Harrison Ford

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Metal Rider
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Harrison Ford

Message par Metal Rider »

Voilà un n'héros de mon enfance que j'apprécie un peu moins avec le temps, ce qui ne m'empêche pas d'attendre furieusement de le voir dans le prochain Indy. Il est certainement un des meilleurs et des plus célèbres acteurs au monde. Rappelons, même s'il n'est pas le seul à l'avoir fait, qu'il a su alterner grosses prods friquées et petits films d’auteur en s'avèrant excellent dans l'un comme dans l'autre.
Vous voulez savoir par où il est passé avant d'être acteur?
Dans quels films vous l'avez déjà vu sans vous rappelez le titre?
D'où vient sa cicatrice au menton?
Et même si vous ne voulez rien savoir du tout, je vous propose quand même ce topic spécial...

.....h a r r i s o n
.... F O R D
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Harrison Ford est né le 13 Juillet 1942 à Chicago, d'un père irlandais catholique et d'une mère russe juive. Il grandit à Des Plaines, Illinois. Sportif mais d'une grande timidité, Harrison est discret à l'école qu'il n'aime pas beaucoup. Il a diverses activités, il a même travaillé comme DJ pour une radio. Il étudie l'anglais et la philosophie au Ripon College, dans le Wisconsin. C'est durant ces années-là qu'il débutera les cours d'art dramatiques pour vaincre sa timidité, cela deviendra sa deuxième passion avec la menuiserie. Suite à ses absences répétées aux autres cours, l'université le mettra à la porte. Il signe cependant un contrat pour une pièce de théâtre à Williams Bay qui marque donc ses débuts professionnels.
Un accident survient un jour. En conduisant sa vieille Volvo, il veut mettre sa ceinture de sécurité, et paf le poteau. La voiture est en miettes et Harrison a le menton en sang. N'ayant pas les moyens de se payer un bon chirurgien, il se contente d'un rafistolage expéditif - et voilà d'où vient sa célèbre cicatrice au menton! En 1964, il se marie avec Mary Marquardt avec qui il aura deux enfants (Benjamin né en 1967 et Willard en 1969). Débarqué à Los Angeles, il trouve un rôle dans une pièce intitulée John Brown's Body. Il s'aperçoit vite que le chemin est encore long et difficile avant de déguoter des rôles importants. Après avoir été stagiaire dans un grand magasin puis pizzaïolo, il se voit enfin offrir un contrat par la Columbia (un des producteurs avait assisté à une représentation de John Brown's Body). Mais la Columbia ne lui offre que des petits rôles. On peut l’apercevoir sur des plateaux de télévision où il apparaît dans des séries comme Kung Fu, The Mod Squad, Le Virginien ou L’Homme de Fer. À ses débuts il envisage de prendre le pseudo Kurt Affair pour éviter la confusion avec le Harrison Ford du cinéma muet, mais c’est finalement sous le nom de Harrison Ford Jr. que seront créditées ses premières prestations. Il joue un rôle dans Un truand (non crédité) de Bernard Girard en 1966 (il ne fait que remettre un télégramme au personnage de James Coburn), puis un autre court rôle dans le western La Poursuite des tuniques bleues de Phil Karlson en 1967, et la même année dans Luv avec Peter Falk et Jack Lemmon. Il joue également dans La Brigade des cowboys (Journey to Shiloh, 1968) sur l'histoire de sept Texans en pleine guerre de Secession, cherchant à rejoindre l'armée sudiste... Quittant la Colombia pour Universal, il continue d'enchaîner des petits rôles, notamment dans des westerns et d’autres œuvres peu remarquées. Sa carrière ne décolle pas. En 1969, il décroche un petit rôle dans le pamphlet philosophique Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni, mais ses scènes ont été coupées. Si ça intéresse des gens, il semblerait qu'on peut encore le distinguer dans une scène de cellule, où il se tient debout contre le mur à la droite d'une porte, selon IMDB.
Déçu, il est prêt à abandonner le métier d’acteur au profit de la menuiserie. Il s'est en effet rendu compte de son talent de charpentier en refaisant sa maison. Il fera pour les autres pendant un certain temps durant lequel il obtient, ironiquement, de nombreux contrats pour retaper des maisons de stars ou de producteurs. Par ce biais il rencontre Fred Roos, directeur de casting, qui cherche des comédiens pour un film intitulé American graffiti et qui lui propose un petit rôle. Le comédien charpentier est désormais très bien rémunéré pour ses activités manuelles, alors l'offre de Roos (plutôt mal payée) ne l'intéresse pas trop. Il accepte néanmoins et rencontre ainsi George Lucas. Une amitié naît entre les deux hommes...
  • PREMIERS PAS AVEC LUCAS ET COPPOLA

