ooops,en effet,il y a eu une vilaine confusion de ma part,j'ai confondu un court instant les 2 José...désolé!!Roy Neary a écrit :Et c'est quoi le rapport entre ce naveton et José Giovanni ?mannhunter a écrit :TF1 diffusera ce soir à 23h35 NE REVEILLEZ PAS UN FLIC QUI DORT.
José Giovanni (1923-2004)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Laspalès
- Messages : 17408
- Inscription : 13 avr. 03, 11:05
- Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
- Contact :
-
- David O. Selznick
- Messages : 12124
- Inscription : 13 avr. 03, 10:37
- Localisation : In the veins of the Dragon
-
- Lanternarius Asensioniste
- Messages : 1146
- Inscription : 6 mars 04, 18:19
LE TROU comme "oeuvre parallèle"
"Requiescat in pace..."
J'ai lu LE TROU dans l'édition du "Livre de poche policier" bien après avoir vu plusieurs fois le film de Jacques Becker et encore une fois, si belle soit l'adaptation cinématographique - et Dieu sait qu'elle l'est ! - le livre apparaît beaucoup plus riche que le film. Ce qui ne diminue pas la valeur du réalisateur et de l'adaptation du roman par le romancier lui-même, mais ce sont bien deux oeuvres différentes qui gagnent à être connues et mises en parallèle. Plutarque écrivait des VIES PARALLELES, Giovanni écrivait des OEUVRES PARALLELES comme romancier et comme scénariste-adaptateur de lui-même : position enviable et riche.
Quant à Giovanni cinéaste, j'avoue considérer comme un excellent film noir français DERNIER DOMICILE CONNU. LA SCOUMOUNE, DEUX HOMMES DANS LA VILLE, COMME UN BOOMERANG, LES LOUPS ENTRE EUX sont en revanche médiocres. Son oeuvre est donc très inégale.
J'ai lu LE TROU dans l'édition du "Livre de poche policier" bien après avoir vu plusieurs fois le film de Jacques Becker et encore une fois, si belle soit l'adaptation cinématographique - et Dieu sait qu'elle l'est ! - le livre apparaît beaucoup plus riche que le film. Ce qui ne diminue pas la valeur du réalisateur et de l'adaptation du roman par le romancier lui-même, mais ce sont bien deux oeuvres différentes qui gagnent à être connues et mises en parallèle. Plutarque écrivait des VIES PARALLELES, Giovanni écrivait des OEUVRES PARALLELES comme romancier et comme scénariste-adaptateur de lui-même : position enviable et riche.
Quant à Giovanni cinéaste, j'avoue considérer comme un excellent film noir français DERNIER DOMICILE CONNU. LA SCOUMOUNE, DEUX HOMMES DANS LA VILLE, COMME UN BOOMERANG, LES LOUPS ENTRE EUX sont en revanche médiocres. Son oeuvre est donc très inégale.
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere "
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2300
- Inscription : 23 janv. 04, 13:38
Re: LE TROU comme "oeuvre parallèle"
Personnellement j'aime beaucoup Deux Hommes dans la ville même si je lui reconnait un certain manichéisme voire un peu de démagogie.francis moury a écrit :"Quant à Giovanni cinéaste, j'avoue considérer comme un excellent film noir français DERNIER DOMICILE CONNU. LA SCOUMOUNE, DEUX HOMMES DANS LA VILLE, COMME UN BOOMERANG, LES LOUPS ENTRE EUX sont en revanche médiocres. Son oeuvre est donc très inégale.
This is not an exit.
-
- Et la tendresse... bordel ?
- Messages : 15006
- Inscription : 13 avr. 03, 22:03
- Localisation : En train de se faire un grec avec Tuesday... Pauvre Nikos !
J'ai travaillé il y a quelques années avec le fils de Giovanni. On a jamais eu l'occasion de parler de José mais le fils, à lui seul, mérite le détour : très beau, très classe et très pro. A vrai dire, il pourrait sortir d'un film de son père...
