La double vie de Véronique
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Truffaut Chocolat
- Rene Higuita
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Vu ce wikende.
C'est beau, très beau, parfois sublime, mais bizarrement, je sais pas si j'ai aimé ou non... Souvent, j'ai senti que le film allait me faire décoller, je me disais: "là, ça y est, on y est", mais un petit truc m'empêchait de vivre l'expérience aussi intense à laquelle je m'attendais.
La séquence finale de la révélation m'est apparue comme symptomatique: lorsque Véronique pleure, j'en avais des frissons et puis paf, contrechamp sur Alexandre, alors que si la prise s'était attardée sur Irène, j'aurais chialé pour de bon. Ce moment est fabuleux, c'est une révélation intime, qui, même si Alexandre y est pour beaucoup, ne doit à mes yeux n'appartenir qu'à elle... car c'est SA vérité qui est révélée.
Désolé, c'est très peu clair mais je crois que l'idée y est. Il y a tant de moment sublimes dans ce film, je me désespère à me dire que je n'y ai pas tant accroché que ça... Toutefois, je pense y revenir bientôt.
C'est beau, très beau, parfois sublime, mais bizarrement, je sais pas si j'ai aimé ou non... Souvent, j'ai senti que le film allait me faire décoller, je me disais: "là, ça y est, on y est", mais un petit truc m'empêchait de vivre l'expérience aussi intense à laquelle je m'attendais.
La séquence finale de la révélation m'est apparue comme symptomatique: lorsque Véronique pleure, j'en avais des frissons et puis paf, contrechamp sur Alexandre, alors que si la prise s'était attardée sur Irène, j'aurais chialé pour de bon. Ce moment est fabuleux, c'est une révélation intime, qui, même si Alexandre y est pour beaucoup, ne doit à mes yeux n'appartenir qu'à elle... car c'est SA vérité qui est révélée.
Désolé, c'est très peu clair mais je crois que l'idée y est. Il y a tant de moment sublimes dans ce film, je me désespère à me dire que je n'y ai pas tant accroché que ça... Toutefois, je pense y revenir bientôt.
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Lire ton avis me fait plaisir en fait, car il montre que tu as ressenti quelque chose de fort. Ce n'est parfois qu'une question de temps, j'avais eu un problème similaire sur Bleumasquedemort a écrit :Il y a tant de moment sublimes dans ce film, je me désespère à me dire que je n'y ai pas tant accroché que ça... Toutefois, je pense y revenir bientôt.
- -Kaonashi-
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mais c'est qu'elle est tenace, la Jackie !Jack Sullivan a écrit :Piqûre de rappel pour Carlito, qui commence à s'agiter dans sa camisole, et -Kaonashi Yupa-, dont nous attendons toujours l'avis:
Pour faire simple : j'ai été profondément touché par les multiples charmes de ce film. C'est d'abord la musique de Preisner (que j'avais déjà entendu quelques jours auparavant grâce à miss Holly) qui me bouleverse et me fait vibrer. Puis c'est le jeu de résonances dans la première séquence, idée que je trouve absolument fabuleuse. Puis il y a Iree Jacob, que je ne trouve pas particulièrement belle, mais dans le film (surtout dans la partie polonaise), elle est vraiment rayonnante (et ce corps, et cette poitrine j'adore !!).
Par contre, étonnament, je trouve Irene Jacob parfaitement étrange dans la seconde partie, et ses scènes avec son amie (jouée par une très mauvaise actrice qui influence négativement le jeu d'Irene Jacob dans ces moments) sont clairement les moins bonnes du film. D'ailleurs je n'ai pas bien saisi ce que vient faire l'histoire de cette nana dans le film.
Ce qui me touche aussi c'est le style bien particulier de Kieslowski, dans ses cadrages, son montage, l'utilisation de la musique... Et puis ces gestes et ces regards qui marquant par leur singularité, et me touchent par leur beauté : scrupter la lumière à travers une balle rebondissante transparente, passer un anneau en or sur la paupière, sentir la pluie effleurer violamment le visage, etc.