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    American graffiti (1973)
    Pour son second long-métrage après THX 1138, George Lucas raconte l'histoire attachante d'une bande de jeunes lycéens de l'Amérique des années 60, à la veille de quitter la ville de leur jeunesse pour aller poursuivre leurs études à l'université. Le film montre leur dernière nuit où ils se baladent et se croisent avec leurs petites amies, au volant de leur Chevrolet où les autoradios diffusent The Platters, Chuck Berry, Buddy Holly ou The Beach Boys. Ford joue le rôle de Bob Falfa, le "bad guy" qui se la raconte et joue aux duels de course en bagnole. Succès surprise de l'année 73, c'est un film très agréable avec une galerie de personnages sympathiques. On peut découvrir l'excellent Richard Dreyfuss à ses débuts, et le jeunôt Ron Howard qui n'incarne pas encore le Richie Cunningham d'Happy days (qui déferlera l'année suivante sur le petit écran) et encore moins le réalisateur que nous connaissons.
    Note : 5/6

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    The conversation (1974)
    Pour le compte d'un homme riche et puissant, Harry Caul (l'excellent Gene Hackman) enregistre une conversation entre la femme de son commenditaire et son amant. Plus tard, il relève des éléments inquiétants dans son enregistrement et, en pleine crise de conscience, il décide de s'impliquer personnellement dans cette affaire. C'est George Lucas encore qui trouve le rôle suivant d'Harrison Ford en le présentant à Francis Ford Coppola. Il joue ici un rôle assez important: le bras droit de l'homme qui a chargé Harry Caul d'enregistrer l'épouse infidèle, et par qui passe toutes les informations. Conversation secrète n'est pas juste un thriller. Il est d'une facture inhabituelle et c'est aussi une brillante réflexion sur l'image et le voyeurisme, comme dans la séquence où Caul écoute seul l'enregistrement de la conversation dans son laboratoire. Il réinterprète une parole comme un complot, et le suspense apparaît lentement aucours de longs plans qui s'attachent à nous montrer la vie d'Harry Caul. Évidemment on pense au film d'Antonioni duquel il s'inspire, Blow up, qui déjà utilisait les codes du thriller pour s'en éloigner, qui a inspiré également De Palma pour Blow out. Le film a reçu la Palme d'or du au Festival de Cannes de 1974. J'aime beaucoup la musique de David Shire également.
    Note : 6/6

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    Apocalypse now (1979)
    La célèbre intro sans générique montrant le capitaine Willard, en surimpression sur des hélicoptères survolant une jungle en feu, accompagné par "The End" des Doors, reste un immense moment d'anthologie. Comment définir Apocalypse now en quelques lignes? C'est un voyage impressionnant, envoûtant, une véritable expérience au sens fort du terme, au cœur du conflit vietnamien, et c'est aussi une redoutable odyssée vers l'enfer. Je considère à ce jour Apocalypse now comme le meilleur film de guerre avec Voyage au bout de l'enfer. Harrison Ford est déjà connu pour Han Solo dans Star Wars quand il joue le court rôle au début du film mais qui a son importance. Il est le colonel Lucas, qui transmet les ordres de l'État Major à Willard. À noter ce dialogue d'une remarquable intelligence entre lui et le capitaine Willard:
    Lucas (Ford).- "N'avez-vous pas travailler pour la CIA?"
    Willard (Sheen).- "Non, colonel"
    Lucas.- "N'avez-vous pas assassiné un percepteur de Quang Tre le 18 juin 1968?"
    Willard.- "Mon colonel j'ignore tout de ce genre d'activités... et je ne pourrais... en parler si cette opération avait eu lieu."
    Ma note : 6/6
Harrison Ford accepte également des rôles dans Héros (Heroes, 1977) avec Henry Winkler (le Fonzie d'Happy days) et dans la suite peu originale des Canons de Navarone intitulée L'Ouragan vient de Navarone (Force 10 from Navarone, 1978) aux côtés de Robert Shaw, Barbara Bach et Edward Fox. Mais en 1977, la chance de sa vie lui est apportée sur un plateau en or encore par son ami Lucas. Burt Reynolds, Nick Nolte, Christopher Walken et Richard Dreyfuss ont d'abord été pressentis pour incarner un des plus grand héros de science fiction que Ford incarnera à la perfection: Han Solo...
Lucas a écrit une saga de science-fiction de neuf épisodes divisés en trois cycles distincts, qu'il a finalement combiné en six épisodes. Lucas commence à tourner ce qui doit être la trilogie centrale, avec ce qui deviendra donc le quatrième épisode : La guerre des étoiles - Un nouvel espoir (titre rajouté au film en 1979). La première trilogie se poursuit avec L'empire contre-attaque en 1980, réalisé par Irvin Kershner et sera achevée en 1983 avec Le retour du Jedi par Richard Marquand.
  • LA TRILOGIE STAR WARS

