Dvdclassik : cinéma et DVD

zemat a écrit :

Rapidement, je n'ai vu que 3 épisodes sur les 10, mais c'est assez jouissif ! Je ne garde pas une vraie nostalgie pour le 1er Karate Kid (revu le WE dernier avant d'entamer la série, ce n'est pas très bon et j'ai passé l'âge), mais cette série a pour l'instant réussi à transcender son modèle. C'est drôle, juste, jouant le décalage entre les 80's et notre époque.
La série bénéficie d'un taux de 100% sur RT, cela a aiguisé ma curiosité pour cette série qui ne m'intéressait pas a priori.

J’ai presque fini la saison 1. C’est ce que j’ai vu de plus jouissif en séries tv cette année. William Zabka, le personnage principal est excellent et incarne à la perfection le mec à qui la vie n’a été que désillusion. La façon avec laquelle il relate les événements du film original à son protégé dans l’épisode 7 est formidablement amenée. Ça pourrait presque être du Renoir, chacun voit sincèrement les choses de son point de vue en se considérant comme l’agressé.

C’est à mon sens l’une des suites les plus intelligentes que j’ai pu voir à la télé.

Bien dit !

En passant, un autre gros coup de cœur de l'année dont j'ai vu pour l'instant 8 des 10 épisodes de la saison 1 : Patriot sur Amazon.

Les Nominations aux Emmys awards 2018:
https://www.telerama.fr/series-tv/emmy- ... or=EPR-126

Ni Sharp Objects, ni Cobra Kai, ni même Alison Brie ou Amy Adams. Sans parler de Twin Peaks.

Normal pour Sharp Objects, l'éligibilité pour cette année était une diffusion avant fin mai je crois.
Pour Twin Peaks cela n'a rien d'étonnant vu que la série a été ignorée par les Golden Globes.
Quant à Alison Brie je pense que Glow ne boxe pas dans la même catégorie que les séries nommées.

zemat a écrit :Normal pour Sharp Objects, l'éligibilité pour cette année était une diffusion avant fin mai je crois.
Pour Twin Peaks cela n'a rien d'étonnant vu que la série a été ignorée par les Golden Globes.
Quant à Alison Brie je pense que Glow ne boxe pas dans la même catégorie que les séries nommées.

Je me demandais s’il n’y avait pas une question d’éligibilité pour Sharp Objects tellement c’était gros.
Glow saison 2 est gentillet effectivement mais Alison Bree se démène pratiquement autant que son personnage.
J’ai oublié de citer LOVE qui pour le coup mériterait de gagner.

Je viens de finir JEKYLL de Moffat.
Malgré un démarrage éblouissant dans sa revisite du récit mythique de Stevenson, l'ensemble s'avère un peu décevant. On y croit grosso modo jusqu'à mi parcours. Après cela se laisse voir avec plaisir mais ça part en quenouille.
Le problème est un peu le même que dans Sherlock et dans une moindre mesure dans Doctor Who, Moffat n'exploite pas avec assez de rigueur le formidable potentiel de ses meilleures idées. Il en fait trop par goût de l'esbroufe, accumule les effets pour se faire remarquer la où une intrigue plus resserée et "dramatique" aurait scotché le spectateur.
Dommage car l'interprétation est très bonne et les personnages bien campés.
Ici on commence a accumulé les invraisemblances des l'épisode 3 puis la fin tourne au n'importe quoi...

Spoiler (cliquez pour afficher)

L'idée de mettre la femme comme déclencheur est séduisante mais n'est exploité que pour dire que Claire est un clone ! En plus la révélation finale est contradictoire avec cet axe de l'intrigue. Et puis les clones aux 7ieme ss sol, c'est du mauvais X files.

Les bonnes idées, nombreuses, sont sapées par des trucs nuls. Bref, il aurait fallu que quelqu'un d'un peu rigoureux repasse derrière pour signaler les trucs de trop ou incohérents.
Vraiment dommage. On raté ainsi une courte serie marquante pour n'avoir qu'un truc de "génie" qui veut faire son petit malin.

Maniac - 2018 / Patrick Somerville et Cary Joji Fukunaga _ 5,5

Cela aura été plutôt laborieux d'arrivé au bout des 10 épisodes malgré un visuel hyper léché, un univers foisonnant - ca n'hésite pas à saturer de références plus ou moins évidentes à l'univers cinéma (vêtements, décors, ambiances,... les clins d'oeil à ALIEN saute littéralement aux yeux) - et un casting a priori très attractif.
Mais ça pêche beaucoup à faire coexister les différents genres et les ruptures de tons. L'aspect "loufoque" rarement (même jamais) drôle toujours en difficile équilibre avec un "hyper sérieux" très étouffant.

Niveau casting, Emma Stone survole l'ensemble, proposant des nuances propres à chaque situations et univers et s'avérant la seule "respiration" dans cette ambiance très anxiogène.
Jonah Hill lui est assez effrayant, sa transformation physique modifiant complètement son visage et son regard. Il semble avoir complètement plongé corps et âmes dans son rôle de schizophrène.
Justin Theroux doit lui composer avec un personnage particulièrement ingrat et l'acteur s'en sort à merveille à le rendre ridicule dans des situations plus radicales les unes que les autres, mais l'extrémité de l'écriture (et c'est le cas pour tous les personnages en fait) le rend complètement antiphatique.

