Docteur Who
Publié : 2 nov. 05, 00:21
C’est l’un des petits bonheurs que nous réserve la TNT , accueillir au sein de sa programmation une figure mythique de la science-fiction cathodique, dont le périple fut initié par la BBC en 1963 (un 23 novembre).
A l'origine, conçue pour égayer les samedis soir familiaux, la série réunissait un trio de visiteurs spatio-temporels, dont le fantasque docteur, voyageant à bord du Tardis (Time And Relative Dimension In Space).
Le Tardis se présente sous la forme d’une cabine téléphonique publique, mais son intérieur évoluant dans un espace multidimensionnel, celui-ci s’avère infiniment plus grand que son extérieur.
Afin de remédier au départ du premier interprète, William Hartnell, pour cause de santé défaillante, les scénaristes conçurent que le bon docteur pouvait à loisir régénérer son corps en cas de dommage irrémédiable. Cet artifice permit à sept interprètes de se succéder dans le rôle titre – de Patrick Troughton à Paul McGann – de 1966 à 1996, chacun apportant sa touche très personnelle – notamment vestimentaire - au personnage.
Au fil des épisodes, il fut révélé que le Docteur appartenait à la race des seigneurs du temps, - des êtres aux grands pouvoirs qui étudient l’univers mais se gardent d’influer sur son destin. Son interventionnisme forcené lui vaudra d’être exilé sur Terre par ses pairs à partir de la troisième saison.
Outre l’assistante obligée, l’univers de la série est peuplé de mondes fantastiques, de créatures extraordinaires et maléfiques, de planètes insolites, de situations extravagantes et bien sûr, des redoutables Daleks, ces mutants extraterrestres enfermés dans leurs caissons mécaniques.
En 1989, la BBC estima que le temps était venu pour le Docteur Who de goûter aux délices d’un repos illimité, en dépit du feu de protestations de ses admirateurs. Les vingt années qui suivirent furent jalonnées de projets de retour avortés et de tentatives sans suite - un téléfilm destiné au marché américain.
Mais alors que l’on s’apprêtait à célébrer le quarantième anniversaire du programme, les multiples dimensions de l’espace-temps résonnèrent de l’annonce du retour du plus célèbre de leurs hôtes ; régénéré cette fois-ci sous les traits de Christopher Eccleston.
Cette dernière mouture en date arrive donc le samedi 5 novembre sur les écrans de France 4, après que ses treize épisodes eussent été diffusés par la BBC en début d’année.
Diffusions
Si chacun est en droit de nourrir quelque préférence à l'égard de l'une ou l'autre des incarnations du Docteur, alors je n'en suis que plus à l'aise pour convenir de mon attachement particulier au troisième du nom, le flamboyant Jon Pertwee:
En revanche la pudeur impose de passer sous silence les deux piètres adaptations cinématographiques interprétées par Peter Cushing.
A l'origine, conçue pour égayer les samedis soir familiaux, la série réunissait un trio de visiteurs spatio-temporels, dont le fantasque docteur, voyageant à bord du Tardis (Time And Relative Dimension In Space).
Le Tardis se présente sous la forme d’une cabine téléphonique publique, mais son intérieur évoluant dans un espace multidimensionnel, celui-ci s’avère infiniment plus grand que son extérieur.
Afin de remédier au départ du premier interprète, William Hartnell, pour cause de santé défaillante, les scénaristes conçurent que le bon docteur pouvait à loisir régénérer son corps en cas de dommage irrémédiable. Cet artifice permit à sept interprètes de se succéder dans le rôle titre – de Patrick Troughton à Paul McGann – de 1966 à 1996, chacun apportant sa touche très personnelle – notamment vestimentaire - au personnage.
Au fil des épisodes, il fut révélé que le Docteur appartenait à la race des seigneurs du temps, - des êtres aux grands pouvoirs qui étudient l’univers mais se gardent d’influer sur son destin. Son interventionnisme forcené lui vaudra d’être exilé sur Terre par ses pairs à partir de la troisième saison.
Outre l’assistante obligée, l’univers de la série est peuplé de mondes fantastiques, de créatures extraordinaires et maléfiques, de planètes insolites, de situations extravagantes et bien sûr, des redoutables Daleks, ces mutants extraterrestres enfermés dans leurs caissons mécaniques.
En 1989, la BBC estima que le temps était venu pour le Docteur Who de goûter aux délices d’un repos illimité, en dépit du feu de protestations de ses admirateurs. Les vingt années qui suivirent furent jalonnées de projets de retour avortés et de tentatives sans suite - un téléfilm destiné au marché américain.
Mais alors que l’on s’apprêtait à célébrer le quarantième anniversaire du programme, les multiples dimensions de l’espace-temps résonnèrent de l’annonce du retour du plus célèbre de leurs hôtes ; régénéré cette fois-ci sous les traits de Christopher Eccleston.
Cette dernière mouture en date arrive donc le samedi 5 novembre sur les écrans de France 4, après que ses treize épisodes eussent été diffusés par la BBC en début d’année.
Diffusions
Si chacun est en droit de nourrir quelque préférence à l'égard de l'une ou l'autre des incarnations du Docteur, alors je n'en suis que plus à l'aise pour convenir de mon attachement particulier au troisième du nom, le flamboyant Jon Pertwee:
En revanche la pudeur impose de passer sous silence les deux piètres adaptations cinématographiques interprétées par Peter Cushing.