Catherine Ringer dans l'émission Sexy Folies, en 1986 (ça devait passer très tard!)
Elle est interviouvée par Mireille Dumas, dont le look vaut le coup d'oeil


Moderators: cinephage, Karras, Rockatansky
Mireille Dumas a un petit côté Frances McDormand. Et SEXY FOLIES, c'était bien...Le prisonnier wrote:Catherine RINGER DE Rita Mitsouko A NU
Catherine Ringer dans l'émission Sexy Folies, en 1986 (ça devait passer très tard!)
Elle est interviouvée par Mireille Dumas, dont le look vaut le coup d'oeil![]()
Pour 2,99 euros par mois, Ina premium vous invite à rembobiner le siècle et à visionner l'intégrale des "Rois maudits", de "Belphégor" ou de "Droit de réponse". Alors ? C'est pour le moins vintage.
Pour vivre dans le passé, il suffisait jusqu’à présent d’écouter Nostalgie et de regarder France 3. Depuis la semaine dernière, l’Insitut national de l’audiovisuel (Ina) propose une expérience autrement plus radicale, un vrai voyage dans le temps, façon Good bye Lenin. Pour 2,99 euros par mois, vous voilà téléportés chez Polac ou chez Desgraupes dans un grand bain d’archives des années 1960 à 2000 enfin accessibles en intégralité. Au menu, aucun programme inédit (c’est promis !) mais vingt mille émissions ou téléfilms déjà vus (donc à revoir), parmi lesquels figurent les classiques du patrimoine audiovisuel français comme Dim dam dom, Belphégor, Cinq colonnes à la une ou L’île aux enfants et une kyrielle de petites curiosités made in ORTF.
Avec ce catalogue de vieux machins, Ina premium s’affiche un peu comme un concurrent old school de Netflix, une vidéothèque sympa qui prend la mode à rebours et réhabilite le noir et blanc à l’heure de la 3D. L’offre du service public est néanmoins assez riche : d’après les calculs de l’Ina, à raison d’une heure par jour, il vous faudra quarante-six ans pour tout voir – d’autant que cinquante à cent nouveaux programmes devraient être ajoutés chaque mois au catalogue. Le plaisant slogan de l’opération – « Vous aimez le culte ? » – rappelle qu’avant Kim Kardashian existait Alice Sapritch et que Gaspard Proust doit pas mal à Pierre Desproges.
Bienvenue donc dans la France d’avant, celle qui gagnait Roland Garros (la finale Yannick Noah-Mats Wilander est disponible in extenso) et regardait Pivot sans broncher. A l’époque, Cyril Hanouna n’existait pas et le public acceptait de suivre des acteurs déguisés en statues dans Les Perses d’Eschyle sans zapper ; c’est un peu la télé rêvée par Nicolas Sarkozy (avec l’intégrale Thierry la Fronde mise en ligne) mais aussi une mine pour les fans de séries curieux de remonter aux racines du genre. En plus des dramatiques, le site propose la première adaptation des Borgias, ainsi que Les Rois maudits (dont George R.R. Martin dit s’être inspiré pour Game of thrones), Vidocq ou encore Les Saintes chéries.
« Finalement, c’est de la télé plutôt fraîche », résume avec optimisme Stéphane Ramezi, responsable des contenus de l’Ina, célébrant la liberté de ton de Droit de réponse et de La minute de monsieur Cyclopède. Les amateurs de sport pourront revoir Poulidor et Merckx dans les grandes étapes du Tour de France ou comparer les éditions des 24 heures du Mans de 1970 à 2014 (prévoir quelques années de retraite). Les mélomanes retrouveront Brassens à Bobino ou Frank Zappa au Gaumont Palace. Côté documentaires, en fouillant dans le stock inégal, on peut exhumer L’Enfer de Matignon (Raphaëlle Bacqué, Philippe Kohly) ou Le Siècle Cartier-Bresson (Pierre Assouline) – s’y ajouteront les récentes coproductions comme le magnifique Roland Barthes (Chantal et Thierry Thomas) diffusé en septembre sur Arte. S’il fallait désigner cinq coups de cœur ? Un numéro d’Apostrophes de 1984 (spécial « humour et insolence ») avec Wolinski, Siné et Jean d’Ormesson. L’intéressant Radioscopie consacré à Michel Foucault. Un concert d’Aretha Franklin à l’Olympia (1971). La prestation de Michel Petrucciani au festival Jazz in Marciac (1996).
Et enfin ce touchant documentaire consacré à Marcel Proust (Portrait souvenir, 1962) où témoignent les proches de l’écrivain, de Jean Cocteau à Paul Morand, en passant par François Mauriac, Philippe Soupault et la gouvernante Céleste Albaret qui raconte, en larmes, la mort de « son Marcel », un jour de novembre 1922.
ça me tente bien. Mais l'iNA a une drôle de conception du mot pass illimité.. Ce programme n'est pas disponible dans le cadre du pass illimitéPère Jules wrote:Le jardin des plantes de Philippe De Broca.
Un superbe téléfilm porté par un Claude Rich magistral.
Il y a une app Ina maintenant mais c'est vraiment ringard. Je n'ai pas de son, l'interface fait tres amateure et surtout il n'y a pas de compatibilité chromecast. Quel gachis. Quand on pense aux applications France.tv et Molotov, on se demande ce qu'ils attendent pour faire un partenariat.pol gornek wrote:Il n'y a pas encore d'application mais c'est en court (en tout cas, l'INA a la volonté d'en proposer une, ultérieurement).
J’ai regardé une piece de théâtre avec Poiret et Serrault.. sur mon ipad. Ton message tombe bien, j’avais déjà oublié m’etre abonné, je ne vais pas trainer pour me desinscrire.. quel gachis ce qu’a fait l’INA! On est pas loin du scandale, j’aimerai bien avoir un interlocuteur de chez eux pour comprendre comment avec un tel catalogue on peut fournir un si piètre service en 2018.villag wrote:Je prendrais bien cet abonnement ina car beaucoup de téléfilms des années 60 m’intéressent ( les acteurs à cette époque savaient parler ex Bernard Dheran, Dominique Paturel et aussi des ingénieurs du son qui savaient mettre les dialogues en avant sans les recouvrir d'une affreuse musique ou de bruits de fond sois- disant réalistes mais tout juste intempestifs ....), mais regarder ça sur un timbre poste, non merci....le jour ou une appli permettra la vision sur la téloche, là oui !!!