Howard Hawks (1896-1977)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Alexandre Angel
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Alexandre Angel »

El Dadal a écrit : 14 avr. 21, 17:25 Je ressens beaucoup plus et l'ironie et la modernité (surtout dans la mise en scène) dans La griffe du passé, par exemple.
Ça fait très longtemps que je ne l'ai vu et tu me fais penser que je dois me le repasser.
Mais dans mon souvenir, je ne crois pas que l'ironie soit dans le style (elle est peut-être dans l'ambiance, dans les dialogues).
Mais bon, comme dit, je vais le revoir. De toutes façons, c'est un grand film noir, je crois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Loup Solitaire
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Loup Solitaire »

Excellent film, un des grands rôles de Mitchum.
« Better a life like a falling star, brief and bright across the dark, than the long, long waiting of the immortals, loveless and cheerlessly wise » - The Broken Sword - Poul Anderson
« Que sommes nous, tous autant que nous sommes, sinon des spectres disparaissant dans la nuit ?» - Le Crépuscule du Dieu Gris - R.E. Howard
DearHunter

Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par DearHunter »

La Griffe Du Passé n'est QUE 1 ou 2 positions en dessous du Grand Sommeil pour moi, c'est dire. Un film parfait.
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Profondo Rosso
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Profondo Rosso »

Train de luxe (1934)

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Dans le train Twentieth Century Limited reliant Chicago à New York, Oscar Jaffe, un producteur de théâtre imbu de sa personne, dont les dernières productions ont fait des fours, retrouve Lily Garland, une actrice qu'il a lancée quelques années auparavant et qu'elle a quitté pour Hollywood, ne supportant pas sa jalousie et son égocentrisme. Il rêve de remonter un spectacle avec elle, mais elle ne veut plus travailler avec lui.

Twentieth Century est avec New York-Miami de Frank Capra sorti cette même année 1934 un des films fondateurs de la screwball comedy. Il s'agit de l'adaptation de la pièce éponyme de Ben Hecht et Charles MacArthur jouée à Broadway en 1932. Cette dernière était inspirée Napoleon of Broadway, pièce avortée de Charles Bruce Millholland qui y narrait son expérience douloureuse auprès du producteur de théâtre David Belasco connu pour son excentricité. Cet arrière-plan au vitriol sur le monde du théâtre se marie ici à un récit à la Pygmalion dévoyé, et qui se joue d'ailleurs autant en coulisse que dans l'histoire elle-même. En 1926, Carole Lombard âgée de 17 ans végète dans des petites productions où elle tient des seconds rôles, et arrondit ses fins de mois en tant que danseuse dans des boites de nuit comme le Cocoannut Grove. C'est là qu'un John Barrymore déjà star établie croise sa route et décèle son potentiel dramatique et lui arrange un essai à la Fox qui va s'avérer satisfaisant. Carole Lombard signe un contrat avec le studio et doit donner la réplique à Lionel Barrymore dans le film Tempest (1928). Malheureusement l'actrice victime d'un incident de voiture est pour un temps défigurée et ne retrouvera de sa superbe qu'après un passage par la chirurgie esthétique. Fox rompt le contrat et Carole Lombard retournera pour quelques années à l'anonymat et une période de vache maigre. Quelques années plus tard elle est sous contrat à la Columbia qui ne sait trop que faire d'elle jusqu'à ce que Howard Hawks l'impose pour le premier rôle féminin de Twentieth Century.

Les bases de l'histoire oscillent donc entre ce côté Pygmalion ou pré Une étoile est née avec une Carole Lombard débutante qui fait face à celui qui lui mit le pied à l'étrier, John Barrymore. Howard Hawks joue habilement de ce passif, notamment dans les premières scènes où Mildred Plotka (Carole Lombard) est littéralement façonnée dans son jeu et sa manière d'être par le producteur de théâtre Oscar Jaffe (John Barrymore). Jaffe manie à merveille la caresse et le fouet pour guider les pas de sa protégée rebaptisée pour la scène Lily Garland, alternant attitude faussement doucereuse et colère noire pour l'amener où il le souhaite. C'est littéral quand il guide ses déplacements scéniques à la craie, implicite quand il lui invente un autre moi avec ce nom de scène, et loufoque quand pour lui tirer un cri de douleur il lui pique les fesses de façon impromptue avec une épingle. Cette attitude rustre sort la jeune actrice timide de ses gonds et en fait finalement le personnage et la diva que Jaffe a vu en elle. Sur le plateau Carole Lombard sans doute intimidée ne convainc pas les producteurs et John Barrymore jusqu'à ce que le rusé Howard Hawks la prenne à part et lui demande quelle serait sa réaction si un des hommes sur le plateau parlait d'elle de manière désinvolte derrière son dos. La réponse ne se fait pas attendre, I would kick him in the ball et Hawks ment à bon escient à Carole Lombard en lui disant que John Barrymore s'est exprimé en ces termes à son sujet. Dès lors Carole Lombard furieuse n'aura plus aucune appréhension à répondre du tac au tac à Barrymore lors de leur confrontation dans le film. Quelques années plus tard mise au courant de la supercherie, ce I would kick him in the ball deviendra source de plaisanterie entre elle et Hawks.

