RamenRider a écrit : ↑2 déc. 20, 09:35
Torrente a écrit : ↑1 déc. 20, 17:26
Il suffit de voir ce qu'il s'est passé cette année lors du
Black Friday US entre
Vinegar Syndrome et
Severin.
Vinegar a vendu pour 84 0000$ d'un seul titre remis au goût du jour grâce à un vulgaire bout de carton (alors que le Blu-ray était déjà sorti en 2016 ?!?!) avec une super ambiance sur son topic
blu-ray.com et ses réseaux sociaux alors que
Severin a vu son topic clôturé sur
blu-ray.com et ses ventes stagner (packs invendus alors que limités à 700 unités) suite à une communication désastreuse sur ses réseaux sociaux et une tactique commerciale d'un autre âge.
Le consommateur a tranché et il est implacable sur ces points.
Peux-tu résumer un peu l'histoire avec Severin ? De mon côté, aucune de leur annonce ne m'a hypé, donc j'ai même pas été voir leur site le jour J, ni leur topic sur blu-ray.com. Je voyais des contacts facebook collectionneur lâcher des "Cette fois leur site ne crashera pas, car personne n'achètera" avant le BF, suite à leurs annonces. Je les rejoins un peu car bon, y avait pas grand chose je trouve cette année
Mais le je vais sur blu-ray.com, et le topic est une sorte de bordel pas possible. Je vois qu'un des gérant à dit sur twitter publiquement qu'ils ont augmentés les prix pour punir ceux qui se foutaient de leur gueule suite au crash du site ? Un résumé serait bienvenue pour les petits adeptes du drama comme moi
tenia a assez bien résumé la situation. Je n'ajouterais que quelques éléments...
Contrairement à
Vinegar, quand ils ont augmenté leurs PPC,
Severin n'a pas donné d'argument valable, et ils ont augmenté TOUS leurs PPC même les anciens (en soldes, on passe de 12 à 15$ sur
tout le vieux catalogue) alors que
Vinegar n'a augmenté que les dernières sorties (en tout cas, à partir de la date où ils ont dû augmenter leurs PPC).
Ensuite, ils ont utilisé une tactique commerciale discutable pour leurs sorties du
Black Friday en jouant ouvertement sur les mots dans leurs descriptifs de produits et en brouillant volontairement leur communication. Toutes les sorties devenant "exclusives au weekend du
Black Friday" (?!) alors que seuls les fourreaux et les CD des combos l'étaient réellement, en plus d'1 disque bonus pour une des sorties. Au final, un seul film était réellement complétement exclusif.
Au delà de cet aspect de "bonimenteur de foire" qui passe forcément mal auprès du consommateur (c'est incroyable d'avoir à l'expliquer à des mecs dont c'est le métier, en 2020 ?!), leur clientèle a aussi déploré le simple fait de faire de ces sorties des exclus à un weekend seulement, quand la situation économique et la situation mondiale liée à la pandémie est ce qu'elle est. Posant la question de l'opportunité d'une telle pratique commerciale à un tel moment.
D'autre part, leur site a effectivement planté quelques minutes et ils n'ont pas beaucoup aimé qu'on leur en fasse la remarque.
C'est d'ailleurs pour ça que leur topic a été clôturé sur
blu-ray.com; un membre y ayant copié-collé les posts et tweets des réseaux sociaux, entraînant les flammes de l'enfer
C'est marrant de voir des types axer leur communication sur la vanne et l'humour ou le cynisme mais être incapables de supporter qu'on le soit envers eux.
En tout cas, les ventes s'en sont méchamment ressenties. C'est la première fois que leurs "packs spéciaux" ne sont pas épuisés depuis 5 ans.
Mais on le voyait arriver, ne serait-ce qu'en regardant les topics
Blu-ray.com : à peine 10 pages depuis les annonces sur l'un. Des centaines sur l'autre. Alors que chaque année, ils sont à peu près au même niveau après leurs annonces respectives.
Et quand tu vois que
Vinegar Syndrome est capable de vendre pour 84 000$ d'un titre déjà disponible depuis 4 ans, juste en ajoutant un fourreau en carton, tu te dis qu'il y en a qui ont tout compris et d'autres qui sont à la rue complet.
Pourtant, encore une fois, je ne suis pas de l'avis de tout le monde sur leurs annonces du
Black Friday.
Theatre Bizarre est un excellent petit film, leur doc' sur les films porte-manteaux avec des anthologies inédites en bonus et restaurées pour l'occasion était plus que réjouissant, et la sortie ultra-limitée d'un Giovinazzo devrait/aurait dû être un événement (surtout que c'est un petit film que j'apprécie).
Mais toute leur com', leurs tactiques, tout a foiré et tout ça a contribué à les foutre bien dans la mouise, à mon avis. Déjà que c'était l'éditeur indépendant américain qui avait été le plus touché, ça ne va pas arranger leurs affaires.
Avec une autre communication, plus positive en ces temps troubles et une tactique commerciale différente, je suis sûr que ça se serait mieux passé.
RamenRider a écrit : ↑2 déc. 20, 09:35Pour revenir sur Vinegar : J'ai regardé
L.A. WAR et j'espère que tout ceux ici qui l'ont choppés quand il était disponible vont s'accorder un petit plaisir et le regarder. Le temps d'1h30, j'étais téléporté dans un vidéoclub des années 90, en face d'un gros actionneur bien con, bien bourré, dégoulinant de ce qui fait tout le charme des films d'actions cheap des années 90 : des explosions partout, des voitures qui se crashent dans des tonnes de cartons, du cul gratuit, le héro super viril qui sait tout faire, la séquence émotion ou le mec marche dans les rues de Los-Angeles baigné dans une atmosphère néon avec du saxo derrière... Bref, je me suis pas éclaté comme ça depuis longtemps face à un film de ce genre. C'est cheap et généreux. La copie est propre mais pleine de défauts : du grain, des scratchs... Ce qui rajoute un joli côté grindhouse au film, sans pour autant être dans l'excès. Je met ça direct dans mon top des sorties VS.
Amen !
(sauf sur le grain qui n'est pas un "défaut" )
Je rêve de voir
Vinegar se pencher sur le catalogue de la
PM Entertainement !!!
En tout cas, je suis très heureux de constater qu'au moins un titre
Peekarama sortira presque chaque mois en 2021. Pour moi, c'est leur ligne éditoriale principale, leur "signature" au delà de tout le reste de leur catalogue et malgré les ventes plus faibles sur les pornos, je souhaite qu'ils s'y tiennent car c'est avant tout pour ça que je les ai supportés dès leurs débuts.