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    Episode IV : Un nouvel espoir (1977)
    Le film comporte de magnifiques séquences (le jeune Luke alors jeune fermier sur Tatooine qui rêve de devenir pilote, son entraînement pour devenir un Jedi, le sauvetage de la pincesse Leia, l'Etoile de la Mort, etc.) et est aussi bien plus qu'un simple film de SF. Il comporte notamment un mélange réussi de diverses influences telles que la Rome antique, la mythologie et la haute-technologie, et séduit tout en ayant une solide base manichéenne (les bons contre les méchants, la "Force" face au "côté Obscur"). Les effets spéciaux ont un peu vieilli aujourd'hui mais la nouvelle version par Lucas en 1997 constitue quand même une véritable honte. Dans le casting, on retrouve des jeunes comédiens sans grande expérience : Harrison Ford, Mark Hamill, Carrie Fisher (qui échange ainsi son rôle de Carrie dans le film homonyme de Brian de Palma, avec Sissy Spacek qui devait au départ jouer le rôle de la princesse Leïa), face à des figures comme Peter Cushing ou Alec Guinness dans des seconds rôles ! Mark Hamill et Carrie Fischer ont signé pour les trois films prévus. Mais Harrison Ford a refusé de s'engager au-delà du premier film. En cas de succès du film, il peut donc renégocier son contrat, ce qu’il ne se prive pas de faire lorsque le second volet est en route...
    Note : 5/6

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    Episode V : L’empire contre-attaque (1980)
    En 1979, Harrison hésite avant d'accepter d'incarner à nouveau Han solo : il ne veut pas qu’on l’associe au même personnage toute sa vie. Il accepte cependant le jour où la production lui propose un bon cachet et un pourcentage sur les recettes... Lucas passe la main à Irvin Kershner ce qui va s’avérer un choix judicieux. Si souvent le premier épisode d'une saga est souvent le meilleur, certains exemples prouvent le contraire comme L’empire contre-attaque! Il demeure à mes yeux (toutes trilogies confondues) le volet le plus réussi de Star Wars. C'est une véritable tragédie shakespearienne où Vador n’est plus juste un "méchant", mais un anti-héros torturé. Et pour la première fois, les héros s’en prennent vraiment plein la gueule (notamment Luke, au début où il manque de mourir de froid, puis est détruit physiquement -sa main tranchée par un sabre laser- et psychologiquement lors de la célèbre révélation du film, C3PO désintégré, et Han Solo congelé). Ça commense déjà mal pour les héros, obligés de se replier lors d'une bataille des neiges grandiose, et le film ne se termine même pas sur une victoire! Dans cet épisode nous découvrons aussi un petit personnage devenu culte, Maître Yoda. Parmi les modifications que Ford a apporté à ses propres dialogues, l’improvisation la plus célèbre reste sa réplique en réponse à la déclaration d'amour de Leïa :
    Leïa.- "Je t'aime."
    Han Solo.- "Je sais." (dans le script, il devait simplement répéter "Je t’aime.").
    Note : 6/6

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    Episode VI : Le retour du Jedi (1983)
    Même si Le retour du Jedi est l'épisode que j'ai le plus vu dans ma jeunesse, il est devenu avec le temps l'épisode que j'aime le moins. Non pas que je m'en sois lassé, mais sa redécouverte il y a quelques années après une longue séparation m'a ouvert les yeux sur ce que je considère comme des défauts. Après une première partie riche (quoique sabotée par des passages musicaux étranges) sur la planète de Jabba jusqu'à l'évasion de Luke, Solo et sa bande, le rythme tombe complètement à plat. Il y a des longueurs, notamment avec les Ewoks, ces peluches vivantes qui prennent une place (trop) importante dans le film, et le très attendu duel au sabre Vador/Luke sauve la dernière partie du film bien qu'elle est longuement amenée. Je sauve aussi bien sûr la musique de Williams et les effets spéciaux toujours appréciables...
    Note : 4/6
En 1979, Ford divorce d'avec Mary Marquardt. Cette année-là, il joue dans Guerre et Amour (Hanover Street) aux côtés de Christopher Plummer, roman à l'eau de rose entre un pilote de l'armée américaine pendant la Seconde Guerre Mondiale et une infirmière anglaise, déjà mariée à un agent secret. Par un drôle de hasard, le pilote et l'agent se retrouvent dans la même mission en France. C'est dans la deuxième partie, à partir de la mission que le film devient plus intéressant, notamment lors de la scène où Ford et Plummer sont déguisés en officiers SS pour aller chercher des renseignements dans un QJ nazi, où Ford fait semblant de comprendre les blagues d'un soldat allemand. Néanmoins, le reste du film est très cucul... Ford joue également dans Un Rabbin au far-west (The Frisco kid, 1978) de Robert Aldrich avec Gene Wilder, et fait une apparition dans More american graffiti (1979) la suite d'American graffiti.
C'est à cette époque que Steven Spielberg cherche à réaliser un James Bond, mais le producteur Albert Broccoli refuse, prétextant que seul un anglais peut réaliser un James Bond. Spielberg en parle à son ami George Lucas sur une plage d'Hawaii où il l'a rejoint. Selon la légende, leur discussion a lieu alors qu'ils font un château de sable. Lucas lui dit d'abandonner l'idée d'un James Bond au profit de son idée à lui. Et il lui raconte alors les grandes lignes des Aventuriers de l’arche perdue. Spielberg trouve ça génial. Lui et Lucas contactent le scénariste Lawrence Kasdan puis, plus tard, Philip Kaufman et la production est lancée. Après avoir hésité entre Nick Nolte et Tom Selleck, le choix de Spielberg se porte sur Harrison Ford...
  • LA TRILOGIE INDIANA JONES

