Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Cathy
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Cathy »

J'avais été plutôt déçue par ce Mask of Fu Manchu, certes il y avait une esthétique bien particulière et très fantastique, mais côté histoire et côté film je n'avais pas aimé. Et Myrna Loy est sous-exploitée !
Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

De toute évidence, même au sein de la production d'épouvante de l'époque, cela reste un film déroutant, maladif, très cruel (quelques scènes bien sadiques) et assez graphique en fin de compte. L'un de ses titres français est La maison des supplices, ce qui rend efficacement la tonalité générale de l'oeuvre. Ma compagne a détesté à tous les niveaux, alors qu'elle avait beaucoup aimé Mad love et surtout The devil doll. Comme quoi, c'est un produit MGM, certes, mais très différent du reste de leur production dans le genre. :wink:
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Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

House of Frankenstein (La maison de Frankenstein) - Réalisé par Erle C. Kenton / 1944 :

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Fort du succès de Frankenstein meets the wolf man, la Universal décide d’aller encore plus loin en offrant un film qui superposerait pêle-mêle Dracula, le loup-garou et le monstre de Frankenstein. Le Fantastique au cinéma s’essoufflant à nouveau, la production lance tant bien que mal des projets de plus en plus alambiqués. Il est inutile de dire que House of Frankenstein ne prétend en aucune manière rivaliser avec les grands classiques du passé. Erle C. Kenton, déjà aux commandes du limité mais intéressant The ghost of Frankenstein deux ans plus tôt, est appelé par la production pour réaliser cette nouvelle œuvre de commande. Handicapé par un scénario plus que douteux, par un casting sous exploité, ainsi que par le peu d’originalité de l’ensemble, Kenton essaye toutefois de faire de son mieux. Là où la première rencontre entre le monstre et le loup-garou donnait lieu à un film rythmé, visuellement irréprochable et rempli de bonnes idées, cette nouvelle tentative apparaît en revanche boursouflée et symptomatique d’une volonté de recycler à tout prix les histoires d’épouvante les plus célèbres de l’époque, tout en surchargeant le récit de tours de passe-passe inutiles et artistiquement voués à l’échec.

Pourtant l’affiche est belle, cherchant à créer l’événement avec cette rencontre d’univers se voulant extraordinaire. Le début du film est prometteur, instaurant une ambiance macabre, brillant par ses beaux décors doublés d’une photographie appréciable. L’évasion de Boris Karloff est réussie, quoiqu’invraisemblable, et le métrage se profile très agréablement. Mais c’était sans compter la présence d’un scénario catastrophique et d’une distribution perdue dans un flot de bonnes idées avortées. En effet, le film commence sur le mythe de Frankenstein, pour ensuite très rapidement embrayer sur celui de Dracula. Une fois ce dernier ressuscité par quelconque ineptie scénaristique (à laquelle il manque de la poésie pour que l’on se laisse réellement porter par la naïveté de la séquence), l’histoire se concentre sur une petite famille qui va bientôt devenir la victime du vampire. Dracula s’incruste chez cette famille, puis tue le père et s’enfuie avec sa fille, laissant le soin au gendre et à la police de le poursuivre à cheval. Au terme de cette haletante course-poursuite, Dracula est tué par le soleil et le jeune homme récupère sa dulcinée dans une séquence aux allures de happy-end. Mortifiant ! On arrive presque à une demi-heure de récit et toute la partie sur Dracula a déjà été expédiée. Jamais le seigneur des Carpates ne rencontrera le monstre de Frankenstein ou le loup-garou. Boris Karloff et son aide, qui s’étaient instantanément érigés en seconds couteaux depuis l’apparition du comte maléfique, reviennent au premier plan et continuent leur chemin. La surprise tenaille le spectateur, car le scénario principal du film vient à peine de commencer. A quoi a donc pu servir cet intermède avec Dracula ? Aucun lien n’a été opéré avec la suite des évènements, aucun des acteurs présents dans cette partie ne reviendra par la suite, et ce segment d’intrigue s’avère à fortiori totalement inutile, une sorte de sketch de plus d’un quart d’heure apposé au reste du film pour faire « chic ». Effectivement, l’affiche avait raison, dans ce film on trouve tout ce que l’on veut, mais présenté n’importe comment. Pire encore, de surcroît quand on a vu Frankenstein meets the wolf man, la créature indestructible et le loup-garou ne se rencontreront également jamais, malgré un rapport conjoint à l’histoire. Larry Talbot, alias le loup-garou, mourra de façon dérisoire avant même que le monstre ne se réveille. Ce dernier profitera d’ailleurs de moins de cinq minutes à l’écran, rencontrant à peine Boris karloff. Bref, dans ce film, tout le monde cohabite sans jamais vraiment parvenir à se rencontrer frontalement. La faute en incombe à un scénario décousu, fonctionnant malhabilement sur le principe du sketch, et à une intrigue d’une limpidité gravement douteuse.

