J'avais vu la première vidéo il y a quelques semaines et j'ai visionné la seconde pour l'occasion.
Passionnant à écouter même s'il était sacrément mégalo (probabilité que Roselyne et les Lions ait fait 40 millions d'entrées en Chine: faible). En l'écoutant raconter le tournage, je me rends compte que c'est un peu son Roar.
Bizarre qu'un réalisateur qui a eu de tels hauts (au moins médiatiquement) n'ait fait que 6 films. Diva restera toujours un film important pour moi et un marqueur de son temps. Comme pour Demi-Lune, difficile de mettre complètement de côté La Lune dans le Caniveau pour son ambition formelle folle et quasi inédite dans le cinéma français (je ne vois guère que Mauvais Sang à l''époque pour aller aussi loin - film beaucoup plus réussi ceci dit).
Je viens de visionner les 2 vidéos,Beineix a l'air déjà amaigri,était-il déjà malade?J'y apprends qu'il existe(ou plutôt existait)une version de 4H(!)de la lune dans le caniveau mais que Gaumont a détruit les bandes inutilisées et que pour lui c'est son "Heaven's gate".
Je viens de revoir 37°2 dans son montage de 3H,ça été assez pénible je l'avoue,certes il y a des scènes intéressantes qui approfondissent les personnages mais le tout est difficilement digeste,je vais essayer de me refaire la VC pour comparaison.
Pour qui a lu le roman, il manque la fin dans le film.
Cela m’avait choqué quand je l’ai vu en salle car :
1) le film etait tres fidele au recit du roman
2) j’amais beaucoup
Le fait que la fin soit tronquée m’avait vraiment étonnée.
Il est donc probable que dans l’heure manquante et perdue se trouve les dernières scenes du film.
Pour 37.2, c'est la version ciné de deux heures qui a été diffusée et qui est proposée en replay ; et ma foi plutôt très agréablement surpris par le film que je n'avais pas revu depuis sa sortie.
La lune dans le caniveau 2H17 précisément,pour 37°2 ce n'est pas ce qui était annoncé mais la VC c'est bien pour ceux ne l'ayant jamais vu.
Pour revenir à Roselyne et les lions il semble que la VC ait totalement disparu,sur le Net j'ai vu une VHS affichant une durée de 131 mn vs 176 mn pour le DVD.
Jeremy Fox a écrit : ↑22 janv. 22, 23:14
Pour 37.2, c'est la version ciné de deux heures qui a été diffusée et qui est proposée en replay ; et ma foi plutôt très agréablement surpris par le film que je n'avais pas revu depuis sa sortie.
Idem.
Réévaluation même, pour ma part. Ca n'a pas si mal vieilli. Je ne l'avais pas revu depuis le début des années 90, je pense, craignant les outrages du temps. Au final, bonne surprise, même si on sent quelques coupes sauvages au montage, ce qui n'est pas très surprenant compte tenu de l'existence d'une version longue de 3h. Par exemple, à partir du pétage de plomb de Betty et de son hospitalisation, tout est trop vite expédié et précipité. 6/10
IP5 j'ai trouvé le film émouvant notamment à partir de l'apparition d'Yves Montand réellement malade et décédé pendant le tournage,même si le film n'a pas pu être achevé on ne le ressent pas trop.
Je viens pour ma part de découvrir IP5: l'île aux pachydermes et si j'ai été assez circonspect durant la première partie, le film gagne petit à petit en intérêt, en émotion, s'exacerbe d'un superbe romantisme pour culminer en un final bouleversant. Le film marque aussi la rencontre de deux générations d'acteurs qui se croisent, Olivier Martinez et Geraldine Pailhas (déjà une très belle et grande actrice) d'une part, et Yves Montand d'autre part, très fragile et dont l'évolution du personnage est très troublant. Un film qui murit très bien jour après jour alors que durant la première heure de visionnage, c'était pas gagné (mais c'était loin d'être mauvais non plus).
Décidemment, Beinex est à réévaluer (même si je pense toujours que Diva est proche de la coquille vide et La lune dans le caniveau est insupportable). A revoir mais si je me rapporte à mes souvenirs, je dirai que le tryptique 37°2 le matin, Roselyne et les lions et IP5 est son acmé cinématographique.
O'Malley a écrit : ↑3 févr. 22, 09:53
Je viens pour ma part de découvrir IP5: l'île aux pachydermes et si j'ai été assez circonspect durant la première partie, le film gagne petit à petit en intérêt, en émotion, s'exacerbe d'un superbe romantisme pour culminer en un final bouleversant. Le film marque aussi la rencontre de deux générations d'acteurs qui se croisent, Olivier Martinez et Geraldine Pailhas (déjà une très belle et grande actrice) d'une part, et Yves Montand d'autre part, très fragile et dont l'évolution du personnage est très troublant. Un film qui murit très bien jour après jour alors que durant la première heure de visionnage, c'était pas gagné (mais c'était loin d'être mauvais non plus).
J’ai revu le film hier pour la première fois depuis sa sortie en salle et j’ai trouvé le propos quand même souvent à la limite du cruche (je pense notamment à l’histoire d’amour avec Pailhas). Heureusement que Montand est grandiose.
Je viens de lire ça dans un vieux Mad Movies (n°99 - Janvier 1996)
"Jean-Jacques Beineix se met au genre avec L'Affaire du Siècle, un projet maintes fois reporté, d'après un roman de Marc Boehm. Sur le mode de la comédie surréaliste, le film tourne autour de deux vampires désireux de racheter le château de Dracula. Il sera hanté par par une horde de créatures monstrueuses, le plus grand nombre jamais rassemblé dans un film hexagonal."
Quelqu'un sait-il pourquoi ce projet n'a finalement jamais vu le jour ?