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Publié : 14 mai 04, 17:38
par Requiem
kenjin a écrit :*Je fais donc un copié-collé de mon avis pour apporter ma modeste contribution à ce magnifique topic (content Requiem?). :wink:
Quel homme ce kenjin ! :D

Publié : 14 mai 04, 17:51
par kenjin
Requiem a écrit :Quel homme ce kenjin ! :D
Je devrais venir l'alimenter régulièrement avec les films que je n'ai pas vu du coffret Kurosawa chez Wild Side ainsi que celui de Ozu chez Arté.

Publié : 15 mai 04, 01:54
par Requiem
Bon alors je viens de refaire les comptes pour le bodycount de The Betrayal de Tanaka Tokuzo et comme j'avais à côté de moi un copain qui faisait office d'huissier on peut imaginer que mon chiffre n'est pas loin de la vérité. Alors moi je trouve....










...attention...






























...tadaaaaaaaa.....






























...........199morts dans la scène finale...et non, même pas 200... :lol:

Publié : 15 mai 04, 02:19
par vic
C'est assez délicat à compter, il y a souvent 4 ou 5 morts dans le même plan, certains se prennent plusieurs coups de sabre avant d'expirer, d'autres se relèvent, et le cadrage ne permet pas toujours d'être sur que les protagonistes sont bien morts.... :mrgreen:

Publié : 16 mai 04, 00:15
par 2501
Le mouchoir rouge - Toshio Masuda 7,5/10

1er film du cycle yakuza sur Cinécinéma auteur.
Joli mélodrame policier à la mise en scène très élégante, loin des inventions formelles des films d'exploitation type Sasori, mais plaisant tout de même.
Bonne petite histoire (mais je vois pas en quoi c'est un yakuza eiga ???) et surtout superbe interprétation (j'ai découvert Yujiro Ishihara, très bon, et Ruriko Asaoka, sublime :oops: ). La bande-son est aussi très agréable (guitare sèche et un peu de jazz).
Une belle découverte.


Satan's sword 1 - Kenji Misumi 7/10

J'ai un peu du mal avec cette histoire, enfin... surtout avec la narration. Ca m'avait un peu gêné déjà à la vision de Sword of doom. La mise en scène est ici plus élégante, mais plus classique que dans les jouissifs Baby Cart. J'ai un peu de mal avec Raizo Ishikawa... En gros : bon divertissement pour le contexte historique et la force du personnage principal. Sans plus.


Female Convict Scorpion : Beast Stable - Shunya Ito 8,5/10

Je sais pas si c'est du naphtalinippon (1973), mais bon...
Excellent film... :) Plein de trouvailles visuelles hallucinantes (l'image en négatif, un passage ou l'image "saute" au rythme de la musique :shock: etc...) et surtout Meiko Kaji. 8)
Il ne me reste plus que le premier à découvrir...

Publié : 16 mai 04, 12:28
par Requiem
2501 a écrit :
Satan's sword 1 - Kenji Misumi 7/10

J'ai un peu du mal avec cette histoire, enfin... surtout avec la narration. Ca m'avait un peu gêné déjà à la vision de Sword of doom. La mise en scène est ici plus élégante, mais plus classique que dans les jouissifs Baby Cart. J'ai un peu de mal avec Raizo Ishikawa... En gros : bon divertissement pour le contexte historique et la force du personnage principal. Sans plus.
Attend peu être d'avoir vu la suite pour émettre un jugement définitif, ce n'est que le tiers d'un seul et même récit. :wink:

Publié : 16 mai 04, 12:37
par 2501
Requiem a écrit :
2501 a écrit :
Satan's sword 1 - Kenji Misumi 7/10

J'ai un peu du mal avec cette histoire, enfin... surtout avec la narration. Ca m'avait un peu gêné déjà à la vision de Sword of doom. La mise en scène est ici plus élégante, mais plus classique que dans les jouissifs Baby Cart. J'ai un peu de mal avec Raizo Ishikawa... En gros : bon divertissement pour le contexte historique et la force du personnage principal. Sans plus.
Attend peu être d'avoir vu la suite pour émettre un jugement définitif, ce n'est que le tiers d'un seul et même récit. :wink:
Exactement. J'ai quand même hâte de découvrir la suite de ce récit qui sera pour le coup totalement inédit (bon en même temps les 2 et 3 sont paraît-il moins bon... :wink: ).

Publié : 16 mai 04, 12:37
par John Constantine
:shock:

"Naphtalinippon sur le chihuahua!!"
Image

Publié : 16 mai 04, 12:43
par Requiem
2501 a écrit :
Requiem a écrit :
Attend peu être d'avoir vu la suite pour émettre un jugement définitif, ce n'est que le tiers d'un seul et même récit. :wink:
Exactement. J'ai quand même hâte de découvrir la suite de ce récit qui sera pour le coup totalement inédit (bon en même temps les 2 et 3 sont paraît-il moins bon... :wink: ).
Le 2 est inférieur mais il a ses attraits et est rigoureusement indispensable à la série. Le 3 par contre est à mon avis clairement du niveau du 1, notamment grâce à son excellent finl qui témoigne du grand talent de faiseur de Mori Kazuo.

