Dvdclassik : cinéma et DVD

Cet après-midi se prêtait bien à regarder cette série de programmes, qui atteint tout de même trois heures et qu'on ne voit pas passer. Rick Rubin est excellent dans le rôle du fan transi, et Paul McCartney merveilleux dans celui du vieux musicien qui enseigne aux jeunes comment être jeune, sans jamais reconnaître la chance qu'il a eue en vivant à un temps où tout était à faire et où la possibilité d'expérimenter et d'être spontané n'était pas empêchée par la nécessité de payer des crédits ou des dettes ou par la police de la pensée.

Voilà pour la partie aigrie de mon commentaire, pour le reste, c'est un excellent divertissement, réalisé proprement dans un noir et blanc introspectif adéquat, et la musique est bonne. Il y a une très belle anecdote au tout début : McCartney raconte que lorsqu'il avait une bonne mélodie qui lui venait, il n'avait aucun moyen de l'enregistrer sur le vif genre dictaphone et donc il devait la mémoriser pour pouvoir la reproduire, et forcément, la qualité parlait d'elle-même. Ce qui se retenait dans l'esprit de celui qui trouvait avait de bonnes chances de marquer les esprits de ceux qui écoutaient. Ce n'était pas seulement lié au média de diffusion, c'était une ascèse. J'ai trouvé ça très fort et très parlant.

Merci pour cette remise en avant Barry, ça me donne envie de découvrir la série.

Supfiction a écrit : ↑28 août 21, 11:49 On apprend pas mal de petits trucs sympas comme par exemble que Michelle est un clin d’oeil à Milord d’Edith Piaf.

J'ai beau essayer de voir les similitudes, je déclare forfait ...
Peut être que McCartney donne plus de détails sur cette filiation.

hansolo a écrit : ↑25 oct. 21, 09:21 Merci pour cette remise en avant Barry, ça me donne envie de découvrir la série.

Supfiction a écrit : ↑28 août 21, 11:49 On apprend pas mal de petits trucs sympas comme par exemble que Michelle est un clin d’oeil à Milord d’Edith Piaf.

J'ai beau essayer de voir les similitudes, je déclare forfait ...
Peut être que McCartney donne plus de détails sur cette filiation.

C’est l’envie de faire un truc qui sonne français ainsi que l’idée de construire une chanson autour d’un prénom, c’est tout.

"On essayait tous d’être français, tu sais. On adorait les artistes français, surtout les filles. Juliette Greco était incroyable. Avec Brigitte Bardot c’était nos femmes préférées", confie Paul McCarney à Rick Rubin au sujet des débuts des Beatles. Mais Lennon et Macca ne se contentaient pas d’imiter le look des existentialistes. McCartney s’est aussi inspiré d’Edith Piaf pour un des succès majeurs des Beatles : Michelle. "J’avais ce disque français dans la tête, Milord d’Edith Piaf, et je me suis un peu basé là-dessus", révèle-t-il. Avec l’aide d’une amie d'amie française, il a ensuite construit les rimes en français de ce classique qui ont fait le tour du monde : "Michelle, ma belle, sont des mots qui vont très bien ensemble".

Merci Sup!

J'ai toujours trouvé le morceau Michelle particulierement niais; même si la mélodie reste bien en tête.
Un des succès de Beatles les moins justifié a mes yeux.

Y a pas de topic Ana de Armas (encore), je mets ça là.

Supfiction a écrit : ↑27 oct. 21, 20:52 Y a pas de topic Ana de Armas (encore)

Qu'est-ce que t'attends ?

Paul McCartney publie ses Mémoires
https://www.telerama.fr/musique/paul-mc ... 002773.php

Découverte des 2 premieres journées de The Beatles : Get Back (2 et 3/01/1969)
Techniquement, la qualité d'image est bluffante et on a l'impression de cotoyer les 4 Beatles.
Sur le fond, je suis un peu plus reservé. Si on apprecie de voir les echanges entre les membres du groupe et la présence envahissante de leurs invités (Yoko Ono est présente sur l'ensemble des 2 premieres journées) ; j'ai eu plus de mal a garder une attention soutenue sur 45 minutes. Je continuerais a regarder cette premiere partie ce week end; mais la longueur de cette partie (près de 2h40 tout de même) ne me rassure pas.
Surtout quand on sait qu'il y aura 2 autres parties d'une durée proche; pour 7 h 48 au total.

Pas sûr de pouvoir tenir l'intégralité car, jusqu'a présent, beaucoup de moments sont repétitifs ...