Dans le film cela fonctionne merveilleusement bien lorsque une fois devenue star Lily Garland souffre de la jalousie étouffante de Jaffe. Ce postulat au lieu de tirer vers le drame va plutôt se déplacer vers une hystérie jubilatoire. Oscar Jaffe est un manipulateur né qui use de stratagème sur scène et dans leur couple pour soumettre Lily qui désormais n'est plus dupe. La rupture est inévitable et tandis que Lily devient une vedette de cinéma, Jaffe sans sa muse vogue d'échec en échec. Un concours de circonstances les place des années après dans le même train où ils vont peut-être pouvoir se réconcilier et retravailler ensemble. Howard Hawks joue de l'espace vertical du train comme d'une scène, un théâtre de vaudeville fait d'allées et venues furibondes où les personnages se heurtent, s'invectivent, se dissimulent où s'impose à l'autre dans la plus grande hystérie. Les portes de compartiments de wagons claquent, les hurlements fusent et autour de notre couple naviguent des acolytes plus azimutés les uns que les autres. Il y a d'abord le duo d'employés de Jaffe, Oliver Webb (Walter Connolly) sorte de punching-ball soumis aux rages insensée de son patron, et à l'inverse le bien trop détendu O'Malley (Roscoe Karns) prenant tous les drames en cours à la rigolade et désamorçant la tension avec une rasade de whisky bien sentie. Il y a également les intrus de ce périple en train avec Mathew J. Clark (Etienne Girardot) sorte d'anguille semant la zizanie avec ses tares contradictoires : multiplier les chèques sans provisions et coller des prospectus évangéliste dans tout le train. Il reste également des traces de quelques piques corrosives de Ben Hecht et Charles MacArthur, notamment envers les Passion Play, forme de théâtre religieuse et empesée dont les personnages se moque quand on se risque à leur proposer de jouer dans l'une d'entre elles. L'atout principal reste cependant l'alchimie entre Carole Lombard et John Barrymore, couple qui ne peut se rapprocher que dans l'outrance, l'hystérie et les réactions théâtrales.

Chaque échange, amoureux comme vindicatif ne fait que dans les cris d'orfraies, les postures maniérées et les roulements d'yeux intempestifs. Carole Lombard déploie tout son potentiel comique en passionaria constamment dans la démesure émotionnelle et John Barrymore est un histrion toujours en représentation, entre rage noire et auto-persuasion sur son propre génie. On aurait peut-être aimé ne serait-ce qu'une scène sentimentale à cœur ouvert sans hystérie, mais Howard Hawks semble assumer que c'est la seule manière de s'aimer pour son couple - Carole Lombard qui conserve comme une précieuse relique l'aiguille qui lui arracha son premier cri d'actrice. C'est un prémices de toute les grandes screwball comedy à venir du réalisateur (L'Impossible monsieur bébé (1938), La Dame du vendredi (1940)) et cela prépare aussi à toutes les prestations entre glamour et exagération cartoonesque de Carole Lombard, de Mon homme Godfrey (1936) à To be or not to be (1942). Ereintant mais terriblement drôle. 5/6

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Profondo Rosso
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Profondo Rosso »

Les Chemins de la gloire

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Première Guerre mondiale, 1916, sur le Front en France : le capitaine Laroche commande une Compagnie du 39e régiment d'infanterie. Malade et diminué, il dirige pourtant avec poigne et rappelle aux soldats les hauts faits d'armes de ce régiment. L'un de ses officiers, le lieutenant Denet, fait la connaissance d'une jeune femme, Monique, et s'en éprend, ignorant qu'elle est l'amie de son supérieur. Une fois de plus, le régiment monte en première ligne...


