Dvdclassik : cinéma et DVD

On vient de modifier un truc dans la Matrice?

Pour Total Recall, il y en a juste un qui divague (radar ? le concept de mouchard lui semble inconnu). L'humour, c'est difficile.
Pour Le Bon, la Brute et le Truand ainsi que le Corniaud, aïe aïe...
Jean-Louis Bory, on dirait une parodie, que ce soit le fond ou la forme (cette élocution surannée de pédant...).

Telmo a écrit : ↑2 oct. 20, 16:40 Jean-Louis Bory, on dirait une parodie, que ce soit le fond ou la forme (cette élocution surannée de pédant...).

Cela dit c'est le seul qui propose l'approche qui fait jurisprudence aujourd'hui sur Leone.

Une émission que j'aime écouter de temps en temps, en fond sonore, principalement pour Michel Ciment, dont le point de vue est souvent intéressant.
Bon, ils se plantent parfois dans les grandes largeurs (la chronique du Madre de Sorogoyen... ), mais de temps en temps l'intervention d'un chroniqueur permet de se dire "ah oui, pourquoi pas, c'est vrai que je l'avais pas vu comme ça !".

Alexandre Angel a écrit : ↑2 oct. 20, 17:56

Telmo a écrit : ↑2 oct. 20, 16:40 Jean-Louis Bory, on dirait une parodie, que ce soit le fond ou la forme (cette élocution surannée de pédant...).

Cela dit c'est le seul qui propose l'approche qui fait jurisprudence aujourd'hui sur Leone.

Et ses critiques d'humeur sont fantastiques ! A la fois maniérées et féroces comme du Angelo Rinaldi.

Encore une archive intéressante sur la perception de l'époque, où l'on débattait notamment de l'apport négatif ou positif de JC Carrière sur le cinéma de Buñuel. Question critique totalement réglée aujourd'hui. D'ailleurs, je serai bien allé à la cinémathèque cet automne pour assister à une des deux conversations qu'il va donner (une pour le cycle Buñuel, l'autre pour son hommage personnel). D'autant qu'il représente un des derniers témoins de cette époque, mine de rien...

Autrement, le roman de Kessel se fait tailler une sacrée veste. Injustement en plus d'après moi, car j'ai lu le roman il y a quelques temps et j'avais été très agréablement surpris. Très différent de l'image du Kessel écrivain qu'on a tendance à garder.

Dans le même genre, on a souvent dit que Godard avait fait un chef d'oeuvre à partir d'un mauvais roman : Le Mépris de Moravia. Jugement totalement erroné, car le roman est assez excellent, simplement Godard (comme Buñuel avec Belle de Jour) en a fait quelque chose de totalement "autre". Sans faire de procès d'intention, j'ai toujours eu l'impression que ceux qui tenait ce discours n'avait tout bonnement pas lu le livre et répétait ce qu'il avait entendu dire !

Comme toujours, c'est intéressant de sentir à la fois la distance et les effets de proximité avec les Masque et la Plume contemporains, de ces émissions vieilles de presque 50 ans.
Je comprends le gros de leur réaction : "Autant en emporte le sang", c'est pas mal.
Cela rejoint ce que l'on disait récemment sur Les Dents de la mer et l'attitude de Pierre Murat lors de la ressortie hyper-récente du Spielberg : ces films étaient considérés comme de grosses machines. Il y a comme une défiance typiquement française de tout ce qui est américain, comme un truc proverbial, et qui, du coup, perdure.
Ce quI frappe, au delà de tout ça , dans cet extrait de 1972, est le côté daté de certaines considérations à côté de la plaque par rapport au film.
Le film est considéré comme beaucoup plus sanglant et semeur de morts qu'il n'est réellement : ce qui, avec le recul, est à mettre à son crédit. Le film reste, quelque 50 ans après, fort violent, mais avec peu de sang (comparé à La Horde sauvage, à Bonnie and Clyde ou à Soldat Bleu) et il est dit qu'on y trouve 30 morts alors qu'il y en a une dizaine à tout casser.
En 2020, s'il reste encore des préventions envers Jaws, il n'en existe quasiment plus à propos du Parrain.
Je trouve aussi piquant et remarquable que les mecs aient un point de vue condescendant vis-à-vis d'un certain retour au classicisme (la référence au Bogdanovich est pertinente) chez des jeunes turcs comme si c'était une tare alors que les intéressés se donnent juste, plus ou moins consciemment, les moyens de bien vieillir.

C'est d'un pitoyable... Pas un seul pour sauver l'autre et évidemment aucun sens visionnaire chez un seul de ces barbons. Triste à en pleurer ou à s'esclaffer.
J'ai beaucoup de respect pour Benayoun mais là il est complètement à l'ouest.
Quant à dire que French Connection c'est un retour au classicisme hollywoodien alors que Friedkin est fortement inspiré par les nouvelles vagues européennes... Je ne sais pas quoi dire tellement les bras m'en tombent. Ils se disent critiques de cinéma ?

Ils tapent dans le mille encore!
(Bon apres je reconnais qu'il y a le bingo! de la critique française: c'est américain, y'a de l'argent, c'est violent et c'est un succès commercial)

Entre les formules et le ton employé des fois je les imagines en vieux nobles a perruques poudrées du XVIIIème a disserter dans un château qui tombe en ruine.

Sinon y'a pas des vidéos inverses? A savoir un truc qu'il ont trouvé formidable mais qui est tombé depuis dans les oubliettes de l'Histoire.

Oui, bon, moi Le Parrain je trouve ça coolos mais il faut pas exagérer non plus.

Piccoli danse pas très bien

Pour revenir au Parrain, ce qui frappe, c’est qu’ils racontent le film de bout en bout jusqu’à la fin sans aucun problème.

cinéfile a écrit : ↑27 oct. 20, 22:27

Loin de moi l'idée de défendre Les Demoiselles de Rochefort, Demy c'est pas trop ma tasse de the en matière de Musicals, mais qu'est ce qu'ils sont antipathiques... Même les "défenseurs" du film réussissent a paraitre pédants.

Et puis le petit taquet a la fin qui parle, j'imagine, de Bollywood?