Docteur Who
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Re: Docteur Who
Saison 8 ep 2 "into the dalek"
Terrible comme la différence est grande en ce que vend le trailer de fin d'épisode et la réalité: on va aller dans l'endroit le plus dangereux de l'univers...oui on va en fait aller dans un Dalek et en plus un Dalek gentil.
Ca aurait pu être une bonne idée mais ce remake de Fantastic Voyage est bien terne et trop sérieux pour intéresser. Et on nous apprend avec plein de pathos que le docteur n'est peut-être pas un homme bon et que les daleks ne sont peut-être pas aussi méchants qu'on le dit et blablabla et le docteur c'est comme un dalek aussi en fait...blablabla ça fait depuis 10 ans que la série joue avec ces notions, allez hop, on remélange tout ça une fois de plus.
Fuck that shit! Death to the daleks! La seule solution c'est l'extermination! Pas de blessés, pas de prisonniers.
Un peu moins chiant que le premier épisode mais toujours aussi médiocre.
Que cette saison part mal.
Heureusement le prochain épisode annonce Robin des Bois...bon je risque encore de déchanter au vu du résultat mais j'espère un peu de fun bordel
Terrible comme la différence est grande en ce que vend le trailer de fin d'épisode et la réalité: on va aller dans l'endroit le plus dangereux de l'univers...oui on va en fait aller dans un Dalek et en plus un Dalek gentil.
Ca aurait pu être une bonne idée mais ce remake de Fantastic Voyage est bien terne et trop sérieux pour intéresser. Et on nous apprend avec plein de pathos que le docteur n'est peut-être pas un homme bon et que les daleks ne sont peut-être pas aussi méchants qu'on le dit et blablabla et le docteur c'est comme un dalek aussi en fait...blablabla ça fait depuis 10 ans que la série joue avec ces notions, allez hop, on remélange tout ça une fois de plus.
Fuck that shit! Death to the daleks! La seule solution c'est l'extermination! Pas de blessés, pas de prisonniers.
Un peu moins chiant que le premier épisode mais toujours aussi médiocre.
Que cette saison part mal.
Heureusement le prochain épisode annonce Robin des Bois...bon je risque encore de déchanter au vu du résultat mais j'espère un peu de fun bordel
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Re: Docteur Who
Le Robin des bois est pour moi le pire, j'en ai bien peur... il a l'avantage de développer le Docteur, mais c'est laborieux...
Détails par rapport à ce que tu as dit précédemment : Into the Dalek est aussi réalisé par Ben Wheatley, mais ça reste impersonnel au possible, hormis un de ses acteurs fétiches. Enfin, suis-je le seul à trouver qu'il s'agit d'un quasi-remake de Asylum of the daleks ? Précédente saison quand même...
Détails par rapport à ce que tu as dit précédemment : Into the Dalek est aussi réalisé par Ben Wheatley, mais ça reste impersonnel au possible, hormis un de ses acteurs fétiches. Enfin, suis-je le seul à trouver qu'il s'agit d'un quasi-remake de Asylum of the daleks ? Précédente saison quand même...
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Re: Docteur Who
Ca promet1kult a écrit :Le Robin des bois est pour moi le pire, j'en ai bien peur... il a l'avantage de développer le Docteur, mais c'est laborieux...
J'avoue que cet épisode ne m'a pas tellement marqué, j'ai vu des critiques qui pointent les similarités avec le Dalek de la saison 1...Pour moi c'est encore un mic mac habituel à la Moffat (que certains continuent à trouver génial) avec plein d'idées mises bout à bout sans que ça donne une histoire qui tienne la route.1kult a écrit : Enfin, suis-je le seul à trouver qu'il s'agit d'un quasi-remake de Asylum of the daleks ? Précédente saison quand même...
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Re: Docteur Who
C'est la même chose dans les autres "arts feuilletonnés" (la bédé, par ex.). Moffat sait très bien "vendre" des concepts, mettre en place des situations (l'épisode avec l'astronaute), créer un vrai suspense, mais la fin est systématiquement raté. Là ça s'épuise avant même d'avoir commencé... Il y a le même problème avec Jekyll - et d'une certaine manière Sherlock dans une moindre mesure. Premiers épisodes géniaux, mais sur la fin, on trouve ça foutraque et vain.
Moffat c'est un peu le mec qui écrit mieux les cliffangher que les fins de scénar !
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Re: Docteur Who
Toi aussi tu penses à Grant Morrison en disant ça1kult a écrit :C'est la même chose dans les autres "arts feuilletonnés" (la bédé, par ex.). Moffat sait très bien "vendre" des concepts, mettre en place des situations (l'épisode avec l'astronaute), créer un vrai suspense, mais la fin est systématiquement raté
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Re: Docteur Who
1kult a écrit : Moffat c'est un peu le mec qui écrit mieux les cliffangher que les fins de scénar !
