The Hidden (Jack Sholder - 1987)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
The Hidden (Jack Sholder - 1987)
Le 1 :
Je ne l'avais jamais vu. J'imagine que ça a du faire son petit effet choc en 1987, mais aujourd'hui, ça reste une série B old school assez plaisante, qui a certes pris un coup de vieux, mais dont on peut toujours savourer le bourrinage : tous les personnages qui sont contaminés font leur numéro de gros pervers indestructible, recevant des dizaines de balles sans broncher et faisant des sourires de psychopathes (c'est d'ailleurs ce qui donne toute sa saveur à la scène de poursuite au début du film). Kyle MacLachlan et Michael Nouri forment un tandem efficace en suivant à la lettre les préceptes du buddy-movie : "au début, ils ne peuvent pas se sentir, puis à la fin ils sont potes". Et puis, le running-gag de la langue, c'est une belle idée. Sympathoche.
Le 2 :
Absolument sans intérêt... J'ai envie de m'en débarrasser.
Je ne l'avais jamais vu. J'imagine que ça a du faire son petit effet choc en 1987, mais aujourd'hui, ça reste une série B old school assez plaisante, qui a certes pris un coup de vieux, mais dont on peut toujours savourer le bourrinage : tous les personnages qui sont contaminés font leur numéro de gros pervers indestructible, recevant des dizaines de balles sans broncher et faisant des sourires de psychopathes (c'est d'ailleurs ce qui donne toute sa saveur à la scène de poursuite au début du film). Kyle MacLachlan et Michael Nouri forment un tandem efficace en suivant à la lettre les préceptes du buddy-movie : "au début, ils ne peuvent pas se sentir, puis à la fin ils sont potes". Et puis, le running-gag de la langue, c'est une belle idée. Sympathoche.
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- Laspalès
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Re: The Hidden
j'adore ce film,c'est de la putain de série B!Bob Harris a écrit :Le 1 :
Je ne l'avais jamais vu. J'imagine que ça a du faire son petit effet choc en 1987, mais aujourd'hui, ça reste une série B old school assez plaisante, qui a certes pris un coup de vieux, mais dont on peut toujours savourer le bourrinage : tous les personnages qui sont contaminés font leur numéro de gros pervers indestructible, recevant des dizaines de balles sans broncher et faisant des sourires de psychopathes (c'est d'ailleurs ce qui donne toute sa saveur à la scène de poursuite au début du film). Kyle MacLachlan et Michael Nouri forment un tandem efficace en suivant à la lettre les préceptes du buddy-movie : "au début, ils ne peuvent pas se sentir, puis à la fin ils sont potes". Et puis, le running-gag de la langue, c'est une belle idée. Sympathoche.
et ce début fracassant qui démarre pied au plancher (oui,je sais,c'était facile )...je vais m'acheter le dvd,tiens!!
Re: The Hidden
Je te revends le coffret 13 euros, ça marche?mannhunter a écrit : (oui,je sais,c'était facile )...je vais m'acheter le dvd,tiens!!
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Re: The Hidden
je pense qu'il vaudrait mieux que tu refourgues ce coffret à une autre personne,vu que je ne suis pas prêt de remonter sur Paname avant quelques semaines!Bob Harris a écrit :Je te revends le coffret 13 euros, ça marche?mannhunter a écrit : (oui,je sais,c'était facile )...je vais m'acheter le dvd,tiens!!
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Il a bercé mon enfance ! Mon frangin l'avais ramené de chez un ami et apparement, ne lui avais jamais rendu. On l'a regardé en boucle, je me souviendrai toujours de cette ouverture sur la caméra de securité de la banque et le mec qui sort un gros fusil à pompe la au milieu. Et ensuite il fonce pas dans un mec en chaise roulante avec sa bagnole ? En tout cas cette ouverture est absolument ultra-violente. La fin me mettait vraiment mal à l'aise en plus.
Génial, faut absolument que je le revois...
PS: l'ouverture du film me rappelais celle d'un flic à la maternelle je crois
Génial, faut absolument que je le revois...
PS: l'ouverture du film me rappelais celle d'un flic à la maternelle je crois
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Re: The Hidden
Vu hier soir.
Un film culte, ouais ça c'est cool comme film!! rythme d'enfer... un E.T. antisocial et bien violent qui vaut le détour, des séquences mémorables (le braquage et la poursuite en voiture dans le premier quart d'heure)
Un bon film très 80 (Hard Rock FM, belles bagnoles, Pouffes maquillés etc...) Bordel, c'est jouissif !
Un film indispensable.
PS:
Un film culte, ouais ça c'est cool comme film!! rythme d'enfer... un E.T. antisocial et bien violent qui vaut le détour, des séquences mémorables (le braquage et la poursuite en voiture dans le premier quart d'heure)
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Un bon film très 80 (Hard Rock FM, belles bagnoles, Pouffes maquillés etc...) Bordel, c'est jouissif !
