Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Rien tenu de concret en liste de films vu ce mois-ci mais j'ai vu aussi Smooth Talk de Joyce Chopra et ça serait aussi probablement mon film du mois. Un bonbon ! Je me suis rendu compte de l'exemplarité du début de carrière de Treat Williams et de la décennie des 80s qu'il a passé si remarquablement, l'instar d'un James Woods dans un autre registre. Bref, un super film.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Un fort joli mois, avec en gagnant une surprise, un pas de coté atypique et libre qui m'a profondément ému.
1. The Annihilation of Fish, de Charles Burnett (1999)
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I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Tu l'as vu par quel biais ?Jeremy Fox a écrit : ↑1 mars 24, 06:01 J'ai tué Jesse James (I Shot Jesse James) : Samuel Fuller 1949 : 6.5/10
Toujours pas vu perso..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Un enregistrement TCMAlexandre Angel a écrit : ↑1 avr. 24, 11:15Tu l'as vu par quel biais ?Jeremy Fox a écrit : ↑1 mars 24, 06:01 J'ai tué Jesse James (I Shot Jesse James) : Samuel Fuller 1949 : 6.5/10
Toujours pas vu perso..
- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Merci!
Ça me dit quelque chose de l'avoir vu passer (récemment?) : j'ai pas du être très réactif..
Ça me dit quelque chose de l'avoir vu passer (récemment?) : j'ai pas du être très réactif..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Non ça dateAlexandre Angel a écrit : ↑1 avr. 24, 11:24 Merci!
Ça me dit quelque chose de l'avoir vu passer (récemment?) : j'ai pas du être très réactif..
- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
FILM DE MARS
Un film (ou d'autres) du mois, à mon goût, ne doit pas être forcément un chef d'œuvre. C'est quelque chose de complètement personnel et subjectif qui va marquer le mois de visionnage, qu'il prenne place au début , au milieu ou à la fin.
Je reconnais qu'une très forte montée en puissance d'une envie d' exploration du cinéma d'Hitchcock, très grand créateur et maître, moins du suspens à mon sens, que du rapport infiniment précis et influent qu'un cinéaste peut entretenir avec son spectateur, me tenaille.
L'œuvre d'Hitchcock m'apparaît de plus en plus comme la géniale bande annonce de tout ce que le cinéma d'inspiration post-classique (et populaire) a pu nous envoyer au cours des 50 dernières années.
je raffole d'Hitchcock et je me sens "hitchcockien". Bref, j'en suis..
Le Rideau déchiré est un film raté. Comme on dirait d'un gâteau qu'il est raté.. Ce n'est même pas un "grand film malade", c'est du Hitchcock entravé, alourdi par des contingences scénaristiques, techniques (techniciennes, plutôt) et contextuelle : le Hitchcock du milieu des années 60 est subitement has been. C'est comme ça..
Mais ce qui m'a sauté à la gueule à la revoyure du Rideau déchiré, c'est tout simplement que ce film, que j'avais détesté lorsque je le découvris un dimanche soir sur TF1 genre en 84 je crois, se révèle, dans une belle copie comme un divertissement de haute volée, un peu lourd, mais tellement délicieux à suivre, dont chaque articulation de séquences nous montre qu'un caïd du cinéma, exigeant et inventif est à la barre. Et ce, malgré les contingences évoquées..
Paul Newman a beau être à côté de la plaque, de vilaines transparences ont beau ringardiser l'esthétique générale, la tenue générale du divertissement perce la glace aussi surement que la fourchette qui crève la surface glacée d'un verre d'eau, au début du film, lors d'un plan presque "magrittien", proche de celui de la cigarette écrasée sur un jaune d'œuf dans La Main au collet.
Le Rideau déchiré ose des tas de choses, parfois avec tambours et trompettes (la mise à mort de Gromek, inoubliable, dont se souviendra le Kieslowski de Tu ne tueras point) mais bien plus souvent de façon artisanalement fondue (tous ces innombrables détails qui montrent le sens de la mise en place, de la "vision" originale de l'auteur).
