Content pour celui-là, qui m'avait été conseillé comme antidote à Tenet.
Commentaires à propos de votre film du mois
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Vic Vega
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en janvier
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais / NS ne sait
Everything everywhere all at once (Daniels, 2022) NS ou 0
Une sino-américaine (Michelle Yeoh) débordée a accès au multiverse et expérimente d'autres vies d'aventures. Ça doit être un peu ça car j'ai stoppé au bout de 30', assommé par la mise en scène racoleuse, l'hyperactivité gesticulante des acteurs et l'artifice imbuvable de l'ensemble. Jamie Lee Curtis semble pas mal en contrôleuse des impôts mais je suis trop vieux pour ces conneries industrielles construites sur l'esbrouffe. BR FR
Gorge profonde / Deep throat (Gerard Damiano, 1972) **
Après que son gynécologue lui eut annoncé en se rhabillant que son clitoris se trouvait au fond de sa gorge, une femme au foyer frigide se rattrape en orgasmes. Avec son humour lourdaud, son attitude décontractée par rapport au sexe - l'excitation est bon enfant - et ses moustaches et entrejambes aux pilosités luxuriantes, le film séminal du porno reste une réjouissante time capsule du tournant des Seventies. Linda Lovelace dégage une tristesse infinie. DVD Z1 US
Hitler... connais pas (Bertrand Blier, 1963) **
En 1962, une douzaine de jeunes autour de vingt ans se racontent, seuls face à la caméra. Le titre putassier au possible - l'idée même d'Hitler est absente du film - cache un documentaire superbement éclairé en N&B et au montage créatif où le langage facial et corporel complète la parole, bravache ou désabusée. Rien n'annonce 1968 sauf, peut-être, une franchise nouvelle par rapport au sexe. C'est le premier film de Blier, qui avait 23 ans. Amazon Prime
Dr. Jekyll et Mr. Hyde / Dr. Jekyll and Mr. Hyde (Rouben Mamoulian, 1931) ***
A Londres, un jeune psychiatre teste sur lui une potion qui permet de séparer l'homme cultivé et l'homme primitif enfoui en lui. Commençant par une longue séquence en caméra subjective, la première au cinéma, une adaptation Pre Code de Stevenson qui insiste sur la frustration sexuelle comme moteur d'action. Fredric March est excellent en dandy et en Néandertalien, transformé à l'écran par un effet visuel impressionnant. BR US
The last of us - saison 1, épisode 1 (Neil Druckmann & Craig Mazin, 2023) NS
Dans un Boston post-apocalyptique, le monde vaincu par le fugus - si j'ai compris -, le combat pour la survie d'un petit groupe de durs-à-cuire. Je n'en saurai pas plus car il n'y aura pas d'épisode 2 pour moi. Après une première demi-heure excellente, c'est reparti avec les zombies qui courent partout et l'ado de service et je me suis demandé comment les gens n'ont pas marre de ces histoires et de ces images-là. Amazon Prime
La Californie (Jacques Fieschi, 2005) 0
Sur les hauteurs de Cannes, une quinquagénaire (Nathalie Baye) seule et fortunée entretient tout un petit monde, gigolo, dame de compagnie et coiffeur. Sur un sujet très camp dont Fassbinder ou John Waters auraient fait tout autre chose, un drame empesé dont les péripéties sont trop artificielles pour intéresser ou convaincre. Mais Roschdy Zem en frappe yougoslave et surtout Mylène Demongeot en amie souffre-douleur valent le coup d'oeil. DVD Z2 FR
Un jour à New York / On the town (Gene Kelly & Stanley Donen, 1949) *
Trois marins (dont Gene Kelly et Frank Sinatra) en permission de 24 heures à New York visitent la ville et rencontrent trois filles. Novateur dans son utilisation - partielle - des rues de Manhattan, un Musical très sympathique mais dont le scénario trop léger, les chansons peu mémorables et le choix de chorégraphies démonstratives font qu'on s'ennuie un peu, péché cardinal du genre. Les allusions sexuelles qui parsèment l'ensemble sont étonnantes. BR FR
Jalouse (David & Stéphane Foenkinos, 2017) 0
Une prof de littérature quinquagénaire dépressive jalouse et tente de détruire les bonheurs de ses proches. Le thème du film, vraiment intéressant, est gâché par le grand écart entre sa noirceur et son traitement teinté de comédie, amplifié par le surjouage - malheureusement habituel - de Karin Viard qui ôte toute crédibilité à son personnage. Résultat : on ne voit que les ficelles, comme celle de cette réplique finale indigne. Netflix