L’ensemble se laisse pourtant suivre sans déplaisir, mais rien ne subsiste du génie des œuvres fondatrices du genre. Des films comme The ghost of Frankenstein et surtout Frankenstein meets the wolf man avaient au moins le mérite d’être adroitement faits, bénéficiant chacun d’une qualité d’écriture tout à fait honorable. En l’occurrence, le pathos voulu par le script se montre grossier et contrarié par une musique trop envahissante. Lionel Atwill n’a en outre pas le temps de s’exprimer, son rôle ne dépassant pas quelques minutes. J. Carrol Naish interprète un Daniel difforme qui n’invite que très rarement à la compassion (à cause d’une écriture défaillante du personnage et d’une performance transparente de l’acteur). Glenn Strange « joue » la créature de Frankenstein la plus affligeante que l’on ait jamais vue, rendant de ce fait inutile toute comparaison avec ses trois antécesseurs qui, même pour Chaney Jr, l’écrasent en totalité. John Carradine, récent nouveau venu de seconde catégorie à la Universal, incarne un Dracula terne et sans grand relief, à des années lumières de celui de l’immense Bela Lugosi. Sa prestation n’a rien de mauvaise, mais l’acteur pâtit lui aussi d’une qualité d’écriture injurieuse ne le laissant aucunement construire un personnage intéressant. Reste alors Lon Chaney Jr en mode mineur, entre deux épisodes de la franchise Inner sanctum mysteries, qui peine à faire exister son très touchant personnage de Larry Talbot tourmenté par sa malédiction. En roue libre à cause d’un scénario absent et beaucoup trop répétitif, Chaney Jr parvient tout juste à crédibiliser ses apparitions à l’écran. Son rôle reste inutile et trop loin des obsessions du docteur Niemann. Enfin, Boris Karloff joue un savant fou sans intérêt. Cela dit, le charisme de l’acteur et sa justesse de jeu constante hissent le personnage à un niveau plus que correct. Heureusement, le film offre de bons moments. La mise en scène fonctionne avec flexibilité et l’atmosphère demeure redoutablement efficace. Les effets spéciaux et les décors particulièrement réussis transcendent les trop nombreuses faiblesses du film pour enfin le rendre suffisamment intéressant à suivre. Le charme opère, le spectateur reste aux aguets, mais la maîtrise absolue des années 1930 a complètement disparu.

House of Frankenstein relate des évènements sans cohésion, sombre dans un scénario fou et laborieux, utilise mal les possibilités d’une distribution pourtant exemplaire, et s’enferme dans une série de situations rocambolesques apposées les unes aux autres, tout juste destinées à appâter le public. Si l’on ne peut ignorer le maladroit but purement commercial du film qui se targue de pouvoir réunir trois des plus célèbres monstres de la Universal, et cela de manière totalement artificielle, il serait en revanche désolant de bouder le plaisir qu’offre tout de même une telle production. La photographie, tantôt légèrement trop neutre, tantôt sublime, renoue en de rares circonstances avec les grands moments de l’épouvante passée au cinéma, et les décors exposent des instants de pure poésie culminants dans une caverne de glace à la beauté fulgurante et à la magie intacte.
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Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

