Vos dernieres revues ciné

[Alibabass]

QUOI ? 50,00 F

[murphy]

Cahiers n° 540 Achat dimanche matin chez Madame Kondo du dernier numéro des Cahiers du Cinéma reçu à la Maison de la Presse de Cormainville.

Cahiers n° 50O



De retour ce mardi matin (c'est fermé le lundi) de chez Madame Kondo avec L'Echo Républicain et un nouveau numéro des Cahiers du Cinéma reçu le matin même à sa Maison de la Presse.

Les Cahiers publient ce mois ci leur numéro 500 et remettent les clés de la salle de rédaction au cinéaste Martin Scorsese. Le Comité des Fêtes de Cormainville a programmé à cette occasion pour cet été la rétrospective des films du prestigieux réalisateur, l'avant-première de son dernier film cannois "Killers of the Flower Moon" ainsi qu’une master class en présentiel avec Martin Scorsese lui-même et l'acteur Thimothée Chalamet (mais on s'en fout) actuellement en tournage avec ce dernier à Cormainville (le jeune acteur a été aperçu la semaine dernière à Celio, il achetait un pantalon et se faisait faire l'ourlet).

Ce numéro des Cahiers est tout aussi cher que le numéro lynchien précédent. J'ai à nouveau payé 50 francs (Cormainville n'échappe pas à l'inflation) mais je ne le regrette pas. C'est un très beau numéro que je garderai toute ma vie. Encore une fois, les Cahiers ne se sont pas foutus de nous, le dossier Scorsese est conséquent. Pas moins de 69 pages sur le bonhomme (page 4 à 73) !

Ça commence par un bel édito de Martin qui fait l'éloge des Cahiers (c'est tout de même leur anniversaire, n°500 je rappelle) : On ne dira jamais assez que tout est parti d'un groupe de jeunes gens qui s'étaient tout simplement regroupés pour écrire sur ce qu'ils aimaient. C'est pourquoi il est tellement important que les jeunes sachent et comprennent ce qu'il s'est joué pendant cette période. Seul dans la nouvelles génération DVD Classik a compris aujourd'hui que c'est la passion qui est le moteur de tout.

Suit une longue interview du réalisateur par Thierry Jousse et Nicolas Saada où ils choisissent de le questionner en particulier sur son film Casino qui est dans mon top five scorsesien.
Les deux journalistes au cours de l'entretien font la remarque à Scorsese que Casino est aux Affranchis ce qu' est à El Dorado est à Rio Bravo et qu'ils attendent son Rio Lobo. Martin est très flatté et aime beaucoup cette comparaison. The Irishman n'est il pas ce Rio Lobo attendu ?

L'article suivant est consacré à la relation entre Scorsese et son acteur fétiche Robert De Niro. Tous les films de Martin dans lesquels Robert a joué sont disséqués et épluchés. Les deux hommes se connaissent depuis l'adolescence : J'ai rencontré Robert à l'époque où il traînait dans les mêmes endroits que moi. Il habitait à quatre rues de chez moi. Il avait quinze-seize ans. L'histoire est belle et me rappelle la rencontre entre Mick Jagger et Keith Richards alors adolescents rentrant chez eux dans un train de banlieue chacun remarquant les disques de blues que l'autre portait à la main et qui décident de monter un groupe de rock en descendant du train.

Mais Scorsese a beaucoup d'amis, pas seulement l'acteur De Niro, mais également des réalisateurs renommés tel Coppola, De Palma, Spielberg, George Lucas et l'occasion est donnée aux Cahiers pour publier un beau selfie du quintet gagnant réuni.

Et que serait les films de Scorsese sans New York ? Martin rend hommage à sa ville : New York peut être qualifiée de tant d'adjectifs -grossière, magique, épouvantable dynamisante, prosaïque- que chaque fois qu'on doit l'évoquer dans un film, serait ce par incidence, elle finit par s'imposer. Elle se refuse à n'être qu'un vague décor, comme l'est Los Angeles dans tant de films. Ces caractéristiques new-yorkaises si unique au monde, je ne les ai retrouvé qu'à Cormainville".