Les Olympiades (Jacques Audiard, 2021) ***
A Paris 13e, dans les tours des Olympiades, quatre jeunes adultes un peu perdus dans leur vie cherchent chacun un lien affectif. Dans un noir et blanc qui magnifique le quartier de béton et de verre et une mise une scène d'une fluidité exaltante, ces jeux de l'amour, du hasard et des réseaux sociaux sont portés par des acteurs radieux dont les personnages sont tous sincèrement touchants. Un film dont on sort heureux, c'est rare. BR FR
Cinq pièces faciles / Five easy pieces (Bob Rafelson, 1970) *** Mon film du mois
Son père malade, un ouvrier du pétrole californien, ex pianiste, rejoint sa famille bourgeoise près de Vancouver. Jack Nicholson est au sommet en trentenaire en rupture de ban aliéné par lui-même et la société entière. Sur les chansons de Tammy Wynette, dans des scènes tragi-comiques inoubliables et illuminé par Karen Black et Lois Smith, le grand film existentiel américain du début des 70s reste intemporel, désespérément. BR US
Les crimes du futur / Crimes of the future (David Cronenberg, 2022) 0
Un artiste (Viggo Mortensen) fait pousser de nouveaux organes dans son corps que sa partenaire (Léa Seydoux) extrait lors de performances publiques. Après le début intrigant et prometteur, le film - très prétentieux - retombe vite dans la reprise des obsessions corporelles de Cronenberg, qu'il a bien mieux explorées il y a longtemps. Je me suis ennuyé, endormi et réveillé juste avant le générique de fin, en ayant vu assez pour la note. BR FR
Chacun cherche son chat (Cédric Klapisch, 1996) **
Pendant quelques jours d'été à Paris, une jeune femme cherche son chat, perdu par la voisine qui le gardait. L'histoire est le prétexte à une chronique tendre autour de personnages attachants, notamment les vieilles du Faubourg Saint-Antoine, le quartier alors en mutation qui est le véritable héros du film. Tout cela reste très sympathique, comme une capsule temporelle qu'on peut rapprocher, sur un ton différent, du "Rayon vert" (Eric Rohmer, 1986). BR FR
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais / NS ne sait
Everything everywhere all at once (Daniels, 2022) NS ou 0
Une sino-américaine (Michelle Yeoh) débordée a accès au multiverse et expérimente d'autres vies d'aventures. Ça doit être un peu ça car j'ai stoppé au bout de 30', assommé par la mise en scène racoleuse, l'hyperactivité gesticulante des acteurs et l'artifice imbuvable de l'ensemble. Jamie Lee Curtis semble pas mal en contrôleuse des impôts mais je suis trop vieux pour ces conneries industrielles construites sur l'esbrouffe. BR FR
Gorge profonde / Deep throat (Gerard Damiano, 1972) **
Après que son gynécologue lui eut annoncé en se rhabillant que son clitoris se trouvait au fond de sa gorge, une femme au foyer frigide se rattrape en orgasmes. Avec son humour lourdaud, son attitude décontractée par rapport au sexe - l'excitation est bon enfant - et ses moustaches et entrejambes aux pilosités luxuriantes, le film séminal du porno reste une réjouissante time capsule du tournant des Seventies. Linda Lovelace dégage une tristesse infinie. DVD Z1 US
Hitler... connais pas (Bertrand Blier, 1963) **
En 1962, une douzaine de jeunes autour de vingt ans se racontent, seuls face à la caméra. Le titre putassier au possible - l'idée même d'Hitler est absente du film - cache un documentaire superbement éclairé en N&B et au montage créatif où le langage facial et corporel complète la parole, bravache ou désabusée. Rien n'annonce 1968 sauf, peut-être, une franchise nouvelle par rapport au sexe. C'est le premier film de Blier, qui avait 23 ans. Amazon Prime
Dr. Jekyll et Mr. Hyde / Dr. Jekyll and Mr. Hyde (Rouben Mamoulian, 1931) ***
A Londres, un jeune psychiatre teste sur lui une potion qui permet de séparer l'homme cultivé et l'homme primitif enfoui en lui. Commençant par une longue séquence en caméra subjective, la première au cinéma, une adaptation Pre Code de Stevenson qui insiste sur la frustration sexuelle comme moteur d'action. Fredric March est excellent en dandy et en Néandertalien, transformé à l'écran par un effet visuel impressionnant. BR US
The last of us - saison 1, épisode 1 (Neil Druckmann & Craig Mazin, 2023) NS
