Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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riqueuniee
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par riqueuniee »

Ce retour de l'homme invisible a en effet été une bonne surprise (c'est plus une variation qu'une vraie suite, même si on introduit le personnage du frère de Griffin, pour faire le lien entre les deux films). Si le film n'atteint pas des sommets, il est bien mené, bien interprété. A noter que l'on n'aperçoit le visage de Vincent Price que dans la scène finale.
L'dée de l'antidote est tellement simple qu'on se demande pourquoi elle n'a pas été trouvée plus tôt (sans ça, il n'y aurait pas eu de film...).
Les effets spéciaux, pour un film dont le budget n'a pas dû être colossal, sont satisfaisants. Et il y a une bonne idée à la fin, quand Price redevient visible, avec son corps qui réapparaît progressivement le squelette, le système circulatoire, les muscles...
Un film plus orienté vers l'intrigue policière, avec ce personnage qui doit prouver son innocence.
Dernière modification par riqueuniee le 4 juil. 11, 15:42, modifié 1 fois.
Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

Invisible agent (L'agent invisible contre la Gestapo) - Réalisé par Edwin L. Marin / 1942 :

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Budget : 322 000 dollars

Invisible agent est le quatrième opus de la série concernant l’homme invisible produite par la Universal. Jusque-là, malgré un très respectable The invisible man returns et un très léger Invisible woman empruntant plutôt la voie de la comédie, aucun n’avait réussit à se montrer aussi palpitant que l’œuvre de 1933. Contre toute attente, alors que l’on serait en droit d’attendre un bon produit de commande simplement amusant et bien fait, Invisible agent dépasse nos espérances les plus optimistes. Sur le papier, le scénario semble intéressant. Que l’on se rassure, le produit fini l’est tout bonnement encore plus. Edwin L. Marin réussit à offrir un divertissement de très haute volée qui, s’il n’atteint pas la somptuosité de l’original, se montre tout du moins aussi excitant. La poésie et l’extrême efficacité de la mise en scène de James Whale ont volé en éclat depuis déjà fort longtemps, mais le reste peut prétendre à former un métrage terriblement attrayant. Rien n’a été laissé au hasard, y compris en ce qui concerne la gestion du rythme qui semble millimétrée pour aller jusqu’à gagner une ampleur finale décoiffante. Doté d’un budget confortable, le film se montre d’une envergure que l’on ne lui aurait pas soupçonné durant les premières minutes. Rapidement, ce quatrième épisode produit par la Universal s’impose comme la meilleure des suites dont aurait pu rêver le film original, à la fois audacieuse, jouissive et intelligente. Passons rapidement sur certains défauts scénaristiques, comme le lien de parenté créé dès le début de l’histoire entre le héros et le personnage du film de Whale : artificiel et beaucoup trop plaqué à l’ensemble, donnant ainsi l’impression que la production a voulu chercher une légitimité à l’existence de cet épisode par rapport au personnage créé par H. G. Wells. Mais ce défaut est également imputable à bon nombre de films d’épouvante produits par la Universal dans les années 1940. Mis à part des références pas très heureuses de ce côté-là, le scénario s’avère très riche : voyages en avions, ambiance d’espionnage, bagarres, retournements de situations à tous les niveaux, courses poursuites…