Un film en forme de labyrinthe narratif et émotionnel qui ne me touche peut-être pas autant que je l'aurais souhaité, mais c'est assurément un film que j'ai envie de revoir encore et encore.
(ça va, là Jackie ? c'est basique mais j'ai fait ce que j'ai pu )
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"La petite trame avec l'amie de Véronique, que j'ai du laisser dans le film est une faute évidente. Dans le scenario cette intrigue etait tres développée, et j'ai tourné bcp de scenes sur ce theme. Il semblait que cette trame etait bien construite et qu'elle servirait d'elements moteur pour un tiers de l'action du film, la partie francaise. Or il est apparu qu'il fallait justement la retirer. J'ai essayé de le faire mais du coup l'heroine n'avait plus les pieds sur terre, elle planait completement. Pour elle il n'existait plus que l'ame, le pressentiment, la magie. J'ai donc du revenir à l'histoire du divorce pour ramener Veronique à la realité, pour faire d'elle un etre normal. La manoeuvre a été efficace. Mais l'intrigue reste artificielle"-Kaonashi Yupa- a écrit : Par contre, étonnament, je trouve Irene Jacob parfaitement étrange dans la seconde partie, et ses scènes avec son amie (jouée par une très mauvaise actrice qui influence négativement le jeu d'Irene Jacob dans ces moments) sont clairement les moins bonnes du film. D'ailleurs je n'ai pas bien saisi ce que vient faire l'histoire de cette nana dans le film.
Krzysztof Kieslowski - Le cinéma et moi
Je suis en train de dévorer ce livre. Miam.
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C'est parfait (j'ai bien fait de te harceler, nan? ).-Kaonashi Yupa- a écrit : (ça va, là Jackie ? c'est basique mais j'ai fait ce que j'ai pu )
Sinon merci kayman pour ces précisions, c'est vrai que ça sentait clairement l'intrigue-bis sucrée au montage. Et je suis bien d'accord, Sandrine Dumas est médiocre, mais bon, pas assez pour me faire descendre de mon nuage: je regarde Irène boire son verre de lait, en extase
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Moi j'aime bien cet sous-intrigue qui reste un peu obscure et surtout non résolue à la fin. Et ce qui est fort c'est que ce choix me semblait tout à fait pensé par le réalisateur. Ces bribes donnent justement encore plus de force à cette sensation de flottement de l'héroïne, de son obsession inconnue et de son rapport rêve à la réalité. Ça m'a d'ailleurs bien fait marrer quand j'ai reconnu Gilles Gaston-Dreyfus assis sur l'escalier (petit plaisir personnel).
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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+1000.Max Schreck a écrit :Ça m'a d'ailleurs bien fait marrer quand j'ai reconnu Gilles Gaston-Dreyfus assis sur l'escalier (petit plaisir personnel).
Je ne m'y attendais pas du tout, du coup je me préparais à le voir vanter les mérites d'un bouquin niant l'existance même (!) de Jean-Paul Belmondo. ça m'a fait marrer pendant les quelques secondes où il était là, alors que rien ne s'y prétait.
Enfin bon.
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Aliocha a écrit :La photographie de La double vie de Véronique est incroyablement laide.
C'est là qu'on voit que les gouts et les couleurs ne se discutent pas. C'est pour moi l'une des plus belles photographies que je connaisse.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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je suis au saké laJack Sullivan a écrit :Lâche ton Chablis, mon grand, c'est à Best que j'offrais une pinte, la Véro elle est au Candia, effectivementkayman a écrit :C'est pas du lait qu'elle boit plutot ? obsédé par le lait le Kieslowski, y en a deja plein de Decalogue.
bon je voulais juste mettre l'accent sur l'une de ces Kieslowski's touch
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http://www.marmotte.net/milka/milka.mpgkayman a écrit : bon je voulais juste mettre l'accent sur l'une de ces Kieslowski's touch