Doctor X - Réalisé par Michael Curtiz / 1933 :

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Alors que la Paramount a su profiter de la vague de films d’épouvante lancés par la Universal, et que la MGM s’apprête bientôt à livrer son second poulain sur les écrans, la Warner ne tarde pas non plus à réagir. Son Doctor X sera innovant, relativement atypique et naturellement effrayant. Il s’agit d’offrir quelque chose de différent au public, tout en respectant ses attentes. Et quoi de mieux que le procédé Technicolor pour permettre à Doctor X de bénéficier d’une mémorable publicité. Le Technicolor bi-chrome utilisé à cette époque n’a évidemment rien à voir avec le Technicolor tel qu’on le connaîtra vers la fin des années 1940 ou dans le courant des années 1950, c’est à dire subtil, départageant plusieurs chartes de couleurs afin de préciser un peu plus l’esthétique d’une œuvre. La technique en est encore à ses balbutiements, comparé à l’utilisation qui en sera faite par la suite jusque dans les années 1970. Présentement, il s’agit de deux bandes celluloïds de couleur composite qui, superposées l’une sur l’autre, donnent une certaine charte de couleurs au film. La production met également toutes les chances de son côté, en choisissant Michael Curtiz pour réaliser l’entreprise. Le réalisateur est encore auréolé d’une certaine gloire, notamment grâce à The mad genius sorti l’année passée. S’il ne connait pas encore la notoriété et le pouvoir dont il disposera à partir de 1935 et son Captain Blood, il est tout au moins pris très au sérieux par la production qui le considère déjà comme le meilleur metteur en scène dont elle dispose.

Curtiz met au service du film une mise en scène forte et impeccablement cadrée, bénéficiant d’un montage serré typique des productions Warner de ce début des années 1930, telles que Little Caesar et Public enemy (sortis sur les écrans en 1931). L’enchainement de plans est toujours alerte, rarement gratuit, soulignant la plupart du temps l’urgence ou l’angoisse d’une situation : la première expérience du docteur Xavier tournant au désastre, ou la seconde expérience mue par la gravité de l’emprisonnement des personnages sur leur siège. Alors que l’on aurait pu trouver son utilisation fantaisiste et inutile, le Technicolor bi-chrome réussit au contraire à altérer l’ambiance du film. Les couleurs quelques peu affadies, dominées par des teintes jaunâtres et verdâtres, donne un relief différent aux plans esthétiques de plusieurs scènes. La lune entourée de nuages fluctuants, les personnages parfois présentés par leur ombre au travers d’un drap ou d’une surface opaque, et le manoir juché sur une falaise au bas de laquelle s’agite un bras de mer, bénéficient particulièrement de ce procédé technique. Les décors sont également originaux et détaillés, à base de tubes à essais, de microscopes et autres moteurs tournoyant dans d’insatiables crépitements lumineux. L’impressionnante bibliothèque du docteur Xavier, les pièces du manoir et les différentes salles de recherches de l’école scientifique n’ont pas le sens gothique et déformé des laboratoires de Frankenstein et de Murders in the rue Morgue, mais possèdent un côté suffisamment malaisant pour entretenir un environnement mystérieux et très inquiétant. Plongé dans cet ensemble alambiqué, le casting est irréprochable. La jeune Fay Wray, alors débutante, ne va pas tarder à connaître une série de succès qui vont la propulser et faire d’elle une icône féminine indétrônable du cinéma d’épouvante des années 1930. Son jeu, frais et dynamique, va de paire avec sa beauté, fragile et candidement érotique, mais ses meilleures performances restent à venir. A ses côtés, on retrouve Lee Tracy, dans le rôle d’un journaliste aussi tenace que casse-pieds. Il offre une interprétation aussi colorée que le film, n’hésitant pas à s’accaparer de nombreuses séquences comiques. Insérant cette continuelle rupture de ton, la Warner tente de réussir (avec un certain panache, on ne peut le nier) un singulier mélange d’effroi et d’humour. Ce dernier n’intervient jamais pendant les instants de tension et de peur, mais toujours avant ou après, afin de tempérer la régulière série d’évènements sordides. Doctor X bénéfice dès lors d’un assemblage des genres assez curieux, sans non plus tomber dans la comédie d’épouvante qui, rappelons-le, n’existe pas encore à ce moment précis de la décennie.

