eggleston)
novembre 2017=Chasse au gang (de Toth)
decembre 2017=The Florida Project (Baker)
janvier 2018=Coco (Unkrich & Molina)
fevrier 2018=la forme de l'eau (del Toro)
mars 2018=L'arche russe (Sokourov)
avril 2018=Ready Player One (Spielberg)
mai 2018=Plaire, aimer et courir vite (Honoré)
juin 2018=Chambre avec vue (Ivory)
juillet 2018=Dragon Inn (Hu)
aout 2018=Green Fish (Lee Chang-Dong)
septembre 2018=Fanny et Alexandre (Bergman)
octobre 2018=Deux mains, la nuit (Siodmak)
novembre 2018=Paper Moon (Bogdanovitch)
decembre 2018=Next of Kin (Williams)
janvier 2019=Leto (Serebrennikov)
février 2019=Roma (Cuaron)
mars 2019=La symphonie nuptiale (Stroheim)
avril 2019=Little Monsters (Forsythe)
mai 2019=Sang et or (Panahi)
juin 2019=Le Mont Fuji et la lance ensanglantée (Uchida)
juillet 2019=Toy Story 4 (Cooley)
aout 2019=Midsommar (Aster)
septembre 2019=Adoration (du Welz)
octobre 2019=Seance on a wet afternoon (Forbes)
novembre 2019=Les vikings (Fleischer)