Dracula (Francis Ford Coppola - 1992)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Watkinssien
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Re: Dracula (Francis Ford Coppola)

Message par Watkinssien »

Ratatouille a écrit :
Watkinssien a écrit :J'ai pris ta question dans le sens où tu as assez apprécié le dernier Coppola pour ne pas dire qu'on a perdu ce cinéaste !
Oui...en fait c'est ça.
Mais quand même !
Mais quand même quoi ? :)
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Lord Henry
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Re: Dracula (Francis Ford Coppola)

Message par Lord Henry »

Une mise en scène foisonnante; malheureusement par-delà le faste de l'imagerie, le film n'apporte rien de nouveau à la lecture du personnage et l'on se trouve bien loin de la profondeur d'un Terence Fisher.
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angel with dirty face
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Re: Dracula (Francis Ford Coppola)

Message par angel with dirty face »

Memento a écrit :On a perdu là un immense cinéaste.
Fausse alerte! :mrgreen:
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Dracula de Francis Ford Coppola

Adaptation la plus directement fidèle dans son déroulement au roman de Stoker, ce Dracula souffle vraiment le chaud et le froid. Une esthétique gothique parmi les plus flamboyante vue dans un film récent, la direction artistique surtout dans la première partie est à tomber. L'ouverture narrant l'histoire de Vlad l'empaleur avec sa batailles puis ses cadavres empalés sous un soleil rougeatre, le voyage puis l'arrivée de Harker en Transylvanie, tout ces moments regorgent d'enchaînements prodigieux, de compositions de plans sublimes et de décors impressionnants. Par contre l'esthétique très rococo entre la Hammer et Mario Bava (j'ai même pensé aux "Caligula" de Tinto Brass lorsque les femmes vampires séduisent Harker) jurent avec les influences affichées par Coppola dans le making of (soit du plus classique Tod Browning, le Dracula de John Carradine...) et trahissent un peu la mainmise du fiston Roman (qui a donc vraiment dû faire plus que la seconde équipe là dessus) lui un vrai fan de cette période. Du coup il y a un entre deux entre l'excès, le grotesque et le too much franchement loupé et risible par instants (le cocher de Dracula qui soulève Harker pour le mettre dans sa voiture :shock: ) mais qui fonctionne aussi dans tout le face à face entre Harker apeuré et Dracula ultra maniéré et limite comique. L'interprétation est du même ordre pas de juste milieu, soit c'est insipide, soit c'est le grand n'importe quoi Keanu Reeves bien pâle est limite le plus juste du film alors que Anthony Hopkins est lamentable en Van Helsing. Malgré la fausse bonne idée d'un Dracula constamment changeant (vu l'option romantique ça ne favorise pas l'empathie) l'histoire d'amour est par contre absolument magnifique. Ca décolle complètement dès que Mina et Dracula (quand on distingue les traits de Gary Oldman) sont ensemble, la première rencontre (malgré des transitions étrange) au cinématographe, le dîner romantique où la poignante scène où Mina s'abandonne à Dracula et boit son sang. Coppola a vraiment réussi à faire de Dracula un monstre et un personnage tragique à la fois à travers cette histoire, on a autant envie de le voir mourir pour ce qu'il a fait que de le voir finir avec Mina (Wynona Ryder très très bien :oops: ). Au final ça reste pas mal du tout mais très inégal, sur le même registre entre excès et classicisme Kenneth Branagh fera bien mieux avec son "Frankenstein" quelques années plus tard, d'ailleurs produit par Coppola qui devait le réaliser au départ. 4,5/6
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Colqhoun
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Re: Notez les films août 2009

Message par Colqhoun »

Profondo Rosso a écrit :sur le même registre entre excès et classicisme Kenneth Branagh fera bien mieux avec son "Frankenstein" quelques années plus tard
Oh non. Ce Frankenstein est pas mal, mais il en rajoute tellement dans l'excès que l'on a, au final, l'impression d'être dans le GOTHIC de Ken Russel. C'est vite saoûlant. Le Dracula de Coppola, malgré certaines scories évidentes, reste des lieues en dessus du film de Branagh.
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Profondo Rosso
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Re: Notez les films août 2009

Message par Profondo Rosso »

Colqhoun a écrit :
Profondo Rosso a écrit :sur le même registre entre excès et classicisme Kenneth Branagh fera bien mieux avec son "Frankenstein" quelques années plus tard
Oh non. Ce Frankenstein est pas mal, mais il en rajoute tellement dans l'excès que l'on a, au final, l'impression d'être dans le GOTHIC de Ken Russel. C'est vite saoûlant. Le Dracula de Coppola, malgré certaines scories évidentes, reste des lieues en dessus du film de Branagh.
Pas revu le Branagh depuis un moment aussi, dans mon souvenir c'était meilleur (et puis ce genre d'ambiance excessive et outrée c'est plus son truc que Coppola vivement "Thor") mais vu la relative déconvenue à la revoyure pour le Coppola à rejuger sur pièce aussi sans doute...
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Demi-Lune
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Re: Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)

