JUSTIFIED is the story of Deputy U.S. Marshal RAYLAN GIVENS (Timothy Olyphant), a true-blue hero and something of a throwback, given to wearing a Stetson and cowboy boots, carrying his sidearm in a hip holster – a weapon he only draws when he has to, and when he does, he shoots to kill, because, as he sees it, that’s the purpose of a gun.
Raylan was born and reared in the hill country of eastern Kentucky. It was in Harlan where he played ball, chased girls and dug coal. And it was from Harlan, at age 19, that he ran, determined to become a U.S. Marshal. Now, years later, after shooting a gun thug in a Miami hotel and thereby incurring the wrath of his Marshals Service superiors, Raylan has been sent in punishment (and by fate?) to the one place to which he vowed he would never return – Kentucky.
The character of Deputy U.S. Marshal Raylan Givens was created by America’s pre-eminent crime novelist Elmore Leonard(Get Shorty, Out of Sight) and is played by Timothy Olyphant (Deadwood, Live Free or Die Hard). The Chief Deputy of the Lexington U.S.M.S. office is ART MULLEN, played by Nick Searcy (Cast Away, From the Earth to the Moon). Working alongside Raylan are fellow deputies TIM GUTTERSON – played by Jacob Pitts (The Pacific) – and RACHEL BROOKS – played by Erica Tazel (Life, The Office). Raylan, Art and the other deputies do what all U.S. Marshals do – chase down fugitives, protect witnesses, transport prisoners.
But, being back in Kentucky, Raylan will also have to confront a past crowded with enough skeletons to choke a graveyard. There’s his old friend and fellow coal-miner, now fugitive bank-robber, BOYD CROWDER (Walton Goggins - The Shield). There’s AVA CROWDER (Joelle Carter - Monk, CSI: Miami), the cheerleader from his youth he always had a crush on. There’s ex-wife WINONA (Natalie Zea - Hung, Dirty Sexy Money). And, looming largest of all in Raylan’s past, there’s his career criminal father ARLO (Raymond Barry - Cold Case, Training Day).
JUSTIFIED was developed for series television by Executive Producers Graham Yost (Boomtown, The Pacific), Michael Dinner (Karen Sisco, Sons of Anarchy), Sarah Timberman and Carl Beverly (Kidnapped) and Elmore Leonard. The series comes from FX Productions and Sony Pictures Television.
Dernière modification par takezo le 21 juil. 11, 04:17, modifié 2 fois.
The gospel was told, some souls it swallowed whole
Mentally they fold, and they eventually sold
Their life and times, deadly like the virus design
But too, minute to dilute, the scientist mind.
Wu.
Le pilot est assez efficace dans son genre. Il tient pour beaucoup dans sa faculté à créer une ambiance, avant même de s'occuper de l'histoire. Traitement assez contemplatif, personnage principal avare en mots, on peut ressentir par moment les effets d'une "pose", mais cela reste convaincant. La relation entre Oliphant et Goggins promet beaucoup et les deux acteurs sont excellents. Après une présence raté dans la seconde saison de Damages, Oliphant retrouve un rôle dans la lignée de Deadwood et cela lui va comme un gant.
J'essaierai d'écrire une review un peu plus longue sur Lucarne.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
Merci de ton avis. C'est surtout l'univers d'Elmore Leonard qui m'attire à priori.
The gospel was told, some souls it swallowed whole
Mentally they fold, and they eventually sold
Their life and times, deadly like the virus design
But too, minute to dilute, the scientist mind.
Wu.
takezo a écrit :Merci de ton avis. C'est surtout l'univers d'Elmore Leonard qui m'attire à priori.
De ce point de vue là, je ne pourrais pas te renseigner, je connais peu, voire pas du tout, l'oeuvre et l'univers du monsieur.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
pol gornek a écrit :Oliphant retrouve un rôle dans la lignée de Deadwood et cela lui va comme un gant.
Ce comédien est un mystère.
Il est épatant, charismatique dans Deadwood et absolument fadouille partout ailleurs.
ça vient peut-être de la moustache..
Est-ce qu'il a une moustache dans Justified?
Je vais essayer de regarder ça quand même.
AtCloseRange a écrit :
Il est épatant, charismatique dans Deadwood et absolument fadouille partout ailleurs.
Je n'ai pas vu Deadwood.
pour moi, cet homme est une endive, je ne l'ai vu que dans des purges (tout avait mal commencé avec Scream2, déjà à l'époque, ça passait pas).