Publié : 16 mai 04, 12:43
par Requiem
John Constantine a écrit ::shock:

"Naphtalinippon sur le chihuahua!!"
Image



:roll: ...



















































...SWAN ??!! :shock: :lol:

Publié : 18 mai 04, 14:20
par axel
2501 a écrit :
noar13 a écrit :
c'est quoi, anime en 14 episodes dispo en z1, Rurouni Kenshin
Non c'est un OAV en 4 épisodes de 30 min qui forment un film de 2h (il existe une série, un film adapté de celle-ci et un manga qui sont plus orientés comédie et qui sont pour moi beaucoup moins bons)
...ainsi qu'une autre série d'OAV, Seisô Hen (2 eps de 30min), qui est sensé clore la série. la série animé a certainement un ton general shônen (donc un peu humoristique quand meme), mais le manga conserve cette composante dramatique de Tsuioku Hen depuis le début (d'ailleurs Tsuioku Hen est assez fidèlement adapté d'un passage du manga, ce n'est que le caractère isolé de cette histoire dans la fresque de Kenshin qui lui confère ce caractère exclusivement dramatique).

Publié : 18 mai 04, 14:38
par 2501
axel a écrit :
2501 a écrit :
Non c'est un OAV en 4 épisodes de 30 min qui forment un film de 2h (il existe une série, un film adapté de celle-ci et un manga qui sont plus orientés comédie et qui sont pour moi beaucoup moins bons)
...ainsi qu'une autre série d'OAV, Seisô Hen (2 eps de 30min), qui est sensé clore la série. la série animé a certainement un ton general shônen (donc un peu humoristique quand meme), mais le manga conserve cette composante dramatique de Tsuioku Hen depuis le début (d'ailleurs Tsuioku Hen est assez fidèlement adapté d'un passage du manga, ce n'est que le caractère isolé de cette histoire dans la fresque de Kenshin qui lui confère ce caractère exclusivement dramatique).
Ah oui j'avais oublié de citer cet OAV. Mais c'est quand même beaucoup moins bien que les premiers, c'est très mélo... Grosse déception pour ma part.
Je jetterai un coup d'oeil au manga, si tu dis que ça se rapproche plus de l'OAV, ça peut être intéressant.

Publié : 18 mai 04, 14:45
par Jack Uzi
2501 a écrit : Je jetterai un coup d'oeil au manga, si tu dis que ça se rapproche plus de l'OAV, ça peut être intéressant.
Le manga est un shônen manga issu du Shônen jump tout ce qu'il y a de plus classique et sur la longueur franchement gonflant.
La manie de l'auteur de peu à peu transformer tous les méchants en super-héros au design raté plombe d'ailleurs définitivement la série, qui avait cependant débuté de manière sympathique en s'inscrivant agréablement dans une période de l'histoire japonaise franchement intéressante.

Très très loin derrière la première série d'OAV.

Publié : 18 mai 04, 16:09
par axel
2501 a écrit : Je jetterai un coup d'oeil au manga, si tu dis que ça se rapproche plus de l'OAV, ça peut être intéressant.
ce n'est pas exactement que ce soit vraiment proche dans sa globalité, mais le passage du manga dont est tiré Tsuioku Hen est vraiment similaire, seul le chara design plus proportinné, "adulte" peut etre, fait la différence (et la musique inoubliable). le reste du manga reste du shônen, meme si on sort un peu de l'ambiance classique avec la dimension dramatique (dont le pivot est justement l'histoire de la cicatrice de Kenshin contée dans Tsuioku Hen).

Publié : 19 mai 04, 00:20
par vic
Female Prisoner Scorpion : Beast Stable (Shunya Ito, 1973) : troisième épisode noirissime d'une des série les plus étonnante du cinéma populaire japonais et d'une violence hallucinante.
Vision extrêmiste des rapports humains où les hommes sont tous des exploiteurs et des charognards et où les femmes n'ont d'autres choix que de lutter contre ces prédateurs par tous les moyens possibles : sexe ou couteaux de cuisine, quand elles ne trouvent des alliés involontaires dans un bestiaire symbolique (corbeaux, chien) et sans que leur soit accorder l'échappatoire de la folie ou du suicide. Le film développe d'ailleurs un tel climat de cruauté malsaine qu'on s'attend à voir transformer le moindre ustensible de la vie quotidienne en instrument de boucherie.
La mise en scène de Ito est toujours aussi inventive, pleine de baroque et d'excès, jusqu'à verser dans le fantastique pur.
Vus comme une trilogie, les trois premiers épisodes prennent une force et une cohérence extraordinaire.