Tout ça ne m'empêchera pas de garder mon coffret Trois Couleurs et d'aller chercher aujourd'hui "La Double Vie de Véronique" à ma Fnac.Geoffrey Firmin a écrit : ↑4 janv. 22, 11:59En les cherchant, sur un 40 pouces en UHD et en HDR10, je vois ces artefacts sans faire d'arrêt sur image. Après, il y a plusieurs manières de regarder un film, en cherchant un défaut parce que l'on veut absolument en trouver , ou bien en se laissant porter par l'histoire que l'on nous raconte et ce type d'artefact devient secondaire. Ensuite il est clair que ce type d'encodage HEVC fait chez Hiventy est optimisé pour la luminance au détriment de la chrominance, ils sont d'après moi plus précis que ce qui est fait ailleurs sur le détail fin dans la luminance, mais des groupes de pixels ont tendance à prendre une valeur de chrominance erronée. Ca n'est pas gravissime sur La double vie de Véronique, mais si on cherche on le voit.
Les défauts techniques, quand je vois un film, je ne les cherche absolument pas. D'autres le font à ma place, pour des tests ou juste par exigence maladive. Si on lit leurs découvertes (preuves à l'appui) alors, parfois, on repère des choses qu'on aurait jamais vu tout seul...et, ensuite, on ne voit que ça.
La seule fois où une mauvaise compression m'a sorti d'un visionnage, c'était avec le bluray Criterion de Mulholland Drive. À tel point que j'ai cru que c'était un problème technique lié à mon lecteur.
Mais, je me répète, jamais je ne découvre une œuvre en me frottant les mains pour me dire "chouette, deux heures de chasse au macroblocking en perspective". Je m'en contrefout, je regarde un film et j'accorde toute mon attention à l'histoire.
Une autre chose qui peut rentrer en ligne de compte, quand on connaît parfaitement un film et qu'on l'achète, c'est vouloir choisir la meilleure version possible. Là, il arrive qu'on puisse devenir très très exigeant. Surtout quand l'édition en question coûte un bras...