Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
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Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
Film vu pour la première fois quand je devais avoir 13 ans... à cet âge, n'ayant pas vraiment les pieds dans la vie, la philosophie mielleuse de l'histoire m'avait bouleversée, le film était l'un de mes films cultes et je comparais presque une de mes profs à Keating (désolée pour elle...)
Longue pause d'une dizaine d'années durant laquelle je n'ai pas revu ce film. Et finalement, c'est chose faite, il y a quelques jours.
Premier point : la VO n'a rien à voir avec la VF. Le doublage française donne vraiment l'impression de se retrouver dans une espèce de mauvaise série américaine.
Second point : au bout de ces deux heures, je suis ressortie qu'avec un seul sentiment : atterrée devant cette bande d'ados attardés qui se révoltent en faisant de la poésie ! C'est évident que la philosophie "Carpe diem" est séduisante sur le papier, mais il faut peut-être pas oublier de prendre un compte quelques éléments de la réalité avant de l'appliquer (comme le film le montre d'ailleurs). C'est niais, c'est débile, ça n'a aucun pied dans la vie. Et c'est bourré d'impudeur ; une mise en scène sans aucune retenue, sans nuance, dégoulinante de bons sentiments.
Là-dessus, l'interprétation des acteurs laisse un peu à désirer et les dialogues relève plutôt de l'oeuvre de série Z.
Allez, un petit point positif quand même : j'avouerai que la dernière scène était à deux doigts de me mettre la larme à l'oeil.
Si ce n'était pas Noël aujourd'hui, ce matin, ça aurait été levée à 7h pour aller revendre ce dvd de... !
Madame Musquin
Longue pause d'une dizaine d'années durant laquelle je n'ai pas revu ce film. Et finalement, c'est chose faite, il y a quelques jours.
Premier point : la VO n'a rien à voir avec la VF. Le doublage française donne vraiment l'impression de se retrouver dans une espèce de mauvaise série américaine.
Second point : au bout de ces deux heures, je suis ressortie qu'avec un seul sentiment : atterrée devant cette bande d'ados attardés qui se révoltent en faisant de la poésie ! C'est évident que la philosophie "Carpe diem" est séduisante sur le papier, mais il faut peut-être pas oublier de prendre un compte quelques éléments de la réalité avant de l'appliquer (comme le film le montre d'ailleurs). C'est niais, c'est débile, ça n'a aucun pied dans la vie. Et c'est bourré d'impudeur ; une mise en scène sans aucune retenue, sans nuance, dégoulinante de bons sentiments.
Là-dessus, l'interprétation des acteurs laisse un peu à désirer et les dialogues relève plutôt de l'oeuvre de série Z.
Allez, un petit point positif quand même : j'avouerai que la dernière scène était à deux doigts de me mettre la larme à l'oeil.
Si ce n'était pas Noël aujourd'hui, ce matin, ça aurait été levée à 7h pour aller revendre ce dvd de... !
Madame Musquin
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Re: Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
Ben oui c'est un conte, ça ne vise pas au réalisme, c'est du bon sentiment pour du bon sentiment (celà dit ça fait longtemps que je l'ai plus vu, je vais le revoir et voir si ça passe toujours )Madame Musquin a écrit : C'est niais, c'est débile, ça n'a aucun pied dans la vie.
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Re: Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
dvd dispo avec le programme télé de la semaine:
http://www.journaux.fr/tele-loisirs-dvd ... 16606.html
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Re: Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
Je me repasse pour la premIere fois depuis des années ce film fétiche de mon adolescence. Forcément ça fait moins d’effet que lorsque j’étais ado mais le film tient la route. A vrai dire j’ai gardé le film bien en tête, peut-être parce qu’il m’a particulièrement marqué à l’époque comme une bonne partie de ma génération.
L’histoire est simple, voire simpliste mais les jeunes acteurs sont parfaits. Étrangement Robert Sean Leonard n’a pas fait grand chose (un second role dans Le temps de l’innocence, un premier dans Beaucoup de bruit pour rien..). Et Ethan Hawk bien sûr confirma peut-être au delà des esperances. Désormais on se rend compte de sa performance de l’époue en ado coincé et maladivement timide.
Quelle belle chose la jeunesse. Quel crime de la laisser gâcher par les jeunes.