Invisible agent a donc décidé de foncer de la première à la dernière image, et c’est tant mieux, car l’on perd beaucoup en psychologie ce que l’on gagne en divertissement pur. Les personnages sont très bien écrits, certaine situations sont réjouissantes (le dîner chez l’espionne Maria avec Heiser, l’homme invisible pris au piège dans les bureaux nazis, le guet-apens japonais avec le filet bourré d’hameçons, l’évasion de Heiser) et l’ensemble bénéficie d’une fluidité hors pair. De plus, élément nouveau dans un film Fantastique de l’époque, on se retrouve en face d’un discours propagandiste revenant régulièrement au travers du récit. Le héros acceptant de travailler pour son pays menacé par la guerre et les attentats, le discours implacablement prononcé à Heiser dans sa cellule, ou encore la destruction des avions de combats allemands vers la fin du film finissent de ranger cet épisode parmi les exercices de propagande. Le discours antinazi est extrêmement clair, mais jamais lourd ou maladroit. Le début peut effectivement prêter à sourire avec notre Frank Raymond revenant sur sa décision patriotique l’espace d’une minute plus tard, mais le reste demeure d’une troublante vérité. Les discours prononcés par Raymond contre les nazis sont la plupart du temps savamment écrits, et l’on retiendra sans hésitation la tirade délivrée contre Heiser en prison, le condamnant lui et tous les siens. L’exercice est efficace et n’est pas exempt d’une certaine beauté, et pourquoi pas d’un certain lyrisme. D’aucun trouveront ces méthodes de propagande inadaptées à ce genre de film, et pourtant l’idée fonctionne exceptionnellement bien en ces lieux. Le Fantastique, les idéaux de la liberté humaine, la petite histoire et la grande histoire ne font plus qu’un au centre de ce film qui atteint quelquefois un haut niveau. Visionnaire est également le discours du métrage, tant sur les actions des nazis (torture, extorsion d’informations, piétinement des lois internationales) que sur leur devenir (les loups se mangeant entre eux, le régime étant voué à disparaître dans la violence). Sur le fond, Invisible agent atteint tous ses buts. Sur la forme, ce n’est guère différent. La mise en scène est très compétente, la photographie est habilement composée, et les décors sont variés malgré un début peu prometteur. Bien sûr, les nombreux effets spéciaux très réussis, toujours concoctés par John P. Fulton, font mouche et s’insèrent à la perfection au sein de l’intrigue. Il n’y a pas grand-chose à redire vis-à-vis de l’ensemble technique, si ce n’est que la Universal continue de faire les choses avec soin et harmonie. Le style plastique déployé par cette firme pour ses films Fantastiques est décidément inimitable.

La distribution élabore une combinaison de talents tout à fait honorable. Ilona Massey y trouve probablement le meilleur rôle de sa courte carrière au cinéma, tenant son personnage avec une aisance assez singulière. Jon Hall n’est pas dénué de charisme et son jeu est très honorable, basé la moitié du temps sur une détente humoristique jamais lourde. Ensuite, parmi toutes ses prestations au sein de la Universal et de ses films d’épouvante, Cedric Hardwicke nous gratifie de sa meilleure performance, celle d’un officier SS tout en sauvagerie contenue. Enfin, Peter Lorre, que l’on ne présente plus, se montre toujours aussi exquis. Quelque soit son rôle et le film auquel il participe, Lorre est à chaque fois très à l’aise. Sa douce voix juvénile, sa taille plus que moyenne et sa présence très charismatique font de lui un atout dans le moindre de ses films. Son rôle est oubliable, certes, mais il est là, et cela suffit au spectateur pour être comblé. Avec tous ces avantages, le film ne pouvait que réussir là où The invisible man returns, pourtant bon, avait partiellement échoué : entretenir un rythme intact tout du long, créer une vraie sensation de crescendo au niveau du suspense, multiplier les scènes de bravoure à en étourdir le public, savoir manier l’humour avec parcimonie, et ne jamais faire redescendre la tension. Et même si les nazis apparaissent bêtes à manger du foin (en plus d’être fourbes et cruels, ces deux traits de caractère étant cependant trop compréhensibles au vu de l’Histoire) et qu’ils parlent tous anglais, même entre eux, avec une parfaite maîtrise de la langue, on saura mettre tout ceci de côté pour profiter pleinement d’un film aussi captivant.

Invisible agent est finalement un modeste classique à ne pas négliger, mélangeant une histoire d’espionnage et un contexte de peur grâce à un savoir faire de professionnel chevronné. Un vrai film d’action et de rythme, d’humour et de suspense, doté d’un attrait propagandiste génialement adapté à l’ensemble. L’un des meilleurs films Fantastiques produits par le studio dans les années 1940.
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feb
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par feb »

C'est fini oui ! On n'a plus le temps de lire les chroniques :fiou: :mrgreen:
Beau boulot Julien :wink:
Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

feb a écrit :C'est fini oui ! On n'a plus le temps de lire les chroniques :fiou: :mrgreen:
Beau boulot Julien :wink:
C'est de la triche, ce sont en fait des textes que je garde sur mon PC depuis quelques temps déjà... :oops: Et j'en ai d'autres à venir, environ une dizaine. Je me disais que c'était idiot de les faire dormir sur mon disque dur, du coup je les mets à la chaîne ici. :mrgreen:

Merci en tout cas ! :wink:
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feb
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par feb »