Bref, c'est raté mais c'est quand même la classe.
Un film (ou d'autres) du mois, à mon goût, ne doit pas être forcément un chef d'œuvre. C'est quelque chose de complètement personnel et subjectif qui va marquer le mois de visionnage, qu'il prenne place au début , au milieu ou à la fin.
Je reconnais qu'une très forte montée en puissance d'une envie d' exploration du cinéma d'Hitchcock, très grand créateur et maître, moins du suspens à mon sens, que du rapport infiniment précis et influent qu'un cinéaste peut entretenir avec son spectateur, me tenaille.
L'œuvre d'Hitchcock m'apparaît de plus en plus comme la géniale bande annonce de tout ce que le cinéma d'inspiration post-classique (et populaire) a pu nous envoyer au cours des 50 dernières années.
je raffole d'Hitchcock et je me sens "hitchcockien". Bref, j'en suis..
Le Rideau déchiré est un film raté. Comme on dirait d'un gâteau qu'il est raté.. Ce n'est même pas un "grand film malade", c'est du Hitchcock entravé, alourdi par des contingences scénaristiques, techniques (techniciennes, plutôt) et contextuelle : le Hitchcock du milieu des années 60 est subitement has been. C'est comme ça..
Mais ce qui m'a sauté à la gueule à la revoyure du Rideau déchiré, c'est tout simplement que ce film, que j'avais détesté lorsque je le découvris un dimanche soir sur TF1 genre en 84 je crois, se révèle, dans une belle copie comme un divertissement de haute volée, un peu lourd, mais tellement délicieux à suivre, dont chaque articulation de séquences nous montre qu'un caïd du cinéma, exigeant et inventif est à la barre. Et ce, malgré les contingences évoquées..
Paul Newman a beau être à côté de la plaque, de vilaines transparences ont beau ringardiser l'esthétique générale, la tenue générale du divertissement perce la glace aussi surement que la fourchette qui crève la surface glacée d'un verre d'eau, au début du film, lors d'un plan presque "magrittien", proche de celui de la cigarette écrasée sur un jaune d'œuf dans La Main au collet.
Le Rideau déchiré ose des tas de choses, parfois avec tambours et trompettes (la mise à mort de Gromek, inoubliable, dont se souviendra le Kieslowski de Tu ne tueras point) mais bien plus souvent de façon artisanalement fondue (tous ces innombrables détails qui montrent le sens de la mise en place, de la "vision" originale de l'auteur).
Bref, c'est raté mais c'est quand même la classe.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Je les revois (ou parfois vois) tous chronologiquement depuis décembre dernier... au rythme de cette rétro, celui-ci est encore loin!Alexandre Angel a écrit : ↑1 avr. 24, 12:05 Je reconnais qu'une très forte montée en puissance d'une envie d' exploration du cinéma d'Hitchcock, très grand créateur et maître, moins du suspens à mon sens, que du rapport infiniment précis et influent qu'un cinéaste peut entretenir avec son spectateur, me tenaille.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Outre deux ou trois muets (issus de la très chouette collection de trois coffrets kakis parus vers 2005 chez Studiocanal) que je n'ai pas vus encore mais cela devrait se faire, j'ai toujours évité Joies matrimoniales et Aventures malgaches.
Ai-je tort?
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Un mois de mars partiellement consacré à l'exploration de la filmographie de King, avec deux titres au-dessus de la mêlée et une réévaluation spectaculaire.
Ce que je retiens sinon:
Ce que je retiens sinon:
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Des films ratés comme ça, j'en prends tous les jours.Alexandre Angel a écrit : ↑1 avr. 24, 12:05 FILM DE MARS
Un film (ou d'autres) du mois, à mon goût, ne doit pas être forcément un chef d'œuvre. C'est quelque chose de complètement personnel et subjectif qui va marquer le mois de visionnage, qu'il prenne place au début , au milieu ou à la fin.
