John Frankenheimer (1930-2002)
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Avis sur le Pays de la violence (I walk the line)
Pour peu que l'on apprécie l'automne, Johnny Cash et la campagne américaine, Le Pays de la Violence constitue un divertissement de choix. On y suit le shérif d'un village du Tennessee, campé par le toujours excellent Gregory Peck, blasé par sa vie quotidienne et par ses concitoyens qui ressemblent plus à des cadavres ambulants qu'à des êtres humains. Emprisonné dans une vie qu'il n'aime pas, ce sera la rencontre avec une jeune fille en fleur qui le sortira de sa torpeur. On aurait presque l'impression d'être dans La Belle au bois dormant version redneck.
Toutefois, la suite n'est pas aussi féerique puisque la belle demoiselle fait partie d'une famille de bootleggers (contrebandiers d'alcool) qui vont tenter de corrompre notre shérif via les charmes de leur fille.
Derrière cette intrigue, se cache avant tout la volonté du réalisateur John Frankenheimer de présenter le Middle West, une zone sauvage paupérisée des Etats-Unis. À l'époque, cette région le fascinait car, bien qu'elle était coupée du monde et de la modernité, c'est elle qui permit à Richard Nixon d'accéder à la présidence grâce aux nombreux votes de ses habitants.
On se retrouve ainsi avec un film nous montrant un héros en pleine quête introspective arpenter les terres boisées du Tennessee. C'est l'occasion de ballades mélanco(buco)liques où la misère des baraquements côtoie la beauté automnale. Ces séquences presque contemplatives sont accompagnées d'une bande-son composée par Johnny Cash himself. Chaque morceau correspond d'ailleurs à la pensée intérieure du héros, ce qui offre un degré de lecture assez intéressant.
Un très beau film automnal !
Pour peu que l'on apprécie l'automne, Johnny Cash et la campagne américaine, Le Pays de la Violence constitue un divertissement de choix. On y suit le shérif d'un village du Tennessee, campé par le toujours excellent Gregory Peck, blasé par sa vie quotidienne et par ses concitoyens qui ressemblent plus à des cadavres ambulants qu'à des êtres humains. Emprisonné dans une vie qu'il n'aime pas, ce sera la rencontre avec une jeune fille en fleur qui le sortira de sa torpeur. On aurait presque l'impression d'être dans La Belle au bois dormant version redneck.
Toutefois, la suite n'est pas aussi féerique puisque la belle demoiselle fait partie d'une famille de bootleggers (contrebandiers d'alcool) qui vont tenter de corrompre notre shérif via les charmes de leur fille.
Derrière cette intrigue, se cache avant tout la volonté du réalisateur John Frankenheimer de présenter le Middle West, une zone sauvage paupérisée des Etats-Unis. À l'époque, cette région le fascinait car, bien qu'elle était coupée du monde et de la modernité, c'est elle qui permit à Richard Nixon d'accéder à la présidence grâce aux nombreux votes de ses habitants.
On se retrouve ainsi avec un film nous montrant un héros en pleine quête introspective arpenter les terres boisées du Tennessee. C'est l'occasion de ballades mélanco(buco)liques où la misère des baraquements côtoie la beauté automnale. Ces séquences presque contemplatives sont accompagnées d'une bande-son composée par Johnny Cash himself. Chaque morceau correspond d'ailleurs à la pensée intérieure du héros, ce qui offre un degré de lecture assez intéressant.
Un très beau film automnal !
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Ce cher Frankenheimer vient de m'offrir mon pire film depuis... si longtemps que je ne saurai dire :
Venant de quelqu'un ayant participé à certains des meilleurs objets critiques venant d'Hollywood dans les années 60, et sa précédente collaboration avec Roy Scheider ayant donné le sympathique et déviant Paiement Cash, j'étais en droit d'attendre ne serait-ce que quelque chose de correct.
Hélas, il s'agit là d'une daube infâme, nauséabonde et irresponsable. Le tout sous couvert de discours lénifiant et diplomatico-niais pour bien se mettre les spectateurs plus libéraux du spectre politique dans la poche, sait-on jamais. Mais qu'on ne se fasse pas d'illusions, des scènes d'action ineptes aux acteurs en roue libre, des caractérisations moisies dégoulinant des pires clichés à la photo plate et moche (du pourtant très doué en temps normal Gerry Fisher), rien ne va côté spectacle. Mais c'est encore pire niveau script et intentions. Le prétexte d'un duel de colonels dépassés par leur époque, dinosaures d'un monde qui change, n'est justement que cela : un prétexte. Ne pas se leurrer, la Cannon a produit une sorte de téléfilm bidon sur des va-t-en guerre, d'un niveau humaniste digne d'une Aube rouge. La leçon qu'assène Harry Dean Stanton à Roy Scheider à mi-parcours a justement une fonction de balancier idéologique ("non, nous n'approuvons pas les initiatives agressives de politique étrangère, nous sommes des gens civilisés") permettant de faire ensuite bonne figure et de bouffer son popcorn sans trop se poser de questions. La situation de crise actuelle nous rappelle, s'il le fallait, à quel point l'entertainment hollywoodien se fourvoie douloureusement à intervalles réguliers. 30 ans plus tard, l'échiquier géopolitique a bougé, mais rien n'a changé. Je ne veux plus avoir à subir de pareilles offenses. C'est de la propagande de merde.
