Kevin Costner

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Re: Kevin Costner

Message par Supfiction »

Deux films de Costner à la télé ce soir, l’un très sympa, l’autre plutôt mauvais (voir plus haut).
L’occasion de mettre cet interview récente de l’acteur à l’occasion de la sortie de The highwaymen et dans lequel il reparle de ses projets, dont toujours The Explorer’s Guild et un nouveau western.
Et de signaler que la seconde saison de Yellowstone est sortie.
Qu’est-ce qui vous a conduit à faire ce film ?

Kevin Costner : On m’a offert le rôle il y a 10 ans, mais j’ai trouvé qu’à l’époque, c’était trop tôt, je n’étais pas prêt. Et c’est revenu, 10 ans après, ça avait plus de sens pour moi, c’était un rôle que je pouvais enfin jouer.

Vous pensez que vous étiez trop jeune ?

Kevin Costner : Oui, j’étais trop jeune, fallait que je prenne trop de poids, et dans les années 30 l’apparence n’avait pas d’importance pour ces mecs-là alors que pour moi oui. Je n’étais pas prêt à enfiler ce costume et le chapeau… En plus il n’y avait rien de glamour, ni pour Bonnie & Clyde, ni pour moi, la traque a quand même duré 140 jours. C’était le Texas, il faisait très chaud, il n’y avait pas de routes pavées, pas d’air conditionné, pas de fast food, on ne pense pas à ça, c’était misérable. Au final, c’était donc un film pour moi (rires).

Il y a une scène où Frank Hamer discute avec le père de Clyde Barrow, un moment très émouvant. Avez-vous déjà vécu un moment comme ça dans votre vie ?

Kevin Costner : J’en ai eu quelques uns, mais le plus important a été le jour où j’ai décidé de devenir acteur. Ça a été un moment critique, pas du genre vivre ou mourir mais assez critique quand même. Tout le monde essaie de trouver son chemin, et les parents veulent que leurs enfants le trouvent de toutes leur force. On veut tous savoir ce qu’on veut faire et si c’est le bon choix. Je savais que je voulais écrire. Ma famille vient d’Oklahoma, et ils ont tout perdu pendant les tempêtes de poussière (Dust Bowl). Ma famille est passée par les camps de migrants que l’on voit dans le film, pour se rendre en Californie. Il n’y avait plus de travail, et ils avaient perdu tout leur argent mis en banque (12 000 dollars) quand les banques ont fermé et jamais réouvert ! Ma famille ne s’en est jamais remise.

Pensez-vous qu’il y ait une connexion entre Frank Hamer et Eliot Ness ?

Kevin Costner : La seul connexion est qu’ils étaient tous les deux simples, avec femmes et enfants. Et ils ont tous les deux pris des risques en poursuivant des meurtriers.

Oui mais ils étaient aussi tous deux hommes de loi, du bon côté contrairement à Bonnie & Clyde ?

Kevin Costner : Mais vous savez que Frank Hamer a tué plus de personnes que Bonnie & Clyde. Il avait une vraie croyance en ce que représentait la loi, tout le monde n’est pas fait comme cela. Ça ne veut pas dire que vous n’êtes pas courageux, mais il y a surtout ce genre de mecs en Amérique, ce n’est pas un cliché. Ils portaient des armes, il y avait ces conditions difficiles, et beaucoup de meurtres en toute impunité. Et des gens ont dû mettre un stop à tout ça. Il fallait donc être aussi dur et aussi effrayant que ceux que vous traquiez. C’est facile de regarder en arrière et de critiquer, mais ils ont fait leur job, et finalement on est content.



L’expérience est-elle importante dans la profession d’acteur ?

Kevin Costner : Je pense que tout ce qui m’est arrivé de bien, c’est quand mes espérances étaient dans une histoire/un scénario. Je me demande toujours si j’aimerais voir cette histoire à l’écran. Je me mets beaucoup de pression, car je me dis que quand les gens vont voir un film, ils en veulent pour leur argent, ils n’ont pas envie de voir tout le temps le même film. Je mets un niveau de pression élevé car je crois en les spectateurs. J’y crois tellement que je ne retirerais jamais un truc de mes scénarios parce qu’on me dit de le faire. Si on me dit c’est trop dur, faut enlever ça, moi je dis : « Non, le public a besoin de voir ça pour comprendre », c’est comme les maths même si je ne suis pas bon en maths (rires).

Comment voyez-vous la manière dont le cinéma change en ce moment, nous sommes à un junket Netflix, quelle est votre opinion sur les plates-formes de streaming ?

