Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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beb
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Alba
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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

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On a une date de fin de diffusion pour tous ces films suédois sur Netflix ?
beb
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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

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Jack Carter
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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

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Telerama conseille 5 films, je vous mets l'article en integralité car reservé aux abonnés



En France, mais aussi en Suède, Netflix s’intéresse désormais au cinéma de patrimoine. Sans publicité, plus d’une cinquantaine de films classiques suédois, rares sur nos écrans, ont ainsi débarqué dans le catalogue hexagonal du géant du streaming. Dont cinq merveilles, chaudement recommandées.

Quitte à ne plus pouvoir se déplacer, pourquoi ne pas s’évader en renne au bord du Vänern, avant de fêter le solstice d’été autour d’un bon hareng ? De côtoyer le meilleur de la sociale-démocratie et d’embarquer pour la banquise ? C’est peu ou prou ce que propose Netflix, qui a fourré sa besace d’une impressionnante flopée de films de patrimoine suédois. On oublie son plus illustre représentant Ingmar Bergman (absent de la plateforme), pour se concentrer sur des œuvres moins connues mais tout aussi fascinantes, dans de splendides copies restaurées. Aux côtés de quelques fameux pionniers (Sjöström, Stiller), nous avons sélectionné cinq films forts, pour la plupart inédits. Au carrefour et à la lisière du Vieux Continent : du cinéma politique, tragi-comique, majestueux, qui garde toujours un œil sur ses voisins mais n’oublie jamais sa singularité.


Agressions (1969), de Lars Lennart Forsberg.
2 T

Knut, un jeune révolutionnaire trop exalté, frappe un petit-bourgeois au prétexte que « le capitalisme, c’est le vol ». Arrêté par la police, on lui impose une évaluation psychiatrique afin de déterminer si son geste est le fruit d’un traumatisme infantile ou plutôt – comme il le clame sans cesse – de l’oppression sociétale… Allez, un mauvais point pour commencer : le sous-titrage désastreux, qui donne d’abord envie de prendre la poudre d’escampette. La chose serait regrettable, tant on s’oublie dans ce séduisant pamphlet de la contre-culture. Dans le sillage de l’antipsychiatrie, le film préfigure, sous une forme plus libre et candide, plus contestataire, quelques succès postérieurs, comme Vol au-dessus d’un nid de coucou ou, par certains aspects, Orange mécanique. Beaucoup moins produit, très « amateur », improvisé la plupart du temps, Agressions ne manque pourtant pas d’amuser et d’émouvoir, en pointant les contradictions qui animent autant ces apprentis militants que leurs contempteurs. Hypnotisé par la complainte entêtante du très communiste groupe Harvester (qui compose la musique), il devient vite impossible de ne pas s’attacher à l’irascible et tendre Knut Pettersen, magnifié par un noir et blanc fiévreux et sacrificiel.



La Quatrième Alliance de dame Marguerite” (1920), de Carl Theodor Dreyer
3T

Attention, chef-d’œuvre… inattendu dans cette liste. D’abord parce que ce film suédois est réalisé par un Danois et tourné dans les fjords norvégiens. Mais ce qui frappe surtout l’admirateur du réalisateur austère de La Passion de Jeanne d’Arc et d’Ordet, c’est le côté presque chaplinesque, irrésistiblement burlesque : le héros, un jeune homme aux faux airs de James Stewart (mais à l’espagnole !) convoite une charge de pasteur pour s’assurer la main de sa bien-aimée. Il y parvient mais la mission exige que l’élu épouse la veuve de l’ancien pasteur… Impossible dilemme qui va exiger de déployer des trésors de manigance. On est ainsi d’abord saisi par l’humour (des fidèles réveillés au bâton pendant le sermon, un hareng faisant office de sortilège ou un déguisement de diable grotesquement articulé) avant d’être emporté par la beauté de cette fable au parfum de miséricorde et de fraises sauvages. La restauration est si splendide qu’on se croirait plongé au Moyen Âge et on oublie bien vite le choix un peu sévère de ne pas avoir habillé ce prodige muet d’un peu de musique…