Scorsese, tel un Tavernier, aime partager sa cinéphilie, il nous parle sur plusieurs pages de ses films fétiches (Duel au Soleil : Mais le premier film dont je me rappelle est "Duel in the sun". La rassurante obscurité de la salle fut soudain déchirée par une explosion extravagante de couleurs vives, suivie de plusieurs coups de feu - le générique d'ouverture du film. Nous étions en 1946, j'avais 5 ans.) et nous brosse de jolies portraits de ses actrices fétiches (Ida Lupino et Virginia Elfira en tête, un goût affiché pour les Italiennes).

Ce dossier Scorsese des Cahiers se conclut par un questionnaire du réal à ses copains avec cette question existentielle: où va la cinéma ? Florilège des réponses :
Abel Ferrara : Où va la cinéma ? Il va tout droit se faire foutre.
Alain Resnais :Il suit l'homme qui ne sait pas où il va.
Olivier Assayas : Qu'est ce que j'en sais ?
Wu Nien-Jen : Il y a quelques années années, lorsque les premières chaînes de fast-food ont ouvert à Taïwan, nous avons eu quelques inquiétudes que cette nouvelle mode ne finisse par altéter notre style de vie en mettant beaucoup de vendeurs de rue au chômage. Ces vendeurs sont installés dans de vilaines petits guérites en bois mais cuisinent de merveilleux plats traditionnels. Le temps nous a donné tord. Les vendeurs sont toujours là ; leurs clients ne les ont pas trahis ; et leurs plats sont toujours aussi délicieux. Pour affronter les nouvelles conditions du marché, les vendeurs de rue ont redécoré leurs buvettes, les ont rendues plus coquettes et les maintiennent en permanence d'une propreté parfaite.
Bon, j'ai tronqué les réponses mais on comprend ce qu'ils veulent dire.


Les chroniques habituelles de la revue ne sont pas zappées et à la page 84, à la rubrique des séries, les Cahiers nous font la promo d'une nouvelle série à venir sur Arte qui s'annonce fort intrguante : Wild Palms disponible également en cassette chez Delta Vidéo. Demain matin, au retour de chez Mme Kondo après avoir pris mon quotidien l'Echo républicain, je ne manquerai pas de passer au vidéo club de Claude Moine pour louer la K7.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Trailer Wild Palms

[John Holden]

Aussi miraculeux que ça puisse paraître, la revue Apaches n'est pas morte !

Couverture du numéro 4 consacré pour partie à John Ford :

[gnome]

[Major Dundee]

L'Ecran Fantastique Vintage n° 14
Recto Verso ou inversement

[Jack Carter]

c'est sorti ?

[Major Dundee]

c'est sorti ?

Oui, acheté ce matin à Carrefour

[damdouss]

Aussi miraculeux que ça puisse paraître, la revue Apaches n'est pas morte !

Couverture du numéro 4 consacré pour partie à John Ford :

Et une interview fin 2022 de la rédac chef qui indique déjà un cinquième numéro en préparation. Apparemment ils s'attarderont moins sur les cinéastes dits "historiques" à l'avenir pour s'intéresser plus aux cinéastes et écrivains contemporains espérant ainsi élargir leur lectorat. A voir...

https://www-8etdemi.univ-paris8.fr/la-c ... -thebault/

[Major Dundee]

[Jack Carter]

[Alexandre Angel]

Ah, Positif fait péter son numéro estival spécial cul

[Boubakar]

[Jack Carter]

La Couv' du numero d'été des CdC, le numero 800 !
Sortie le 10 juillet



le sommaire : https://www.cahiersducinema.com/boutiqu ... 2023-n800/

[murphy]

Nous avons eu l'occasion de changer le monde et avons préféré le télé-achat. Stephen King

#ticketdor

[Boubakar]