Kevin Costner : On est en changement constant. Je sais que ce film ne se serait jamais fait si ça n’avait pas été pour Netflix. Donc on est ravis, c’est pas parce que ça ne va pas en salles que ça n’a pas de valeur. Je comprends la confusion au sujet de mettre des films de plates-formes et des films de cinéma dans la même catégorie pour les Oscar par exemple. Il faut clarifier tout cela, c’est tout nouveau. Pour l’instant on ne connaît pas les réponses, moi je ne sais pas. Ce qui sûr c’est que The Highwaymen n’aurait pas pu être fait, aujourd’hui dans le cinéma, seul le business importe et cela passe au-dessus de l’art en lui-même malheureusement.

Quels sont vos projets, comment voyez-vous la suite de votre carrière ?

Kevin Costner : Je veux faire mes propres films. J’ai écrit un livre qui s’appelle The Explorer’s Guild, vous devriez le lire il est sur Amazon. C’est une fiction genre Jules Verne. J’aimerais en faire un film, j’aimerais aussi refaire un western. Mais je veux le faire à ma manière, je suis très têtu, et je veux que les spectateurs voient le film comme je le vois. Je ne veux pas que quelqu’un vienne et me dise d’enlever des trucs que j’aime. En réalité, il y a 6 ou 7 films que j’aimerais faire.

La dynamique entre vous et Woody Harrelson fait un peu penser à un maître et son élève ?

Kevin Costner : Non, ils étaient amis, tous deux rangers, tous deux retraités. Frank Hamer est sur le point d’aller faire quelque chose de vraiment dangereux. Qui il prend ? En réalité il en a pris plusieurs, il était vraiment dur, et les autres sont tous venus de leur plein gré. Le personnage de Woody n’est donc pas un apprenti mais plutôt une personne indispensable dans ce combat.


Woody Harrelson (« Maney Gault ») Photo by Hilary B Gayle / Courtesy of Netflix
Avez-vous parlé avec Woody de son père (tueur à gages en prison depuis 1979) ? Est-il vrai qu’il a peut-être été impliqué dans l’assassinat de JFK ?

Kevin Costner : Non je ne lui ai jamais parlé de ça, je n’aurais jamais osé. Et oui, j’ai entendu parler de ce truc car j’ai fait deux films sur le sujet : Treize jours et JFK. Il y a beaucoup de théories sur son père, mais jamais je n’’en ai parlé avec lui !

Il y a une comparaison entre Robin des Bois et Bonnie & Clyde, vous-même en tant que Robin des Bois (il l’a interprété en 1991), êtes-vous d’accord avec ça ?

Kevin Costner : (Rires) On a parlé tout à l’heure des banques et de l’économie à l’époque, je pense qu’à chaque fois dans ce genre de crise, il y a des groupes de personnes qui sont contents quand des choses pareilles arrivent. Si Bonnie & Clyde avaient blessé un des membres de leurs familles, ils auraient probablement réagi différemment. Faut savoir par exemple que pour certains Escobar étaient un héros ! Cela dépend vraiment du point de vue des gens, de leurs situations et du contexte.


Aujourd’hui, quand vous regardez Danse avec les Loups, que voyez-vous ?

Kevin Costner : Je n’aime pas regarder en arrière. Ça a été un moment merveilleux et un succès incroyable. Quand j’ai fait le film ça a été très dur, on a fait une année de montage, j’ai dû refuser des rôles alors que j’avais besoin d’argent, À la poursuite d’Octobre Rouge par exemple, et ils m’ont même offert plus d’argent mais impossible !

J’ai mis tout mes économies dans Danse avec les loups, personne n’a voulu le faire alors je me suis tourné vers l’Europe. Et pour la petite histoire, j’avais rencontré 3 réalisateurs super connus pour faire ce film, mais ils ont tous voulu changer des trucs que je jugeais super importants. Du coup, je me suis dit : » Je vais le faire moi-même. Si ça doit aller dans le mur tant pis mais je ne dois pas avoir peur et le faire. » Donc je l’ai fait, sans enlever la moindre chose, et je l’ai bien fait si on en croit l’audience !