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    Les Aventuriers de l’arche perdue (1981)
    Monument culte réalisé par Spielberg après Duel, Les dents de la mer et Rencontres du troisième type, ce Raiders of the lost ark a bercé ma jeunesse et me rappelle ces nombreux dimanches après-midi où il me faisait rêver, voyager... Il me fait toujours tenir de bout en bout avec la même fascination (et aujourd'hui un brin de nostalgie) et rien que d'en parler j'en ai la gorge serrée. Ce premier épisode d'Indiana Jones est un chef d'œuvre du film d'aventures, parfait et incontournable. Le film est porté par la superbe musique de John Williams. On y entend pour la première fois le célèbre hymne "The Raiders March" accompagnant un personnage neuf, créé par Lucas en s'inspirant de l'univers des comics d'aventure des années 40, et des héros de l'Âge d'Or du cinéma US. Dans cette aventure, on découvre Indy: professeur d'archéologie intimidé par ses jeunes élèves amoureuses, mais surtout le Indy homme de terrain qui n'a pas peur de risquer sa vie ni de se confronter aux Nazis pour récupérer avant eux l'Arche d'Alliance, quitte à faire parler les poings et les armes pour la bonne cause. Le scénario ne manque pas de rebondissements et d'action, la réalisation est splendide, et la composition du personnage par Harrison Ford est très convaincante. La très jolie Karen Allen compose elle aussi une mémorable Marion Ravenwood. Indiana Jones devient le personnage que n'importe quel petit garçon rêve de devenir plus tard. Beaucoup considèrent Les Aventuriers de l’arche perdue comme le meilleur film de la trilogie et j'en fais partie. En attendant le prochain...
    Note : 6/6

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    Le Temple maudit (1984)
    Après un début incroyablement haletant (et un générique musical haut en couleur) le rythme redescend lorsque Indy arrive en Inde. On s'ennuie plus ou moins jusqu'à la scène de banquet, étonnante dans son côté "trash", et les fameuses scènes de séduction entre Ford et Kate Capshaw (future madame Spielberg à la ville, qui joue ici le rôle pour lequel la production avait d'abord pensé à Sharon Stone). J'aime bien la course en chariots et la séquence du pont, mais c'est de loin le film que j'aime le moins de la trilogie, malgré de bonnes idées. Indiana Jones et le temple maudit est le premier long-métrage à se voir classer "PG-13" par le MPAA (Motion Picture Association of America), classement qui indique que les enfants de moins de treize ans doivent être accompagnés de leurs parents...
    Note : 4,5/6

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    La Dernière croisade (1989)
    Pour cet épisode, on découvre le père d'Indiana: Henry Jones Senior incarné par sir Sean Connery (qui n'a que douze ans d'écart avec Ford!). Dans cette aventure, il se lance dans la Quête du Saint Graal et du secret de l'immortalité commencée par son père, avec les Nazis aux trousses. J'ai toujours été surpris de voir la forte déception de certains fans des deux premiers car j'aime beaucoup cet épisode (même s'il n'est pas aussi brillant que le premier). J'aime beaucoup la confrontation Ford/Connery - fils/père avec Harrison Ford qui fait tout pour rappeler que c'est lui le héros, et je trouve cette quête du Graal plutôt réussie. Plusieurs séquences m'ont marqué: les bateaux à Venise, le chateau et la poursuite en motos, et bien sûr le tank! Pas le meilleur, mais un bon cru.

    Note : 5/6
Dans les années 80, Harrison Ford se remarie en 1983 avec Melissa Mathison. Il aura deux autres enfants avec elle: Malcom né en 1987 et Georgia en 1990. Professionnellement, il commence à jouer dans des films plus personnels avec Peter Weir, Polanski, Pakula ou Ridley Scott.
  • ANNÉES 80 : DES ŒUVRES PLUS INTIMISTES

