Ça va peut-être vous surprendre mais le premier rôle que je retiens de cet acteur est le tout à fait sans histoires et rassurant jeune gynécologue de Rosemary's Baby qui balance cette dernière aux sorciers (plus précisément au gynécologue en chef Shapirstein) : terrible !!
Arthur Hiller (1923-2016)
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
Je ne m'en rappelais même plus.
Et c'est là tout le malheur de ce mec, au visage un peu passe-partout et que j'ai toujours eu beaucoup de mal à identifier clairement.
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
C'est aussi que dans ce rôle de Rosemary's Baby, absolument rien ne transpire du talent comique (indéniable) du bonhomme : c'est juste un jeune gynéco tranquille qui rassure (un temps) Rosemary, en plein délire parano.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
AN ALAN SMITHEE FILM: BURN HOLLYWOOD BURN (1997)
Sévère flop critique et public qui mit un gros coup de frein à la carrière de son scénariste et producteur, Joe Eszterhas, An Alan Smithee Film: Burn Hollywood burn se veut une satire de l'Hollywood des années 90, marchant ainsi notamment sur les traces du The Player de Altman. Une ambition requérant du spectateur une bonne connaissance du cinéma américain de la période, sous peine de passer à côté de la plupart des "gags" imaginés par Eszterhas, gags malheureusement grossiers, balourds, fleurant souvent bon le règlement de compte de cour de récré. Plus problématique encore que ce manque d'esprit, la comédie baigne dans une misogynie tranquille d'un autre temps (et, pour le coup, peut-être assez représentative des mœurs hollywoodiens dominants de l'époque). Ainsi, pas sûr que la séquence, déjà pas très poilante en 1997, dans laquelle le personnage du producteur tyrannique incarné par Ryan O'Neal se fait tailler une pipe tout en menant tranquillou une interview, fasse rire énormément de monde aujourd'hui. Ajoutons à cela que l'on croise Harvey Weinstein à l'écran, dans le rôle d'un détective privé enquêtant pour le compte des grands studios, et l'on comprendra que l'embarras est la sensation qui ressort avant tout, à l'évocation de ce titre.
Sévère flop critique et public qui mit un gros coup de frein à la carrière de son scénariste et producteur, Joe Eszterhas, An Alan Smithee Film: Burn Hollywood burn se veut une satire de l'Hollywood des années 90, marchant ainsi notamment sur les traces du The Player de Altman. Une ambition requérant du spectateur une bonne connaissance du cinéma américain de la période, sous peine de passer à côté de la plupart des "gags" imaginés par Eszterhas, gags malheureusement grossiers, balourds, fleurant souvent bon le règlement de compte de cour de récré. Plus problématique encore que ce manque d'esprit, la comédie baigne dans une misogynie tranquille d'un autre temps (et, pour le coup, peut-être assez représentative des mœurs hollywoodiens dominants de l'époque). Ainsi, pas sûr que la séquence, déjà pas très poilante en 1997, dans laquelle le personnage du producteur tyrannique incarné par Ryan O'Neal se fait tailler une pipe tout en menant tranquillou une interview, fasse rire énormément de monde aujourd'hui. Ajoutons à cela que l'on croise Harvey Weinstein à l'écran, dans le rôle d'un détective privé enquêtant pour le compte des grands studios, et l'on comprendra que l'embarras est la sensation qui ressort avant tout, à l'évocation de ce titre.
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
AUTHOR! AUTHOR! (1982)
Plaisante révision que celle de cet Author! Author!, petite réussite dans la carrière de l'inégal Arthur Hiller. Apparemment ça n'avait pas trop collé entre Pacino et Hiller à l'époque, mais je trouve que cela ne s'en ressent pas à l'écran. Pacino est investi, excellent, bien entouré de surcroît. Les gamins sont sans doute un peu trop malins pour leur âge, mais il y a là quelques séquences assez touchantes, aucune lourdeur, voire une certaine justesse, à mon gout, dans ce portrait de famille recomposée. Un titre peut-être moins manipulateur, moins mélo que Kramer vs. Kramer, auquel il est aisé de le comparer (même s'il faudrait que je revoie également le Benton pour m'en assurer). Revu ici dans sa version alternative, avec génériques de début et fin différents, mentionnant notamment Johnny Mandel comme compositeur alors que le score entendu dans le film est signé Dave Grusin.
Sinon l'avis de JP :
Plaisante révision que celle de cet Author! Author!, petite réussite dans la carrière de l'inégal Arthur Hiller. Apparemment ça n'avait pas trop collé entre Pacino et Hiller à l'époque, mais je trouve que cela ne s'en ressent pas à l'écran. Pacino est investi, excellent, bien entouré de surcroît. Les gamins sont sans doute un peu trop malins pour leur âge, mais il y a là quelques séquences assez touchantes, aucune lourdeur, voire une certaine justesse, à mon gout, dans ce portrait de famille recomposée. Un titre peut-être moins manipulateur, moins mélo que Kramer vs. Kramer, auquel il est aisé de le comparer (même s'il faudrait que je revoie également le Benton pour m'en assurer). Revu ici dans sa version alternative, avec génériques de début et fin différents, mentionnant notamment Johnny Mandel comme compositeur alors que le score entendu dans le film est signé Dave Grusin.
Sinon l'avis de JP :
Jean-Pierre Festina a écrit : ↑4 oct. 20, 09:11 Avec les compliments de l'auteur Arthur Hiller, 1982
Clichetonneux et moelleux, le film tient tout entier sur les épaules de Pacino. Idéal par temps frais avec un chocolat chaud à la main.
Note : la quatrième de couverture du dvd affiche "l'oeil s'embue devant tant de tendresse (Télérama)". Voici le texte de la critique d'origine :
Ce qui est quasiment la même chose. Permettez-moi tout de même d'insister sur le "quasiment"."Tu ne m'as transmis qu'un seul défaut, lui dit son fils, ton nez impossible". L'oeil de Pacino s'embue devant tant de tendresse. Parce que c'est lui, on fait pareil.
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
Revu ce matin le splendide et bouleversant Love Story. Que vaut sa suite ?
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
manuma ?
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
J'ai failli le faire
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
J'ai effectivement tenté cette suite, mais il y a bien longtemps, lors de sa diffusion sur Canal+, et pour lâcher l'affaire à mi-parcours tant j'avais trouvé ça barbant.
J'espère donc que le premier volet est meilleur...
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
A sa sortie, ça avait une sale réputation.
Moi, ça m'avait intrigué à cause de Candice Bergen dont Le Lion et le Vent m'avait rendu un peu amoureux (je crois que c'est le film où elle est la plus attirante avec sa coiffure 1900). Et Oliver's Story était sorti pratiquement au même moment que la diffusion TV du film de John Milius, dont j'étais fan absolu.
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Re: Arthur Hiller (1923-2016)
Déjà que Love Story...
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