Propos recueillis par Anne
https://www.cineserie.com/news/people/i ... r-2422554/
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Karras
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Message par Karras »

Nestor Almendros a écrit :JUSQU'AU BOUT DU RÊVE de Phil Alden Robinson
Spoiler (cliquez pour afficher)
Voilà un film qui m'avait beaucoup marqué pendant mes années de lycée et que je n'avais jamais revu depuis. J'avais un peu peur de retenter l'expérience puisqu'il me semblait déjà, à l'époque, que le film marchait sur des charbons ardents, qu'il évoluait sur un terrain instable, comme au bord du vide, risquant par ses choix scénaristiques de repousser une partie des spectateurs. Je ne m'étais pas trompé puisqu'à mon sens l'histoire utilise un angle vraiment très particulier où les bons sentiments exacerbés et une sorte de fantastique épuré donnent un mélange atypique, qu'on pourrait peut-être rapprocher d'un Capra sur certains points, mais qui s'avère aussi potentiellement hermétique pour certains spectateurs. En fait, ce risque est largement rattrapé par les thématiques universelles de l'histoire: une grande nostalgie du passé, un regard sur nos rapports avec les souvenirs, l'évocation du temps qui passe, les regrets scélés par le temps, les passions de jeunesse (ici les 60's et probablement le flower power et tous ces courants), etc. Il y a tout un pan d'émotions communes aux hommes qui sont rappelées ici et qui fonctionnent relativement bien. Je me demande même si, quand je serai encore plus vieux, le film n'en fonctionnera encore davantage.
C'est aussi un film très américain avec des choses plus ou moins bonnes: il faut s'accrocher si l'on ne supporte pas le base-ball par exemple, même si ce sport n'est qu'un vecteur de l'histoire, et pas le centre d'intérêt des 105mn du film. Reste qu'en prenant pour base le base-balle, justement :fiou: , un sport très populaire là-bas, les scénaristes se mettent un peu plus facilement certains spectateurs dans la poche, jouent ouvertement avec l'aspect fédérateur du sport en général (en France c'est pareil: c'est un programme tv qui fait les plus grosses audiences, ou le quotidien presse dédié au sport qui est le numéro 1 des ventes).
Je noterai aussi la scène de réunion des parents d'élève où les fondations morales et spirituelles de l'Amérique sont on ne peut plus clamées (liberté, etc.): on est vraiment dans un film où les plus belles valeurs de l'Amérique sont prises à partie avec une certaine insistance. C'est juste une remarque car cela ne m'a pas dérangé plus que ça ici.

N'oublions pas le casting: j'ai retrouvé avec plaisir Kevin Costner, pour commencer, avec qui j'ai grandi. Si je suis moins touché par Costner au cinéma, dans ses films actuels, il me reste un certain attachement quand je revois ses anciens films comme ici: l'effet nostalgique joue beaucoup sur l'empathie de cet acteur qui était alors dans une ascension fulgurante (après SILVERADO ou LES INCORRUPTIBLES) et qui réalisera l'année suivante DANSE AVEC LES LOUPS qui serait certainement dans mon TOP 3 si j'en faisais un. Je le trouve ici, encore une fois, très juste, dans un beau rôle.
James Earl Jones, ensuite, que je ne connais que très mal (CONAN LE BARBARE ne fait pas partie de mes film de chevet) mais dont j'ai pu profiter ici de la voix caverneuse si particulière. Et il y a surtout Burt Lancaster dans l'un de ses derniers rôles: un acteur que je connaissais de loin il y a près de 20 ans et que je fréquente beaucoup plus aujourd'hui. Impression étrange que de le voir dans ce film, vieilli, affaibli, fatigué. Tout cinéphile amateur des classiques d'Hollywood ne peut rester de marbre. D'ailleurs la participation de Lancaster est un argument de plus pour Robinson qui joue avec la nostalgie sur tous les niveaux possibles.

C'était un peu un coup de poker en achetant le BR zone all, car ne sachant pas si le film en valait toujours la peine. Le master est très correct mais ne fait pas de miracles: n'attendez pas une définition tranchante, reportez-vous plutôt sur une bonne colorimétrie. On notera une pellicule légèrement instable (une impression très vague de tremblement, en permance, mais peu impactante).
Pas de VF mais sous-titres en français québécois (c'est presque du français, excepté quelques rares expression comme "prendre une marche"= take a walk). Les bous sont aussi sous-titrés.
Vu en dvd. Pas trop convaincu par ce film, nominé aux oscars il y a 30 ans, malgré son casting plaisant. Déjà assez retissant sur le parti pris fantastique, auquel j'ai eu du mal a adhéré, et sur son fil rouge, le base-ball, dont je ne connais pas les stars. Il y a quelques touches d'émotions mais pas assez pour me convaincre totalement (6/10).
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Supfiction
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Re: Kevin Costner

Message par Supfiction »

Je ne crois pas que connaître le base-ball apporte quoique ce soit. Ce qui compte avec le base-ball, c’est ce qu’il représente: c’est il me semble le sport nostalgique par excellence et une certaine idée de l'Amérique qui sous-tend la filmographie de Costner d’ailleurs.
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harry
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Re: Kevin Costner

Message par harry »

+1 Sup.