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    Blade runner (1982 / 1991 / ?)
    Dépassement de budget, retards de tournage, mésentente entre le réalisateur, les acteurs et la Warner, et pour finir, flop commercial. Avec le temps, Blade Runner est devenu un film culte, à juste titre. Dans une cité sombre, nocturne et battue par la pluie, Rick Deckard (Harrison Ford) est un blade runner, un agent chargé de capturer et d'éliminer des Replicants, androïdes ressemblant en tous points aux humains... Le réalisateur pose ses interrogations morales et philosophiques au milieu d'une histoire visuellement impressionnante, Scott ayant tenu à ce que les décors rendent son Los Angeles futuriste très plausible (scènes de cohues dans les rues, invasion publicitaire, costumes inspirés des années 30, etc.). Dès le début du tournage, la tension est perceptible sur le plateau. Outre les problèmes avec l'équipe, Ridley Scott désire que le personnage de Deckard découvre finalement qu’il est lui-même un Réplicant - ce qui change le sens du film et dérange Harrisson Ford qui préfère un héros plus positif. Les problèmes continuent lorsque les projections-tests sont désastreuses, et le film sort finalement en 1982, avec une voix Off de Deckard, inutilement explicite, et avec un "happy end" en pleine nature piquée dans les rushes du Shining de Kubrick. Le succès n'est pas au rendez-vous. En 1989, le film est reprojeté dans les festivals et fait un tabac, ce qui encourage la Warner de resortir le film en 1991 dans sa version Director's Cut. Cette fois c'est un succès, mais ce n'est pas encore la version définitive que désirait Scott. Après divers reports et autres problèmes difficiles à comprendre, on attend le prochain coffret DVD qui sort normalement le 5 décembre, où doit se trouver toutes les versions du film, plus la version finale...
    Note : 6/6

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    Frantic (1988)
    Le Dr Walker (Harrison Ford) arrive à Paris avec sa femme Sondra (Betty Buckley) pour un congrès de médecine. À l'aéroport, Sondra se trompe de valise et ne s'en rend compte qu'une fois qu'ils sont arrivés à l'hôtel. Pendant que Walker prend sa douche, sa femme disparaît... Polanski rend hommage à Hitchcock en essayant d'être le plus crédible possible dans l'introduction de son intrigue. Notamment dans les scènes où le Dr Walker cherche sa femme dans l'hôtel, accompagné du chef de la sécurité, dans la découverte des indices, dans les décors et les seconds plans, etc. Ford est impressionnant. Il y montre ses grandes capacités dans le registre dramatique. C'est aussi le premier film d'une longue série où il cherchera à sauver sa famille (ici sa femme). Très belle partition d'Ennio Morricone avec la jolie chanson de Grace Jones, "Strange".
    Ma note : 4/6

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    Présumé innocent (1990)
    Rusty Sabich (Harrison Ford) est un brillant procureur qui enquête sur le meurtre d'une de ses collègues et également maîtresse, Carolyn Polhemus (la très belle Greta Scacchi). Les indices vont le conduire vers un suspect inattendu: lui-même. Un thriller situé dans le milieu des procureurs et des tribunaux (thème qui plaît beaucoup au public américain) assez classique mais plutôt bien interprété (mon Dieu, Greta Scacchi...). C'est relativement plaisant, Ford s'en sort très bien et on reconnaîtra aussi dans le casting Bonnie Bedelia (la madame McCLane de Piège de Cristal) qui interprète la femme de Sabich, le regretté Raul Julia (La famille Adams) et bon Dieu... Greta Scacchi! Notons aussi une bonne partition de l'immense John Williams.
Parmi les films importants des années 80, on peut parler de la collaboration avec Peter Weir. Le réalisateur originaire de Sydney a connu son premier grand succès en Australie avec son deuxième film, Pique-nique à Hanging Rock (1975), beau film semi-onirique sur la disparition de jeunes filles qui témoigne déjà par ses beaux plans de son attirance pour la nature, et a tourné avec Mel Gibson et Sygourney Weaver pour L'année de tous les dangers (1982), où il aborde le thème de la découverte initiatique d'un monde étranger. Ces thèmes se retrouvent dans les deux films qu'il fera coup sur coup avec Harrison Ford...
  • AVEC PETER WEIR

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    Mosquito Coast (1985)
    Allie Fox (Harrison Ford, méconnaissable) est un inventeur qui tente de rétablir le lien à la Nature que la société contemporaine lui a fait perdre. Les mésaventures de sa famille sont racontées avec une certaine vérité vraiment touchante, évitant le spectaculaire et avec une émotion bouleversante. Weir semble une nouvelle fois avoir trouvé un sujet idéal où il nous interroge sur la vanité d'une telle quête, sur le dangereux abandon qu'elle exige. Ford y est très émouvant. À noter que River Phoenix (mort à 23 ans d'une overdose) qui incarne ici le fils de Ford, sera peu de temps après l'Indiana Jones jeune dans l'intro de La dernière croisade.
    Note : 5/6