“Les Filles” (1968), de Mai Zetterling
2T

Voilà un film que la légende place dans le panthéon de Simone de Beauvoir, rien que ça. Ce véritable manifeste féministe s’accompagne d’un casting exceptionnel, où plane la figure tutélaire d’Ingmar Bergman : Mai Zetterling à la réalisation et côté actrices – excusez du peu – Bibi Andersson, Harriet Andersson ou encore Gunnel Lindblom ! Ne manque que Liv Ullman… Cette libre adaptation du Lysistrata d’Aristophane, constamment inventive, maîtrisée, est traversée par tous les vents de la fronde mais aussi par les doutes légitimes : le bruit, les pensées, les cris viennent toujours contaminer le plan pour manifester les contradictions, les écartements, les luttes et les petites victoires sur le patriarcat. D’une infinie douceur foutraque, la charge, joyeuse, émouvante, est d’une vigoureuse modernité, et trouve dans ce temps post-#MeToo un écho franchement salutaire.



“Le Plus Fort” (1929), d’Axel Lindblom et Alf Sjöberg
2T

Ole, un skipper et chasseur talentueux, prévoit d’embarquer sur le Viking pour chasser le phoque au Svalbard. Mais son intérêt pour une fille de la ferme le pousse à annuler son voyage. Problème : Ingebord est déjà convoitée par un autre skipper, employé et favori du paternel… On découvre ici une sorte de Rock Hudson avant l’heure, beau, charismatique, solaire, opposé au taiseux Larsen, pleutre, jaloux, mal aimé. Un faux combat de coqs qui est en fait un fabuleux récit d’aventure doublé d’un joli mélo, où l’on passe de scènes trépidantes dans les vastes étendues glacées du Svalbard à l’émerveillement des plaines suédoises baignées par le printemps…

“Amour 65” (1965), de Bo Wideberg
2T

Une histoire de strabisme, du regard et de l’amour. Cette ode au « nouveau cinéma », de la Nouvelle Vague au néoréalisme italien, a en effet bien du mal à cacher sa fascination pour Godard, Antonioni, Pasolini et d’autres, allègrement cités pour mieux montrer à quel point le cinéma suédois, ou en tout cas celui de Bo Wideberg, lui est complétement inféodé, sans être incapable d’en soutenir l’héritage. C’est même, à travers cette façon de courir deux lièvres à la foi, de tromper la blonde avec la brune, de faire venir Ben Carruthers de Shadows pour l’abandonner brutalement, un témoignage d’allégeance et une volonté de souveraineté, une preuve d’amour et un constat d’échec. Parfois un peu trop esthétisant, Amour 65 a toutefois cette humilité qui le rend gracieux et attachant. Il y a sans doute ici une interrogation en direction de l’identité du cinéma suédois et sa place sur le Vieux Continent, si proche et si éloignée de ses voisins européens, comme absent à lui-même.



Je n'ai vu que le Dreyer (excellent, en effet) et le Widerberg (pas mal du tout) dans la liste.
Je me note les autres, en plus des Troell, Hallstrom, etc..
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Boubakar
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Je pars à la découverte du premier film réalisé par Lasse Hallström, En kille och en tjej (dont le titre sur Netflix est A guy and a gal).

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Boubakar
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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

Message par Boubakar »

Boubakar a écrit : 13 avr. 21, 09:21 Je pars à la découverte du premier film réalisé par Lasse Hallström, En kille och en tjej (dont le titre sur Netflix est A guy and a gal).
Ma critique :

En kille och en tjej (qui veut dire... Un garçon et une fille !) est le premier film réalisé par Lasse Hallström, et qui raconte l'histoire d'un jeune suédois, un livreur de journaux joué par Brasse Brännström, qui sort avec des femmes, mais ça ne va guère plus loin, car son hypocondrie lui pourrit la vie, et il est persuadé par exemple que ses angoisses vont se transformer en crise cardiaque, d'où ses fréquents rendez-vous chez le médecin. Un jour, il va rencontrer et tomber amoureux d'une femme incarnée par Mariann Rudberg, mais il est si inquiet pour sa santé qu'il a peur de s'engager...