Message par Demi-Lune »

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Nouvelle étape de mon cycle consacré au gros Francis Ford Coppola : la révision de son magnifique Dracula (1992). Ses quelques faiblesses (un jeu cabotin comme c'est pas permis d'Anthony Hopkins et fadasse de Keanu Reeves, la superficialité du trio masculin gravitant autour de Lucy, la trame narrative parfois très confuse) n'entachent en rien le pouvoir de fascination totale qui s'en émane. A l'image du comte Dracula qui traîne son âme en peine de siècle en siècle à la recherche de sa bien aimée perdue, je voue un amour fou à l'égard de cette œuvre passionnée, d'une richesse formelle ahurissante et d'un romantisme exacerbé mais jamais ridicule. Figure récurrente de son cinéma (Les Parrains, Coup de cœur, Peggy Sue), le couple qui se fait et se défait est peut-être ici le plus tourmenté et plus beau de toute la carrière de Coppola ; l'interprétation tantôt fiévreuse tantôt mélancolique de Gary Oldman, qui trouvait peut-être dans le Prince Vlad son plus beau rôle, et le jeu tout en délicatesse de l'exquise Winona Ryder contribuent énormément à l'impact émotionnel de cette grande histoire d'amour revisitant le mythe du vampire inventé par Bram Stoker, que Coppola couple dans le même temps d'un chant plein d'emphase en la puissance du Cinéma. Refusant les facilités des trucages numériques et privilégiant les vieux tours de l'âge du muet, refusant le classicisme et optant au contraire pour une incessante et époustouflante expérimentation visuelle (quasiment une idée réjouissante par plan), Coppola fait de son Dracula une œuvre baroque et excessive habitée d'une foi émouvante dans la magie du Cinéma à l'ancienne, inébranlable vecteur d'illusions et d'émotions, ainsi qu'un film sur l'Art en général, où cohabitent harmonieusement Klimt, gothisme, ou influences orientales (inoubliable introduction, une des plus incroyables qu'un film m'ait jamais offerte, et inoubliable plan final). Près de vingt ans après, son Dracula est à mon sens une de ses œuvres les plus accomplies, un film puissamment romantique, voire érotique, et en tout cas, vertigineux. J'ajoute que le texte d'ed sur TVClassik en parle de bien belle façon, et que le film ne serait peut-être pas ce qu'il est sans le chef-d'oeuvre musical de Wojciech Kilar.

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Nestor Almendros
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Re: Bram Stoker's Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)

Message par Nestor Almendros »

Encore un film que je n'avais pas revu depuis les années 90 (c'était encore en VHS) et qui m'avait fortement marqué à sa sortie. Avec du recul, je peux nuancer sensiblement mon avis: c'est une oeuvre très originale (surtout aujourd'hui où un tel film, quasi blockbuster financé par un grand studio, ne pourrait plus se faire je pense) qui est à la fois fascinante par sa forme et un peu bancale par son scénario.
L'aspect visuel joue un rôle très important dans l'impression que le film laisse au spectateur: par la séduction que l'imagerie opère, la flamboyance d'un style baroque débridé, l'énergie déployée et transmise. Coppola joue d'inventivité dans presque chaque plan, comme le souligne Demi-Lune, et donne une certaine ivresse à cet objet filmique, rempli à ras bord d'imaginaire et de ludique.
Cette masse d'images compense largement les faiblesses d'un scénario parfois désincarné, où l'on sent un aspect théatral presque forcé, où l'intrigue utilise des personnages à l'empathie limitée et aux rebondissements distants. Au milieu de ce barnum décomplexé, il en ressort donc un couple central terriblement réussi (Mina et Dracula) dont chaque scène transporte radicalement le spectateur. L'aspect romanesque, trop esseulé dans tout le reste du film, prend certainement une dimension à sa juste valeur ici. C'est surtout le personnage de Dracula qui intéresse, par une richesse rare, des tourments personnels, intérieurs, fort judicieux. Pris entre l'état de créature maudite aux instincts sanguinaires et l'homme qu'il était jadis et qui n'est pas tout à fait mort, ce comte Dracula impressionne par la variété de son registre.
Je ne m'étais pas rendu compte, jusque-là, à quel point le film était empreint de sexualité. Il est vrai que le mythe du vampire est traditionnellement associé au sexe, mais ce DRACULA en rajoute quand même sensiblement: les deux jeunes vierges Mina et Lucy fantasment à longueur de journée sur l'acte à venir. En feuilletant des gravures indiennes (Kama Sutra?), en s'amusant à flirter avec l'entourage masculin (comportement provocant), les jeunes filles sont a priori en sécurité. La sexualité concrète apparait lorsque survient la menace maléfique: un monstre (sorte de loup-garou) prend Lucy dans le jardin, Jonathan est "violé" par des muses vampires et Mina, pendant l'absence de son promis, va succomber au charme hypnotique du Dracula rajeuni. Il y a de fortes connotations sexuelles, plus ou moins explicites (râles orgasmiques de Lucy), qui rendent l'ensemble encore plus audacieux, décalé, original. L'une des plus mémorables étant la quasi fellation de Mina sur Dracula quand elle lui suce le sang sur la poitrine à la fin du film.

