Dvdclassik : cinéma et DVD

Raised by wolves



6 épisodes sur dix. C'est jusque-là globalement très bon. Visuellement novateur, qu'on trouve ça laid ou pas. Allergique au mysticisme, passe ton chemin. Pour les amateurs de SF, c'est à voir. Amanda Collin est excellente. Je me serais bien passé de Travis Fimmel qui ramène la série vers une multitude de déja-vu. L'inévitable méchant à l'ancienne, résidu de la nécessité de compréhension, zone de confort narrative chiante. Ridley Scott producteur, qui réalise l'épisode 2. On retrouve son esthétique Prometheus. On a beau le critiquer dans tous les sens, à 82 ans il nous propose une SF qui fait encore bouger les lignes du genre. Un peu comme Miller à 70 ans avec son Fury road. Je redoute un peu la fin de la saison, n'ayant pas évité quelques spoilers. Mais pour le moment du plaisir malgré une histoire rendu bancale par cette bande de gentils/méchants religieux un peu cons sur les bords.

Raised by wolves

Suite et fin.

Patatras! Si pendant 5 épisodes on s'approchait d'un récit à la Isaac Asimov, avec des séquences visuelles formidables et novatrices, la suite s'embourbe dans un revirement bavard et caricatural. Jusqu'au final qui n'augure rien de bon pour la suite. Malgré Amanda Collin bien jusqu'au bout et un Travis Fimmel qui joue décidément très mal. Une série le cul entre deux chaises qui gâche sa singularité pour nous ramener à un récit plus classique, malgré la bizarrerie et l'incompréhension qu'il suscite chez certains.

Vu Raised by wolves
Ca commence tres bien avec un environnement immersif et une ambiance particulière qui impregne fort.
Du coup on adhère mais au bout de quelques épisodes la serie s'enterre, ca commence a etre lent et à tourner en rond.

Personnellement j'attends plus "d'aventures" et de changements de décors, cette planete hostile confine au minimalisme et c'est finalement usant pour moi.

A côté de cela ça devient de plus en plus glauque et mystique.
On retrouve d'ailleurs Travis Fimell dans des délires d'hallucinations qui rappellent un des épisodes les plus penibles de Vikings.

Je ne regarderais pas une deuxième saison

The Queen's gambit - Pouetflix



En tant que joueur d'échecs assidu j'étais plus que partant. Et ça démarre très bien. La gamine rousse est la meilleure de tout le casting. Ensuite Anya Taylor-Joy sur qui repose quasiment toute cette mini série. Ce corps étrange et parfois fascinant mais vite répétitif par un jeu qui montre ses limites. Une fois de plus, l'ensemble monolithique et trop mécanique se délite jusqu'à un final plutôt mauvais. La réalisation est assez convenue mais ça reste plaisant à suivre. Seulement je vais très probablement oublier tout ça très vite comme les 3/4 de ce que je vois en VOD. Rien de marquant, et l'impression d'avoir perdu mon temps. Rien à apprendre du côté du jeu d'échecs, juste de l'esbroufe visuelle qui tient par l'air déterminé de l'héroïne.
Donc au final un truc très classique, faux biopic avec plein de déjà-vu dispersés qui donne cette sensation d'ennui par moments. Plaisant, mais dispensable.

Inside N°9

C'est effectivement très bon. #humournoiranglaisquifaitdubien

Jamais entendu parler.
Tu peux en dire plus ? C'est visible où et comment ?

Flol a écrit : ↑10 nov. 20, 11:06 Jamais entendu parler.
Tu peux en dire plus ? C'est visible où et comment ?

Voici ce que j'ai écrit début octobre dans la newsletter que j'envoie à mes collègues et amis :

Chaque histoire indépendante se déroule à chaque fois dans un lieu différent se trouvant toujours au numéro 9. Ces habitations (maison / appartement / manoir) font face à des événements extraordinaires ou macabres...
Quel plaisir de voir enfin arriver en France cette excellente série anglaise !! J’attendais avec impatience sa disponibilité pour vous la présenter. C’est une série anthologique (le sujet, genre, lieu et les acteurs sont différents d’un épisode à l’autre) où les épisodes ne sont connectés que par une bonne dose d’un humour très noir et deux acteurs/créateurs interprétant à chaque fois un rôle différent. On pourrait grossièrement comparer cette série à une sorte de « Black Mirror » sans la SF ou l’anticipation. Le premier épisode pourra vous paraître un peu déroutant, mais le second m’avait faire rire comme rarement…

Les 4 premières saisons sont disponibles sur Arte.TV (= leur site et leur application).

Merci, je vais surveiller ça.

Je regarde "La petite maison dans la prairie" sur 6ter : c'est moi ou c'est une version HD? ou au moins au minimum 720p? La beauté des images me surprend.

Il y a des versions en blu-ray en 1080p aux É-U depuis un moment déjà.

PS : avec même la VF. Zone A toutefois, et pour les dernières saisons, hors de prix car le tirage est épuisé.

OK, content de voir que cette série que je regardais déjà en 1983 résiste au temps!

Pour ceux que ça intéresse, un très bon livre sur la série était sorti il y a, houla, 20 ans de cela, dans une collection spécialisée sur les séries.


Sinon la vraie famille Ingalls

Les vrais sont encore plus creepy que ceux de la série. Impressionnant.

Il faut dire que les appareils photos de cette époque là...
Mais bon, il y a pire : la photo post-mortuaire!
https://www.lassurance-obseques.fr/phot ... picturale/

Ça me fera toujours penser au personnage gratiné de Jude Law dans Road to Perdition...

J'ai commencé The Right Stuff, nouvelle adaptation du bouquin de Tom Wolfe en série.
(Merci a mon VPN albanais...)

J'en suis au 3eme épisode et pour l'instant c'est un avis mitigé. La reconstitution de la fin 50s/début 60s est plutôt bonne et soignée, mais c'est plus vers l'écriture et les personnages que ca se complique.
1er point "négatif" la série commence au moment ou les pilotes se font recruter pour le programme Mercury, zappant tout leur background dans l'Air Force, la Navy ou les Marines. Conséquence, on perd toute la mystique des pilotes qui était représentée par le personnage de Yeager dans le film de Kaufman.
2eme point, pour l'instant on s'attarde plus sur les problèmes de couples des astronautes ou leur difficultés a assumer leur toute nouvelle célébrité plutôt que sur le programme en lui même. L'arc principal qui a l'air de se dessiner ca va être l'opposition pour être le 1er dans l'espace entre le "gendre idéal" Glenn et le "bad boy" Shepard. Autre problème, si les acteurs du sont corrects, ils n'ont pas le capital sympathie et le charisme du cast du film de 1983.

Je vais continuer la série (8 épisodes pour le moment), mais l'impression que ca me laisse la c'est celle d'un "Mad Men avec des astronautes".