Wings (William A. Wellman, 1927)

Rubrique consacrée aux Blu-ray de films tournés avant 1980.

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Tommy Udo
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Re: Wings (William A. Wellman, 1927)

Message par Tommy Udo »

Nestor Almendros a écrit :C'était prévisible et confirmé par dvdbeaver dans son test :wink:
Pour le novice en HD que je suis, ça semble tout à fait bluffant...
Vraiment hâte de recevoir le blu-ray et de découvrir ce film :D
allen john
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Re: Wings (William A. Wellman, 1927)

Message par allen john »

Je connais bien ce film, et je pense que c'est d'ores et déjà l'une des sorties majeures de l'année. Voilà.
someone1600
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Re: Wings (William A. Wellman, 1927)

Message par someone1600 »

Achat assuré, mais je ne sais pas pour quand lol.
allen john
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Re: Wings (William A. Wellman, 1927)

Message par allen john »

Wings (William Wellman, 1927)

Ce premier Oscar du meilleur film (Qu'il soit plus ou moins mérité que d'autres, comme Seventh Heaven ou Sunrise, importe peu) est une sacrée claque! Tourné en pleine fin de l'age d'or du muet, il est le dernier grand film spectaculaire avant longtemps, et reste encore aujourd'hui une très grande date dans la représentation de la première guerre mondiale au cinéma. La Paramount voulait d'ailleurs frapper un grand coup, en, confiant directement à un vétéran des forces aériennes la rude tâche de représenter le combat aérien, ce qui n'avait jamais été fait. Ce qu'en a fait wellman est tout bonnement époustouflant, embarquant des caméras sur les avions pilotés par les acteurs eux-mêmes, et assurant avec le concours de l'armée Américaine une reconstitution minutieuse des combats, aussi bien aériens (Sur des ciels exclusivement nuageux, afin de voir les avions se détacher nettement) que terrestres, pour lesquels un terrain a été entièrement transformé en gruyère à coups d'explosifs...

1917: Jack Powell (Charles "Buddy" Rogers), jeune homme d'origine modeste et amoureux de la belle Sylvia (Jobyna Ralston), s'engage pour aller en europe. Il rêve de voler, et va donc profiter de l'aubaine. Avec lui, il retrouve son rival David Armstrong (Richard Arlen), le fils de la plus riche famille de la ville; les deux deviennent amis, mais David n'ose révéler à Jack que Sylvia l'a choisi lui, et préfère par amitié le laisser à ses illusions. Les deux jeunes hommes deviennent des pilotes, et la guerre se poursuit, mettant un jour en péril leur amitié...

Une intrigue franchement secondaire, mais qui a de l'importance pour la Paramount aussi bien que pour le public, nous permet de suivre les pas de Mary, l'amie d'enfance interprétée par Clara Bow, alors la plus grande star de la firme. Elle fait elle aussi une contribution à l'effort de guerre, en conduisant un camion de médicaments sur les routes de France. Elle croisera jack, dont elle est amoureuse, lors d'une soirée un peu trop arrosée aux Folies bergères.

Au-delà d'une représentation très réaliste de la guerre, dont même l'excellent The big parade n'avait offert qu'une vision suggérée des conflits, le film est fascinant pour son refus du manichéisme. C'était déja le cas chez Vidor, mais on les voyait finalement très peu; jamais ici les Allemands ne sont représentés comme autre chose que des combattants; on n'a pas, comme dans The four horsemen of the Apocalypse, ou Hearts of the world, voire dans J'accuse, l'impression que ce sont des brutes sanguinaires et inhumaines. D'ailleurs, les gestes de bravoure alternent en permanence avec des mains tendues, des moments ou des passerelles sont jetées entre les deux camps belligérants, par fair-play ou par simple humanité: un aviateur Allemand lâche un message au-dessus de l'aérodrome allié pour informer de la mort d'un américain, et Wellman montre à la fin du film une croix de fer sur laquelle un jeune soldat Allemand est allongé, mort... Symboliquement, le film est très clair: lorsque Jack, qui croit son ami mort, se venge sur tous les avions allemands qu'il trouve sur sa route, l'ironie veut qu'il abatte aussi son copain qui a réussi à fuir les lignes ennemies en subtillisant un appareil Allemand... ainsi, c'est une fois de plus frère contre frère, humains contre humains. Wellman sépare la croix de fer, symbole du militarisme allemand, et les soldats... Le parcours de Jack, qui est comme tous les ados américains au début du film, se clôt sur l'arrivée d'un homme, accessoirement d'un héros (Il ne rejette pas l'hommage comme le fait John Gilbert à la fin du film de Vidor, mais on sait qu'il en est embarrassé), qui a grandi en 18 mois bien plus qu'il ne l'aurait cru. La famille et la fiancée de David pleurent en silence, mais comme le dit Mme Armstrong à celui qui de fait est le responsable de la mort de son fils, on ne peut pas en vouloir éternellement aux gens... Dans ce film, il n'y a pas de méchant, juste un conflit. Même la conventionnelle rivalité amoureuse entre david et Jack pour le coeur de la belle Sylvia est basée sur une méprise, et la jolie fille riche a pitié de Jack, sans pour autant en rajouter dans la condescendance.