En bonus, je tiens à ajouter que le score de Bill Conti s'approche de la définition de viol auditif. Mais avec lui, c'est déjà moins surprenant.
Il me reste encore The Holcroft Covenant à mater, mais celui-là a encore pire réputation, visiblement. Je ne suis pas très chaud
Venant de quelqu'un ayant participé à certains des meilleurs objets critiques venant d'Hollywood dans les années 60, et sa précédente collaboration avec Roy Scheider ayant donné le sympathique et déviant Paiement Cash, j'étais en droit d'attendre ne serait-ce que quelque chose de correct.
Hélas, il s'agit là d'une daube infâme, nauséabonde et irresponsable. Le tout sous couvert de discours lénifiant et diplomatico-niais pour bien se mettre les spectateurs plus libéraux du spectre politique dans la poche, sait-on jamais. Mais qu'on ne se fasse pas d'illusions, des scènes d'action ineptes aux acteurs en roue libre, des caractérisations moisies dégoulinant des pires clichés à la photo plate et moche (du pourtant très doué en temps normal Gerry Fisher), rien ne va côté spectacle. Mais c'est encore pire niveau script et intentions. Le prétexte d'un duel de colonels dépassés par leur époque, dinosaures d'un monde qui change, n'est justement que cela : un prétexte. Ne pas se leurrer, la Cannon a produit une sorte de téléfilm bidon sur des va-t-en guerre, d'un niveau humaniste digne d'une Aube rouge. La leçon qu'assène Harry Dean Stanton à Roy Scheider à mi-parcours a justement une fonction de balancier idéologique ("non, nous n'approuvons pas les initiatives agressives de politique étrangère, nous sommes des gens civilisés") permettant de faire ensuite bonne figure et de bouffer son popcorn sans trop se poser de questions. La situation de crise actuelle nous rappelle, s'il le fallait, à quel point l'entertainment hollywoodien se fourvoie douloureusement à intervalles réguliers. 30 ans plus tard, l'échiquier géopolitique a bougé, mais rien n'a changé. Je ne veux plus avoir à subir de pareilles offenses. C'est de la propagande de merde.
En bonus, je tiens à ajouter que le score de Bill Conti s'approche de la définition de viol auditif. Mais avec lui, c'est déjà moins surprenant.
Il me reste encore The Holcroft Covenant à mater, mais celui-là a encore pire réputation, visiblement. Je ne suis pas très chaud
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Je ne me souviens pas si je l'ai vu ou pas... c'est embêtant
Découvert récemment. C'était "autre" mais j'ai apprécié son côté dépassé / has-been. Ça sent chez papy mamy, j'aime bien. Mais bon, quand y a Adorf et Lonsdale, je ne suis plus objectif.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
'tain, "daube infâme, nauséabonde et irresponsable" : il t'a mis en pétard, ce petit film qui n'a rien demandé à la Cannon !
Certes on est loin d'un sommet dans l’œuvre de Frankenheimer, pourtant ici sur son terrain de prédilection. Et je signe pour dire que le film est pataud, naïf, dépassé dans son programme géo-politique, qu'il souffre également d'avoir été tourné au Canada plutôt qu'en Allemagne. Mais je ne vois en revanche rien de sournoisement manipulateur dans son propos.
Maintenant, comme je suis un gars qui doute tout le temps, tu m'as presque donné envie de le revoir. Peut-être suis-je passé à côté de ses viles intentions / ambitions...
Certes on est loin d'un sommet dans l’œuvre de Frankenheimer, pourtant ici sur son terrain de prédilection. Et je signe pour dire que le film est pataud, naïf, dépassé dans son programme géo-politique, qu'il souffre également d'avoir été tourné au Canada plutôt qu'en Allemagne. Mais je ne vois en revanche rien de sournoisement manipulateur dans son propos.
Maintenant, comme je suis un gars qui doute tout le temps, tu m'as presque donné envie de le revoir. Peut-être suis-je passé à côté de ses viles intentions / ambitions...
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Croire Manuma ou ACR, that is the question.manuma a écrit : ↑30 déc. 12, 18:27 Dead bang, un titre j'aimerai également bien voir un jour dans son format respecté. Je ne le trouve pas aussi réussi que 52 Pick up, mais ça reste quand même un solide polar, rugueux, fiévreux, assez ironique par moment, ainsi qu'un vrai régal au niveau de la mise en scène (cf. la scène d'intro, celle de la course-poursuite à pieds). Parait que Frankenheimer s'était bien pris la tête avec Don Johnson sur le tournage.