Dans un Boston post-apocalyptique, le monde vaincu par le fugus - si j'ai compris -, le combat pour la survie d'un petit groupe de durs-à-cuire. Je n'en saurai pas plus car il n'y aura pas d'épisode 2 pour moi. Après une première demi-heure excellente, c'est reparti avec les zombies qui courent partout et l'ado de service et je me suis demandé comment les gens n'ont pas marre de ces histoires et de ces images-là. Amazon Prime
La Californie (Jacques Fieschi, 2005) 0
Sur les hauteurs de Cannes, une quinquagénaire (Nathalie Baye) seule et fortunée entretient tout un petit monde, gigolo, dame de compagnie et coiffeur. Sur un sujet très camp dont Fassbinder ou John Waters auraient fait tout autre chose, un drame empesé dont les péripéties sont trop artificielles pour intéresser ou convaincre. Mais Roschdy Zem en frappe yougoslave et surtout Mylène Demongeot en amie souffre-douleur valent le coup d'oeil. DVD Z2 FR
Un jour à New York / On the town (Gene Kelly & Stanley Donen, 1949) *
Trois marins (dont Gene Kelly et Frank Sinatra) en permission de 24 heures à New York visitent la ville et rencontrent trois filles. Novateur dans son utilisation - partielle - des rues de Manhattan, un Musical très sympathique mais dont le scénario trop léger, les chansons peu mémorables et le choix de chorégraphies démonstratives font qu'on s'ennuie un peu, péché cardinal du genre. Les allusions sexuelles qui parsèment l'ensemble sont étonnantes. BR FR
Jalouse (David & Stéphane Foenkinos, 2017) 0
Une prof de littérature quinquagénaire dépressive jalouse et tente de détruire les bonheurs de ses proches. Le thème du film, vraiment intéressant, est gâché par le grand écart entre sa noirceur et son traitement teinté de comédie, amplifié par le surjouage - malheureusement habituel - de Karin Viard qui ôte toute crédibilité à son personnage. Résultat : on ne voit que les ficelles, comme celle de cette réplique finale indigne. Netflix
Les Olympiades (Jacques Audiard, 2021) ***
A Paris 13e, dans les tours des Olympiades, quatre jeunes adultes un peu perdus dans leur vie cherchent chacun un lien affectif. Dans un noir et blanc qui magnifique le quartier de béton et de verre et une mise une scène d'une fluidité exaltante, ces jeux de l'amour, du hasard et des réseaux sociaux sont portés par des acteurs radieux dont les personnages sont tous sincèrement touchants. Un film dont on sort heureux, c'est rare. BR FR
Cinq pièces faciles / Five easy pieces (Bob Rafelson, 1970) *** Mon film du mois
Son père malade, un ouvrier du pétrole californien, ex pianiste, rejoint sa famille bourgeoise près de Vancouver. Jack Nicholson est au sommet en trentenaire en rupture de ban aliéné par lui-même et la société entière. Sur les chansons de Tammy Wynette, dans des scènes tragi-comiques inoubliables et illuminé par Karen Black et Lois Smith, le grand film existentiel américain du début des 70s reste intemporel, désespérément. BR US
Les crimes du futur / Crimes of the future (David Cronenberg, 2022) 0
Un artiste (Viggo Mortensen) fait pousser de nouveaux organes dans son corps que sa partenaire (Léa Seydoux) extrait lors de performances publiques. Après le début intrigant et prometteur, le film - très prétentieux - retombe vite dans la reprise des obsessions corporelles de Cronenberg, qu'il a bien mieux explorées il y a longtemps. Je me suis ennuyé, endormi et réveillé juste avant le générique de fin, en ayant vu assez pour la note. BR FR
Chacun cherche son chat (Cédric Klapisch, 1996) **
Pendant quelques jours d'été à Paris, une jeune femme cherche son chat, perdu par la voisine qui le gardait. L'histoire est le prétexte à une chronique tendre autour de personnages attachants, notamment les vieilles du Faubourg Saint-Antoine, le quartier alors en mutation qui est le véritable héros du film. Tout cela reste très sympathique, comme une capsule temporelle qu'on peut rapprocher, sur un ton différent, du "Rayon vert" (Eric Rohmer, 1986). BR FR
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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- MJ
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Que des découvertes (même si je connaissais plusieurs scènes de Gun Crazy). Des charmes divers, avec un facteur XX dès lors un peu appuyé pour les illustrations.The Eye Of Doom a écrit : ↑31 janv. 23, 20:41 Waou… ! Des decouvertes ou des revoyures ?