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- Demi-Lune
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Re: The Hidden (Jack Sholder)
J'ai souvent songé à John Carpenter : une sorte de mélange entre le côté horrifique de The Thing et le côté bourrin de They Live (qui ne sortira d'ailleurs qu'un an plus tard, Big John aurait-il été influencé par Hidden ?). En tout état de cause, Hidden me laisse un arrière-goût amer dans la bouche : c'est une sympathique série B originale, bourrine, jouissive par bien des aspects (les contaminés s'en donnent à coeur joie) et bien filmée, notamment lors de cette impressionnante séquence d'ouverture qui rentre de suite dans le vif du sujet, et évidemment lors de l'impressionnante séquence de "transfert" dont une capture a été postée plus haut. Là encore, l'amateur des 80's ne boudera pas son plaisir de retrouver les bolides surpuissants, les chansons hard-rock gueulées dans les auto-radios, les flics en Ray-Ban et les nanas ultra-sexy (ni de retrouver Kyle MacLachlan). Mais d'un autre côté, Hidden ne tient hélas pas toutes ses promesses sur la durée : certaines choses font très Z, quand même, comme ce pistolet extraterrestre qu'on croierait sorti des Power Rangers ; le scénario repose par ailleurs sur une mécanique assez répétitive. Au final, un divertissement nostalgique et décomplexé, à la mise en scène sèche, mais peut-être pas une référence incontournable.
3/6
3/6
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- Doublure lumière
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Re: The Hidden (Jack Sholder)
Ah que de bons souvenirs tout ça, le rock indé ou Hard Fm entendu tout le long du film est jouissif on peut entendre je crois bien The Alarm, Concrete Blonde, The Lords of the New Church et cette chanson qui est pour beaucoup dans la réussite de la course poursuite échevelée qui ouvre le film, "On your Feet de Shok Paris.."The fires are raging
it's all for the taking don't wait till the damage is done fight for a reason the air is full of treason don't wait for the hammer on your feet, on your feet....." Inoubliable!!
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- Dédé du Pacifique
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Re: The Hidden (Jack Sholder)
Je viens de revoir Hidden après 15 ans, grâces soient rendues à mannhunter pour l'extrait d'ouverture qu'il avait donné dans le topic consacré et qui m'en a donné l'envie.
C'est de la série b certes, mais bien faite et avec une de ces réflexions pas piquées des vers sur le désir humain et le surmoi qui vous attend au tournant les petits copains, je vous dis que ça!
Et ouais, regardez chaque personnage contaminé: il agresse son entourage, écoute et mange de la merde, il aime sa grosse bagnole et son gun (et tue), drague comme un beauf (et si c'est une nana elle s'auto-pelote) c'est plus un film, c'est un clip de rap! Blague à part, ce film fait l'inventaire de tout ce que l'on aimerait faire s'il ne nous restait plus la moindre notion de sens commun. Le monstre, c'est la société de consommation qui nous écervele et nous avilit. Elle avilit même les chiens! Elle vient d'ailleurs et mourra jamais, tu'ois! Ou alors, heuuu, il faut un extra-terrestre pour la tuer! Bon, au bout de trois quarts d'heure de film, la métaphysique s'épuise, le rythme aussi, c'est dommage j'y ai cru dur comme fer.
Un bon 4/6 pour celui qui n'en attend rien, peut-être un ou deux points de moins pour ceux qui sont déjà rompus aux voluptés méditatives sociologisantes des films de Carpenter ou Romero.
C'est de la série b certes, mais bien faite et avec une de ces réflexions pas piquées des vers sur le désir humain et le surmoi qui vous attend au tournant les petits copains, je vous dis que ça!
Et ouais, regardez chaque personnage contaminé: il agresse son entourage, écoute et mange de la merde, il aime sa grosse bagnole et son gun (et tue), drague comme un beauf (et si c'est une nana elle s'auto-pelote) c'est plus un film, c'est un clip de rap! Blague à part, ce film fait l'inventaire de tout ce que l'on aimerait faire s'il ne nous restait plus la moindre notion de sens commun. Le monstre, c'est la société de consommation qui nous écervele et nous avilit. Elle avilit même les chiens! Elle vient d'ailleurs et mourra jamais, tu'ois! Ou alors, heuuu, il faut un extra-terrestre pour la tuer! Bon, au bout de trois quarts d'heure de film, la métaphysique s'épuise, le rythme aussi, c'est dommage j'y ai cru dur comme fer.
Un bon 4/6 pour celui qui n'en attend rien, peut-être un ou deux points de moins pour ceux qui sont déjà rompus aux voluptés méditatives sociologisantes des films de Carpenter ou Romero.