Classement Dvdclassik des sorties cinéma 2020 [clos]

[Flol]

Le Mank de Fincher mettra tout le monde d'accord, sur ce point, en effet

On parie que non ?

[Mosin-Nagant]

Je te parie une image d'Amanda Lear.

[Watkinssien]

Le Mank de Fincher mettra tout le monde d'accord, sur ce point, en effet

On parie que non ?

En effet, j'ai déjà lu que la photo (somptueuse) de Roma était "purement Netflix", alors...

[Coxwell]

Il est probable que les films pensés réellement pour le cinéma mais ayant terminé leur course chez "Netflix" - pour toutes les raisons sanitaires/eco que l'on connaît - aient subi une retouche pour coller aux exigences esthétiques des services de streaming.

Ah bah s'il "est probable", c'est que tu dois avoir raison.
Fincher connu pour sa souplesse et adaptabilité a probablement retouché le travail de son chef op pour Mank, pour répondre aux exigences de lissage du streaming proposé par Netflix. Hâte de voir ça.

Darius Khondji a du adorer qu'on retouche sa photo d'Uncut Gems.

Un Marx et ça repart.

Je n'ai pas cité de films en particulier, mais il est probable que tous les réalisateurs n'aient pas la même "force de frappe", conviction ou résilience tout simplement face aux changements majeurs qui sont en train de s'opérer chez ces opérateurs. Les cas cités sont les derniers des Mohicans, qui bénéficient encore d'une certaine respectabilité et vont pouvoir sans doute faire ce qu'ils souhaitent un certain temps. D'autres, moins influents ou plus flexibles sur les tenants et aboutissants des nouveaux services en ligne vont s'adapter. Les retours des discussions avec le CTO de chez Netflix et les professionnels du secteur de la projection sont assez édifiants. L'imagerie et le sens de l'esthétique va changer en même temps que le paradigme général de la production, diffusion et réception des films. Il y a un changement dans la perception de l'image et de la consommation des oeuvres qui ne vont pas nécessairement être favorables à certains travaux à l'ancienne, au temps consacré, à la réflexion qui y est associé. Beaucoup d'équipes sont en disette qui plus est, ils ont besoin d'en vivre, et l'argent et le trend sont en train de changer de mains et de lieux. Il y a un paquet de sujets à la Femis en devenir.

[poet77]

Marisela Escobedo: une tragédie en trois actes (Netflix) 8/10

[Roilo Pintu]

Enragés - Derrick Borte (2020) : 6,5/10

[Barry Egan]

Borat 2 : 6,5/10

Pas bon en tant que film, pas génial en tant que comédie (on rit rarement et jaune), mais une oeuvre qui fait un constat d'une grande tristesse et qui vaut la peine d'être vue. Le passage avec la pâtissière c'est le monde actuel.

[origan42]

Un divan à Tunis : 3,5/10

[Flol]

His House : 7.5/10
J'avoue ne pas bien comprendre les retours mitigés (voire encore pires que ça) que j'ai pu lire ici ou là, tant j'ai trouvé ça excellent.
Non seulement le postulat de base est original, mais en plus il permet de convoquer une imagerie totalement inédite pour ce genre de films, ainsi qu'une force émotionnelle qui m'a bien cueilli (le twist en particulier).
Vraiment une excellente surprise, parce que je n'en attendais pas autant.

Reuno, viens ici me servir de backup steuplé !

[Addis-Abeba]

Bronx:

Dommage la première heure passe plutôt bien, on y retrouve l'univers de Marchal, assez unique.
Le film est d'abord plombé par l'interprète principal Lannick Gautry, jamais crédible, alors que le reste du casting est plutôt costaud, hormis Jean Reno qui n'a pas attendu le covid pour être depuis plusieurs années en confinement.
Mais le principal soucis vient d'abord de l'absence de scénario, le film tourne vite à vide et épuise par absence d'intérêt pour les enjeux filmés.
Marchal doit se reconcentrer sur de bonnes histoires, sinon tout ce qu'il tourne autour ne sert à rien.
Et l'utilisation de la musique est parfois bien à coté de la plaque.Bref déception.

3/10

[hellrick]

Nobody Sleeps in the Woods Tonight : 5/10

Slasher polonais qui aurait pu être tourné il y a 40 ans...autrement dit n'apporte strictement rien à ceux qui ont vu Vendredi 13 / Survivance / Final Terror (ou Détour mortel pour les plus jeunes). Ca se laisse voir. Sans plus ni moins.

[Karras]

Pompei (3/10)
Ete 85 (5/10)
L’aventure des Marguerite (5,5/10)
Voir le jour (5,5/10)
Divorce club (4/10)
Just kids (3,5/10)

[Addis-Abeba]

Nobody Sleeps in the Woods Tonight : 5/10

Slasher polonais qui aurait pu être tourné il y a 40 ans...autrement dit n'apporte strictement rien à ceux qui ont vu Vendredi 13 / Survivance / Final Terror (ou Détour mortel pour les plus jeunes). Ca se laisse voir. Sans plus ni moins.

Slasher ou Survival, mais globalement d'accord avec toi , très (trop) long à se mettre en marche, il ne se démarque pas assez de ses références, néanmoins la BO est intéressante et une poignée de scènes réussies font de ce film un peu plus que le tout venant. Quelques incohérences difficilement défendables aussi.

5/10 pareil.

[Roilo Pintu]

Tout simplement noir - Jean-Pascal Zadi et John Wax (2020) : 6,5/10
Les Nouveaux mutants - Josh Boone (2020) : 4/10

[Alibabass]

Il était une fois dans l'Est (Larissa Sadilova) : 7,5/10
- Un regard tendre et pastorale de la campagne Russe, et une manière originale de regarder la relation adultère dans un village hors du temps, marqué par les dégâts de la seconde guerre mondiale. Le final est magnifique, ou le regard documentaire prend sens avec le récit fictif. Belle photographie aussi, à la Kaurismaki. Dégouté que le film, étant prévue pour la salle, est fini en VOD (parce-que le distributeur avait pas d'autre choix), perdu dans la masse, surement oublié par tout le monde, même les cinéphiles. L'effet n'est pas du tout le même de regarder cela sur son ordi qu'un cinéma, l'émotion ce perd, car c'est des tableaux à tomber par certains moments ... Putain d'année de merde ... l'éducation à l'image va devoir reprendre à zéro quand on s'en sortira de ce virus.

Trois étés (Sandra Kogut) : 6/10