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Je reconnais qu'une très forte montée en puissance d'une envie d' exploration du cinéma d'Hitchcock, très grand créateur et maître, moins du suspens à mon sens, que du rapport infiniment précis et influent qu'un cinéaste peut entretenir avec son spectateur, me tenaille.
L'œuvre d'Hitchcock m'apparaît de plus en plus comme la géniale bande annonce de tout ce que le cinéma d'inspiration post-classique (et populaire) a pu nous envoyer au cours des 50 dernières années.
je raffole d'Hitchcock et je me sens "hitchcockien". Bref, j'en suis..
Le Rideau déchiré est un film raté. Comme on dirait d'un gâteau qu'il est raté.. Ce n'est même pas un "grand film malade", c'est du Hitchcock entravé, alourdi par des contingences scénaristiques, techniques (techniciennes, plutôt) et contextuelle : le Hitchcock du milieu des années 60 est subitement has been. C'est comme ça..
Mais ce qui m'a sauté à la gueule à la revoyure du Rideau déchiré, c'est tout simplement que ce film, que j'avais détesté lorsque je le découvris un dimanche soir sur TF1 genre en 84 je crois, se révèle, dans une belle copie comme un divertissement de haute volée, un peu lourd, mais tellement délicieux à suivre, dont chaque articulation de séquences nous montre qu'un caïd du cinéma, exigeant et inventif est à la barre. Et ce, malgré les contingences évoquées..
Paul Newman a beau être à côté de la plaque, de vilaines transparences ont beau ringardiser l'esthétique générale, la tenue générale du divertissement perce la glace aussi surement que la fourchette qui crève la surface glacée d'un verre d'eau, au début du film, lors d'un plan presque "magrittien", proche de celui de la cigarette écrasée sur un jaune d'œuf dans La Main au collet.
Le Rideau déchiré ose des tas de choses, parfois avec tambours et trompettes (la mise à mort de Gromek, inoubliable, dont se souviendra le Kieslowski de Tu ne tueras point) mais bien plus souvent de façon artisanalement fondue (tous ces innombrables détails qui montrent le sens de la mise en place, de la "vision" originale de l'auteur).
Bref, c'est raté mais c'est quand même la classe.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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- Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Mais nous sommes parfaitement d'accord et c'est bien là le sens de mon commentaire!
(d'ailleurs si la question s'était posée à ton sujet, j'aurais parié sur le fait que tu trouves ce film mauvais. Comme quoi )
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Le premier a un intérêt du fait de pratiquer un suspense sans violence, mais sur un thème à la Lubitsch, le second pour ce qu'il raconte de ce contexte historique (et d'où se situait alors le besoin de convaincre pour la Grande-Bretagne) en plus de sa langue de tournage... C'est effectivement anecdotique, donc, pas à fuir non plus.Alexandre Angel a écrit : ↑1 avr. 24, 15:09Outre deux ou trois muets (issus de la très chouette collection de trois coffrets kakis parus vers 2005 chez Studiocanal) que je n'ai pas vus encore mais cela devrait se faire, j'ai toujours évité Joies matrimoniales et Aventures malgaches.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Pour le mois de mars.
BANDITI A MILANO - Carlo Lizzani (1968)
DRUNK - Thomas Vinterberg (2020)
J'AIME REGARDER LES FILLES - Frédéric Louf (2011)
LUMIÈRE ! - Thierry Frémaux (2016)
GRIMSBY - Louis Leterrier (2016)
Et une mention pour la première saison de La piovra signée Damiano Damiani.
Le tout...
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DRUNK - Thomas Vinterberg (2020)
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Et une mention pour la première saison de La piovra signée Damiano Damiani.
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Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Un mois assez peu fourni, la faute à une révision intégrale de la magnifique série Friday Night Lights
Sinon trois films sympathiques sortent un peu du lot.
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Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Erwin Panofsky