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Re: Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
Je l'ai revu il y a 4ans (au moment de la mort de Robin Williams), je ne l'avais pas revu depuis sa sortie, et je suis du même avis, ça fonctionne encore.Supfiction a écrit :
Je me repasse pour la premIere fois depuis des années ce film fétiche de mon adolescence. Forcément ça fait moins d’effet que lorsque j’étais ado mais le film tient la route. A vrai dire j’ai gardé le film bien en tête, peut-être parce qu’il m’a particulièrement marqué à l’époque comme une bonne partie de ma génération.
L’histoire est simple, voire simpliste mais les jeunes acteurs sont parfaits. Étrangement Robert Sean Leonard n’a pas fait grand chose (un second role dans Le temps de l’innocence, un premier dans Beaucoup de bruit pour rien..). Et Ethan Hawk bien sûr confirma peut-être au delà des esperances. Désormais on se rend compte de sa performance de l’époue en ado coincé et maladivement timide.
La photo du film est magnifique, la musique de Maurice Jarre également.
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Re: Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
Quel film... Il m'a marqué comme peu de films m'ont marqué, alors que je n'étais même pas née a sa sortie aha
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Re: Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
Tiens, marrant, on a toujours dit que c’était un film de la génération Grand Bleu.katy65 a écrit :Quel film... Il m'a marqué comme peu de films m'ont marqué, alors que je n'étais même pas née a sa sortie aha
Et c’est vrai que la photo est superbe. Je ne l’ai pas en BR mais même sans, les couleurs flamboient.
B.O au diapason.
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Re: Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
oui et très bon castingSupfiction a écrit :Tiens, marrant, on a toujours dit que c’était un film de la génération Grand Bleu.katy65 a écrit :Quel film... Il m'a marqué comme peu de films m'ont marqué, alors que je n'étais même pas née a sa sortie aha
Et c’est vrai que la photo est superbe. Je ne l’ai pas en BR mais même sans, les couleurs flamboient.
B.O au diapason.
J'avais découvert le film à l'époque en vf et je ne me souviens pas d'un doublage bâclé...curieuxMadame Musquin a écrit :Premier point : la VO n'a rien à voir avec la VF. Le doublage française donne vraiment l'impression de se retrouver dans une espèce de mauvaise série américaine.
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Re: Le Cercle des poètes disparus (Peter Weir - 1989)
Je ne l'ai pas revu depuis sa sortie mais mon ressenti de l'époque était que l'apparente exaltation de l'anticonformisme et de l'affirmation de soi servait d'écran de fumée à un film faussement audacieux et paradoxalement très conformiste, où le côté safe d'une forme compassée et académique était en décalage permanent avec un discours supposé être iconoclaste. Le fait même de situer l'action dans un passé rigoriste et conservateur vidait le propos de tout ce qu'il aurait pu avoir de subversif : il est facile de prendre le parti des rebelles contre l'ordre établi quand cet ordre établi appartient au passé et que l'on sait avec le recul qu'il est caduc et voué aux poubelles de l'histoire. Si j'étais d'humeur méchante, j'écrirais volontiers que le film ressemble à un éloge de l'insoumission à l'usage des lectrices du Figaro-Madame : de la rébellion en pantoufles qui permet de vivre par procuration le frisson de l'anticonformisme tout en se lovant dans le confort petit-bourgeois d'un film très "cinéma de qualité" dans sa narration comme dans sa forme.
J'avais été d'autant plus déçu que j'adorais - et adore toujours - le cinéma de Peter Weir, que je n'avais guère reconnu dans cette fausse apologie de la trangression. Il n'y a guère que la scène du suicide où j'avais eu le sentiment de retrouver un peu l'auteur de Pique-nique à Hanging Rock et de La dernière vague.
Ceci étant dit, ce jugement plutôt sévère repose sur un unique visionnage remontant à trente ans : je serais peut-être plus indulgent si je revoyais le film aujourd'hui.
J'avais été d'autant plus déçu que j'adorais - et adore toujours - le cinéma de Peter Weir, que je n'avais guère reconnu dans cette fausse apologie de la trangression. Il n'y a guère que la scène du suicide où j'avais eu le sentiment de retrouver un peu l'auteur de Pique-nique à Hanging Rock et de La dernière vague.
Ceci étant dit, ce jugement plutôt sévère repose sur un unique visionnage remontant à trente ans : je serais peut-être plus indulgent si je revoyais le film aujourd'hui.