Lionel Atwill joue quant à lui le docteur Xavier, personnage à la fois patibulaire, rassurant et troublant. Doté d’un charisme taillé pour le rôle, et d’une voix ferme, Atwill s’érige facilement en tête d’affiche. Doctor X va lancer sa carrière, notamment dans le cinéma Fantastique, où il tiendra parfois la vedette, avant d’en devenir l’un de ses plus solides seconds rôles. Sa sobriété contraste parfois énormément avec la détente et l’impertinence de Lee Tracy, ce qui n’est pas négatif, collaborant à la continuelle rupture de ton proposée par le récit. Pour le reste, George Rosener est un bon valet de chambre, lugubre à souhait, et les quatre autres médecins ont tous un caractère différent, chacun pimenté par un acteur de talent. Tous typés (la balafre de l’un, ou la démarche paralytique de l’autre…), aucun ne déçoit. On notera bien quelques défauts à l’ensemble de l’œuvre, comme la découverte impressionnante mais légèrement décevante de l’ignoble et repoussant assassin masqué : le docteur Wells, personnifié par Preston Foster, nous gratifie d’une jolie scène d’effroi (le façonnage progressif de son apparence de tueur psychotique), mais quelque peu décrédibilisée par son histoire de chair synthétique. Le dénouement, aussi spectaculaire et stressant soit-il, ne cache pas pour autant le désappointement partiel du spectateur. Celui-ci aura pourtant déjà supporté les nombreux détails secondaires, certes intriguant, mais inutiles au regard du récit : ponctuellement transmises par la narration, la libido du docteur Haines et son affection évocatrice pour la fille de Xavier ne mènent finalement nulle part. Et le goût non démenti de Xavier pour la mise en scène (reconstitution des meurtres et acteurs de cires) ne fait que renforcer l’idée générale d’une surreprésentation pas toujours maîtrisée, que ce soit par les personnages ou le metteur en scène. De cette façon, Curtiz laisse vivre ses personnages, au dehors même du fil diégétique principal du film, chose rare pour une production horrifique d’alors.

Doctor X est un film effrayant, surprenant, assez moderne, esthétiquement réussi, et touchant à plusieurs registres, mais pas toujours essentialisant dans son déroulement. C’est toutefois un authentique classique possédant de grands moments et dont la Warner peut véritablement être fière.
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hansolo
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par hansolo »

Julien Léonard a écrit :The mask of Fu Manchu (Le masque d'or) - Réalisé par Charles Brabin / 1932 :
On peut l’acquérir en Dvd?
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Père Jules »

hansolo a écrit :
Julien Léonard a écrit :The mask of Fu Manchu (Le masque d'or) - Réalisé par Charles Brabin / 1932 :
On peut l’acquérir en Dvd?
Il fait partie du coffret zone 1 susnommé ;)
Julien Léonard
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

hansolo a écrit :
Julien Léonard a écrit :The mask of Fu Manchu (Le masque d'or) - Réalisé par Charles Brabin / 1932 :
On peut l’acquérir en Dvd?
Il existe au sein d'un excellent coffret zone 1 de six films, intitulé Legends of horror (édité par Warner) et comprenant : Doctor X, The return of doctor X, The mask of Fu Manchu, Mark of the vampire, Mad love et The devil doll. Que du lourd, excepté le très anodin et médiocre The return of doctor X. Le très bon The mask of Fu Manchu est pourtant loin d'être le meilleur du coffret, c'est dire la qualité de l'ensemble. Les superbes Mad love, Doctor X et The devil doll sont stupéfiants d'inventivité, et Mark of the vampire démonte le processus de fictionnalité avec intelligence. Un coffret à acheter sans risque, les yeux fermés. Copies vraiment belles (et rappelons que Doctor X est ici proposé en technicolor bichrome d'origine, alors que l'on croyait cette version disparue depuis des années -on n'avait droit jusqu'ici qu'à une version noir & blanc qui ne respectait en ce sens absolument pas les teintes originales-), et sous-titres français disponibles.