AtCloseRange a écrit :
Il est épatant, charismatique dans Deadwood et absolument fadouille partout ailleurs.
Je n'ai pas vu Deadwood.
pour moi, cet homme est une endive, je ne l'ai vu que dans des purges (tout avait mal commencé avec Scream2, déjà à l'époque, ça passait pas).
Pas vu Justified, mais en le voyant dans Deadwood j'avais du mal à croire que c'était un ado dans Scream 2, tant il a une présence en tant que shérif (surtout une scène dans la S1 je pense où on le voit traverser la ville avec son air "méchant")
Le season finale est une petite merveille. Il achève une excellente saison, point paroxystique de tous les éléments traités depuis le début, avec une paire Goggins/Oliphant incroyable. Les premiers épisodes toussotaient un peu, avec une sorte de rythme emprunté aux formula shows, avec un peu de traitement dans la continuité comme assaisonnement. Puis, à partir du quatrième, le travail se fait uniquement sur le feuilletonnant, et, avec un rythme de croisière plutôt lent, parvient, en réalité, à monter en puissance sans que l'on s'en rend compte de rien. Un très bon travail de narration, pour une excellente surprise.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
On a fini la saison 1 hier et c'est exactement ça ! C'est vraiment une merveille. Oliphant y est ultra charismatique mais tout le monde autour de lui fonctionne à merveille, surtout Goggins qui y fait une superbe performance. L'ambience est très travaillée, c'est moite et poisseux à souhait. Les intrigues rappellent un peu l'univers des frères Cohen avec ses personnages qui ont vraiment du mal à réfléchir correctement, qui s'embourbent dans des situations inextricables...
Vivement la suite !
J'ai tendance à penser que les séries me rendent fainéant, mais entre ça et Breaking Bad, j'avoue prendre mon pied.
J'entame la deuxième saison. C'est toujours aussi bien écrit et l'ancrage redneck se confirme dès le premier épisode. Goggins est impérial, tout en retenu et incarne, le temps d'un arc narratif de quelques épisodes excellents, le personnage type de l'univers de Leonard.
The gospel was told, some souls it swallowed whole
Mentally they fold, and they eventually sold
Their life and times, deadly like the virus design
But too, minute to dilute, the scientist mind.
Wu.
pol gornek a écrit :Oliphant retrouve un rôle dans la lignée de Deadwood et cela lui va comme un gant.
Ce comédien est un mystère.
Il est épatant, charismatique dans Deadwood et absolument fadouille partout ailleurs.
ça vient peut-être de la moustache..
Est-ce qu'il a une moustache dans Justified?
Je vais essayer de regarder ça quand même.
Exactement ce que je me suis dit, un peu comme Johnny Depp, il n'a jamais eu autant de charisme que dans "Pirates des Caraïbes" avec ses yeux maquillés, ses moustaches et ses dreadlocks
ici Oliphant n'a pas de moustaches mais un chapeau
trobogoss a écrit : ici Oliphant n'a pas de moustaches mais un chapeau
C'est d'ailleurs son grigri, tout le monde lui en parle tout le long de la série, comme une blague discrète mais récurante. Il y a même un épisode appelé "hatless" où il se le fait piqué au début, et tout le monde va lui faire au moins une réflexion sur l'absence de son chapeau
J'ai été un peu dur pour Oliphant, j'avoue que j'aime bien le bonhomme, je l'avais la première fois vu en dealer dans GO de Doug Liman, il s'en sortait bien
Olyphant est un cas assez spécial, quand il a l'air gentil c'est moyen (Deadwood, désolé mais il m'ennuie) ou carrément foireux (les quelques images que j'ai vues de Hitman), quand il a l'air méchant (même dans des films au mieux sympathiques, genre Perfect Getaway ou Girl next door) il y a un interrupteur qui s'allume et quelquec chose passe dans son regard (je n'ai vu que des bribes de Die Hard 4, mais il a beau jouer le "méchant" il n'a pas "l'air" méchant, si vous suivez mon raisonnement). Ce mec n'a pas l'étoffe d'une grande star, mais c'est un comédien clairement intéressant. Justified m'attend sur l'étagère, je m'y mettrai un de ces jours...
The gospel was told, some souls it swallowed whole
Mentally they fold, and they eventually sold
Their life and times, deadly like the virus design
But too, minute to dilute, the scientist mind.
Wu.