Qualité d'image bluffante ? Je l'ai trouvé horriblement lissée, rendant le visages cireux. Il faut vraiment que quelqu'un explique à Peter Jackson comment se servir du DNR. Il en avait déjà abusé sur la version 4K du Seigneur des Anneaux mais là c'est encore pire. On ne retrouve presque pas la belle texture du 16mm.

Par exemple :

Spoiler (cliquez pour afficher)

En dehors de cette forme décevante j'ai trouvé le contenu absolument passionnant. On a vraiment l'impression d'être au milieu des Fab Four en train de composer des chansons devenues mythiques. Le plus étonnant étant d'entendre des morceaux qui se retrouveront une ou deux années plus tard sur les albums solo des différents membres. On ne peut alors que fantasmer sur un hypothétique 13ème album studio qui aurait pu être si grand. Au début tout a l'air de bien se passer puis progressivement on sent les anciennes tensions remonter et les empêcher par moment de faire réellement corps. On sent que McCartney est devenu le boss depuis la mort de Brian Epstein et que ça ne plait pas vraiment à tout le monde. En même temps il semble être le moteur du groupe qui pousse ses comparses à se concentrer à se dépasser. Harrison semble un peu ailleurs, Lennon traine les pieds et fait des blagues pour tenter de détendre l'atmosphère. On sent bien que l'envie n'y est plus vraiment. J'avais lu ces évènement dans des livres mais les voir se concrétiser presque en temps rééel devant mes yeux se révèle vraiment fascinant. Enfin si comme moi on est fan. Ce n'est vraiment pas le meilleur doc à voir si on veut découvrir le groupe.

Les 2h37 sont passées super vite et j'ai maintenant hâte de découvrir les deux autres parties.

Spongebob a écrit : ↑26 nov. 21, 16:13Les 2h37 sont passées super vite et j'ai maintenant hâte de découvrir les deux autres parties.

Qui vont arriver quand (histoire que je me prenne de nouveau un abo à Disney +) ?

Boubakar a écrit : ↑26 nov. 21, 16:19

Spongebob a écrit : ↑26 nov. 21, 16:13Les 2h37 sont passées super vite et j'ai maintenant hâte de découvrir les deux autres parties.

Qui vont arriver quand (histoire que je me prenne de nouveau un abo à Disney +) ?

La deuxième partie est arrivée aujourd'hui et la troisième partie arrivera demain. Je trouve que Disney+ a frappé un grand coup avec cette exclu.

Je viens de finir la deuxième partie de 2h53 et je me suis régalé du début à la fin. Peter Jackson a fait œuvre de mémoire avec ce docu, et je ne doute pas que la troisième partie sera elle aussi absolument passionnante. L'aspect cireux que je redoutais ne m'aura pas tant choqué que ça au final, c'est sûr, ça manque de patine, mais ça ne distrait pas du fond, les clowneries, les impros, les tensions, ce qui est là pour la caméra et ce qui ne l'est pas, les visages qui en disent beaucoup, le placement des corps dans l'espace qui en disent souvent long sur les rapports entre les musiciens. Et plus globalement, au-delà des Beatles et de ce qui apparaît comme un baroud d'honneur grandiose, un témoignage poignant sur les mœurs et les objets du temps, les clopes, les tabloïds, les voitures, les amplis, les micros, les vêtements, même les murs des bâtiments... J'ai été très touché par toute cette matière organique à l'écran qui m'a renvoyé à mon enfance dans les années 80, où je ressentais ce truc-là dans l'air, cette poussière, dont je me rends compte qu'elle manque depuis les années 90...

Au vu de vos retours, je vais persévérer.
C'est vrai que découvrir All things must past ou Jealous Guy (avec des paroles différentes) quelques années avant qu'elles paraissent en album, c'est fascinant.
Mais j'ai trouvé beaucoup de redites dans la 1ere heure.

"Back Seat of My Car", c'est ce qui m'a épaté le plus ! Persévère, oui, et si tu ne trouves pas d'intérêt à la narration (car il y en a une très claire), régale-toi avec les performances !

En fait, le seul reproche que je ferai à ce docu est le montage parfois trop haché et trop vif, mais encore une fois, c'est mineur...

Fini la troisième partie, belle apothéose. Peut-être le meilleur docu sur le groupe, qui permet de les comprendre à la fois en tant que personnages publics et que musiciens, laissant même supposer ce qu'ils étaient dans leur vie personnelle (à travers la présence de leurs compagnes), et de donner un aperçu de ce qu'ils ont pu représenter à leur époque (et pourquoi et comment ce qu'ils symbolisaient métonymiquement en termes d'évolution sociétale a échoué). Peter Jackson a enfin renoué avec le niveau de ses premiers films... et pour ça, il lui fallait les images de quelqu'un d'autre...