Je me rejouie bien sur particulièrement pour les deux Sternberg bien sur. Quoique The big combo et Guilty of Romance est aussi leurs charmes (pas les memes ! )
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
- Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Tom Peeping a écrit : ↑31 janv. 23, 22:16
Un jour à New York / On the town (Gene Kelly & Stanley Donen, 1949) *
Trois marins (dont Gene Kelly et Frank Sinatra) en permission de 24 heures à New York visitent la ville et rencontrent trois filles. Novateur dans son utilisation - partielle - des rues de Manhattan, un Musical très sympathique mais dont le scénario trop léger, les chansons peu mémorables et le choix de chorégraphies démonstratives font qu'on s'ennuie un peu, péché cardinal du genre. Les allusions sexuelles qui parsèment l'ensemble sont étonnantes. BR FR
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
FILM DE JANVIER
HISTOIRE DE DÉTECTIVE (William Wyler, 1951) ****
Le reste du mois, par ordre de préférence :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : ÉLLI LAMBÉTI Chloé Pellas dans Fin de crédit
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : KIRK DOUGLAS l'inspecteur Jim McLeod dans Histoire de détective
top 10, top de tous les temps, films ***** par année
top film par année
actrices, acteurs de l'année
mucho, mucho, mucho nullos
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- Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Eleanor Parker est sublime dans ce très beau film.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Du lourd !Roilo Pintu a écrit : ↑1 févr. 23, 08:36
2/ Donnez lui une chance - Stanley Donen (1954)
3/ Convoi de femmes - William A. Wellman (1951)
4/ C.R.A.Z.Y. - Jean-Marc Vallée (2005)
5/ Romance inachevée - Anthony Mann (1954)
- Roilo Pintu
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Chacun pouvait prétendre à la première place ce mois-ci!
Dont deux que je dois aux discussions sur le forum, thanks!
- Jack Carter
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Apres avoir cogité pas mal de temps sur le fait d'elire film du mois la mini-serie (5h16) finlandaise Les Huit balles meurtrières plutot que le tres beau et melancolique film de Heynemann, Il faut tuer Birgitt Haas (l'un des plus beaux films français des 80s à mes yeux, rien de moins), j'ai decidé en effet que ce serait le cas.
Je ne l'ai pas fait le mois dernier avec Cuore et je le regrette, ou plus loin dans le temps avec La Maison des bois. Mais c'est arrivé une fois que je le fasse, avec Journal d'un maitre d'ecole de Vittorio De Seta.
Apres tout, certaines oeuvres televisuelles sont considérées, souvent à juste titre, comme les meilleures oeuvres de leurs auteurs, que ce soit La Maison des bois (Pialat), Fanny et Alexandre (Bergman), Berlin Alexanderplatz (Fassbinder) ou encore Pinocchio (Comencini), certaines ont été declinées en version cinema (Bergman, Comencini, De Seta, et celui qui me preocuupe aujourd'hui, Mikko Niskanen)
Dans le cas des Huis balles meurtrières (Kahdeksan surmanluotia, 1972), tournée en noir et blanc, Aki Kaurismaki considère cette version longue tv comme la plus belle oeuvre de tout le cinema finlandais, ni plus ni moins, et l'une des plus belles de tout le cinema europeen (et j'avoue que j'aurais du mal à lui donner tort...)