Actuellement sur TCM.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Tu comprendras cette conversation quand tu l'auras vuSupfiction a écrit : ↑31 juil. 22, 19:02Croire Manuma ou ACR, that is the question.manuma a écrit : ↑30 déc. 12, 18:27 Dead bang, un titre j'aimerai également bien voir un jour dans son format respecté. Je ne le trouve pas aussi réussi que 52 Pick up, mais ça reste quand même un solide polar, rugueux, fiévreux, assez ironique par moment, ainsi qu'un vrai régal au niveau de la mise en scène (cf. la scène d'intro, celle de la course-poursuite à pieds). Parait que Frankenheimer s'était bien pris la tête avec Don Johnson sur le tournage.
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AtCloseRange a écrit : ↑30 juin 22, 13:44Alexandre Angel a écrit : ↑30 juin 22, 13:32 Dead Bang se laissait voir dans mon souvenir. Il y a de bons petits moments.
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https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Y a un truc que j’aime bien déjà, c’est Don Johnson qui degueule sur son prisonnier après une course poursuite.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Ouaih bon, t’avais raison. Don emballe Penelope Ann Miller en 1 minute 30 chrono avec un simple « Don’t go ». On se demande vraiment à quoi elle sert mais de toutes façons, je crois qu’elle n’a jamais été aussi bien que dans L’impasse.AtCloseRange a écrit : ↑27 déc. 15, 17:04 Dead Bang (1989)
Il faut bien dire que le film ne vaut que pour quelques scènes/moments épars: le casse d'une épicerie, une poursuite à pied qui se termine de façon inhabituelle, un Bob Balaban en probation officer en jogging, 2 minutes avec Penelope Ann Miller, l'entretien de Don Johnson avec un psychologue ou bien William Forsythe en agent du FBI prude.
Pour ce qui est de reste (et qui est le principal), l'intrigue ne vaut vraiment pas grand chose en plus d'être traitée par dessus la jambe, Don Johnson est égal à lui-même et donc pas très bon.
Johnson est effectivement transparent. Mais surtout, travers typique de la fin des années 80/début 90’s, les méchants sont ratés et très méchants.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Il est ds mon top "100+50" dvdclassik çui-là. Un de mes films cultes. "Il faut bien dire que" tout fonctionne du feu de Dieu là-dedans, du BG nazi franchement original avec sa gueule d'ange, à l'inénarrable William Forsythe qui cautionne le bourrin par sa seule présence, en passant par, donc, un Don Johnson on fire qui s'en va dézinguer du nazi au Magnum .44 jusque dans le trou du cul de l'enfer. Une série B jouissive de bout-en-bout hautement recommandable. Vous m'avez donné envie de le revoirSupfiction a écrit : ↑31 juil. 22, 21:41Ouaih bon, t’avais raison. Don emballe Penelope Ann Miller en 1 minute 30 chrono avec un simple « Don’t go ». On se demande vraiment à quoi elle sert mais de toutes façons, je crois qu’elle n’a jamais été aussi bien que dans L’impasse.AtCloseRange a écrit : ↑27 déc. 15, 17:04 Dead Bang (1989)
Il faut bien dire que le film ne vaut que pour quelques scènes/moments épars: le casse d'une épicerie, une poursuite à pied qui se termine de façon inhabituelle, un Bob Balaban en probation officer en jogging, 2 minutes avec Penelope Ann Miller, l'entretien de Don Johnson avec un psychologue ou bien William Forsythe en agent du FBI prude.
Pour ce qui est de reste (et qui est le principal), l'intrigue ne vaut vraiment pas grand chose en plus d'être traitée par dessus la jambe, Don Johnson est égal à lui-même et donc pas très bon.
Johnson est effectivement transparent. Mais surtout, travers typique de la fin des années 80/début 90’s, les méchants sont ratés et très méchants.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
"Rugueux, fiévreux" : Je l'avais peut-être un peu idéalisé, ce Dead bang... J'ai également cru voir passer un petit 5/10 chez Jack Carter...
Je vais profiter du replay de TCM pour m'y replonger.
Sinon, je n'ai vu passer The Fourth war, initialement prévu dans ce cycle, il me semble...
Je vais profiter du replay de TCM pour m'y replonger.
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
la musique aggrave le cas de ce film...Derrick en mode cinéma, dommage...
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Le coup de génie et d'audace, ça aurait été de diffuser ses téléfilms (je pense à ceux consacrés à la Guerre de Sécession) qui eux ont très bonne réputation.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Ah oui je demande à voir.Alexandre Angel a écrit : ↑1 août 22, 12:26 Le coup de génie et d'audace, ça aurait été de diffuser ses téléfilms (je pense à ceux consacrés à la Guerre de Sécession) qui eux ont très bonne réputation.
- manuma
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Tiens, c'est justement ce que je me disais ce matin !! En plus d'être excellents, Andersonville et George Wallace sont des productions TNT. C'est dommage, ce très bel hommage de la part de TCM, pour les 20 ans de sa disparition, aurait été parfait ainsi.Alexandre Angel a écrit : ↑1 août 22, 12:26 Le coup de génie et d'audace, ça aurait été de diffuser ses téléfilms (je pense à ceux consacrés à la Guerre de Sécession) qui eux ont très bonne réputation.
- Alexandre Angel
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Re: John Frankenheimer (1930-2002)
Et aussi Path to war, de 2002, sur Lyndon P. Johnson pendant la guerre du Vietnam.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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