D'une certaine façon, ce Lasse est un Woody Allen avant l'heure, qui a peur de tout, mais surtout des responsabilités, et s'il peut paraitre facilement irritant, il veut essayer de s'en sortir, de guérir en quelque sorte de ses idées noires, notamment un voyage qu'ils font tous les deux en Tunisie, mais rien n'y fait ; quand ça n'est pas son cœur, c'est son intestin qui lui fait des siennes. Mais tout est dans sa tête, car lors des scènes où il rencontre des docteurs, ils semblent lassés de le voir, à répéter à chaque fois qu'il va parfaitement bien, que ses palpitations sont dues à du stress, ce qui arrive à tout le monde de sain, et sa compagne, jouée par Mariann Rudberg est carrément son opposé, solaire, joyeuse, qui a une bonne situation chez Ikea ©, qui veut s'engager avec ce type, qui n'a pas grand chose pour lui au fond.
J'avoue mon ignorance en terme de films suédois, si on excepte bien entendu la forêt Ingmar Bergman, mais ça donne quelque chose de très sympa, avec une lumière assez faible comme s'il ne faisait jamais jour, et deux acteurs que je trouve très bons, car ils sont carrément des opposés, mais qui vont finir par s'assembler.

D'ailleurs, 1975 et Suède oblige, on entend bien entendu du Abba dans une scène de boite de nuit, où on voit ce pauvre Lasse se faire draguer par des femmes qui le ramènent chez lui... et qui n'est bon à rien tant il est stressé ! Excepté cette photo assez particulière, le film n'a rien de spécialement suédois, mais il est bourré de charme.
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Boubakar
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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

Message par Boubakar »

Je vais regarder dans la journée Am-stram-gram : même si c'est la jungle pour trouver ces films suédois sur Netflix, c'est une bonne nouvelle pour défricher un cinéma inconnu pour la plupart, si on excepte bien entendu Bergman ou quelques noms.
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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

Message par Supfiction »

Cette arrivée massive du cinéma suédois sur Netflix du jour au lendemain est assez déroutante. Sans repères, c’est un peu comme balancer un gamin de 10 ans dans une médiathèque. Si y a pas un ou deux Disney ou un guide, il risque de finir prostré au milieu.
Dernière modification par Supfiction le 20 avr. 21, 11:53, modifié 1 fois.
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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

Message par Jack Carter »

Supfiction a écrit : 20 avr. 21, 11:51 Cette arrivée massive du cinéma suédois sur Netflix du jour au lendemain est assez déroutante. Sans repères, c’est un peu comme balancer un gamin de 10 ans dans une médiathèque.
tellement vrai :mrgreen:
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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

Message par Commissaire Juve »

En ce moment, j'ai un peu de temps pour voir les 19 films suédois que j'ai reçus le 25 janvier.

Avant-hier, je me suis fait un film sympa de 2016.
Tout à l'heure, j'ai découvert Un crime au soleil (1947)

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Brott i sol / Un crime au soleil (1947)

A la fin des années 40, un jeune homme s'en revient dans sa belle propriété après avoir passé six ans dans un asile psychiatrique. Tout semble aller pour le mieux. Mais ça ne dure pas. Au bout de quelques heures, son jardinier -- à qui il a donné la permission de déraciner un petit sapin crevé à quelques dizaines de mètres de la maison -- découvre un squelette dans le sol ! Les hommes fouillent, cherchent des indices, et finissent par découvrir une montre sur laquelle est gravé le prénom du mort ! Effroi du jeune homme qui se met à repenser à une soirée passée six ans plus tôt, au même endroit, avec cinq amis...