Julien Léonard a écrit :C'est de la triche, ce sont en fait des textes que je garde sur mon PC depuis quelques temps déjà... :oops: Et j'en ai d'autres à venir, environ une dizaine. Je me disais que c'était idiot de les faire dormir sur mon disque dur, du coup je les mets à la chaîne ici. :mrgreen:
A tout hasard tu n'aurais pas des textes sur des films de la MGM période 30-40 qui dorment sur ton C:\films_pour_feb\... :fiou: :mrgreen:
Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

feb a écrit :
Julien Léonard a écrit :C'est de la triche, ce sont en fait des textes que je garde sur mon PC depuis quelques temps déjà... :oops: Et j'en ai d'autres à venir, environ une dizaine. Je me disais que c'était idiot de les faire dormir sur mon disque dur, du coup je les mets à la chaîne ici. :mrgreen:
A tout hasard tu n'aurais pas des textes sur des films de la MGM période 30-40 qui dorment sur ton C:\films_pour_feb\... :fiou: :mrgreen:
Euh, j'ai effectivement quelques trucs en préparation, mais ce serait davantage en prévision d'une publication à partir du site. :fiou:
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Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

The invisible man's revenge (La revanche de l'homme invisible) - Réalisé par Ford Beebe / 1944 :

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Malgré une vitesse de production qui confine au délire à cette époque-là, la Universal laisse entrevoir un important essoufflement artistique dans la production de ses films d’épouvantes. L’année 1944 démontre que la firme se contente plus que jamais de reproduire les formules qui ont pu marcher dans le passé, et cela avec des films répétitifs n’ayant plus la verve créative développée durant les années précédentes. Est-ce le cas de la nouvelle aventure de l’homme invisible ? En tant que chef-d’œuvre absolu du genre, The invisible man avait révolutionné le cinéma Fantastique et le monde des effets spéciaux, puis The invisible man returns avait relevé le défi d’en faire une suite aussi honorable que conventionnelle (en même temps qu’un très oubliable Invisible woman pastichant le genre), et enfin Invisible agent s’était montré comme une réussite indéniable, la meilleure séquelle de la série. Autant dire que l’on attendait énormément de The invisible man’s revenge. La production a fait appel à Ford Beebe, déjà réalisateur de l'efficace Night monster en 1942. Spécialiste du serial (The phantom creeps, Shadow of the eagle, ainsi que deux séries des aventures de Flash Gordon) et du film d’aventure de série B, le metteur en scène donne ici le meilleur de son art : efficace, bien cadré, rondement mené et rehaussé par un montage sans fioriture. S’il ne restera pas dans les annales comme ayant été un grand cinéaste, Ford Beebe pourra néanmoins se féliciter d’avoir été un solide artisan du cinéma de genre. Déjà héros de Invisible agent, Jon Hall revient en pleine forme et prouve que son interprétation réussie dans ce millésime de 1942 n’était pas qu’un essai unique. Fort en présence, sans non plus crever l’écran, Hall est un bon acteur qui sait où il doit aller et ce qu’il doit produire. Le reste du casting est homogène, déployant de bons interprètes au service d’une histoire intelligente. John Carradine campe un docteur Drury mystérieux à souhait et pourtant sympathique. Leon Arrol y est un second rôle à l’humour un zeste trop lourd, mais qui aurait pu vieillir beaucoup plus mal. Et passons un voile pudique sur l’actrice Evelyn Ankers (pourtant habituée des productions Universal), aussi transparente que son rôle trop court et inintéressant. Pour ce qui est du reste, le film est une belle réussite.

