Dvdclassik : cinéma et DVD

Flavia a écrit : ↑3 déc. 21, 10:36 Et pour finir l'année en beauté, de l'inédit en décembre sur Ciné Classic avec le cycle Angélique, chaque jeudi soir.

Supfiction a écrit : ↑3 déc. 21, 11:18 Si je n’avais pas dix livres en cours en même temps, je tenterais bien les livres.

Canal+ : nouvel accord avec le cinéma français reposant sur un montant forfaitaire annuel

Le groupe Canal+ et les organisations du cinéma ont annoncé avoir signé jeudi 2 décembre un nouvel accord, prolongeant ainsi jusqu’en 2024 au moins leur partenariat historique de plus de trente ans. L’accord, qui concerne la chaîne Canal+ et l’offre Ciné+, a été signé à l’UGC Normandie entre la filiale de Vivendi et les organisations du cinéma français, représentées par le Blic, le Bloc et l’ARP.Ce nouvel accord, dont Satellifacts a eu copie, repose pour la première fois sur un montant forfaitaire annuel, et non plus sur les performances commerciales de Canal+ et Ciné+, notamment sur leur nombre d’abonnés, reprenant les grandes lignes du projet présenté en juillet (notre « Confidentiel » du 20 juillet). Désormais, le groupe s’engage à dépenser un montant total forfaitaire de 570 millions d’euros pour les trois prochaines années dans des dépenses éligibles dans la production de films européens et EOF. Cette somme sera dépensée par tiers chaque année, soit un montant annuel forfaitaire de 190 M€, à raison de 170 M€ pour Canal+ et de 20 M€ pour Ciné+.A noter que l’éventualité d’un arrêt du service Ciné+ (Classic, Frisson, Famiz… ainsi que le service de Ciné+ à la demande) fragilisé par les plateformes, est envisagé. Dans ce cas, « les professionnels du cinéma seraient remplis de leurs droits dès lors que le montant total des dépenses des services payants du groupe Canal+ serait maintenu à 190 M€ par an ; le montant d’obligation de 20 M€ par an pour Ciné+ serait investi selon les mêmes modalités que celles applicables à Ciné+ avant son arrêt ». Le forfait sera consacré à hauteur d’au moins 85 % aux films EOF.Selon les termes de l’accord actuellement en vigueur, l’engagement d’investissement de Canal+ est assis sur le montant de ses ressources totales annuelles. Ces investissements ne peuvent être inférieurs à un minimum garanti par abonné, calculé au prorata du tarif le plus pratiqué par Canal+. Dans cet accord signé en novembre 2018, le montant de l’obligation d’investissement de la chaîne Canal+ est plafonné à 180 M€ par an.
Une fenêtre avancée à 6 mois après la sortie en salles
Cet accord intègre plusieurs conditions dont « la publication d’un arrêté ministériel d’extension portant sur l’accord de la nouvelle chronologie des médias au plus tard le 1er mars 2022 ou toute autre date convenue ultérieurement d’un commun accord entre les parties ». Rappelons que l’arrêté qui étend la chronologie actuelle aux non-signataires de celle-ci, au premier chef les plateformes, expire le 10 février 2022.L’accord entraîne par ailleurs une évolution de la fenêtre Canal+ dans la chronologie des médias qui fait actuellement l’objet de négociations afin d’aboutir début 2022 à un nouvel accord interprofessionnel intégrant les plateformes, désormais assujetties à des obligations de production cinématographique.Il prévoit que la fenêtre Canal+ s’ouvre à 6 mois révolus après la sortie en salles (contre 8 mois aujourd’hui) et ce pour une durée d’exploitation exclusive de 9 mois minimum, pouvant aller jusqu’à 16 mois avec la deuxième fenêtre. Un avancement « conforme à son statut renouvelé de premier contributeur du cinéma français et européen », souligne le communiqué.L’accord prévoit également une meilleure capacité d’exposition et de circulation des œuvres sur les antennes cinéma du groupe Canal+ comme sur myCanal.
Un accord avec la filière obligatoire pour une fenêtre SVOD avant 17 mois
Il prévoit également « la nécessité, pour les services de SVOD qui se positionnent dans la nouvelle chronologie des médias avant 17 mois après la sortie en salles, de conclure un accord interprofessionnel ». Une disposition incompatible avec le décret Smad, en vigueur depuis le 1er juillet, qui lui, met le curseur à 12 mois sans condition d’accord avec le cinéma (Satellifacts du 23 juin).L’accord prévoit également que « le coût certifié des œuvres cinématographiques relevant du genre de la fiction et bénéficiant d’une dérogation dans l’accord à venir sur la nouvelle chronologie des médias reste inchangé à 1,5 M€ ».L’autre sujet sensible reste la fenêtre des chaînes gratuites (TF1 et M6, qui ont le projet de fusionner, France Télévisions et Arte), aujourd’hui à 22 mois. Depuis le début des négociations, elles ont fait valoir un point non négociable : l’étanchéité de leur fenêtre, donc sans coexploitation à l’intérieur de cette fenêtre, et une durée d’exclusivité maintenue.
Nécessité d’intégrer le dispositif du montant forfaitaire dans les futurs décrets TNT et CabSat
Enfin, les signataires appellent également à « un aménagement de la réglementation par les pouvoirs publics pour que cet accord entre en vigueur le plus vite possible ». La mise en place d’un investissement dans le cinéma reposant sur un montant forfaitaire annuel est à ce stade non compatible avec les décrets TNT (pour Canal+) et CabSat (Ciné+) en vigueur et actuellement en cours de révision dans le cadre de la transposition de la directive SMA. Les projets de décret, dont les négociations sont achevées, ne prévoient actuellement pas cette nouvelle modalité qui rompt avec le modèle français de financement de la création basé sur les revenus des éditeurs.Dans ce contexte, l’accord prévoit que les parties s’engagent à proposer aux pouvoirs publics d’intégrer dans ces futurs décrets une disposition dérogatoire pour les chaînes dont le montant de la contribution à la production de cinéma excède 120 M€. A défaut d’une modification de ces décrets d’ici au 30 juin 2022, l’accord sera nul et non avenu, est-il indiqué.

Supfiction a écrit : ↑3 déc. 21, 13:41A noter que l’éventualité d’un arrêt du service Ciné+ (Classic, Frisson, Famiz… ainsi que le service de Ciné+ à la demande) fragilisé par les plateformes, est envisagé.

Nestor Almendros a écrit : ↑3 déc. 21, 15:39

Supfiction a écrit : ↑3 déc. 21, 13:41A noter que l’éventualité d’un arrêt du service Ciné+ (Classic, Frisson, Famiz… ainsi que le service de Ciné+ à la demande) fragilisé par les plateformes, est envisagé.

De mieux en mieux... Merci Netflix!

Peut-être est-ce lié en partie au manque de sorties en salle de début 2021.

Jack Carter a écrit : ↑20 déc. 21, 13:43 Euh....manuma ?