Ratatouille a écrit :Vous le trouvez vraiment si bien que ça, ce film ?
Perso, il m'en faut plus que ça que pour acheter Télé 7 Jours...
Perso, une fin ratée (oui, c'est le cas effectivement) n'arrive pas à me gacher 90 min de film franchement passionnant. On dit qu'au cinéma c'est souvent la dernière impression qui compte; je dis que c'est vraiment regrettable d'oublier 95 % de bon film sous prétexte qu'il y a une fin tout pourrie. C'est rageant, c'est sûr (surtout quand ça arrive après l'une de plus grandes fins du cinéma, celle de SEVEN), mais on s'en remet qq années après.
Donc quand je vois que je vais pouvoir écouter Fincher parler du film, c'est pour moi largement plus qu'il n'en faut pour que j'achète Télé 7 jours !
THE GAME me paraît plus intéressant que PANIC ROOM par exemple. Ce dernier est un brillant exercice de style, réalisé par un virtuose de la caméra, mais au-delà de ça, c'est quand même pas à tomber par terre...
John Anderton a écrit :THE GAME me paraît plus intéressant que PANIC ROOM par exemple. Ce dernier est un brillant exercice de style, réalisé par un virtuose de la caméra, mais au-delà de ça, c'est quand même pas à tomber par terre...
acheté également...
pour moi le film s'est bonifié après quelques visions, mais il est vrai que j'étais partagé, la première fois au ciné avec cette fin assez poussé à l'extreme.
Ratatouille a écrit :Vous le trouvez vraiment si bien que ça, ce film ?
Perso, il m'en faut plus que ça que pour acheter Télé 7 Jours...
C'est un grand film qui démonte les mécanismes de la machine-cinéma et propose une reflexion passionnante sur la mise en scène.
La fin est, à mon gout, sublime.
Elle est l'aboutissement logique de ce pur film concept, ludique et jouissif.
Vraiment aimé ce film que je ne connaissais pas et dont je ne savais rien. La tension ne cesse de monter et la fin me fait l'effet d'un seau d'eau placé sur une porte et que je reçois (bien entendu) en pleine figure. J'aime assez les surprises et ce film en fut une des plus agréables. J'ai déjà envie de le revoir...
kyle reese a écrit :La fin un peu raté ne gache pas le reste.
Je ne suis pas d'accord, j'ai un peu le même avis que Simone Choule sur ce point. Mais peut-être est-ce une attitude de cinéphile idéaliste qui extrapole sur le thème de la mise en abîme ?
kyle reese a écrit :La fin un peu raté ne gache pas le reste.
Je ne suis pas d'accord, j'ai un peu le même avis que Simone Choule sur ce point. Mais peut-être est-ce une attitude de cinéphile idéaliste qui extrapole sur le thème de la mise en abîme ?
Je pense pas, car je trouve cette fin d'une logique imparable et je m'embringue pas dans ces histoires de mise en abîme ou de cinéphilie idéaliste.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
Pareil, je n'ai jamais été gêné par cette fin. Je trouve abusif de dire qu'elle est ratée. C'est simplement selon le ressenti de chacun, suivant la façon dont on s'est laissés prendre au jeu tout au long du film, suivant notre degré d'implication dans l'histoire... au final, ça passe ou ça casse, mais dire que la fin est ratée a tendance à m'agacer... elle est comme ça, point, c'est dans le scénario : on marche ou on ne marche pas dans la combine.
Je trouve totalement improbable qu'un homme ayant vu son père se suicider le jour de son anniversaire alors qu'il était enfant puisse être aussi "beau joueur"(au-delà de la crédibilité du système). Le "message" du petit frère ne justifie pas le procédé, comme la fin du film n'en justifie pas les moyens. De fait, c'est un scénario écrit à l'encre sympathique. Voir Douglas faire aussitôt la fête, après que Penn ait fait amende honorable, c'est voir le film se féliciter de sa propre vacuité, comme s'il suffisait de l'avouer pour être plus malin que les autres(c'est pourtant le comble). Après, quand je lis Simone, j'ai l'impression qu'elle parle de Mission: Impossible premier du nom. De toute façon, en général, si Fincher est bon technicien, je ne le trouve pas fin moraliste.
Bon le personnage de Douglas gagne quand même un frère ainsi qu'un autre point de vue sur la vie. C'est peut-être un peu facile mais c'est la finalité du propos. Après n'y a-t-il pas le sentiment de se faire avoir, n'est-pas ceci qui gêne ? Le personnage peut faire la fête car il a retrouvé une famille, sa famille...