L’ambiance, créée par la photographie sombre et les décors très anglais, fonctionne continuellement. De jolis plans contrastés, une jolie séquence de pluie et une maison faite d’un grand nombre de pièces qui seront les témoins de séquences stupéfiantes… Cela suffit à donner du cachet à une histoire déjà bien conçue. Plutôt que de reprendre le schéma habituel et éculé des précédents opus, cet épisode préfère recréer sa propre mythologie. Sans être digne du premier film (mais est-ce encore utile de le rappeler ?), cette prise de position n’en renforce que plus l’originalité de ce millésime de 1944. Griffin ne porte ce nom que par lien extra-diégétique, comme un hommage aux autres métrages, et il ne découvrira la formule d’invisibilité que par un autre médecin qui n’a aucun lien avec les aventures passées. De plus, alors que jusqu’ici l’on était confronté à un médecin rendu fou par sa formule, à un fugitif innocent et à un aventurier œuvrant pour la liberté, The invisible man’s revenge offre un personnage principal méchant, ambigu, à moitié fou, meurtrier et calculateur. Ce changement de direction prend le spectateur à bras le corps et installe le doute au cours des premières minutes : à qui avons-nous affaire ? Devenu encore plus odieux de par sa nouvelle soif de pouvoir, Robert Griffin deviendra un ennemi intégral, un personnage sale et haïssable. S’il attire la sympathie du spectateur en de rares occasions, c’est pour mieux désappointer ce dernier par la suite. Quant à l’aspect de la formule rendant fou le personnage après ingérence, il n’existe plus, afin de mieux se concentrer sur la quête de vengeance du protagoniste. La mort du docteur Drury et son chien poursuivant sa proie à dessein de le venger augmentent le sentiment de malaise en renforçant le climax du film. C’est à partir de cet instant que commence la fin et que Griffin va lamentablement échouer dans ses plans cruels, culminant dans une séquence au suspense stigmatisé par l’urgence de la situation (l’injection de sang à la cave).

De manière générale, le récit lorgne en partie sur le mythe de Dracula, avec les histoires de transfusions et de cadavres vidés de leur sang, ce qui donne une tonalité parfois double à cette aventure. Les effets spéciaux de Fulton sont brillants à tout point de vue : les séances d’invisibilité progressive, le chapeau vissé sur une tête qui n’apparaît pas, la main invisible plongée dans un aquarium, et surtout Griffin redevenant peu à peu invisible au fur et à mesure que passent les plans. Les trouvailles s’avèrent originales, pointues, toujours de grande qualité. A peine pourra-t-on grimacer en voyant les fils, utilisés pour le tournage, porter un homme inconscient durant un plan. Ces effets visuels supportent un récit bien écrit, au tempo équilibré, et réservant quelques surprises. Alors oui, l’agréable générique semble tout droit sortir d’un épisode de la franchise Inner sanctum mysteries, les injections sanguines paraissent se faire avec une facilité outrancière, les personnages sont parfois d’une épaisseur de papier à cigarette, la vengeance du chien par rapport à son maître peut prêter à sourire (quoique…), et la fin peut sembler bien pompeuse et théâtrale dans les quelques très belles phrases prononcées par le policier. Mais cela ne nuit en aucune manière à ce film méchamment bien mené, aux dialogues intéressants et aux réflexions parfois intéressantes. Il est juste dommage que Griffin ne soit pas davantage confronté au couple de jeunes premiers, tant leur unique échange verbal durant le petit déjeuner constitue un bon fragment de pellicule.

Moins bon qu’Invisible agent, mais un peu meilleur que The invisible man returns, ce dernier opus ne manque pas sa sortie, offrant une dernière fois une aventure de qualité au public. Froid, ambigu et original constituent d’excellentes définitions pour ce film qui peut sans aucun problème être considéré comme le plus sombre et le plus dépressif de la série.
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Père Jules
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Père Jules »

Très sympa cette petite série de chroniques Julien. On sait maintenant à quoi tu passes tes weekends :)
Dernière modification par Père Jules le 4 juil. 11, 15:58, modifié 1 fois.
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hellrick
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par hellrick »

Hello, ma petite mise à jour de BIS ART CINEMA est consacrée aux "classiques" du fantastique, j'espère que cela vous plaira :wink:

==> http://bis.cinemaland.net/racine/index.htm

Pour les pressés, j'ai crée une page spéciale, consacrée aux classiques du fantastique (1920 - 1949) http://bis.cinemaland.net/html/list/list-classics.htm

Le cap des 600 chroniques est franchi et cette nouvelle mise à jour se concentre sur une poignée de classiques du fantastique et de l'épouvante.
Le récent cycle de TCM, la sortie du classique HAXAN chez Potemkime et la parution du coffret "Bela Lugosi l'immortel" chez les infatigables éditeurs de Artus Films nous permet de jeter un regard nostalgique sur l'épouvante de "l'âge d'or"...

Les trois films du coffret Artus sont donc analyser, à savoir le classique WHITE ZOMBIE et les deux curiosités que constituent LE MYSTERIEUX Mr WONG et VOODOO MAN.

Chronique détaillée également pour le classique du cinéma muet, le toujours plaisant et étonnant HAXAN - LA SORCELLERIE A TRAVERS LES AGES.