On peut malheureusement parler comme ça de beaucoup de showrunner ces dernières années
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Re: Docteur Who
Et bah totalement ! mais aussi Snyder !hellrick a écrit :Toi aussi tu penses à Grant Morrison en disant ça1kult a écrit :C'est la même chose dans les autres "arts feuilletonnés" (la bédé, par ex.). Moffat sait très bien "vendre" des concepts, mettre en place des situations (l'épisode avec l'astronaute), créer un vrai suspense, mais la fin est systématiquement raté
En fait c'est en lisant Knightfall du cape cruisader que je me suis rendu compte de la chose. Finalement les premiers sont extremement forts, alors que les derniers sont beaucoup plus faibles. Mais cette tendance effectivement se multiplie comme le dit Rockatansky...
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Re: Docteur Who
Je vous trouve très sévères avec Moffat. Du moins dans sa contribution avec Doctor Who!
Ce que ce type a apporté à la série depuis le début, c'est une forme d'élévation dans les thématiques.
Dans la saison 1 du reboot, les meilleurs épisodes sont de lui "The Empty Child" et sa suite, avec le petit et son masque à gaz. Il a remonté le niveau de suspense en se basant sur des idées originales, qui ne viennent pas forcément de mythes ou d'histoires préexistantes mais de peurs personnelles : enfants perdus et monstrueux, statues qui bougent, créatures croque-mort.
Il a étoffé parfois avec beaucoup de bonheur, parfois de manière un peu plus tirée par les cheveux, une nouvelle mythologie à la série, une ampleur qui hausse tout ce que le personnage du Docteur peut représenter. Je n'ai jamais eu l'impression qu'il se perdait dans ses idées, mais qu'il l'avait l'ambition de plus nous faire poser des questions sur son protagoniste que de nous réellement nous donner des réponses. Les seules qui sont résolues sont celles de nature à enrichir le ou les fils conducteurs de l'intrigue qui se poursuit (River Song, Clara l'impossible girl). Certains épisodes écrits par Moffat ne sont pas forcément aimés sur le coup mais beaucoup mieux appréciés à la fin de la saison, où sa maîtrise des enjeux dramatiques ou thématiques (certains nommeront cela de la roublardise ou du "petit malin") se révèle quand même bien au final bien pensée ou assez aboutie.
Le quatrième épisode de cette saison 8 s'appelle Listen et est parfaitement représentatif de son style. Il y a beaucoup de mystères, un sens du suspense et une réflexion sur la peur, l'enfance. On peut trouver cela répétitif sauf que de nouvelles interrogations se propagent. Et comme on n'est dans une période où le téléspectateur, de manière générale, veut qu'on réponde à tout pour se rassurer de ce qu'il vient de voir...
Bref, moi ce que je regrette surtout, ce n'est pas la qualité de l'écriture, mais celle de ses mises en scène, souvent plates.
Mais j'attends la fin de la saison pour me faire une idée plus précise, sachant que parfois Moffat répond à certaines attentes deux ou trois ans après avoir balancé un indice.
Ce que ce type a apporté à la série depuis le début, c'est une forme d'élévation dans les thématiques.
Dans la saison 1 du reboot, les meilleurs épisodes sont de lui "The Empty Child" et sa suite, avec le petit et son masque à gaz. Il a remonté le niveau de suspense en se basant sur des idées originales, qui ne viennent pas forcément de mythes ou d'histoires préexistantes mais de peurs personnelles : enfants perdus et monstrueux, statues qui bougent, créatures croque-mort.
Il a étoffé parfois avec beaucoup de bonheur, parfois de manière un peu plus tirée par les cheveux, une nouvelle mythologie à la série, une ampleur qui hausse tout ce que le personnage du Docteur peut représenter. Je n'ai jamais eu l'impression qu'il se perdait dans ses idées, mais qu'il l'avait l'ambition de plus nous faire poser des questions sur son protagoniste que de nous réellement nous donner des réponses. Les seules qui sont résolues sont celles de nature à enrichir le ou les fils conducteurs de l'intrigue qui se poursuit (River Song, Clara l'impossible girl). Certains épisodes écrits par Moffat ne sont pas forcément aimés sur le coup mais beaucoup mieux appréciés à la fin de la saison, où sa maîtrise des enjeux dramatiques ou thématiques (certains nommeront cela de la roublardise ou du "petit malin") se révèle quand même bien au final bien pensée ou assez aboutie.
Le quatrième épisode de cette saison 8 s'appelle Listen et est parfaitement représentatif de son style. Il y a beaucoup de mystères, un sens du suspense et une réflexion sur la peur, l'enfance. On peut trouver cela répétitif sauf que de nouvelles interrogations se propagent. Et comme on n'est dans une période où le téléspectateur, de manière générale, veut qu'on réponde à tout pour se rassurer de ce qu'il vient de voir...