Les Chemins de la gloire est un des premiers gros projets de la fraîchement créée 20th Century Fox après la fusion en 1935 de Twentieth Century Pictures et de Fox Film Corporation. Darryl Zanuck désormais à la tête du studio va être très impressionné à la vision des Croix de bois de Raymond Bernard (1932) et va chercher à en produire un remake. Il engage Howard Hawks pour le réaliser, ce dernier faisant appel à William Faulkner pour écrire le scénario suite à une première collaboration réussie sur Après nous le déluge (1933). Même si Les Chemins de la gloire reprendra des séquences entières du film de Raymond Bernard, ce processus d'écriture éloigne l'intrigue de celle des Croix de bois pour des thématiques plus spécifiquement rattachées à Hawks ou à l'œuvre littéraire de Faulkner. Le postulat est ainsi voisin de celui de La Patrouille de l'aube réalisé par Hawks en 1930 tandis que certains éléments se rapprochent du roman Absalon, Absalon! de William Faulkner.

L'histoire nous plonge en plein triangle amoureux sur fond de Première Guerre mondiale sur le front de France. Le cœur de la jeune infirmière Monique (June Lang) balance entre le capitaine Laroche (Warner Baxter) et le Sergent Denet (Fredric March). Laroche est un officier usé par la guerre, noyé sous les addictions qui lui permettent de toujours repartir au front, mais qui s'avère un meneur d'hommes brillant qui suscite l'admiration des troupes. Denet et d'un caractère plus frivole mais capable d'empathie et de courage au combat. Leur rapport à Monique est très différent. La jeune femme est le dernier élément qui permet à Laroche de ne pas sombrer mais cette mort imminente qui conduit sa vie depuis trop longtemps l'empêche de totalement s'engager auprès d'elle. A l'inverse Denet après une tentative de séduction très désinvolte va se découvrir des sentiments sincères pour Monique, qui troublée de cette sincérité après les attitudes taciturnes de Laroche, va en tomber à son tour amoureuse. Malheureusement un Laroche sans raison de vivre en fait un être plus vulnérable sur le front, ce qui menace la réussite d'une campagne décisive.

Howard Hawks équilibre parfaitement cette dimension intime avec les enjeux guerriers. On trouve éclaté en deux personnages ce mélange de désinvolture et de froide distance toute masculine qui caractérisera un Cary Grant dans Seuls les anges ont des ailes où, pour s'exposer au danger il faut savoir s'astreindre de toute sentimentalité pour accomplir son devoir. Chacune des scènes romantiques obéit à cette dichotomie. La première rencontre sous les bombardements ennemis entre Monique et Denet se dote d'une tonalité triviale et romantique dans le plus pur charme hawksien. Le décalage entre le bruit des bombes et un Fredric March jouant du piano pour une June Lang alanguie est assez saisissant quant à l'inverse, les sobres et poignants adieux de Monique et Laroche avant son départ au front adopte tout une gravité et solennité à la hauteur de l'évènement. Chaque protagoniste masculin apprend à connaître et apprécier l'autre, laissant leur caractère s'imprégner de chacun, poussant l'un vers une plus grande conscience des responsabilités militaire et l'autre vers un lâcher prise plus intime. Denet est ainsi prêt la mort dans l'âme à oublier Monique quand il comprend les conséquences sur le moral de Laroche, et celui-ci est forcé de se détacher de la seule préoccupation militaire quand son propre père (Lionel Barrymore truculent) s'engage clandestinement dans le bataillon.

Tout cela va se jouer dans d'impressionnantes séquences militaires. Hawks fait planer le danger et la mort dans un mélange de noirceur et d'humour dans la caractérisation du régiment, notamment quand ses derniers doivent placidement accepter que les Allemands soient en train d'installer des mines sous leur pieds. Hawks s'inscrit dans les éléments classiques des séquences attendues d'un film sur la Première Guerre mondiale mais trouve son originalité par ce ton où au plus fort du chaos et du danger (impressionnantes scènes d'assaut) un protagoniste truculent trouvera le temps de lancer un bon mot ou d'adopter une attitude décalée. Cela n'empêche pas la mort de frapper, mais nous attache au moindre personnage secondaire grâce à ces brefs apartés qui l'aura maintenu en mémoire du spectateur. Le réalisateur sait également soigner les séquences sentimentales où il magnifie totalement la beauté élégante de June Lang, vraie oasis de douceur dans l'enfer ambiant. Les cadrages, certains gros plans saisissants et la photo superbe de Gregg Toland mettent en valeur comme rarement l'actrice qui surnage dans cet environnement de boue, baraquement insalubre et désolation. La conclusion sacrificielle célèbre cet héroïsme faussement machiste mais vraiment pudique où la conscience du devoir doit se prolonger au détriment des aspirations intimes (le leitmotiv du discours empathique et galvanisant repris par un autre personnage en conclusion). 4,5/6