Dans le même ordre d'idée, nous vous proposons les chroniques de deux adaptations d'Edgar Allan Poe, LE CORBEAU et DOUBLE ASSASSINAT DANS LA RUE MORGUE, toutes deux intéressantes. Autre curiosité intéressante, le sadique et efficace MURDERS IN THE ZOO mérite la redécouverte.

LA VENGEANCE DE L'HOMME INVISIBLE nous permet d'aborder la science-fiction, tout comme le plus récent LES SOUCOUPES VOLANTES ATTAQUENT aux effets spéciaux signés de Ra Harryhausen.

Enfin, entrons timidement dans les années '60 avec THE GRUESOME TWOSOME, une série Z gore signée de l'inévitable ami du bon goût Hershell Gordon Lewis.

NOUVEAUTES
Le Corbeau (version 1935)
Double Assassinat dans la Rue Morgue
The Gruesome Twosome
Haxan - La sorcellerie à travers les âges
House of Horrors
Le Monstre (Quatermass)
Murders in the Zoo
Le Mystérieux Mr Wong
Les soucoupes volantes attaquent!
La Vengeance de l'Homme Invisible
Voodoo Man
White Zombie (Les Morts vivants)
Les prochaines mises à jour seront consacrées à Godzilla, Tarzan, Sherlock Holmes, Paul Naschy, le giallo, le western spaghetti, le proto slasher, la saga "Puppet Master", les films d'horreur espagnols, Bruno Mattei, les vampires étranges, le satanisme, les nanars, etc.
Rendez vous aux alentours du 20 juillet...
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par someone1600 »

Vraiment intéressantes des petites chroniques Julien Leonard, mais je me disais aussi que tu ne pouvais pas taper tous ces textes a la suite. :D :wink:
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Jeremy Fox
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Jeremy Fox »

Oui, super boulot Julien :o

Pas certain que ça me donne envie dans un premier temps de me replonger dans certains de ces films (le genre - surtout à l'époque- ne m'a jamais attiré) mais ça fait de la super archive pour le forum et pour moi si un jour je décide d'aller en retenter quelques-uns.
Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

Ce sont des textes anciens, j'ai dû les taper il y a bien deux ou trois ans... j'en ai d'autres encore. C'était en prévision de quelque-chose qui ne s'est finalement pas fait. :wink:

Non, mes week-ends, je les passe à autre chose : je regarde des films et... et... je tape des chroniques, oui. :oops: :mrgreen: Entres autres choses bien sûr.
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Jeremy Fox »

Julien Léonard a écrit :Ce sont des textes anciens, j'ai dû les taper il y a bien deux ou trois ans....
Ca n'en reste pas moins passionnant, ancien ou pas
:wink:
Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

Merci à vous en tout cas. :wink:

Vont suivre, dans le même ordre d'esprit (on va continuer de recycler ces textes :mrgreen: ) :

Son of Frankenstein
The ghost of Frankenstein
Frankenstein meets the wolf man
House of Frankenstein
Mad love
The mask of Fu Manchu
Doctor X
The mummy's hand
The mummy's tomb
The mummy's ghost
The mummy's curse


Les autres chroniques ont déjà été publiées sur le site (coffret Dracula legacy -5 films-, et le coffret Bela Lugosi collection -5 films-), où vont bientôt l'être (un futur coffret Lugosi immortel -3 films-).
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par bruce randylan »

Julien Léonard a écrit :Invisible agent (L'agent invisible contre la Gestapo) - Réalisé par Edwin L. Marin / 1942 :

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Budget : 322 000 dollars
Tiens, je l'ai vu le mois derniers sur TCM. Je ne m'en rappelle déjà plus beaucoup mais dans l'ensemble ça n'avait pas dépassé la stade du sympathique malgré quelque bons points en effet.
L'introduction est en effet épatante, bien fichu, nerveuse et très bien photographiée. La suite m'a moins emballée même si les trucages sont remarquable et que le rythme reste soutenu. Le problème vient de la décontraction trop affichée qui fait souvent retomber le suspens. On ne s'intéresse du coup pas trop à ce qui pourrait arriver au héros vu qu'il prend tout comme une blague.

Je me suis donc contenté principalement de quelques moments plus sombres (la séquence dans la cellule comme le dit très bien Julien), des seconds rôles (Peter Lorre en tête mais pas que) et des blagues sexuelles.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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