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    Witness (1987)
    John Book (Ford) est inspecteur de police. Son enquête sur un meurtre dont le seul temoin est un jeune garcon Amisch, le mènera dans la communauté Amish, où il devra se cacher des flics ripoux qui veulent sa mort. Weir nous montre un choc des cultures à travers ce récit faussement policier doublé d'une histoire d'amour. Il parvient à entrer dans l'intimité et les moeurs de la communauté Amish, avec un début jouant sur le décalage de l'époque. Plusieurs scènes sont des leçons de cinéma, notamment la séquence de la gare ou le flingage dans le parking souterrain. Harrison Ford est tout simplement parfait : sa violence contenue, sa sensibilité camouflée sous une couche d'arrogance et de confiance, toutes ses caractérisitiques tendent à rendre son personnage attachant et crédible. Il a d'ailleurs reçu le seul Oscar de sa carrière à ce jour avec Witness. Un beau casting complète ce très beau film : Kelly McGillis, Josef Sommer, Lukas Haas, Danny Glover et des apparitions de Viggo Mortensen.
    Note : 5/6
Parmi les rôles que Ford refuse de tourner dans les années 90, on notera celui de Jim Garrison dans JFK finalement tenu par Costner, celui de l'avocat dans Les nerfs à vif joué par Nick Nolte, et aussi deux films de Steven Spielberg: le rôle du professeur Alan Grant dans Jurassik Park finalement incarné par Sam Neil, et aussi le rôle de Schindler dans La liste de Schindler, qu'il refuse de crainte que son statut de star ne nuit au film...
Tom Clancy est connu pour avoir inventé le personnage de Jack Ryan, héros de quatre romans qui ont été portés à l'écran: À la poursuite d'Octobre rouge, Jeux de Guerre, Danger immédiat et La somme de toutes les peurs. Harrison Ford a interprété ce personnage dans deux d'entre eux (Jeux de Guerre et Danger immédiat). À noter que Ford devait déjà incarner ce personnage dans À la poursuite d'Octobre Rouge (1990, John McTiernan) suite au refus de Kevin Costner. Mais son choix s'est finalement porté sur Présumé Innocent (et Kevin Costner a tourné et joué dans Danse Avec Les Loups)...
  • JACK RYAN

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    Jeux de guerre
    Un film d'action assez conventionnel où le scénario est cousu de fils blancs: l'histoire de vengeance assez fumeuse est là pour créer un ennemi redoutable à Jack Ryan - l'IRA. Le réalisateur Philip Noyce ne semble même pas avoir étudié les méthodes de l'armée républicaine irlandaise, présentée dans le film comme un groupe terroriste disposant d'infrastructures paramilitaires en Libye. Le film reste cependant meilleur que sa suite. Il met la barre haute niveau technologie: l'intervention d'un raid dans un de ces camps filmée en direct par satellite en infra-rouge, c'est une technique qui en réalité n'était pas encore au point quand le film est sorti (et fut réalisée depuis un hélicoptère). Jeux de guerre a eu un succès honorable (40 millions de dollars en dix jours et 83 millions au final rien qu'aux states), et cela malgré les critiques des américains d'origine irlandaises. Mais dans l'ensemble on trouve en Harrison Ford un Jack Ryan plus crédible qu'Alec Baldwin (lequel fait la gueule tout comme Tom Clancy qui le trouve trop vieux). Pour ma part c'est un film que j'appréciais beaucoup étant gosse, mais dont la redécouverte m'ennuie profondément.
    Note : 3/6

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    Danger immédiat
    Le Président des Etats-Unis décide de mener un combat contre les cartels colombiens, après l'assassinat d'un de ses amis. Il envoie en secret un commando de douze hommes en Colombie dont les deux responsables, James Cutter, conseiller du Président, et Robert Ritter de la CIA, cachent la mission au directeur des renseignements, Jack Ryan... La star donne du poids à cette production. Mais Phillip Noyce, sur "pilotage automatique", réalise ici un film qui manque de souffle, même si quelques scènes d’action (la scène de la ruelle) viennent donner un peu de rythme à son film longuet au scénario incohérent et ridicule, qui ressemble beaucoup à s'y méprendre aux autres thrillers politiques de Ford. La présence du très bon William Dafoe n'aide pas à donner de l'envergure, et encore moins celle de Joaquim de Almeida en colonel colombien caricatural (on lui a dit que c'était un James Bond?) qui ne donnera pas de la crédibilité au projet.

    Ma note : 2/6
Après avoir joué dans le drame A propos d'Henry (1991), l'acteur tourne pour Sydney Pollack (l'insipide Sabrina en 1995 et L'Ombre d'un soupçon en 1999), puis tourne à nouveau sous la direction d'Alan J. Pakula avec Ennemis rapprochés en 1997, énième faux Jack Ryan à peine camouflé, Wolfgang Petersen pour Air Force One en 1997, et Ivan Reitman pour Six jours et sept nuits (1998). Entretemps, en 1994, il est nommé "Star du Siècle". On fête alors le centième anniversaire du cinéma et Harrison obtient cette récompense pour avoir figuré au générique des films qui ont rapporté le plus d'argent dans toute l'histoire du cinéma (la trilogie Star Wars, celle des Indiana Jones, et Le fugitif). Harrison tient ce record, encore inégalé depuis plus de vingt ans.
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    Le fugitif (1993)
    Le Dr Richard Kimble (Ford) est accusé du meurtre de sa femme. Lui clame que c'est un manchot qui a commis le meurtre. Kimble est jugé coupable et condamné à mort. Pendant son transfert à la prison, il s'échappe... Film d'action bien mené et interprété par un duo de choc: Harrison Ford face à Tommy Lee Jones, Le fugitif a été un des évènements majeurs de l'année 93 avec Jurassik Park. Cela reste un film très agréable à regarder lors d'une rediff' TV. Notons qu'il a relancé la mode des adaptations de séries au cinéma...
    Ma note : 4/6
"GET OFF MY PLANE!..."