Voila ce qu'en disait Les Cahiers dans leur numero de septembre 2022 (auquel je souscris totalement)
Célébrée par Peter von Bagh ou Aki Kaurismaki comme une œuvre majeure du cinéma finlandais, la minisérie télévisée (cinq heures) de Mikko Niskanen Les Huit Balles meurtrières (1972), projetée à Bologne en version restaurée dans une séance unique qui fut l’un des moments forts du festival, revient sur un fait divers de l’époque : dans le nord de la Finlande, un fermier, pris d’une rage éthylique, abat les quatre policiers venus l’arrêter. À partir d’entretiens avec le véritable fermier condamné à mort, Niskanen remonte la piste de la misère, et si l’alcool est « la source de tous les maux au sein de notre famille », comme annoncé par un carton au début de chaque épisode, Les Huit Balles meurtrières ne se veut jamais moraliste. En interprétant lui-même le rôle principal, celui du fermier Pasi, de plus en plus terrassé par les travaux censés assurer la survie de sa famille, Mikko Niskanen fait le portrait sociologique d’un massacre vu comme la conclusion terrible mais logique d’une longue suite d’événements. La série trouve un rythme tranquille dans les vapeurs de l’alcool de contrebande distillé par les hommes : il s’agit de montrer autant le dur labeur (agriculture, récolte de bois d’œuvre) que l’ivresse qui s’installe et finit par parasiter toutes les activités sociales. Rétrospectivement, Les Huit Balles meurtrières n’est pas sans évoquer Pialat, dans cette douce figure paternelle tentée par l’autodestruction, mais aussi dans le passage imperceptible du temps, avec pour seul repère la présence ou non de neige devant la porte, et qui noie dans un grand mouvement les signes annonciateurs du drame à venir. Les Huit Balles meurtrières raconte aussi l’invasion d’une société (le peuple) par une autre (l’État) puisque policiers, huissiers et patrons ne cessent de s’immiscer dans l’univers de Pasi. À imaginer qu’un fermier honnête pouvait jusque-là subvenir à ses besoins, Niskanen observe avec ce western éthylique la disparition d’un tel mode de vie : l’individu solitaire est chaque jour plus bousculé, humilié, par l’avancée de la loi qui porte en étendard ses outils de calcul et de contrôle.
J'ai été bouleversé par le personnage de Pasi, père et mari aimant, ivrogne pathetique, qui, pour lutter contre la misere, sa condition sociale et l'absence de travail, se lance dans l'alcool de contrebande, devient alccolique, ce qui le conduira à son geste fatal...
Donc voila, "film" du mois, peut-etre meme de l'année, pour ceux que ça interesse, le film est trouvable sur le web avec sta (oui, j'ai fait l'effort et ne le regrette nullement ), dans une copie non restaurée mais correcte (si Criterion ou un editeur français pouvait sortir la version restaurée programmé au Festival de Bologne l'été dernier... )
Deux films de Mikko Niskanen sont sortis en dvd chez Malavida il y a une dizaine d'années, Amour libre (1966) et Une Jeune fille finlandaise (1967), je vais essayer de voir ça très vite (dispos en mediatheque)
Derrière cette oeuvre et celle de Laurent Heynemann, remarquable film d'espionnage (comme l'a souligné Jeremy) porté par le trio genial Noiret/Rochefort/Kreuzer, sans oublier Bernard Lecoq, dont le personnage prefigure celui qu'il tiendra dans Les Patriotes de Rochant, la beauté picturale de Godland m'a emerveillé !
7 coups de coeurs de Janvier !
1.
Les Huit balles meurtrières (Mikko Niskanen, 1972)
2.
Il faut tuer Birgitt Haas (Laurent Heynemann)
3.
Godland (Hlynur Palmason, 2022)
4.
Coeurs Brulés/Morocco (Josef Von Sternberg, 1930)
5.
Les Tsiganes montent au ciel (Emil Loteanu, 1976)
6.
La Reconquista (Jonas Trueba, 2016)
7.
C.R.A.Z.Y (Jean-Marc Vallée, 2005)
Le recap' complet de janvier : viewtopic.php?p=3014768#p3014768
Je ne l'ai pas fait le mois dernier avec Cuore et je le regrette, ou plus loin dans le temps avec La Maison des bois. Mais c'est arrivé une fois que je le fasse, avec Journal d'un maitre d'ecole de Vittorio De Seta.
Apres tout, certaines oeuvres televisuelles sont considérées, souvent à juste titre, comme les meilleures oeuvres de leurs auteurs, que ce soit La Maison des bois (Pialat), Fanny et Alexandre (Bergman), Berlin Alexanderplatz (Fassbinder) ou encore Pinocchio (Comencini), certaines ont été declinées en version cinema (Bergman, Comencini, De Seta, et celui qui me preocuupe aujourd'hui, Mikko Niskanen)
Dans le cas des Huis balles meurtrières (Kahdeksan surmanluotia, 1972), tournée en noir et blanc, Aki Kaurismaki considère cette version longue tv comme la plus belle oeuvre de tout le cinema finlandais, ni plus ni moins, et l'une des plus belles de tout le cinema europeen (et j'avoue que j'aurais du mal à lui donner tort...)
