takezo a écrit :Et puis sur Die Hard, il dit simplement que les journalistes n'y voit qu'un actionner efficace de plus, s'arretant aux portes du genre, sans faire le travail d'analyse cinématographique qu'il ferait automatiquement sur le dernier Lynch par exemple ( ).
Mais de quels journalistes parle-t-il ? J'ai toujours l'impression qu'il s'invente un adversaire idéal et si possible invisible pour imposer et valoriser son propre avis... ici et à notre époque, le critique en question prenant Die Hard (le premier en tout cas) pour un simple actioner bourrin, je ne le situe pas vraiment ailleurs que dans sa tête afin d'appuyer ses propos qui, en eux-même, n'ont pas la force d'argumentation nécessaire. Die Hard est révolutionnaire ? Soit... en quoi ?
Voilà ce qui a tendance à m'agacer.
Je ne connais pas tant Yannick Dahan (ça doit 3-4 émissions que j'ai de lui), mais j'aime bien ce qu'il dit sur Positif, définitivement la meilleure revue ciné actuelle.
takezo a écrit :Et puis sur Die Hard, il dit simplement que les journalistes n'y voit qu'un actionner efficace de plus, s'arretant aux portes du genre, sans faire le travail d'analyse cinématographique qu'il ferait automatiquement sur le dernier Lynch par exemple ( ).
Mais de quels journalistes parle-t-il ? J'ai toujours l'impression qu'il s'invente un adversaire idéal et si possible invisible pour imposer et valoriser son propre avis... ici et à notre époque, le critique en question prenant Die Hard (le premier en tout cas) pour un simple actioner bourrin, je ne le situe pas vraiment ailleurs que dans sa tête afin d'appuyer ses propos qui, en eux-même, n'ont pas la force d'argumentation nécessaire. Die Hard est révolutionnaire ? Soit... en quoi ?
Voilà ce qui a tendance à m'agacer.
--> Merci, mon avis personnel n'a pas besoin du commentaire audio... je mettais juste en évidence que, passée la rhétorique, on cherche encore l'argumentaire du monsieur concernant les aspects révolutionnaires de Die Hard...
--> Merci, mon avis personnel n'a pas besoin du commentaire audio... je mettais juste en évidence que, passée la rhétorique, on cherche encore l'argumentaire du monsieur concernant les aspects révolutionnaires de Die Hard...
C'est parce que "Die Hard" est une critique au vitriol des media au même titre qu'un "Network". Enfin, soit dit en passant, j'aime bien "Die Hard".
AtCloseRange a écrit :C'est parce que "Die Hard" est une critique au vitriol des media au même titre qu'un "Network".
Tant qu'à faire dans l'aparté:
C'est surtout parce que pour le cinéma d'action, dans sa gestion du cadre et de l'espace Die Hard (et le cinéma de Mc Tiernan en général) EST révolutionnaire.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
Gounou a écrit :(...)ses propos qui, en eux-même, n'ont pas la force d'argumentation nécessaire. Die Hard est révolutionnaire ? Soit... en quoi ?
Voilà ce qui a tendance à m'agacer.
Lorsque Yannick Dahan a la place pour s'exprimer (longs articles dans Positif) il est évident que sa pensée est construite, argumentée, travaillée. Maintenant dans opé frisson, 20 minutes pour trois films, il ne peut aller aussi loin... et pourtant très souvent il parvient en quelques phrases à relever ce qu'il y a de bon ou de raté dans un film. Donc essaye de lire ses articles sur Le Seigneur des Anneaux, Matrix ou Le Labyrinthe de Pan, tu verras qu'il est très très loin de ce que tu racontes.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
phylute a écrit :Lorsque Yannick Dahan a la place pour s'exprimer (longs articles dans Positif) il est évident que sa pensée est construite, argumentée, travaillée. Maintenant dans opé frisson, 20 minutes pour trois films, il ne peut aller aussi loin... et pourtant très souvent il parvient en quelques phrases à relever ce qu'il y a de bon ou de raté dans un film. Donc essaye de lire ses articles sur Le Seigneur des Anneaux, Matrix ou Le Labyrinthe de Pan, tu verras qu'il est très très loin de ce que tu racontes.
Et j'ai toujours pensé que l'expression écrite était le meilleur outils pour exprimer (et assimiler) une "analyse". Aussi, je doute que la parole (et encore plus dans le cadre d'une émission) soit adéquate dans un tel cas.
Nikita a écrit :De vrais problèmes d'ordre cinématographique dans Lost highway ... qu'on lui coupe la tête
Gounou a écrit :--> Studio...
Décidément, je ne supporte pas ce smiley .
Sinon, je trouve le bonhomme drôlement sympathique moi-aussi. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il raconte (quoi que, un homme aussi fan du seigneur des anneaux ne peut qu'être quelqu'un de bien), mais son enthousiasme fait plaisir à voir. Et à lire.
phylute a écrit :Donc essaye de lire ses articles sur Le Seigneur des Anneaux, Matrix ou Le Labyrinthe de Pan, tu verras qu'il est très très loin de ce que tu racontes.
Merci bien mon cher phylute, mais j'ai déjà lu quelques-uns de ses articles dans Positif, revue que je lis assidument et avec beaucoup de plaisir, par ailleurs... sinon je ne me mouillerais pas.
Et puis ecrire long ne veut pas forcément dire écrire pertinent. Mais bref, en l'occurence ce n'est encore une fois pas le problème que je pointe dans son discours... je lui repproche simplement ici de faire quelque chose de caractéristique des gens en manque de moyens dans l'argumentation étayée, à savoir s'appuyer sur une sorte de débile profond modèle qui "aurait dit ceci" d'un film, alors que "non, ce film est complètement révolutionnaire, ha ha, faut vraiment être un débile profond pour pas le voir". Point.
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
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