Et donc June Lang c'est un grand oui

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John Holden
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par John Holden »

Le contenu de la rétrospective du 2 au 28 Mars, à la Cinémathèque :
LES FILMS
Air Force Howard Hawks / États-Unis / 1943 Ve 11 mar 20h30Ve 18 mar 20h45
Allez coucher ailleurs Howard Hawks / États-Unis / 1948 10 Ve 4 mar 19h15Me 23 mar 20h00
Après nous le déluge Howard Hawks, Richard Rosson / États-Unis / 1933 Me 16 mar 18h00Je 24 mar 15h30
Banni (Le) Howard Hughes, Howard Hawks / États-Unis / 1940 Lu 28 mar 15h15
Boule de feu Howard Hawks / États-Unis / 1941 Me 9 mar 17h45
Brumes Howard Hawks / États-Unis / 1935 Ve 18 mar 16h30Sa 26 mar 14h30
Captive aux yeux clairs (La) Howard Hawks / États-Unis / 1951 10 Me 2 mar 20h00Me 9 mar 15h00
Chemins de la gloire (Les) Howard Hawks / États-Unis / 1936 Lu 21 mar 16h00Di 27 mar 17h30
Chérie, je me sens rajeunir Howard Hawks / États-Unis / 1952 10 Ve 4 mar 21h30Me 23 mar 15h00
Chose d'un autre monde (La) Christian Nyby, Howard Hawks / États-Unis / 1950 9 Je 17 mar 16h00Di 20 mar 18h45
Code criminel Howard Hawks / États-Unis / 1930 Lu 21 mar 20h30
Dame du vendredi (La) Howard Hawks / États-Unis / 1939 Sa 5 mar 14h00Me 23 mar 18h00
Dorado (El) Howard Hawks / États-Unis / 1965 Di 13 mar 17h30Sa 19 mar 17h30
Foule hurle (La) Howard Hawks / États-Unis / 1932 Di 6 mar 21h15Je 17 mar 18h00
Grand sommeil (Le) Howard Hawks / États-Unis / 1944 Di 6 mar 18h15Je 24 mar 20h15
Harpon rouge (Le) Howard Hawks, Richard Rosson / États-Unis / 1932 Je 3 mar 16h30Lu 28 mar 20h00
Hatari! Howard Hawks / États-Unis / 1960 Ve 4 mar 16h00Sa 12 mar 14h00
Hommes préfèrent les blondes (Les) Howard Hawks / États-Unis / 1952 Sa 12 mar 20h00Sa 26 mar 18h30
Impossible Monsieur Bébé (L') Howard Hawks / États-Unis / 1937 10 Je 17 mar 20h00Di 27 mar 14h30
Insoumise (L') Howard Hawks / États-Unis / 1928 Je 10 mar 20h00
Ligne rouge 7000 Howard Hawks / États-Unis / 1965 Sa 19 mar 14h30Ve 25 mar 16h30
Patrouille de l'aube (La) Howard Hawks / États-Unis / 1930 Ve 11 mar 15h30
Poings de fer, cœur d'or Howard Hawks / États-Unis / 1928 Lu 7 mar 21h15
Port de l'angoisse (Le) Howard Hawks / États-Unis / 1944 Di 6 mar 16h00Je 24 mar 18h00
Prince sans amour Howard Hawks / États-Unis / 1927 Lu 7 mar 16h30
Rio Bravo Howard Hawks / États-Unis / 1958 10 Je 3 mar 19h00Di 13 mar 14h30
Rio Lobo Howard Hawks / États-Unis / 1970 Di 13 mar 20h15Di 20 mar 16h15
Rivière rouge (La) Howard Hawks, Arthur Rosson / États-Unis / 1946 Sa 5 mar 17h00Sa 19 mar 20h15
Sa majesté la femme Howard Hawks / États-Unis / 1926 Je 10 mar 18h00
Sarabande des pantins : La Rançon du Chef Rouge (La) Howard Hawks / États-Unis / 1951 CM Je 10 mar 16h00
Scarface Howard Hawks / États-Unis / 1930 Di 6 mar 14h00Sa 26 mar 16h30
Sergent York Howard Hawks / États-Unis / 1941 Sa 5 mar 19h45Sa 26 mar 20h30
Seuls les anges ont des ailes Howard Hawks / États-Unis / 1938 Ve 11 mar 18h00Ve 18 mar 18h15
Si bémol fa dièse Howard Hawks / États-Unis / 1947 Ve 18 mar 14h00
Si nos maris s'amusent Howard Hawks / États-Unis / 1927 Je 10 mar 16h00
Sport favori de l'homme (Le) Howard Hawks / États-Unis / 1962 Sa 12 mar 17h15Ve 25 mar 20h45
Terre des pharaons (La) Howard Hawks / États-Unis / 1954 Me 16 mar 15h30Di 27 mar 19h45
Train de luxe Howard Hawks / États-Unis / 1934 Lu 21 mar 18h30
Vandale (Le) Howard Hawks, William Wyler / États-Unis / 1936 Ve 25 mar 18h30
Ville sans loi Howard Hawks / États-Unis / 1935 Lu 28 mar 18h00
Viva Villa ! Jack Conway, Howard Hawks, William A. Wellman / États-Unis / 1934 Me 9 mar 20h30Me 23 mar 16h00
RENCONTRES ET CONFÉRENCES
Discussion avec Jean-François Rauger Sa 19 mar 14h30
Howard Hawks ou « l'évidence » de la mise en scène. Conférence par Pierre Berthomieu Lu 7 mar 19h00
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John Holden
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par John Holden »