Voila ce qu'en disait Les Cahiers dans leur numero de septembre 2022 (auquel je souscris totalement)
Célébrée par Peter von Bagh ou Aki Kaurismaki comme une œuvre majeure du cinéma finlandais, la minisérie télévisée (cinq heures) de Mikko Niskanen Les Huit Balles meurtrières (1972), projetée à Bologne en version restaurée dans une séance unique qui fut l’un des moments forts du festival, revient sur un fait divers de l’époque : dans le nord de la Finlande, un fermier, pris d’une rage éthylique, abat les quatre policiers venus l’arrêter. À partir d’entretiens avec le véritable fermier condamné à mort, Niskanen remonte la piste de la misère, et si l’alcool est « la source de tous les maux au sein de notre famille », comme annoncé par un carton au début de chaque épisode, Les Huit Balles meurtrières ne se veut jamais moraliste. En interprétant lui-même le rôle principal, celui du fermier Pasi, de plus en plus terrassé par les travaux censés assurer la survie de sa famille, Mikko Niskanen fait le portrait sociologique d’un massacre vu comme la conclusion terrible mais logique d’une longue suite d’événements. La série trouve un rythme tranquille dans les vapeurs de l’alcool de contrebande distillé par les hommes : il s’agit de montrer autant le dur labeur (agriculture, récolte de bois d’œuvre) que l’ivresse qui s’installe et finit par parasiter toutes les activités sociales. Rétrospectivement, Les Huit Balles meurtrières n’est pas sans évoquer Pialat, dans cette douce figure paternelle tentée par l’autodestruction, mais aussi dans le passage imperceptible du temps, avec pour seul repère la présence ou non de neige devant la porte, et qui noie dans un grand mouvement les signes annonciateurs du drame à venir. Les Huit Balles meurtrières raconte aussi l’invasion d’une société (le peuple) par une autre (l’État) puisque policiers, huissiers et patrons ne cessent de s’immiscer dans l’univers de Pasi. À imaginer qu’un fermier honnête pouvait jusque-là subvenir à ses besoins, Niskanen observe avec ce western éthylique la disparition d’un tel mode de vie : l’individu solitaire est chaque jour plus bousculé, humilié, par l’avancée de la loi qui porte en étendard ses outils de calcul et de contrôle.
J'ai été bouleversé par le personnage de Pasi, père et mari aimant, ivrogne pathetique, qui, pour lutter contre la misere, sa condition sociale et l'absence de travail, se lance dans l'alcool de contrebande, devient alccolique, ce qui le conduira à son geste fatal...
Donc voila, "film" du mois, peut-etre meme de l'année, pour ceux que ça interesse, le film est trouvable sur le web avec sta (oui, j'ai fait l'effort et ne le regrette nullement ), dans une copie non restaurée mais correcte (si Criterion ou un editeur français pouvait sortir la version restaurée programmé au Festival de Bologne l'été dernier... )
Deux films de Mikko Niskanen sont sortis en dvd chez Malavida il y a une dizaine d'années, Amour libre (1966) et Une Jeune fille finlandaise (1967), je vais essayer de voir ça très vite (dispos en mediatheque)
Derrière cette oeuvre et celle de Laurent Heynemann, remarquable film d'espionnage (comme l'a souligné Jeremy) porté par le trio genial Noiret/Rochefort/Kreuzer, sans oublier Bernard Lecoq, dont le personnage prefigure celui qu'il tiendra dans Les Patriotes de Rochant, la beauté picturale de Godland m'a emerveillé !
7 coups de coeurs de Janvier !
1.
Les Huit balles meurtrières (Mikko Niskanen, 1972)
2.
Il faut tuer Birgitt Haas (Laurent Heynemann)
3.
Godland (Hlynur Palmason, 2022)
4.
Coeurs Brulés/Morocco (Josef Von Sternberg, 1930)
5.
Les Tsiganes montent au ciel (Emil Loteanu, 1976)
6.
La Reconquista (Jonas Trueba, 2016)
7.