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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par hansolo »

Merci Jules & Julien; je vais tenter la commande sur Amazon.com en esperant eviter la douane.
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

hansolo a écrit :Merci Jules & Julien; je vais tenter la commande sur Amazon.com en esperant eviter la douane.
Tu verras, tu ne le regretteras pas. :wink:
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par someone1600 »

J'avais bien apprécié aussi The mask of Fu Manchu. :wink:

Faudra bien un jour que j'achete ce coffret. :D
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Julien Léonard »

A noter que, après tous les coffrets sortis par Universal (les coffrets Legacy, Lugosi, Karloff, Inner sanctum mysteries, Horror archives...), ils ont également sortis cela, en collaboration avec TCM (il n'y a quasiment pas eu de communication dessus) :

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Un joli petit coffret réduit à la plus simple apparence (cartonné, cinq disques, zéro bonus). Les films présentés sont Murders in the zoo (le meilleur du coffret, un très bon film signé Paramount), House of horrors (sympathique produit de série B), The mad doctor of Market street (idem), The mad ghoul (idem) et The strange case of doctor Rx (le moins bon du coffret). Pas de films majeurs, mais du plaisir en barres pour les amateurs de séries B de cette époque et autres complétistes de Universal horror movies. A quelques exceptions près, Universal a donc édité la totalité de son catalogue horror movies (reste juste encore deux ou trois titres par-ci par-là).

Pas de sous-titres français par contre. Cela dit, les copies sont belles. :wink:
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Alias »

Salut tout le monde! Un topic essentiel sur lequel je m'attarderai en majeure partie. Au plaisir de discuter avec les intéressé(e)s.

:wink:
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Alias »

Quelques mots sur THE BODY SNATCHER qui demeure à mon avis un classique insuffisamment reconnu. Le film comporte beaucoup d'éléments associés au thriller psychologique, ce qui le rend passablement particulier pour son époque. Ce n'est pas forcément un film "d'horreur", mais il respire néanmoins le même type d'atmosphère.

Le film s'appuie grandement sur ces codes, mais également beaucoup sur la très étroite relation entre les personnages. La précision du rytme démontre parfaitement la transformation lente mais régulière du bien jusqu'au mal.

Évidemment lorsque vous avez sur votre pellicule à la fois Karloff et Lugosi, le reste de la distribution est bien souvent relégué au second rang. Seul Henry Daniell parvient à maintenir une place de choix. Karloff joue vraiment l'un de ses plus beaux rôles, peut-être même son meilleur. Celui de Lugosi est assez discret, mais suffisamment important pour en apprécier le jeu. C'est toujours un grand privilège de voir le tandem à l'écran.

On reconnait la signature de Wise qui a toujours fait très différent dans les genres déjà établis. Original, inattendu et surtout intellectuellement atmosphérique.

:wink:
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hellrick
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par hellrick »

Alias a écrit :Salut tout le monde! Un topic essentiel sur lequel je m'attarderai en majeure partie. Au plaisir de discuter avec les intéressé(e)s.

:wink:
Bienvenue à toi! :D
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Alias
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Re: Hollywood's Horror movies : Les années 30 et 40

Message par Alias »

hellrick a écrit :
Alias a écrit :Salut tout le monde! Un topic essentiel sur lequel je m'attarderai en majeure partie. Au plaisir de discuter avec les intéressé(e)s.

:wink:
Bienvenue à toi! :D
Salut à toi, hellrick!

:wink:
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