Au final pas plus mal qu'il s'agisse que d'une mini série, car je n'aurais surement pas replongé pour une 2ème saison.

The Boogeyman a écrit :

Maniac - 2018 / Patrick Somerville et Cary Joji Fukunaga _ 5,5

Cela aura été plutôt laborieux d'arrivé au bout des 10 épisodes malgré un visuel hyper léché, un univers foisonnant - ca n'hésite pas à saturer de références plus ou moins évidentes à l'univers cinéma (vêtements, décors, ambiances,... les clins d'oeil à ALIEN saute littéralement aux yeux) - et un casting a priori très attractif.
Mais ça pêche beaucoup à faire coexister les différents genres et les ruptures de tons. L'aspect "loufoque" rarement (même jamais) drôle toujours en difficile équilibre avec un "hyper sérieux" très étouffant.

Niveau casting, Emma Stone survole l'ensemble, proposant des nuances propres à chaque situations et univers et s'avérant la seule "respiration" dans cette ambiance très anxiogène.
Jonah Hill lui est assez effrayant, sa transformation physique modifiant complètement son visage et son regard. Il semble avoir complètement plongé corps et âmes dans son rôle de schizophrène.
Justin Theroux doit lui composer avec un personnage particulièrement ingrat et l'acteur s'en sort à merveille à le rendre ridicule dans des situations plus radicales les unes que les autres, mais l'extrémité de l'écriture (et c'est le cas pour tous les personnages en fait) le rend complètement antiphatique.

Au final pas plus mal qu'il s'agisse que d'une mini série, car je n'aurais surement pas replongé pour une 2ème saison.

Je ne sais pas pourquoi je m'attendais à un truc plus léger, plus drôle, plus émouvant aussi.
En l'état c'est pas mal, j'ai bien accroché au style de la série qu'on sent sous forte influence Dickienne. Le voyage dans la psyché démarre bien (l'épisode 4 vraiment bien) mais tourne en rond à la longue. Le final est bien, je me suis attaché aux quatres personnages principaux (emma stone, jonah hill, justin theyroux excellent et son asistante fumeuse compulsive) mais plutôt qu'une mini-série sympa j'aurai préféré un beau film de 2h.

This is us saison 1 : visionné la moitié en à peine 24 heures. Autant dire que je trouve ça absolument sublime.

Jeremy Fox a écrit :This is us saison 1 : visionné la moitié en à peine 24 heures. Autant dire que je trouve ça absolument sublime.

Tiens j'ai regardé les deux premiers épisodes de la saison 3 ce week-end. Je ne suis pas fan de la série, que je trouve trop larmoyante, mais j'ai l'impression que la qualité des épisodes est plutôt constante.

Jeremy Fox a écrit :This is us saison 1 : visionné la moitié en à peine 24 heures. Autant dire que je trouve ça absolument sublime.

Terminé. Avec le film de Tullio Giordana, la plus belle fiction que j'aurais vu cette année, voire même sur plusieurs années. Comme la météo qui parle de 3 mois de précipitations en 24 heures, j'ai versé autant de larmes en 12 heures de visionnage que durant toute une décennie.

The Haunting Hill House (Netflix - 2018)

Roilo Pintu a écrit :The Haunting of Hill House, nouvelle version du roman de Shirley Jackson sous forme de série, 10 épisodes, disponible sur Netflix.
Plutôt une bonne surprise (j'en suis à l'épisode 5), on ne va pas dire que ça révolutionne le genre, surtout pour les amateurs, mais le casting est dans l'ensemble bon, il y a une influence de Stephen King dans l'écriture qui n'est pas désagréable (des personnages ayant vécu un drame dans le passé et se retrouvant à nouveau autour d'un évènement, narration sur deux époques) et surtout rayon "flipette" un retour à des choses simples, pas trop de jump cut, des plans séquence qui durent, et souvent l'absence de musique et/ou utilisation du silence.
A voir si l'intérêt se maintien jusqu'au bout.

Bon en fait l'intérêt baisse un peu sur la deuxième partie de la série. La première partie de la série centrée sur chacun des enfants est plutôt bien faite et se termine sur un très bon 5eme épisode (avec la notion de l'absence de temps pour le mort), ensuite c'est le ventre mou pour terminer dans un final un peu trop larmoyant à mon goût. J'aurai préféré rester dans une veine un peu plus horreur.
Pas désagréable à regarder, mais un peu long pour peu à raconter

Castle Rock (saison 1 - 2018)

Plat, fade, 10 épisodes assez ennuyeux, parfois amusant de retrouver des références à l'oeuvre de King, mais les coups de coude adressés aux spectateurs ne débouchent malheureusement sur rien de bien original. Avec J.J. Abrams à la production, c'était malheureusement signé d'avance.

Roilo Pintu a écrit :Castle Rock (saison 1 - 2018)

Plat, fade, 10 épisodes assez ennuyeux, parfois amusant de retrouver des références à l'oeuvre de King, mais les coups de coude adressés aux spectateurs ne débouchent malheureusement sur rien de bien original. Avec J.J. Abrams à la production, c'était malheureusement signé d'avance.

Oui, assez fade et "au kilomètre". Mais tout de même, certaines choses assez belles, comme plusieurs séquences avec Spacek.

Mais tout de même, certaines choses assez belles, comme plusieurs séquences avec Spacek.

Oui son épisode, le 6 ou le 7 je ne sais plus, est ce que je retiendrai de la série.
Et le trop rare Scott Glenn.