Je terminerai en parlant de la bande originale de Wojciech Kilar, composition hallucinante, au style alourdissant qui renforce l'atmosphère gothique et le ton parfois opératique du film. Je ne me lasse pas de ces thèmes répétitifs, usant de crescendos mémorables, de cuivres glaçants, de coeurs sombres ou terriblement touchants (le thème romantique). Si le visuel du film capte suffisamment le spectateur pour combler certains manques, le score de Wojciech Kilar unifie le tout avec un brio rarement égalé. C'est l'une de mes bandes originales préférées, que je ne me suis pas privé de réécouter ce matin, sur le chemin du boulot...

Vu en blu-ray. Je compatis avec les déçus de ce tranfert HD qui se cherche encore. Sans être déshonorant (la colorimétrie et les contrastes sont bien gérés, heureusement), on regrette le lissage sensible de l'image (qui tente de faire disparaitre le grain et l'aspect argentique) qui donne un piqué, certes meilleur qu'en dvd, mais un peu trop chiche pour de la "haute définition". A sa décharge, le film est fabriqué avec beaucoup de trucages optiques et il est certain que l'empilement de fondus ou surimpressions a généré des pertes sensibles de générations (et donc de définition?). Peut-être qu'un futur master à partir du négatif original résoudra le problème. Ce qui est sûr c'est qu'ils restaureront le film un jour: le master actuel n'est pas trop aux normes.
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nobody smith
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Re: Bram Stoker's Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)

Message par nobody smith »

Je me rangerais du côté des fans. Même si à la révision je remettrais un brin en doute la grande fidélité apportée au texte du Bram Stoker (la première heure ne m'est plus apparu si digeste que ça narrativement), je reste complètement fasciné par les choix visuelles concoctés par Coppola. Le nombre d’idées graphiques alignés sont incroyables (bon dieu quelle ouverture :shock: ) et le concept d’utiliser des techniques de trucages anciennes avec les moyens contemporains donne un cachet captivant à l’entreprise. Peut-être juste que Coppola a parfois un peu trop lâché la bride qui conduit à des excès pas toujours heureux. J’ai notamment senti un certain épuisement sur la seconde heure où les brillants mécanismes commencent à s’user et à conduire vers des voies fort discutables (je ne comprend rien à cette idée d’un Dracule changeant d’apparence une scène sur deux). La seconde heure me convint toutefois par la manière dont finalement il s’écarte du roman pour embrasser son orientation romantique. En lui créant une faste imagerie, Coppola transforme son Dracula en flamboyante tragédie romantique. La passion qui lie Mina au comte est tout à fait bouleversante puisque derrière sa monstruosité, elle est d’une sincérité sans limite. Les autres personnages masculins auront beau aimé Mina, ils sont incapables de lui vouer un amour aussi grand. Cela rend d’autant plus poignante leur chasse où ils utilisent science et religion pour détruire son pouvoir sensuel, quand bien même cela réduira à néant l’amour qui en est lié. Il rend ainsi un brillant hommage à son personnage titre qui me fait définitivement considérer le film comme un sommet du cinéma de Coppola.
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jacques 2
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Re: Bram Stoker's Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)

Message par jacques 2 »