C.R.A.Z.Y (Jean-Marc Vallée, 2005)
Le recap' complet de janvier : viewtopic.php?p=3014768#p3014768
Dernière modification par Jack Carter le 1 févr. 23, 10:08, modifié 2 fois.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Jack Carter a écrit : ↑1 févr. 23, 09:16
Dans le cas des Huis balles meurtrières (Kahdeksan surmanluotia, 1972), tournée en noir et blanc, Aki Kaurismaki considère cette version longue tv comme la plus belle oeuvre de tout le cinema finlandais, ni plus ni moins, et l'une des plus belles de tout le cinema europeen (et j'avoue que j'aurais du mal à lui donner tort...)
Voila ce qu'en disait Les Cahiers dans leur numero de septembre 2022
Célébrée par Peter von Bagh ou Aki Kaurismaki comme une œuvre majeure du cinéma finlandais, la minisérie télévisée (cinq heures) de Mikko Niskanen Les Huit Balles meurtrières (1972), projetée à Bologne en version restaurée dans une séance unique qui fut l’un des moments forts du festival, revient sur un fait divers de l’époque : dans le nord de la Finlande, un fermier, pris d’une rage éthylique, abat les quatre policiers venus l’arrêter. À partir d’entretiens avec le véritable fermier condamné à mort, Niskanen remonte la piste de la misère, et si l’alcool est « la source de tous les maux au sein de notre famille », comme annoncé par un carton au début de chaque épisode, Les Huit Balles meurtrières ne se veut jamais moraliste. En interprétant lui-même le rôle principal, celui du fermier Pasi, de plus en plus terrassé par les travaux censés assurer la survie de sa famille, Mikko Niskanen fait le portrait sociologique d’un massacre vu comme la conclusion terrible mais logique d’une longue suite d’événements. La série trouve un rythme tranquille dans les vapeurs de l’alcool de contrebande distillé par les hommes : il s’agit de montrer autant le dur labeur (agriculture, récolte de bois d’œuvre) que l’ivresse qui s’installe et finit par parasiter toutes les activités sociales. Rétrospectivement, Les Huit Balles meurtrières n’est pas sans évoquer Pialat, dans cette douce figure paternelle tentée par l’autodestruction, mais aussi dans le passage imperceptible du temps, avec pour seul repère la présence ou non de neige devant la porte, et qui noie dans un grand mouvement les signes annonciateurs du drame à venir. Les Huit Balles meurtrières raconte aussi l’invasion d’une société (le peuple) par une autre (l’État) puisque policiers, huissiers et patrons ne cessent de s’immiscer dans l’univers de Pasi. À imaginer qu’un fermier honnête pouvait jusque-là subvenir à ses besoins, Niskanen observe avec ce western éthylique la disparition d’un tel mode de vie : l’individu solitaire est chaque jour plus bousculé, humilié, par l’avancée de la loi qui porte en étendard ses outils de calcul et de contrôle.
Pour ma part, j'ai été bouleversé par le personnage de Pasi, père et mari aimant, ivrogne pathetique, qui, pour lutter contre la misere, sa condition sociale et l'absence de travail, se lance dans l'alcool de contrebande, devient alccolique, ce qui le conduira à son geste fatal...
Donc voila, "film" du mois, peut-etre meme de l'année, pour ceux que ça interesse, le film est trouvable sur le web avec sta (oui, j'ai fait l'effort et ne le regrette nullement ), dans une copie non restaurée mais correcte (si Criterion ou un editeur français pouvait sortir la version restaurée programmé au Festival de Bologne l'été dernier... )
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oui, j'ai été surpris de m'être ennuyé à la revoyure. Chaque numéro correspond à un genre autonome de chorégraphie en soi et Gene Kelly, comme d'habitude, tire la couverture à lui, renvoyant ses partenaires aux accessoires (c'est ce qui me gène dans presque tous ses films, sauf ceux de ses débuts). Et les chansons, à part New York, New York et Prehistoric Man que j'adore, vraiment bof, aucun refrain ne reste...Jeremy Fox a écrit : ↑31 janv. 23, 22:42Tom Peeping a écrit : ↑31 janv. 23, 22:16 Un jour à New York / On the town (Gene Kelly & Stanley Donen, 1949) *
Trois marins (dont Gene Kelly et Frank Sinatra) en permission de 24 heures à New York visitent la ville et rencontrent trois filles. Novateur dans son utilisation - partielle - des rues de Manhattan, un Musical très sympathique mais dont le scénario trop léger, les chansons peu mémorables et le choix de chorégraphies démonstratives font qu'on s'ennuie un peu, péché cardinal du genre. Les allusions sexuelles qui parsèment l'ensemble sont étonnantes. BR FR
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Jack Carter a écrit : ↑1 févr. 23, 09:16
Dans le cas des Huis balles meurtrières (Kahdeksan surmanluotia, 1972), tournée en noir et blanc, Aki Kaurismaki considère cette version longue tv comme la plus belle oeuvre de tout le cinema finlandais, ni plus ni moins, et l'une des plus belles de tout le cinema europeen (et j'avoue que j'aurais du mal à lui donner tort...)
