Dvdclassik : cinéma et DVD

J'aime bien aussi Hardy Krüger, découvert dans Les oies sauvages de McLaglen.
Une belle filmo dans les années 60 et 70, avec pas mal de grands titres à son actif, que ce soit en France ou aux USA, faisant le pont entre Kubrick et Autant-Lara, en passant par Hawks, Lautner, Aldrich, De la Patellière et tant d'autres des deux côtés de l'Atlantique.
A noter que sa carrière internationale a commencé en jouant le rôle principal de la version allemande de La lune était bleue réalisée par Otto Preminger lui-même (et qui semble avoir disparu de la circulation).

Nestor Almendros a écrit : ↑20 janv. 22, 20:40 et Le vol du Phénix !

Ah oui !

En France, il était quand même très connu pour Un Taxi pour Tobrouk, qui a fait l'objet d'innombrables diffusions télévisées des années 70 à 90. Moins célébre, Les dimanches de Ville d'Avray de Serge Bourguignon est également très recommandable (contrairement au Franciscain de Bourges, d'Autant-Lara).

Krüger était aussi très bien dans Un pont trop loin, de Richard 'Attenborough, même s'il était un peu noyé dans un défilé de vedettes alignées au générique comme à la parade.

Belle filmo et belle prestance. De mon côté, je l'associe spontanément à un solide petit film d'aventures maritimes australien, Blue Fin, diffusé à 2 ou 3 reprises à la télévision dans les années 80, en milieu d'après-midi de jour férié. C'est en tout cas à cet occasion que j'avais retenu son visage et son nom.

Meat Loaf (1947–2022), mort du covid.

Pour moi, Hardy Krüger, c'est l'un des représentants les plus jeunes de la génération d'acteurs allemands d'après guerre, ceux qui jouaient dans les distributions internationales, et qui participaient à la réhabilitation des Allemands dans le cinéma qui faisait alors la distinction entre les nazis et le reste de la population. Un taxi pour Tobrouk étant un mètre étalon du genre.
Je pense à Hans Christian Blech, Gert Fröbe bien sûr, Curd Jürgens et j'en oublie.
Quand je vois les conflits de ces 50 dernières années, c'est un démarche que je ne vois plus du tout (la réconciliation d'anciens adversaires), surtout aussi peu de temps après des évènements aussi meurtriers.

Un peu timide et ayant l'air de s'excuser constamment, j'aimais beaucoup l'acteur et l'homme (pour le peu que j'en sais).

Shinji a écrit : ↑21 janv. 22, 12:39 Meat Loaf (1947–2022), mort du covid.

Pour moi Meat Loaf c'était surtout ça :

Pour moi c'est plutôt ça :

R.I.P. Hardy Kruger
Avec Sidney Poitier, c'était pour moi les 2 dernières stars masculines des années passées. Le grand Clint Eastwood est quand même d'un peu plus tard.

mr.hubert a écrit : ↑21 janv. 22, 20:04 R.I.P. Hardy Kruger

Je l'ai appris il y a seulement deux trois minutes.
Il a bien tenu le coup (en général, ce sont les filles les plus solides).

Il avait une bonne gueule.
Spontanément, je pense à Un taxi pour Tobrouk (1961).
Mais je vois que j'ai aussi L'Evadé du camp 1 (1957), La Grande Sauterelle (1967)
et Barry Lyndon (1975 ; j'avais complètement oublié qu'il y jouait ).

Il me semble l'avoir vu l'année dernière dans un film allemand, mais... mystère !

Ben, je vais me refaire "L’Évadé" tout à l'heure, tiens !

Godspeed à lui.

Spongebob a écrit : ↑21 janv. 22, 14:48

Shinji a écrit : ↑21 janv. 22, 12:39 Meat Loaf (1947–2022), mort du covid.

Pour moi Meat Loaf c'était surtout ça :

Moi, Meatloaf, ça a toujours été ça :

Marrant, pour moi ça a toujours été ça :

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(trop tôt ?)

J'ignorais qu'il était encore en vie, mais là il nous a quitté : le cinéaste Serge Korber.

Je le connaissais surtout pour deux comédies avec Louis De Funès, une pas terrible (Sur un arbre perché) mais aussi une très correcte (L'Homme orchestre et sa merveilleuse B.O. de De Roubaix), et il avait aussi réalisé Un idiot à Paris (pas vu) avec Jean Lefebvre. Et puis oui, parlons-en, il avait connu une seconde carrière dans le porno suite à un challenge avec François Truffaut et Claude Chabrol, dans le but de faire reculer la censure. L'un d'eux, tiré au sort, devait réaliser un porno, c'est le nom de Korber qui est sorti du chapeau et c'est lui qui s'est tapé tout le scandale qui a suivi (le film a fini brûlé suite à un procès). Mais apparemment il y avait pris goût. Citons par exemple À bout de sexe (alias Un grand coup dans le pare-chocs alias Jeunes filles perverses alias Trio érotique), ou L'Odyssée de l'extase (alias 3001, l'odyssée de l’extase)...
RIP Serge.

Dale Cooper a écrit : ↑24 janv. 22, 01:13 il avait aussi réalisé Un idiot à Paris (pas vu) avec Jean Lefebvre.

Il faut. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais rien que pour cette mythique scène de Blier face à ses ouvriers en grève, il fallait que ce film existe. RIP

Dale Cooper a écrit : ↑24 janv. 22, 01:13 J'ignorais qu'il était encore en vie

Oui, je suis même surpris par sa relative jeunesse (Sur un arbre perché est tout de même le souvenir d'un film vu à la télé en noir et blanc un dimanche en fin d'après-midi, c'est dire si ça remonte!).