Nestor Almendros a écrit : Vu en blu-ray. Je compatis avec les déçus de ce tranfert HD qui se cherche encore. Sans être déshonorant (la colorimétrie et les contrastes sont bien gérés, heureusement), on regrette le lissage sensible de l'image (qui tente de faire disparaitre le grain et l'aspect argentique) qui donne un piqué, certes meilleur qu'en dvd, mais un peu trop chiche pour de la "haute définition". A sa décharge, le film est fabriqué avec beaucoup de trucages optiques et il est certain que l'empilement de fondus ou surimpressions a généré des pertes sensibles de générations (et donc de définition?). Peut-être qu'un futur master à partir du négatif original résoudra le problème. Ce qui est sûr c'est qu'ils restaureront le film un jour: le master actuel n'est pas trop aux normes.
Comme j'écume - de temps à autre - les magasins d'occasions (un excellent et pas cher à Liège), j'ai reçu le blu ray en bonus à l'achat du coffret 10 DVDs Canal + de Philippe Noiret, le tout pour 25 euros ...
Ayant lu pis que pendre sur ce transfert, je rejoins finalement l'avis de Nestor : ce n'est pas déshonorant compte tenu de la difficulté de transposer un matériau pareil en HD ...
Il y a quand même beaucoup de détails invisibles à la SD qui ressortent enfin : notamment évidemment dans les scènes éclairées "normalement". Certains coloris sont ravivés voire transfigurés (le doré de la robe-Klimt de Dracula)

Cela reste tout de même la meilleure manière de revoir ce film, visuellement somptueux ...
Même si je suis très réservé sur le traitement infligé au personnage ...
Mais, par ailleurs, il y a Wynona Ryder (et même Monica Belluci, comme chacun sait) alors ... :oops:

:wink:
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Major Tom
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Re: Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)

Message par Major Tom »

Demi-Lune a écrit :et que le film ne serait peut-être pas ce qu'il est sans le chef-d'oeuvre musical de Wojciech Kilar.
En grand amateur de ce compositeur (dans mon trio de préférés à ce jour), je trouve que c'est ce qu'il a fait de moins bon. Ça marche bien néanmoins, au point d'avoir été repris des centaines de fois dans les reportages style "Enquêtes exclusives"...
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Demi-Lune
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Re: Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)

Message par Demi-Lune »

Major Tom a écrit :
Demi-Lune a écrit :et que le film ne serait peut-être pas ce qu'il est sans le chef-d'oeuvre musical de Wojciech Kilar.
En grand amateur de ce compositeur (dans mon trio de préférés à ce jour), je trouve que c'est ce qu'il a fait de moins bon.
Je me doute que ses contributions polanskiennes recueillent ta préférence. :mrgreen: Je suis un grand fan de sa B.O. obsédante pour La Neuvième Porte, et plus encore de ce Dracula, donc, dont j'écoute la partition régulièrement. C'est une composition qui m'évoque beaucoup la puissance orchestrale et chorale d'un Carl Orff, avec un soupçon d'étrangeté diffuse et de romantisme inquiétant qui rendent son écoute très ensorcelante.

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Major Tom
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Re: Dracula (Francis Ford Coppola, 1992)

Message par Major Tom »

Demi-Lune a écrit :
Major Tom a écrit : En grand amateur de ce compositeur (dans mon trio de préférés à ce jour), je trouve que c'est ce qu'il a fait de moins bon.
Je me doute que ses contributions polanskiennes recueillent ta préférence. :mrgreen:
Ah non, excepté La Jeune fille et la mort. Sinon mes préférences vont pour Quand Napoléon traversait le Niémen (Pan Tadeusz, B.O. du film du même nom évidemment, de Wajda), un téléfilm allemand (König der letzten Tage), des films polonais (Zazdrosc i medycyna ou Tredowata), et même sa BO pour Fantôme avec chauffeur qui représente une honte tant la BO est superbe et ce film pourri. J'aime bien ses compositions classiques minimalistes (hors cinéma donc), même si elles partagent les amateurs.


Dernière modification par Major Tom le 10 août 11, 08:10, modifié 1 fois.
jacques 2
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Re: Bram Stoker's Dracula (Francis Ford Coppola - 1992)

Message par jacques 2 »

Le blu ray de ce "Dracula", souvent critiqué pour de mauvaises raisons pour ce que je peux en lire, m'a pourtant permis de noter nombre de détails jamais perçus auparavant et notamment celui-ci : je cite dvdbeaver car c'est apparemment le seul site à l'avoir remarqué, tout en signalant la fidélité du disque à la vision du réalisateur ...

"I have to confess that watching this Blu- ray was the first time I noticed Anthony Hopkins plays two roles here, the priest who announces the death of the Dracula's wife, and Van Helsing. "

A la vision du blu ray, ce double rôle d'Anthony Hopkins devient en effet une évidence pour les yeux, évidence qui était imperceptible en SD ...

:wink:
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Re: Bram Stoker's Dracula (Francis Ford Coppola - 1992)

Message par Gounou »

jacques 2 a écrit :A la vision du blu ray, ce double rôle d'Anthony Hopkins devient en effet une évidence pour les yeux, évidence qui était imperceptible en SD ...

:wink:
C'est une blague ? :|
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