Dvdclassik : cinéma et DVD

Commissaire Juve a écrit :Hatari, là, sur ARTE... ça n'a strictement aucun intérêt. John Wayne et tous les autres devaient avoir un rappel de charges à payer.

Jeremy Fox a écrit :

Commissaire Juve a écrit :Hatari, là, sur ARTE... ça n'a strictement aucun intérêt. John Wayne et tous les autres devaient avoir un rappel de charges à payer.

Désolé . Je sais qu'il y a une chronique sur le site, je l'ai vue lorsqu'elle a été publiée, mais j'ai oublié ce qu'elle en disait.

Honnêtement, je suis devant depuis le début et je suis consterné. C'est inintéressant au possible (mais -- quand j'étais gosse -- je n'étais déjà pas client de Daktari). Entre deux sorties en range rover, le Duke a les bras ballants, il va de gauche à droite, de droite à gauche, il n'a rien à dire. Comme aurait dit Elie Kakou : "la vérité... il fait de la peine !"

EDIT :

il s’affranchit totalement de l’intrigue, le groupe n’a pas d’ennemis, et n’a aucun objectif défini clairement.

Voilà qui résume bien l'affaire.

Gogard aurait pu dire : "Ceci n'est pas un film, mais une tentative de film." (ça, il l'a dit -- ou écrit -- pour "Deux ou trois choses que je sais d'elle").

Commissaire Juve a écrit :(mais -- quand j'étais gosse -- je n'étais déjà pas client de Daktari)

Et bien voilà, tout s'explique

Là, sur ARTE, un doc sur Harold Lloyd...

Il y a deux trois minutes, les secrets de tournage de la scène de l'horloge (1923) ont été joyeusement révélés (je n'ai pas regardé) et la narratrice a ajouté ensuite :

Pour éviter que les secrets de la scène ne soient révélés, Harold Lloyd interdit les photos de studio...

Et 94 ans plus tard, un(e) crétin(e) de documentariste a décidé de tout montrer à la télé. Je hais ce genre de procédé.

En tout cas, tu m'as donné envie de revoir ce sommet de Hawks

Commissaire Juve a écrit :Là, sur ARTE, un doc sur Harold Lloyd...

Il y a deux trois minutes, les secrets de tournage de la scène de l'horloge (1923) ont été joyeusement révélés (je n'ai pas regardé) et la narratrice a ajouté ensuite :

Pour éviter que les secrets de la scène ne soient révélés, Harold Lloyd interdit les photos de studio...

Et 94 ans plus tard, un(e) crétin(e) de documentariste a décidé de tout montrer à la télé. Je hais ce genre de procédé.

Bon en même temps on s'en doutait un poil que Lloyd n'avait pas réellement tourné la scène tout en haut d'un gratte ciel accroché à l'horloge . Les procédés de l'époque ce n'est pas une surprise non plus, l'important c'est l'effet qui est provoqué et ça marche ! (que l'on connaisse ou pas le "truc"...)

Uniformes et jupons courts (Billy Wilder, 1942)... dans quelques instants du ARTE. Je vais découvrir ça. A+

La 7e compagnie au clair de lune vient de commencer sur TMC.

La première séquence (la descente des flics) : coupes de cheveux années 70, chemises années 70, papier peint à fleurs années 70... j'adore.

Je râle déjà quand je vois une Françoise Arnoul fin années 50/début années 60 dans "La Chatte / La Chatte sort ses griffes", quand je vois une Emmanuelle Riva années 60 dans "Léon Morin prêtre", quand je vois une Catherine Deneuve très années 60 dans "La Vie de château"... Mais là... les couillons de Lamoureux sortis tout droit des seventies ; oh peuchère !

PS : pour les deux "Chatte", Françoise Arnoul explique dans les suppléments de "La Chatte sort ses griffes" qu'Henri Decoin n'avait pas voulu faire une reconstitution historique. Admettons. Mais... un petit passage chez le coiffeur, quelques costumes bien choisis, des papiers peints années 40, c'était sûrement pas la mer à boire.

C'est vrai que c'est énervant cette habitude qu'ils avaient autrefois dans les films d'époque de ne pas tenir compte des styles vestimentaires, etc - de l'époque en question ! Ca se voit aussi bien dans les films français qu'américains, et probablement d'ailleurs. C'était forcément fait exprès, donc j'imagine qu'on supposait que ça devait mieux plaire aux spectateurs ?

Sybille a écrit :... on supposait que ça devait mieux plaire aux spectateurs ?

C'était surtout un moyen de faire des économies.

Comme le dit Fernandel dans le Schpountz :

Moi, les acteurs, dans les films, je ne les vois plus ! Je ne regarde que les accessoires. Si les accessoires sont bien choisis, s'ils cadrent avec le décor, le film est bon. On n'admire pas assez les accessoiristes ! On ne se rend pas assez compte qu'une théière mal choisie peut foutre par terre une scène d'amour...

Idem pour les coupes de cheveux, les costumes et les papiers peints.

En même temps, on parle de la 7e compagnie ...
Pas du Napoléon de Gance

C'est clair ; la première chose que je regarde avant tout lorsque je démarre un film c'est toujours le papier peint. Et c'est souvent rédhibitoire.

hansolo a écrit :En même temps, on parle de la 7e compagnie ...

c'est vrai, mais je suis d'accord avec

Sybille a écrit :C'est vrai que c'est énervant cette habitude qu'ils avaient autrefois dans les films d'époque de ne pas tenir compte des styles vestimentaires, etc - de l'époque en question ! Ca se voit aussi bien dans les films français qu'américains, et probablement d'ailleurs.

et avec

Commissaire Juve a écrit :Je râle déjà quand je vois une Françoise Arnoul fin années 50/début années 60 dans "La Chatte / La Chatte sort ses griffes", quand je vois une Emmanuelle Riva années 60 dans "Léon Morin prêtre", quand je vois une Catherine Deneuve très années 60 dans "La Vie de château"...

et l'argument des économies n'y suffit pas (des tas de films à gros, voire à très gros budget se montraient négligents dans ce domaine). Je crois qu'à une époque, les réalisateurs se foutaient globalement de la "reconstitution" rigoureuse d'époques récentes, ou relativement récentes. C'est une maniaquerie qui n'a pointé le bout de son nez que plus tard, peut-être à l'époque de la vogue rétro; Chinatown est un modèle de reconstitution, encore qu'un flic, qui figure en arrière plan, ait les cheveux trop longs sur la nuque . Et puisque le Commissaire cite Léon Morin, prêtre, je trouve au contraire qu'il y avait un effort de Melville sur les coiffures féminines dans ce film, comparé à tous ces films de guerre américains des années 60 qui sont tous plus catastrophiques les uns que les autres de ce point de vue.

Alors que pour ma part, c'est le genre de détails que je ne remarque pas d'autant qu'à vrai dire je m'en fiche un peu. D'où mon amour pour la Marie Antoinette de Sofia Coppola

Il y avait des approximations dans Marie-Antoinette? Mais elle parvenait par d'autres biais à plus de vérité historique que Jean Delannoy. Cela dit, j'avoue que je me suis un peu lassé du Coppola.