Pour rappel, rendez vous à 20h ce soir à la Cinémathèque pour l'ouverture de la rétrospective Howard Hawks avec :

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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Jack Carter »

Peut-être l’occasion de le voir dans une meilleure copie que celle circulant ces dernières années sur le câble et en dvd..

Tu y vas ?
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Nestor Almendros »

copie 35mm, pas encore celle que prépare (il me semble?) la Film Foundation
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Rick Blaine »

Jack Carter a écrit : 2 mars 22, 13:03 Peut-être l’occasion de le voir dans une meilleure copie que celle circulant ces dernières années sur le câble et en dvd..

Tu y vas ?
Et oui il y va, il préfère la grande cinémathèque aux petits ciné clubs animés avec amour. Voilà comment la grande distribution a triomphé des petits commerce à taille humaine, comment l'industrie standardisée a pris le pas sur l'artisanat. Une honte. :mrgreen:
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par John Holden »

Rick Blaine a écrit : 2 mars 22, 13:07
Jack Carter a écrit : 2 mars 22, 13:03 Peut-être l’occasion de le voir dans une meilleure copie que celle circulant ces dernières années sur le câble et en dvd..

Tu y vas ?
Et oui il y va, il préfère la grande cinémathèque aux petits ciné clubs animés avec amour. Voilà comment la grande distribution a triomphé des petits commerce à taille humaine, comment l'industrie standardisée a pris le pas sur l'artisanat. Une honte. :mrgreen:
:mrgreen: :oops:
Dernière modification par John Holden le 2 mars 22, 13:22, modifié 1 fois.
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par John Holden »

Jack Carter a écrit : 2 mars 22, 13:03 Peut-être l’occasion de le voir dans une meilleure copie que celle circulant ces dernières années sur le câble et en dvd..

Tu y vas ?
Oui. Pour tout dire, c'est un des premiers films classiques que j'ai vu au cinéma (ça remonte quand même à une trentaine d'années maintenant ! :shock: ) et, de mémoire, mais il n'est pas impossible qu'elle soit défaillante encore une fois, la copie 35mm de l'époque m'avait paru moins déplorable, plus dynamique, que celle utilisée pour les éditions vidéos.
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par John Holden »

Nestor Almendros a écrit : 2 mars 22, 13:06 copie 35mm, pas encore celle que prépare (il me semble?) la Film Foundation
Oui, on verra ce soir. :wink:
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Alexandre Angel
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par Alexandre Angel »

John Holden a écrit : 2 mars 22, 13:20 Oui. Pour tout dire, c'est un des premiers films classiques que j'ai vu au cinéma (ça remonte quand même à une trentaine d'années maintenant ! :shock: ) et, de mémoire, mais il n'est pas impossible qu'elle soit défaillante encore une fois, la copie 35mm de l'époque m'avait paru moins déplorable, plus dynamique, que celle utilisée pour les éditions vidéos.
Je confirme.
Nous avions programmé le film à l'occasion d'un cycle que nous animions au cinéma en 2004 et je m'étais fait la réflexion que jamais je n'avais vu ce film dans de telles conditions (pourtant loin d'être parfaites). Et en plus c'était sur grand écran.
18 ans après, on en est au même point.
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Re: Howard Hawks (1896-1977)

Message par O'Malley »

Alexandre Angel a écrit : 2 mars 22, 13:43 18 ans après, on en est au même point.
Ca va bientôt changer avec la restauration effectuée par Warner et The Film Foundation.
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