L'incompréhension qui suscite le rejet c'est un des piliers de notre façon de penser et de choisir. The OA, comme de plus en plus de séries et films qui souhaitent faire réfléchir, remettre en question "la" réalité, notre réalité. Je redis aux esprits rationnels qui attendent explications claires et preuves scientifiques imparables (mais très souvent provisoirement) de ne pas aborder ce genre sans se questionner sur ce qui est intangible mais qui devient compréhensible quand on l'expérimente soi-même. Comment? En s'intéressant par exemple aux neurosciences, à la physique quantique. Comprendre le pouvoir de nos pensées sur notre réalité, sur ce que nous percevons comme de la matière.
L'exemple le plus connu, mais le plus souvent sans en connaitre les détails, c'est la révolutionnaire théorie de la relativité d'Einstein. Je laisse ceux que ça intéresse vérifier par eux-même.
Concernant les neurosciences une des meilleures approches pour le grand public ce sont les livres de Joe Dispenza. Très accessible et très concret.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Relativit ... restreinte
Quand on commence à s'approprier et à expérimenter les incroyables capacités de notre esprit, pas le mental ni l'égo, notre esprit... alors The OA, Matrix, Devs, Dark, Another planet et tant d'autres ne semblent plus fantaisistes, incompréhensibles, comiques, fumeux, foutage de gueule, etc...
La métaphysique nourrit la SF depuis longtemps. Bien souvent nous ne le percevons pas, mais jugeons seulement la qualité du divertissement. D'ailleurs le cinéma est un outil d'évolution qui propose souvent de dépasser nos limites, nos perceptions de l'espace et du temps. Toutes les injonctions que nous recevons, que nous avons reçu depuis l'enfance pour nous maintenir dans "la" réalité rendant inaccessible une prise de conscience essentielle. A titre d'exemple on peut se poser honnêtement, profondément, la question de ce qui nous appartient véritablement dans les choix que nous faisons. N'est-ce pas le plus souvent des réponses à ce qu'on attend de nous (famille, société) plutôt que de découvrir qui nous sommes vraiment et retrouver une indépendance que nous n'avons peut-être jamais eu?
Bref, on peut se contenter de rejeter, de moquer ce qui nous échappe par manque de curiosité (flemme). Notre mental (égo) n'aime pas le changement. The OA dans sa représentation peut évidemment facilement faire marrer, agacer. Gesticuler de la sorte, avoir l'air perchée en permanence sans comprendre les tenants et les aboutissements... ahlala trop ridicule, poubelle.
Et on peut avoir cette même réaction, pour les mêmes raisons devant, par exemple, Solaris et Stalker de Tarkovski.