Moi je te conseille instamment Treme (je n'ai pas vu mieux) et The West WingAlexandre Angel a écrit : ↑3 oct. 20, 11:30 Question séries, je me suis fait un break depuis l'année (2014-2015) où je me suis fait tout The Wire, tout Boardwalk Empire et tout Breaking Bad (ce dernier, pas HBO), plus d'autres trucs comme Fargo (1 +2), Bates Motel
J'étais un peu lassé mais là, ça pourrait me reprendre un peu. Games of throne ne m'attire pas, Walking Dead non plus mais je m'intéresse à Mad Men.
Les Soprano
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Re: Les Soprano
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Re: Les Soprano
Merci!
Treme traine dans ma tête depuis pas mal de temps déjà.
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Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Les Soprano
Oui, The west wing, c'est indispensable.
Et The Shield aussi, évidemment.
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Re: Les Soprano
Alexandre Angel a écrit : ↑3 oct. 20, 11:33 Merci!
Treme traine dans ma tête depuis pas mal de temps déjà.
Sans oublier non plus The Deuce
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Re: Les Soprano
Sans oublier Amicalement vôtre !Joshua Baskin a écrit : ↑3 oct. 20, 11:35 Oui, The west wing, c'est indispensable.
Et The Shield aussi, évidemment.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Les Soprano
Cela va sans dire !Alexandre Angel a écrit : ↑3 oct. 20, 11:45Sans oublier Amicalement vôtre !Joshua Baskin a écrit : ↑3 oct. 20, 11:35 Oui, The west wing, c'est indispensable.
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Re: Les Soprano
Ravi de lire ça. J'espère que tu apprécieras jusqu'à la dernière seconde!Jeremy Fox a écrit : ↑3 oct. 20, 11:12 Après 6 épisodes je pense pouvoir déjà dire que je me prépare à quelques mois de pur bonheur.
La vulgarité de Katy Perry me trouble assez, étonnement.
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Re: Les Soprano
Dans la série "découverte avec pas mal d'années de retard", j'ai comblé un manquement désormais avec le visionnage des Soprano depuis Septembre dernier. Je viens de digérer la dernière saison et son dernier épisode depuis quelques jours.
Tout ou presque a sûrement été dit sur cette série qui a été une porte ouverte à tous les anti héros. La qualité d'écriture de Chase qui aura permis d'appréhender Tony sous un angle sympathique, le sens du montage, de l'ellipse, ou des ruptures de tons qui nous font passer du drame à la comédie. Un casting impeccable de bout en bout, où pas un seul des personnages n’est uniquement positif, des hommes et des femmes comme les autres finalement, et où même le plus retors a le droit à son moment de tendresse. On est régulièrement plongé dans une alternance d’empathie, d’horreur, d’identification et de rejet, le spectateur est sollicité en permanence pour revoir sa position. Une ambivalence parfaitement incarnée par James Gandolfini qui malgré un air pataud au premier abord, n’a pas son pareil pour traduire les subtilités humaines de son personnage. Il est un parfait alliage d’humour, tout à tour noir, absurde, un pessimiste teinté d’ironie. Gandolfini est un très bon acteur, que j’ai finalement peu connu, hormis quelques seconds rôles où il avait su se faire remarquer.
La digestion du final très dense dramatiquement est assez longue, après la frustration immédiate de ces derniers instants, ces dernières secondes (!!), le plaisir qui ne cesse de grandir ; une scène finale qui concentre toutes les qualités, les choix de qualité de la série, le sens du montage. Et maintenant, que faire ?
Se rappeler de Tony, maussade en peignoir, qui se précipite dans son allée pour prendre le journal du matin, la posture de Gandolfini, son regard vide.
Ou encore Carmela qui réussit à exister dans un univers misogyne, une femme blessée, mais jamais vaincue, Edie Falco est superbe dans le rôle de Carmela, elle en aura fait plus qu’une mère, ou une simple épouse.