Le point de vue européen sur ce sport, enfin surtout français (ca doit un peu mieux passer au Royaume Uni a cause du cricket...) est un peu spécial pour qui ne connait pas les bases (alors que des que l'on les connait un peu c'est tout de suite plus simple) combien de fois j'ai entendu des gens qui disaient ne pas comprendre pourquoi ils tapent dans une balle et courent dans tout les sens. :uhuh:
Apres, oui, c'est le sport US emblématique et traditionnel, beaucoup plus que le basket ou le footUS.
De Bull Durham a For the Love of the Game en passant par Field of Dreams ca traverse la filmo de Costner avec d'autres films sur le sport: AmericanFlyers (cyclisme), Tin Cup (golf), McFarland et draft Day (footUS). Il a fait quasi autant de films sur le base ball qu'il a fait de westerns, preuve que ça doit évoquer pour lui quelque chose de l'Amerique.
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Re: Kevin Costner

Message par Jean-Pierre Festina »

Je profite de cet aparté sur le base-ball pour lancer la demande d'une édition dvd zone 2 des Indians, sympathique petit filgoudmouvi à siroter avec du corn-beef revenu aux oignons et une canette de Schlitz.
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"


Non mais ALLOOOO quoi
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Re: Kevin Costner

Message par Karras »

Supfiction a écrit :Je ne crois pas que connaître le base-ball apporte quoique ce soit. Ce qui compte avec le base-ball, c’est ce qu’il représente: c’est il me semble le sport nostalgique par excellence et une certaine idée de l'Amérique qui sous-tend la filmographie de Costner d’ailleurs.
Ce qui m'a surtout gêné c'est de ne pas savoir ce que représente les joueurs "revenants" dans la culture populaire américaine ( des équivalents de Fontaine, Platini, Zidane ou des Chimbonda ? :) )
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Re: Kevin Costner

Message par harry »

Il faut le prendre dans le sens des 1eres "legendes" de ce sport, un peu comme en Europe on parlerai comme tu dis de Fontaine, Di Stefano, Puskas, Meazza, Kopa...
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Re: Kevin Costner

Message par Supfiction »

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Costner remet le couvert avec Diane Lane.
Grosse attente pour ce film aux allures de western.


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Roilo Pintu
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Re: Kevin Costner

Message par Roilo Pintu »

Pareil! Le couple fonctionne bien à l'écran je trouve.
Par contre, est-ce qu"on aura des chances de le voir.. (?)
La série Yellowstone annonce actuellement sa quatrième saison, et la série est toujours mystérieusement absente des écrans français, ou des bacs. Incompréhensible.

Pour rester sur Kevin, découvert ce mois-ci Fandango, une belle surprise, Fandango porte un regard nostalgique sur une jeunesse qui s'offre une dernière virée avant de faire face à un destin peu avenant (le Vietnam). Le film évite de verser dans le mélo, n'oublie pas la comédie, un brin de romantisme, et la promesse des rêves les plus dingues (la scène du train). Costner domine le groupe, il est lumineux, touchant, charmeur.
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Re: Kevin Costner

Message par Flol »

Roilo Pintu a écrit : 27 août 20, 00:09Pour rester sur Kevin, découvert ce mois-ci Fandango, une belle surprise, Fandango porte un regard nostalgique sur une jeunesse qui s'offre une dernière virée avant de faire face à un destin peu avenant (le Vietnam). Le film évite de verser dans le mélo, n'oublie pas la comédie, un brin de romantisme, et la promesse des rêves les plus dingues (la scène du train). Costner domine le groupe, il est lumineux, touchant, charmeur.
Vu il y a quelques mois, j'avais adoré aussi (j'en avais d'ailleurs dit le plus grand bien ici même).
Toute la séquence du saut en parachute est absolument géniale, et la conclusion douce-amère est parfaite. Un sacré ride, ce film.
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Re: Kevin Costner

Message par Roilo Pintu »