Momo
Momo
L'alcool, c'est mal.styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
Re: LE TROU comme "oeuvre parallèle"
+1Patrick Bateman a écrit :
Personnellement j'aime beaucoup Deux Hommes dans la ville même si je lui reconnait un certain manichéisme voire un peu de démagogie.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99697
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
-
- Charles Foster Kane
- Messages : 22026
- Inscription : 13 avr. 03, 10:10
- Localisation : into the sky, into the moon
-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 274
- Inscription : 23 avr. 03, 09:00
- Localisation : Paris
en tout cas, j'ai appris un détail qui m'a troublé sur l'origine de sa peine de prison : giovanni s'était engagé dans la milice et avait participé à des exactions contre des résistants.
il en parlerait dans son livre sorti l'année dernière. loin de moi l'idée d'allumer une polémique : après tout, il avait passé une quinzaine d'annés et avait été gracié, donc...
en tout cas : deux hommes dans la ville, j'adore et le deuxième souffle de melville aussi ( et giovanni y était pour quelque chose)... etl le premier sautet aussi.
il en parlerait dans son livre sorti l'année dernière. loin de moi l'idée d'allumer une polémique : après tout, il avait passé une quinzaine d'annés et avait été gracié, donc...
en tout cas : deux hommes dans la ville, j'adore et le deuxième souffle de melville aussi ( et giovanni y était pour quelque chose)... etl le premier sautet aussi.
passe me voir du côté du rio grande, petite...
-
- Doublure lumière
- Messages : 340
- Inscription : 5 avr. 05, 08:34
- Localisation : Lausanne, Switzerland
Dernier domicile connu de José Giovanni (1969)
L'inspecteur Leonetti (Lino Ventura) est muté dans un petit commissariat de quartier après avoir été accusé d'une faute professionnel. Voulant le faire se racheter, on lui confie une enquête difficile: retrouver la trace du témoin capital d'un meurtre qui se cache depuis 5 ans et dont les tentatives de recherche ont toutes échoué. Sa tâche est d'autant plus difficile que le procès du meurtrier présumé doit s'ouvrir huit jours plus tard. Accompagné d'une jeune co-équipière (Marlène Jobert), Leonetti se lance donc dans cette affaire.
Un bon petit film policier porté par la très bonne prestation de Ventura. En fait, sans lui, le film serait vraiment plat. Très peu de rythme et d'action, mais quelques séquence forte, notamment la scène où Leonetti se fait pourchasser et tabasser par un groupe de malfrats.
Le final est assez inattendu et dramatique, même s'il est quand même un peu prévisible. En fait, jusqu'à la sène de Leonetti face aux malfrats, on a un peu l'impression de regarder un téléfilm policier de TF1. Mais celà dit, ça reste un bon film même s'il y a bien mieux dans le genre.
L'inspecteur Leonetti (Lino Ventura) est muté dans un petit commissariat de quartier après avoir été accusé d'une faute professionnel. Voulant le faire se racheter, on lui confie une enquête difficile: retrouver la trace du témoin capital d'un meurtre qui se cache depuis 5 ans et dont les tentatives de recherche ont toutes échoué. Sa tâche est d'autant plus difficile que le procès du meurtrier présumé doit s'ouvrir huit jours plus tard. Accompagné d'une jeune co-équipière (Marlène Jobert), Leonetti se lance donc dans cette affaire.
Un bon petit film policier porté par la très bonne prestation de Ventura. En fait, sans lui, le film serait vraiment plat. Très peu de rythme et d'action, mais quelques séquence forte, notamment la scène où Leonetti se fait pourchasser et tabasser par un groupe de malfrats.
Le final est assez inattendu et dramatique, même s'il est quand même un peu prévisible. En fait, jusqu'à la sène de Leonetti face aux malfrats, on a un peu l'impression de regarder un téléfilm policier de TF1. Mais celà dit, ça reste un bon film même s'il y a bien mieux dans le genre.
"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
- La Scoumoune
- Doublure lumière
- Messages : 713
- Inscription : 4 août 04, 09:26
Je ne suis pas trop d'accord avec toi notamment parce que les critères que tu évoques (rythme et action) ne font pas partie des miens pour juger de la qualité d'un film. La force de ce film réside à mes yeux beaucoup plus dans les ambiances qui s'en dégagent , une atmosphère noire très bien maitrisée et servie par une excellente partition musicale de François de Roubaix. La prestation des acteurs (et pas seulement Lino) est de tout premier ordre. Constantin est comme toujours impeccable dans ces rôles de tueurs dépourvus d'émotions... Marlène Jobert qui débutait à l'époque s'en sort plus qu'honorablement.Professeur Sato a écrit :Dernier domicile connu de José Giovanni (1969)
Un bon petit film policier porté par la très bonne prestation de Ventura. En fait, sans lui, le film serait vraiment plat. Très peu de rythme et d'action, mais quelques séquence forte, notamment la scène où Leonetti se fait pourchasser et tabasser par un groupe de malfrats.
Le final est assez inattendu et dramatique, même s'il est quand même un peu prévisible. En fait, jusqu'à la sène de Leonetti face aux malfrats, on a un peu l'impression de regarder un téléfilm policier de TF1. Mais celà dit, ça reste un bon film même s'il y a bien mieux dans le genre.
Pour moi un excellent polar noir français.