Voila ce qu'en disait Les Cahiers dans leur numero de septembre 2022
Célébrée par Peter von Bagh ou Aki Kaurismaki comme une œuvre majeure du cinéma finlandais, la minisérie télévisée (cinq heures) de Mikko Niskanen Les Huit Balles meurtrières (1972), projetée à Bologne en version restaurée dans une séance unique qui fut l’un des moments forts du festival, revient sur un fait divers de l’époque : dans le nord de la Finlande, un fermier, pris d’une rage éthylique, abat les quatre policiers venus l’arrêter. À partir d’entretiens avec le véritable fermier condamné à mort, Niskanen remonte la piste de la misère, et si l’alcool est « la source de tous les maux au sein de notre famille », comme annoncé par un carton au début de chaque épisode, Les Huit Balles meurtrières ne se veut jamais moraliste. En interprétant lui-même le rôle principal, celui du fermier Pasi, de plus en plus terrassé par les travaux censés assurer la survie de sa famille, Mikko Niskanen fait le portrait sociologique d’un massacre vu comme la conclusion terrible mais logique d’une longue suite d’événements. La série trouve un rythme tranquille dans les vapeurs de l’alcool de contrebande distillé par les hommes : il s’agit de montrer autant le dur labeur (agriculture, récolte de bois d’œuvre) que l’ivresse qui s’installe et finit par parasiter toutes les activités sociales. Rétrospectivement, Les Huit Balles meurtrières n’est pas sans évoquer Pialat, dans cette douce figure paternelle tentée par l’autodestruction, mais aussi dans le passage imperceptible du temps, avec pour seul repère la présence ou non de neige devant la porte, et qui noie dans un grand mouvement les signes annonciateurs du drame à venir. Les Huit Balles meurtrières raconte aussi l’invasion d’une société (le peuple) par une autre (l’État) puisque policiers, huissiers et patrons ne cessent de s’immiscer dans l’univers de Pasi. À imaginer qu’un fermier honnête pouvait jusque-là subvenir à ses besoins, Niskanen observe avec ce western éthylique la disparition d’un tel mode de vie : l’individu solitaire est chaque jour plus bousculé, humilié, par l’avancée de la loi qui porte en étendard ses outils de calcul et de contrôle.
Pour ma part, j'ai été bouleversé par le personnage de Pasi, père et mari aimant, ivrogne pathetique, qui, pour lutter contre la misere, sa condition sociale et l'absence de travail, se lance dans l'alcool de contrebande, devient alccolique, ce qui le conduira à son geste fatal...
Donc voila, "film" du mois, peut-etre meme de l'année, pour ceux que ça interesse, le film est trouvable sur le web avec sta (oui, j'ai fait l'effort et ne le regrette nullement ), dans une copie non restaurée mais correcte (si Criterion ou un editeur français pouvait sortir la version restaurée programmé au Festival de Bologne l'été dernier... )
Ah non pardon !
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Palme ex-aequo décernée au doublé de John Hyams, très solide artisan de série B, que l'on croyait disparu.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Je rejoins Tom. C'est aussi pour moi le point faible de ce Donen : les chansons peu mémorables dans l'ensemble et les chorégraphies OK mais pas transcendantes. Pour une comédie musicale, c'est quand même problématique.Tom Peeping a écrit : ↑1 févr. 23, 10:08Oui, j'ai été surpris de m'être ennuyé à la revoyure. Chaque numéro correspond à un genre autonome de chorégraphie en soi et Gene Kelly, comme d'habitude, tire la couverture à lui, renvoyant ses partenaires aux accessoires (c'est ce qui me gène dans presque tous ses films, sauf ceux de ses débuts). Et les chansons, à part New York, New York et Prehistoric Man que j'adore, vraiment bof, aucun refrain ne reste...
Faut dire qu'après avoir vu Singing in the Rain, du même réalisateur, la comparaison est terrible.