Flol a écrit : 27 août 20, 11:40
Roilo Pintu a écrit : 27 août 20, 00:09Pour rester sur Kevin, découvert ce mois-ci Fandango, une belle surprise, Fandango porte un regard nostalgique sur une jeunesse qui s'offre une dernière virée avant de faire face à un destin peu avenant (le Vietnam). Le film évite de verser dans le mélo, n'oublie pas la comédie, un brin de romantisme, et la promesse des rêves les plus dingues (la scène du train). Costner domine le groupe, il est lumineux, touchant, charmeur.
Vu il y a quelques mois, j'avais adoré aussi (j'en avais d'ailleurs dit le plus grand bien ici même).
Toute la séquence du saut en parachute est absolument géniale, et la conclusion douce-amère est parfaite. Un sacré ride, ce film.
Elle est très bien cette scène, un côté très enfantin, cartoonesque, léger, qui contrebalance bien avec ce qui va suivre.
J'aime beaucoup la scène du train, tout semble possible, on a du mal à y croire, vont-ils réussir à être entrainer avec le train, impossible, on marche dedans comme des gamins; et bien évidemment Alan Silvestri assure sur ces moments.
Au passage, Suzy Amis a.k.a. Mme James Cameron joue son premier rôle dans Fandango.

Oliver Stone à propos de Kevin Costner :

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Re: Kevin Costner

Message par harry »

Yaplusdsaumon a écrit : 29 juil. 20, 15:07 Je profite de cet aparté sur le base-ball pour lancer la demande d'une édition dvd zone 2 des Indians, sympathique petit filgoudmouvi à siroter avec du corn-beef revenu aux oignons et une canette de Schlitz.
Je serai plutôt hot dog cheddar/moutarde avec des cornichons haches. :mrgreen:

Flol a écrit : 27 août 20, 11:40
Roilo Pintu a écrit : 27 août 20, 00:09Pour rester sur Kevin, découvert ce mois-ci Fandango, une belle surprise, Fandango porte un regard nostalgique sur une jeunesse qui s'offre une dernière virée avant de faire face à un destin peu avenant (le Vietnam). Le film évite de verser dans le mélo, n'oublie pas la comédie, un brin de romantisme, et la promesse des rêves les plus dingues (la scène du train). Costner domine le groupe, il est lumineux, touchant, charmeur.
Vu il y a quelques mois, j'avais adoré aussi (j'en avais d'ailleurs dit le plus grand bien ici même).
Toute la séquence du saut en parachute est absolument géniale, et la conclusion douce-amère est parfaite. Un sacré ride, ce film.
Je le range avec les autres "teen movies "initiatiques" de l’époque: American Graffiti et Big Wednesday, qui ont presque le même contexte: une bande de potes, fin de l'adolescence et le Viet Nam qui n'est pas loin.
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Re: Kevin Costner

Message par Roilo Pintu »

L’un des nôtres – Thomas Bezucha (2021)
Un drame sous la forme d’un western, dans lequel se mêle le thriller. L’un des nôtre est un film étonnant qui fonctionne aussi bien sur le suspens que sur l’émotion, et qui laisse une belle place aux personnages féminins (Lesley Manville très efficace dans son rôle de matriarche) avec bien sûr Diane Lane qui forme avec Kevin Costner un beau couple de Cinéma. L’alchimie fonctionne facilement entre eux deux (très belle scène finale), peu de dialogues entre eux pour donner vie à leurs personnages. Le film est très classique dans son déroulé, renvoie aux codes d’honneur simples mais séduisants, et où Kevin Costner joue un personnage sans le rendre plus jeune qu’il ne l’est.

Entre quelques scènes assez tendues, de belles performances, de belles images sorties d’un Edward Hopper, et quelques lignes de guitare sympatoches menées par GIacchino, L’un des nôtres est un bon moment pour celui qui aime Costner.
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Re: Kevin Costner

Message par Supfiction »

Roilo Pintu a écrit : 15 févr. 21, 23:50 L’un des nôtres est un bon moment pour celui qui aime Costner.
8)
C’est sorti quelque-part (sur salto je suppose..) ?
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Re: Kevin Costner

Message par Roilo Pintu »

Supfiction a écrit : 16 févr. 21, 10:56
Roilo Pintu a écrit : 15 févr. 21, 23:50 L’un des nôtres est un bon moment pour celui qui aime Costner.
8)
C’est sorti quelque-part (sur salto je suppose..) ?
:)

Oui Supfiction, sur « Salto »….
J’en avais marre d’attendre l’hypothétique sortie.
C’est déjà pénible de ne rien voir venir du côté de Yellowstone, je viens d’ailleurs d’apprendre que la série aurait le droit à un spinoff mais au temps du Western.
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