Bref, moi ce que je regrette surtout, ce n'est pas la qualité de l'écriture, mais celle de ses mises en scène, souvent plates.
Mais j'attends la fin de la saison pour me faire une idée plus précise, sachant que parfois Moffat répond à certaines attentes deux ou trois ans après avoir balancé un indice.
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Re: Docteur Who
Petit problème néanmoins, nouveau de mémoire : jamais un nouveau Doctor n'avait été présenté de la sorte. Je veux bien qu'on prévoit pour plus tard... à long terme.... Mais l'arrivée d'un nouveau Doctor, on était en droit d'attendre un peu plus quand même... Alors oui on va peut-être avoir à la fin une grosse surprise, mais entre temps je décroche petit à petit. A croire que Moffat ne peut pas réussir les arrivées ET les départs dans ses arcs...
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Re: Docteur Who
Le problème de Moffat c'est surtout qu'il met en place des choses très dramatique avec beaucoup de sérieux, et que je préfèrais le ton d'avant de la série.
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Re: Docteur Who
Ça, je peux le comprendre. Et d'ailleurs, je suis assez d'accord. Il n'empêche que l'humour se trouve plus dans la rythmique des dialogues et dans certains sous-entendus. Au détriment, il est vrai de l'humour de l'univers fantaisiste que la série peut développer sans limite.Rockatansky a écrit :Le problème de Moffat c'est surtout qu'il met en place des choses très dramatique avec beaucoup de sérieux, et que je préfèrais le ton d'avant de la série.
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Re: Docteur Who
Voilà, pareil. Doctor Who pour moi c'est du fun, du délire, du "faites gaffes bandes d'aliens où j'appuie sur le gros bouton bleu et vous verrez ce qu'il va arriver".Rockatansky a écrit :Le problème de Moffat c'est surtout qu'il met en place des choses très dramatique avec beaucoup de sérieux, et que je préfèrais le ton d'avant de la série.
Là on est dans le sérieux, le grave, le pathos "suis je un homme bon?" "qu'est ce qui me différencie de mon ennemi" "Moi et les daleks ne sont ils pas les mêmes"
Ca pourrait être intéressants mais dans cette série ça me gonfle.
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Re: Docteur Who
Pour l'instant, ce début de saison semble avoir un parti-pris plus sérieux, plus dépressif effectivement. Je comprends que cela ne puisse pas plaire. Mais ce n'est pas si incohérent que cela, ni aussi éloigné. Le Docteur (excellemment interprété) de Peter Capaldi est un Docteur qui sort de plus de 500 ans à défendre une planète, un demi-millénaire à combattre des assaillants, quasiment seul (son compagnon à ce moment-là se résume à une tête de cyberman). Il s'en suit une volonté de présenter un Docteur fatigué, plus agressif, qui n'aime pas les câlins (chose à contre-courant de tous les autres Docteurs depuis 2005), qui se trompe de plus en plus et a plus du mal à l'admettre, plus noir et fondamentalement plus triste. Le ton de cette saison semble suivre son état. D'où les remises en questions sur son identité, sa manière de se positionner sur le bien et le mal, sa volonté de se confronter sur le fil tendu entre raison et capacité. A voir sur la durée, c'est sûr !hellrick a écrit :Voilà, pareil. Doctor Who pour moi c'est du fun, du délire, du "faites gaffes bandes d'aliens où j'appuie sur le gros bouton bleu et vous verrez ce qu'il va arriver".Rockatansky a écrit :Le problème de Moffat c'est surtout qu'il met en place des choses très dramatique avec beaucoup de sérieux, et que je préfèrais le ton d'avant de la série.
Là on est dans le sérieux, le grave, le pathos "suis je un homme bon?" "qu'est ce qui me différencie de mon ennemi" "Moi et les daleks ne sont ils pas les mêmes"
Ca pourrait être intéressants mais dans cette série ça me gonfle.
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Re: Docteur Who
Surtout que le jeu sexuel avec l'ancien Doctor et la Impossible Girl est totalement éliminé, vers un autre extrême : pour ne pas choquer avec la différence d'âge, je pense, lesscénaristessont allé à l'inverse dans une relation père-fille, avec des muffleries pas possibles...
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Re: Docteur Who
Alors dans le dernier épisode visionné de la saison 8, nommé The Caretaker, on en parle un tantinet et cela enrichit un peu le récit.1kult a écrit :Surtout que le jeu sexuel avec l'ancien Doctor et la Impossible Girl est totalement éliminé, vers un autre extrême : pour ne pas choquer avec la différence d'âge, je pense, lesscénaristessont allé à l'inverse dans une relation père-fille, avec des muffleries pas possibles...
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