Jack Griffin a écrit :C'est malin j'ai envie de me prendre le coffret...Jamais vu ces films en VO.
Je suis assez fan de l'expression récurrente de Marty en VO : « Wow, this is heavy ! » Par contre le Nom de Zeus me manque (devenu en VO : « Great Scott ! »). C'est quand même l'occasion de dire que le doublage du duo Marty/Doc est l'une de mes VF préférées.
Un autre truc qui m'a fait marrer, c'est la tronche de Spielberg sur les documents d'époque. Eighties power !
Le premier est une comédie fantastique inventive, drôle et palpitante.
Audacieuse, également, avec son traitement de l'inceste, assez troublant, même si cela reste tous publics.
Le second est clairement le meilleur. L'idée de départ est poussée à son paroxysme. C'est une folle course-poursuite infernale à travers le temps, sans aucun temps mort, au montage ébouriffant, au scénario béton. Cultissime.
Le trosième est le moins bon, à cause d'un manque de rythme flagrant et un scénario empesté par une romance lourdingue et des références plombant l'inventivité. Mais cela reste quand même du bon spectacle, avec une séquence d'anthologie :
Je trouve que le 2 est de loin le meilleur: j'adore l'idée d'un futur (présent) alternatif où tout aurait foiré, sombre, terrifiant, avec Biff comme Maître du Monde. Toutes les scènes dans l'appartement de Mc Fly, avec le père looser, sont fameuses.
Vient ensuite le premier, excellent, et le troisième est loin derrière. Le fait que ça se passe dans un western du XIXe siècle me plaît moins.
Dans le genre futile donc indispensable, cette appli iPhone qui reprend les compteurs temporels du tableau de bord de la Delorean de Doc Brown dans Retour vers le Futur.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Alors, que puis-je dire sur cette trilogie réalisée par Robert Zemeckis ?
Si ce n'est que c'est une saga culte et géniale qui a marquée toute une génération. Sérieusement, je ne sais pas trop quoi écrire là dessus, l'enthousiasme est bien présent, mais ce sont les mots qui m'échappent.
Je vais d'abord commencer par faire une brève description de ce que représentent ces films pour moi. Retour vers le futur, c'est probablement l'exemple même du divertissement populaire dans le bon sens du terme. Proposant quelque chose de simple, fomenté avec tout le respect et l'amour du 7ème art; et qui ne prend pas, pour autant, le spectateur pour un demeuré. Chose quasiment impossible à réaliser de nos jours (oui bon d'accord j'exagère un tantinet).
Il n'y a même plus besoin d'argumenter, si vous voyez ce que je veux dire; tout est culte et inoubliable: les personnages, la musique d'Alan Silvestri, les répliques, les situations, la DeLorean qui sert de machine à voyager le temps, la mise en scène et même les effets spéciaux qui n'ont pas trop mal vieillis (c'est dire qu'ils devaient être à la pointe et très sophistiqués à l'époque).
Comme ça, je donne l'impression de parler et de vanter les mérites des 3 longs métrages. Néanmoins, je serai moins élogieux à propos de Retour vers le futur 3, celui qui se déroule au Far West, je le trouve moins bon que les précédents opus en terme d'écriture. L'inspiration commençait déjà à fuir les créateurs. Ceci dit, il reste tout à fait potable et même agréable à voir. Le cahier des charges est rempli, il divertit en fin de compte. L'alchimie et la magie opèrent toujours au sein de cette période historique où les cowboys font la loi; seulement le scénario est un peu faiblard quand même.
Pour continuer dans la hiérarchisation de la trilogie, en terme de préférence, j'ai beaucoup d'affection pour le premier, tout est parfait. Et le second est également génial. D'ailleurs c'était mon préféré quand j'étais marmot, pour la partie futuriste, avec tous ces gadgets... Qui ne rêvait pas d'avoir un hoverboard, des chaussures à laçage automatique (qu'est ce que la firme Nike attend pour les commercialiser), un blouson qui se réajuste à ta taille et qui te sèche dès que t'es trempé, où alors simplement de voir un Jaws virtuel qui te bouffe sur place ?
Finalement, pour chipoter, je reconsidère Retour vers le futur 2 légèrement à la baisse par rapport à son prédécesseur. En raison de la dernière partie du métrage, qui se révèle un peu redondante à mon goût. Même si je reconnais que le cinéaste s'en sort remarquablement bien et ne cède pas à la facilité au niveau de la réalisation.
Jericho a écrit :Alors, que puis-je dire sur cette trilogie réalisée par Robert Zemeckis ?
Si ce n'est que c'est une saga culte et géniale qui a marquée toute une génération. Sérieusement, je ne sais pas trop quoi écrire là dessus, l'enthousiasme est bien présent, mais ce sont les mots qui m'échappent.
Une des séries dont je ne me lasse absolument pas (en particulier les 2 premiers c'est vrai mais le 3 reste bien au-dessus de la moyenne) et que je revois régulièrement, pratiquement tous les un an et demi / deux ans depuis leur sortie. Très belle utilisation ludique des paradoxes temporels, vraiment une saga qui exploite son concept avec bonheur et qui l'exploite parfaitement.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
J'y pensais, justement. Avec leur manie de tout "remaker", je m'étonnais qu'il n'y ait pas eu un remake de "Back to the future" ! Un jour, il y aura bien un remake de Star Wars... puis de Rencontres du 3e type... puis d'Alien...
Et pourquoi pas un remake de "La planète interdite" !
Chez nous, ils sont même allés jusqu'à "remaker" Un moment d'égarement ; tout est possible.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Tant que les franchises vivent je ne vois pas l’intérêt de remake (genre Star Wars) maintenant c'est sur que tout est susceptible d'y passer, ça dépend du pouvoir des auteurs en fait
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky