Quo Vadis
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- Geoffrey Firmin
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Re: Quo Vadis
Ce péplum n'a pas que des qualités d'un point de vue cinématographique, mais le revoir en projection en 1080P24 dans son format 1.37, c'est un spectacle de grande qualité.Ca dure trois heures c'est souvent pompeux, mais j'ai passé un tres bon moment.
Ils peuvent sortir tout le cinéma Hollywoodien pré 1960 dans ces conditions, j'achèterai tout.
Ils peuvent sortir tout le cinéma Hollywoodien pré 1960 dans ces conditions, j'achèterai tout.
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- Doublure lumière
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Re: Quo Vadis
Je suis d'accord avec toi d'ailleurs je viens de le prendre à la fnac avec l'offre 2 = 3 avec Casablanca et la cannonière du Yang-Tse
28 DVD
45 Blu-Ray
Au 19 décembre 2009
+ 0 Blu-ray en attente de livraison.
Lecteur Blu-Ray: Platine Panasonic DMP-BD60EFK
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- Machino
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Re: Quo Vadis
Acheté et vu le Blu Ray : belle restauration effectivement.
Quant au film, ça se laisse regarder, mais c'est nettement au-dessous de Ben Hur ou même du Roi des Rois.
Quelques beaux moments d'humour involontaire.
On se demande comment R.Taylor parvint au statut de "star" : ce fut toujours un mystère pour moi.
Le numéro d'Ustinov en Néron, si on le prend au 2ème degré, est formidable.
Pour le reste, c'est un film "chrétien" très convenu, très "américain", filmé proprement mais sans imagination.
Quant au film, ça se laisse regarder, mais c'est nettement au-dessous de Ben Hur ou même du Roi des Rois.
Quelques beaux moments d'humour involontaire.
On se demande comment R.Taylor parvint au statut de "star" : ce fut toujours un mystère pour moi.
Le numéro d'Ustinov en Néron, si on le prend au 2ème degré, est formidable.
Pour le reste, c'est un film "chrétien" très convenu, très "américain", filmé proprement mais sans imagination.
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
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Re: Quo Vadis
Le plan de Saint Pierre crucifié la tête en bas est digne des Monty Pythons .Alfred Kralik a écrit : Quelques beaux moments d'humour involontaire.
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- Machino
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Re: Quo Vadis
Par exemple.Geoffrey Firmin a écrit :Le plan de Saint Pierre crucifié la tête en bas est digne des Monty Pythons .Alfred Kralik a écrit : Quelques beaux moments d'humour involontaire.
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Re: Quo Vadis
Sans doute avait-il un impact sur la gente féminine. Personnellement j'ai toujours eu un gros faible pour Robert Taylor, et j'ai toujours l'impression qu'il est un peu oublié !
Mon blog : http://leblogdecathy.over-blog.fr/
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Re: Quo Vadis
Pourquoi Robert Taylor est-il devenu une star ?
1) Il était beau comme un dieu (d'un point de vue presque objectif je veux dire : visage fin, ovale parfait, traits réguliers . Trouvez m'en un autre à ce point là et on en reparle. Powet peut-être. On délire sur Tierney ou Gardner, mais bon, on est dans le même registre pour moi)
2) Il avait un charme particulier qui changeait un peu des habituels stars de cinéma masculine plus "endurcies" ou "viriles" (à tel point que la MGM s'est angoissée et lui a fait tourné des films de boxe ou de guerre.)
3) L'alliance de ces deux éléments lui ont permis de tourner dans pas mal de films adressés au public féminin et c'est à travers ce public qu'il est effectivement devenu très vite une star.
4) Il faisait partie de l'écurie de la MGM qui a toujours eu une politique "starisante"
5) Aujourd'hui on s'en rappelle pour Ivanohé ou Quo Vadis quand il a sa barbiche médiévale mais il y a eu un Robert Taylor jeune et émouvant.
6) Il a tourné dans quelques chefs d'oeuvres des années 30-40 comme Camille ou Trois camarades sans oublier des mélos de la plus belle eau comme La valse dans l'ombre. D'ailleurs au niveau de l'interprétation il est loin de démériter. Je ne vois pas beaucoup d'Armand plus attachant, même dans sa maladresse.
7) Il a su se renouveler en passant au registre dont je parlais tout à l'heure ce qui n'est pas si mal.
8 ) Il a eu son petit lot de scandales et d'amours avec des femmes célèbres (Stanwyck bien sûr, Turner, Eleanor Parker etc ...) . Ca marchait déjà la presse people !
1) Il était beau comme un dieu (d'un point de vue presque objectif je veux dire : visage fin, ovale parfait, traits réguliers . Trouvez m'en un autre à ce point là et on en reparle. Powet peut-être. On délire sur Tierney ou Gardner, mais bon, on est dans le même registre pour moi)
2) Il avait un charme particulier qui changeait un peu des habituels stars de cinéma masculine plus "endurcies" ou "viriles" (à tel point que la MGM s'est angoissée et lui a fait tourné des films de boxe ou de guerre.)
3) L'alliance de ces deux éléments lui ont permis de tourner dans pas mal de films adressés au public féminin et c'est à travers ce public qu'il est effectivement devenu très vite une star.
4) Il faisait partie de l'écurie de la MGM qui a toujours eu une politique "starisante"
5) Aujourd'hui on s'en rappelle pour Ivanohé ou Quo Vadis quand il a sa barbiche médiévale mais il y a eu un Robert Taylor jeune et émouvant.
6) Il a tourné dans quelques chefs d'oeuvres des années 30-40 comme Camille ou Trois camarades sans oublier des mélos de la plus belle eau comme La valse dans l'ombre. D'ailleurs au niveau de l'interprétation il est loin de démériter. Je ne vois pas beaucoup d'Armand plus attachant, même dans sa maladresse.
7) Il a su se renouveler en passant au registre dont je parlais tout à l'heure ce qui n'est pas si mal.
8 ) Il a eu son petit lot de scandales et d'amours avec des femmes célèbres (Stanwyck bien sûr, Turner, Eleanor Parker etc ...) . Ca marchait déjà la presse people !
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Re: Quo Vadis
Le film est ennuyeux pas moment, mais l'image du blu-ray est... , c'est sidérant, surtout quand on compare a l'image du premier dvd...
Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
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Re: Quo Vadis
Quo vadis de Mervyn Le Roy (1952)
Depuis sa création le cinéma s’intéressa aux films historiques traitant d’histoires légendaires « Romulus et Rémus ; rapt des sabines » mythologie grecque « Troie ; Ulysse ; bataille de Marathon, » ou encore personnages historiques « Cléopâtre, Antoine, Jules César »
Mais si un sujet inspira le plus souvent les scénaristes, c’est sans hésiter le thème calquant les écrits de la bible. Parmi la quantité de films abordant ce sujet, on peut citer: les films de Cecil B De Mille « Samson et Delilah ; Les dix Commandements 1923 et 1956 Cléopâtre » mais aussi en vrac Salomon et la reine de Saba (King Vidor) ; Ben Hur (William Wyler) ; Spartacus (Kubrick) ; Barabbas (R. Fleisher) ; L’égyptien (M. Curtiz) etc…
Revenons à Quo Vadis qui relate la grandeur et décadence de Rome sous le règne de l’empereur Néron (Peter Ustinov) et de la persécution une fois de plus envers les chrétiens dont le cinéma hollywoodien s'illustra dans nombres de films, entre autres : Le Roi des rois de Cecil B De Mille et de Nicolas Ray ; La plus grande histoire contée de G. Steven, Barabbas (déjà cité) et aussi La Tunique et Gladiateurs de Delmer Daves.
Annoncé comme la renaissance du péplum dans les années 50 par les moyens mis à sa disposition (technicolor, 6 mois de tournage, figuration importante et casting à la hauteur), Robert Taylor, alors au sommet de sa gloire à la MGM, Déborah Kerr, Peter Ustinov, Léo Genn.
Quo vadis pêche par la faute à un scénario bavard entraînant dans sa première partie un ennui du spectateur que seul la reconstitution de l’incendie de Rome et le sacrifice des chrétiens dans l’arène relancent l'attention, constituant les deux points forts de ce péplum.
Néanmoins il ne peut rivaliser avec ses confrères cités plus haut.
Sa re-vision en HD apporte un confort qui se ressent essentiellement sur les décors et costumes, la copie se révèle de bonne tenue dans l’ensemble. Bien sûr certaines séquences laissent apparaître les transparences de l’époque mais rien de rédhibitoire pouvant nuire au film !
Depuis sa création le cinéma s’intéressa aux films historiques traitant d’histoires légendaires « Romulus et Rémus ; rapt des sabines » mythologie grecque « Troie ; Ulysse ; bataille de Marathon, » ou encore personnages historiques « Cléopâtre, Antoine, Jules César »
Mais si un sujet inspira le plus souvent les scénaristes, c’est sans hésiter le thème calquant les écrits de la bible. Parmi la quantité de films abordant ce sujet, on peut citer: les films de Cecil B De Mille « Samson et Delilah ; Les dix Commandements 1923 et 1956 Cléopâtre » mais aussi en vrac Salomon et la reine de Saba (King Vidor) ; Ben Hur (William Wyler) ; Spartacus (Kubrick) ; Barabbas (R. Fleisher) ; L’égyptien (M. Curtiz) etc…
Revenons à Quo Vadis qui relate la grandeur et décadence de Rome sous le règne de l’empereur Néron (Peter Ustinov) et de la persécution une fois de plus envers les chrétiens dont le cinéma hollywoodien s'illustra dans nombres de films, entre autres : Le Roi des rois de Cecil B De Mille et de Nicolas Ray ; La plus grande histoire contée de G. Steven, Barabbas (déjà cité) et aussi La Tunique et Gladiateurs de Delmer Daves.
Annoncé comme la renaissance du péplum dans les années 50 par les moyens mis à sa disposition (technicolor, 6 mois de tournage, figuration importante et casting à la hauteur), Robert Taylor, alors au sommet de sa gloire à la MGM, Déborah Kerr, Peter Ustinov, Léo Genn.
Quo vadis pêche par la faute à un scénario bavard entraînant dans sa première partie un ennui du spectateur que seul la reconstitution de l’incendie de Rome et le sacrifice des chrétiens dans l’arène relancent l'attention, constituant les deux points forts de ce péplum.
Néanmoins il ne peut rivaliser avec ses confrères cités plus haut.
Sa re-vision en HD apporte un confort qui se ressent essentiellement sur les décors et costumes, la copie se révèle de bonne tenue dans l’ensemble. Bien sûr certaines séquences laissent apparaître les transparences de l’époque mais rien de rédhibitoire pouvant nuire au film !
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- Machino
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Re: Quo Vadis
Bien d'accord.Néanmoins il ne peut rivaliser avec ses confrères cités plus haut.
Qu'est-ce que j'ai baillé !
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
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- Bernanonos
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Re: Quo Vadis
je suppose donc que tu n'as pas vue "La plus grande histoire contée"?Alfred Kralik a écrit :Bien d'accord.Néanmoins il ne peut rivaliser avec ses confrères cités plus haut.
Qu'est-ce que j'ai baillé !
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- Machino
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Re: Quo Vadis
Exact !mynameisfedo a écrit :je suppose donc que tu n'as pas vue "La plus grande histoire contée"?Alfred Kralik a écrit : Bien d'accord.
Qu'est-ce que j'ai baillé !
Je n'ai vu que les trois premières heures.
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
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- Bernanonos
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Re: Quo Vadis
ben, si tu trouves que quo vadis fait davantage bailler que celui-ci, va falloir m'expliquer...Alfred Kralik a écrit :Exact !mynameisfedo a écrit :
je suppose donc que tu n'as pas vue "La plus grande histoire contée"?
Je n'ai vu que les trois premières heures.
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Re: Quo Vadis
Je viens de me faire le BR ( superbe effectivement) de ce film, et à ma grande surprise, j'y ai trouvé beaucoup de plaisir; j'avais le souvenir d'un film long, ennuyeux et bavard, et rien de tout cela ,à la vision de ce BR; soit, le film est un rien bavard, mais les dialogues sont pour l'essentiel tres pertinents, rien du prechi-precha que l'on pourrait craindre avec un tel sujet; les sermons catho( pas tres nombreux) échappent pour la plupart à la bondieuserie extatique; il faut dire que je n'ai visionné que la VO;Quant à l'interpretation: Robert Taylor est parfait, D Kerr est touchante sans mievrerie excessive, Peter Ustinov en Neron en fait des tonnes mais un Neron sobre, ça n'existe pas ; le meilleur, Leo Genn qui campe un splendide Petrone ironique et caustique à souhait; la scène de son suicide est d'ailleurs un des meilleurs moments de ce film, qui pour moi vaut mieux que sa reputation....encore une fois, à savourer en VO !; et je me répète, quel beau BR !!!!someone1600 a écrit :Le film est ennuyeux pas moment, mais l'image du blu-ray est... , c'est sidérant, surtout quand on compare a l'image du premier dvd...
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Re: Quo Vadis
Il avait AUSSI une belle voix...!francesco a écrit :Pourquoi Robert Taylor est-il devenu une star ?
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