Malgré sa contribution à de sombres navets, il ne perd pas toute sa lucidité concernant le choix de ses rôles: en 1998 il refuse de jouer dans la suite/copie du Fugitif qu'est U.S. Marshall où il devait jouer le rôle du Marshall tout de même. Cela aurait été quand même assez énorme! Des drames marquent aussi sa vie lorsque le 10 février 1999, son père Christopher Ford meurt, suivi cinq années plus tard à la même date de sa mère Dorothy suite à un cancer (le 10 février 2004). Le nouveau millénaire démarre avec un film de Zemeckis marquant sa première prestation en "méchant"...
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    Apparences
    Zemeckis veut rendre hommage à Hitchcock et réaliser un film esthétique. Quelques effets de styles un peu abusés, des effets de surprise clichés un peu trop nombreux qui peuvent détacher du film, Apparences, vaut surtout pour les deux premiers tiers. Curieusement, c'est effectivement lorsqu'on découvre Harrison Ford en "méchant" qu'on n'y croit plus. Jusque là le film est un thriller élégant qui fait effectivement s'interroger sur le déroulement du récit à venir, quelques rebondissements intéressants, et puis une dernière partie très conventionnelle.
    Ma note : 3/6
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Il tourne en 2001 sous la direction de Kathryn Bigelow dans K-19 : le piège des profondeurs ou se montrant à l'affiche aux côtés de Josh Hartnett dans la comédie policière Hollywood homicide en 2003 (j'ai tenu dix minutes). En 2003, il accepte de prendre l'Oscar du Meilleur réalisateur pour Roman Polanski (pour Le pianiste), fugitif des States, et le lui remet en France, à Deauville.

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De plus en plus discret, il faut attendre quelques années pour le revoir sur grand écran, au générique d'un thriller très décevant...
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    Firewall (2006)
    Bon, là c'est quand même dommage de terminer l'analyse de sa filmographie sur cette chose-là. Je peux citer n'importe quel critique de n'importe quel journal, tous auront remarqué... • Le Monde: "Le film ne dévie jamais du chemin qui le mène à sa conclusion, si prévisible..." • Score: "Entre le déjà-vu et la télépathie, le spectateur a l'étrange impression d'avoir lu le scénario avant même le premier nœud dramatique..." • Première: "On l'a déjà vu, c'est l'impression dominante que laisse le film..." • Zurban: "Laborieux et déjà vu" • Télé 7 jours: "Tout a un fâcheux air de déjà-vu" etc. etc. Voilà, en gros le sujet n'est pas nouveau et Harrison Ford enfonce le clou dans une image le ringardisant (bien qu'il fasse ce qu'il peut pour remonter le niveau, âgé de 63 ans, exécutant lui-même certaines cascades), mais c'est raté d'avance. C'est ridicule et ça réutilise les poncifs d'un genre éculé.
    Note : 0/6
Terminons néanmoins sur une note positive. La grosse attente de 2008... Indiana Jones 4. Pour les fans du monde entier c'est certainement la nouvelle du millénaire. On sait aujourd'hui que le film portera le sous-titre "... et le Royaume du Crâne de Cristal", que le tournage est fini, que la sortie est prévue pour le 22 mai aux States, qu'il n'y a pas Sean Connery mais oui pour Karen Allen (Marion Ravenood)... Je sais déjà où je serai le jour de la sortie du film. Alors vivement 2008 !

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Commissaire Juve
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Message par Commissaire Juve »

Harisson Ford, le héros de mon adolescence 8) . Et je lui reste fidèle. Même pour un Air Force One, même pour un firewall (pas d'aigreurs d'estomac ou de vinaigre à pisser pour ce qui me concerne).

Il peut me faire un "touche-pas-à-ma-famille" épisode 73, je m'en tape, je marche.

Sauf que... sauf qu'il n'est plus tout jeune (comme moi) et que c'est quand même les boules. :cry:
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Dernier bon film, le Fugitif quand même :?
ça commence à dater. Presque 15 ans.
Frank Bannister
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Message par Frank Bannister »

Pour moi il restera toujours Ian Solo et Indiana Jones!
Par contre, tu es dur avec Firewall. Ca ne méritais quand meme pas un zéro pointé.
frédéric
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Message par frédéric »

Frank Bannister a écrit :Pour moi il restera toujours Ian Solo et Indiana Jones!
Par contre, tu es dur avec Firewall. Ca ne méritais quand meme pas un zéro pointé.
Idem, même si le film est loin d'être un chef d'oeuvre certes. APPARENCES est très bien K19 aussi. HOLLYWOOD HOMICIDE très mineur.
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Message par Frank Bannister »

frédéric a écrit :HOLLYWOOD HOMICIDE très mineur.
Je dirais meme que c'est très mauvais.
Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Pour moi, Harrison Ford restera ce suborneur de jeunesse qui enseigne les sciences naturelles à un parterre de collégiennes enamourées, avant de se consumer - littéralement - sous les yeux horrifiés d'Ann Dusenberry dans Les Envoutées.
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Nicolas Brulebois
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Message par Nicolas Brulebois »