Des enfants Soprano, incapables de s’envoler du nid, la tête à claque A.J. (mais pour lequel on arrive à avoir un peu d’empathie) loin d’avoir la carrure de son père, et Meadow qui manifeste en permanence une volonté d’indépendance, mais démontre qu’elle ne peut s’en défaire. Je trouve d’ailleurs que la série capture ce que j’ai vu de mieux dans les relations père – fille, un balancement permanent entre les éclaires de colère et d’amour.
La capacité de Janice, égocentrique, manipulatrice à ruiner magnifiquement l'ensemble de ses relations, le comportement impulsif de Ralphie ; une série de gueules hors normes entre la tragédie et le burlesque (avec Paulie en pôle position) ; ou bien sûr Chris qui est une grande figure tragique de la série. Quoiqu’il fasse, il ne reste jamais devant un choix et reste coincé (On lui reproche de se droguer, on se moque de lui quand il ne prend pas d’alcool)…
Oui mais maintenant que faire ? Y revenir dans quelques temps, ça c'est certain!
Tout ou presque a sûrement été dit sur cette série qui a été une porte ouverte à tous les anti héros. La qualité d'écriture de Chase qui aura permis d'appréhender Tony sous un angle sympathique, le sens du montage, de l'ellipse, ou des ruptures de tons qui nous font passer du drame à la comédie. Un casting impeccable de bout en bout, où pas un seul des personnages n’est uniquement positif, des hommes et des femmes comme les autres finalement, et où même le plus retors a le droit à son moment de tendresse. On est régulièrement plongé dans une alternance d’empathie, d’horreur, d’identification et de rejet, le spectateur est sollicité en permanence pour revoir sa position. Une ambivalence parfaitement incarnée par James Gandolfini qui malgré un air pataud au premier abord, n’a pas son pareil pour traduire les subtilités humaines de son personnage. Il est un parfait alliage d’humour, tout à tour noir, absurde, un pessimiste teinté d’ironie. Gandolfini est un très bon acteur, que j’ai finalement peu connu, hormis quelques seconds rôles où il avait su se faire remarquer.
La digestion du final très dense dramatiquement est assez longue, après la frustration immédiate de ces derniers instants, ces dernières secondes (!!), le plaisir qui ne cesse de grandir ; une scène finale qui concentre toutes les qualités, les choix de qualité de la série, le sens du montage. Et maintenant, que faire ?
Se rappeler de Tony, maussade en peignoir, qui se précipite dans son allée pour prendre le journal du matin, la posture de Gandolfini, son regard vide.
Ou encore Carmela qui réussit à exister dans un univers misogyne, une femme blessée, mais jamais vaincue, Edie Falco est superbe dans le rôle de Carmela, elle en aura fait plus qu’une mère, ou une simple épouse.
Des enfants Soprano, incapables de s’envoler du nid, la tête à claque A.J. (mais pour lequel on arrive à avoir un peu d’empathie) loin d’avoir la carrure de son père, et Meadow qui manifeste en permanence une volonté d’indépendance, mais démontre qu’elle ne peut s’en défaire. Je trouve d’ailleurs que la série capture ce que j’ai vu de mieux dans les relations père – fille, un balancement permanent entre les éclaires de colère et d’amour.
La capacité de Janice, égocentrique, manipulatrice à ruiner magnifiquement l'ensemble de ses relations, le comportement impulsif de Ralphie ; une série de gueules hors normes entre la tragédie et le burlesque (avec Paulie en pôle position) ; ou bien sûr Chris qui est une grande figure tragique de la série. Quoiqu’il fasse, il ne reste jamais devant un choix et reste coincé (On lui reproche de se droguer, on se moque de lui quand il ne prend pas d’alcool)…
Oui mais maintenant que faire ? Y revenir dans quelques temps, ça c'est certain!
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Re: Les Soprano
Je reconnais bien là l'état dans lequel j'étais après avoir fini.
C'est très certainement une série à laquelle je reviendrais aussi tellement j'ai pris mon pied.
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Re: Les Soprano
15 ans après, j'attends encore qu'une autre série parvienne à la détrôner mais je doute que ça n'arrive un jour... C'est vraiment La série par excellence.
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Re: Les Soprano
+1, à la limite The Wire est pas bien loin
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Re: Les Soprano
Ouais, les 2 sont indéboulonnables.
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