Avec Birger Malmsten (Harry, le jeune homme), Margareta Fahlén (Eva), Gunnel Broström (Marguerite), Curt Masreliez, Ulf Palme et Jan Molander.

En très bref : un play-boy désagréable (Curt Masreliez) a trouvé la mort, chacun des cinq autres individus présents avait une bonne raison de lui faire sa fête, lequel est coupable ?

C'est un whodunit de série. Ce n'est pas follement enthousiasmant, mais pas désagréable... On pense vite à une recette "à la Agatha Christie" et à la possibilité de deviner l'identité du coupable avant la fin, mais les scénaristes se sont amusés à brouiller les cartes et -- je l'avoue -- je me suis fait avoir ! :mrgreen:

Un truc m'a amusé : le look Jeanne Crain (celle de "Péché mortel" - 1945) donné à Margareta Fahlén (qui n'a fait qu'une vingtaine de films, que j'avais déjà vue dans deux autres films, mais que j'avais oubliée). Elle a à peu près la même coupe, les mêmes vêtements, elle lui ressemble un peu, c'est rigolo.

Truc pénible : l'utilisation à outrance d'un thème musical pour piano et orchestre dans la première moitié du film... à un moment, Birger Malmsten prend quelques très longues secondes (je n'ose pas dire minutes) pour nous le jouer en long et en large, et on finit par demander "grâce".
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Boubakar
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Re: Le cinéma suédois naphta... à part Bergman

Message par Boubakar »

Boubakar a écrit : 20 avr. 21, 11:48 Je vais regarder dans la journée Am-stram-gram
Ma critique :

Un instituteur a du mal à se faire respecter dans sa classe. Il semble ne plus aimer son métier, sa vie privée part à vau l'eau, on le sent brisé, jusqu'à l'irréparable.

Am-Stra-Gram (et non Instagram) est le deuxième film réalisé par Jan Troell, et fut récompensé d'un Ours d'Or Berlin en 1968. Il montre le quotidien d'un homme dont les collégiens qu'il s'occupe (car il doit enseigner toutes les matières) sont clairement montré comme insolents, qui lui répondent, et dont celui-ci, quand l'autorité en tant qu'instituteur et/ou adulte ne suffit plus, leur crie dessus, voire leur flanque des baffes. On sent qu'à chaque fois qu'il va au collège, il n'a pas l'air heureux, excédé par le bruit des pupitres, des pas dans les couloirs, des cris, et c'est clairement un homme dépressif, que joue très bien Per Oscarsson. On le voit grâce à ces trouvailles que sont l'image qui se déforme parfois ou filmée en grand angle, car plus ça va, plus le film procure au fond une sorte de malaise, car l'espoir n'est guère permis.
Il y a une scène qui résume tout, qui est la confrontation entre les parents d'élèves et cet instituteur, parce que celui-ci a giflé un élève rebelle : il y a le camp de ceux qui trouvent ce geste scandaleux et d'autres qui disent que ça ne peut pas lui faire de mal d'avoir manqué ainsi de respect, le tout dans un brouhaha indescriptible où Per Oscarsson semble totalement ailleurs, perdu entre les diverses personnes qui s'engueulent.

C'est clairement une vision de l'éducation d'une grande noirceur, y compris à la fin lors d'un voyage scolaire au bord de la mer. Dans ce filmage en noir et blanc, Am-stram-gram fait un peu penser au Free cinema dans le sens où c'est totalement naturaliste, et qui ne donne pas envie d'être instituteur. Mais tant que ça donne un film aussi réussi...
Si, au 1er Janvier, on m'avait dit que je me passionnerais pour le cinéma suédois, je ne l'aurais pas cru :lol: !
Dernière modification par Boubakar le 27 avr. 21, 11:08, modifié 1 fois.
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