Il a fait l'émission "Actor's Studio", il y a quelques années...
Je ne suis pas spécialement intéressé par les acteurs (plutôt par les metteurs en scène), mais il faut tout de même avouer que, lorqu'il s'agit de communiquer/faire partager leur métier ou leur passion, il y en a des plus intéressants que d'autres...
Là, pour le coup, Harrison Ford m'avait paru totalement amorphe, n'exprimant aucun point de vue piquant et/ou pertinent sur l'Art, et j'avais failli m'endormir devant mon écran TV. :evil:
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Message par Vintage »

Sur la photo de MOSQUITO COAST, je le confond toujours avec Kurt Russel....bref, K-19 et APPARENCES étaient tout à fait potable.

Mais bon, incarner 2 héros majeurs de l'histoire du cinéma, c'est exceptionnel.

Harisson FORD, comme PAcino et DE NIRO, a enquillé les pires daubes, d'obscures histoires de flics, des produits de studio sans saveur. Pratiquement 10 ans en roue libre.
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Message par AtCloseRange »

Nicolas Brulebois a écrit :Il a fait l'émission "Actor's Studio", il y a quelques années...
Je ne suis pas spécialement intéressé par les acteurs (plutôt par les metteurs en scène), mais il faut tout de même avouer que, lorqu'il s'agit de communiquer/faire partager leur métier ou leur passion, il y en a des plus intéressants que d'autres...
Là, pour le coup, Harrison Ford m'avait paru totalement amorphe, n'exprimant aucun point de vue piquant et/ou pertinent sur l'Art, et j'avais failli m'endormir devant mon écran TV. :evil:
ça ne m'étonne pas du tout. Il y a un côté indolent dans son personnage.
Un petit côté Robert Mitchum.
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Message par julien »

Lord Henry a écrit :Pour moi, Harrison Ford restera ce suborneur de jeunesse qui enseigne les sciences naturelles à un parterre de collégiennes enamourées, avant de se consumer - littéralement - sous les yeux horrifiés d'Ann Dusenberry dans Les Envoutées.
Je reconnais bien l'amateur de Leonard Rosenman :D
Nicolas Brulebois
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Message par Nicolas Brulebois »

AtCloseRange a écrit :
Nicolas Brulebois a écrit :Il a fait l'émission "Actor's Studio", il y a quelques années...
Je ne suis pas spécialement intéressé par les acteurs (plutôt par les metteurs en scène), mais il faut tout de même avouer que, lorqu'il s'agit de communiquer/faire partager leur métier ou leur passion, il y en a des plus intéressants que d'autres...
Là, pour le coup, Harrison Ford m'avait paru totalement amorphe, n'exprimant aucun point de vue piquant et/ou pertinent sur l'Art, et j'avais failli m'endormir devant mon écran TV. :evil:
ça ne m'étonne pas du tout. Il y a un côté indolent dans son personnage.
Un petit côté Robert Mitchum...
... avec une bonne dose de classe en moins, tout de même 8)

Si je me souviens bien, lors de cette fameuse (fumeuse?) émission, il avait passé son temps à effectuer des comparaisons un peu pataudes entre menuiserie et cinéma, gna gna.
L'éternel refrain du mec qui fait son boulot en "artisan" plutôt qu'en "artiste", etc.
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Message par AtCloseRange »

Nicolas Brulebois a écrit :
AtCloseRange a écrit :ça ne m'étonne pas du tout. Il y a un côté indolent dans son personnage.
Un petit côté Robert Mitchum...
... avec une bonne dose de classe en moins, tout de même 8)
ça c'est toi qui le dis.
L'acteur de Star Wars, des Indiana Jones, de Witness ou de Mosquito Coast, pour moi, il a de la classe.
Il fauit dire que je ne mets pas partciulièrement Mitchum sur un piédestal, son "dilletantisme" l'empêchant d'accéder à la sphère des plus grands (de la trempe des Stewart, Douglas, Lancaster, etc...)
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Message par Nomorereasons »

AtCloseRange a écrit : Il faut dire que je ne mets pas partciulièrement Mitchum sur un piédestal, son "dilletantisme" l'empêchant d'accéder à la sphère des plus grands (de la trempe des Stewart, Douglas, Lancaster, etc...)
ça c'est toi qui le dis.
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Message par AtCloseRange »

yaplusdsaisons a écrit :
AtCloseRange a écrit : Il faut dire que je ne mets pas partciulièrement Mitchum sur un piédestal, son "dilletantisme" l'empêchant d'accéder à la sphère des plus grands (de la trempe des Stewart, Douglas, Lancaster, etc...)
ça c'est toi qui le dis.
Ah je suis désolé cher professeur mais je ne vois décemment pas comment on peut le mettre au même niveau.
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