Wellman joue ici sa carrière, et si on peut croire son fils qui affirme qu'avant ce film le metteur en scène n'avait pas produit grand chose d'intéressant, le fait est que ce coup d'éclat va l'imposer. Beaucoup de producteurs malmenés vont s'en plaindre, mais tant pis: on assiste là à l'éclosion d'un immense cinéaste. déja, il étonne par sa capacité à composer en toute circonstance, par le talent dont lui et ses monteurs feront preuve devant la cohérence des scènes de bataille, certaines étant filmée aussi bien depuis les avions que depuis le sol, et il sait déja donner du poids à certaines scènes en les esquivant: la mort de david, par exemple, vue symboliquement via une hélice d'avion qui s'arrête, ou encore la plus fameuse scène du film: celle avec Gary Cooper. Le cadet White, joué par Coop, est juste une silhouette au début du film. Les deux héros arrivent à leur centre d'entrainement, et s'installent dans leur tente qu'ils partagent avec ce grand gaillard; celui-ci s'en va pour voler, et ne reviendra pas. On assiste à l'accident par le biais de la vision des ombres de deux avions, des ambulances qui se précipitent, depuis la tente même. déja, wellman fait preuve de ce culot devant les passages obligés, le résultat étant d'une force émotionnelle brute, qui implique fortement les personnages et le spectateur (Voire les spectateurs seuls, comme dans la fameuse fusillade de The public enemy, vue à travers la seule bande-son.) On peut éventuellement se plaindre de l'ajout d'une partie non-essentielle au film, avec une Clara Bow qui est là pour générer des entrées. Mais les romances un peu puériles entre David, Sylvia, Jack et Mary servent aussi à souligner les différences sociales qu'on croyait inéluctables entre les riches (David, sylvia) et les Américains plus modestes (Jack, Mary). La guerre, qui fait de Jack et David des égaux, voire des frères, permet aux moins bien lotis de s'en sortir. L'amérique se sort ainsi de ses conflits de classe.La scène de la visite de Jack aux parents de David nous fait penser que les parents riches du héros morts vivront tout le reste de leur vie sur des souvenirs ressassés... Une page est tournée, nous dit wellman. lui, il le savait, qui a fait cette guerre, en est revenu, et a rameuté tous ses copains pour jouer dans le film. Voilà, tout ça, ça fait un film qu'il était temps que la paramount sorte du formol: il est superbe. Le seul regret que je puisse exprimer devant le Blu-ray sorti en ce début d'année, c'est que personne n'ait essayé de redonner vie à la version "Widescreen", en 65 mm, avec des passages en écran large. Pourtant celle-ci serait préservée. Dommage...

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Ann Harding
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Re: Wings (William A. Wellman, 1927)

Message par Ann Harding »

Hier, j'ai découvert le nouveau DVD Paramount de Wings. Je connaissais déjà le film sous différentes versions. En 2007, TCM US avait diffusé une version N&B assez laide (et en plus avec une image recadrée et légèrement écrasée) avec la partition pour orgue de Gaylord Carter. L'effet avait été soporifique. Heureusement, j'ai pu ensuite découvrir le film avec la version Photoplay teintée accompagnée par la partition orchestrale étincelante de Carl Davis. Quelle différence ! J'avais été émue et émerveillée là où j'avais ressenti un ennui poli. J'ai donc hier regardé - et écouté- avec intérêt la version Paramount qui est équipée de la partition originale (reconstituée) de J.S. Zamecnik.
Image Version N&B vieux master avec image recadrée
Image version teintée Photoplay 1993
Image DVD Paramount 2012

Tout d'abord, l'image est réellement superbe. Mais, si je la compare avec la version Photoplay, on voit que les éléments que possédait la Paramount étaient de grande qualité. Ils ont pu stabiliser l'image et enlever les quelques scories qui restaient. Il y a une légère différence dans le teintage (numérique probablement). Ensuite, je me suis concentrée sur la partition. Et là, il y a beaucoup à dire. Je vais essayer de décrire les différentes interprétations de quelques scènes cruciales.

L'adieu de David à ses parents:
Dans cette scène, nous voyons David (Richard Arlen) dire adieu à ses parents (Julia Swayne Gordon et Henry B. Walthall) alors qu'il s'apprête à partir pour la guerre. C'est une scène intime et poignante. Dans le DVD Paramount, Zamecnik illustre la scène en utilisant une mélodie de Tchaikovsky, Nur wer die Sehnsucht kennt. C'est une pratique tout à fait normale à l'époque d'utiliser des morceaux de musique classique ou des chansons populaires pour illustrer un film. Mais, Zamecnik ne modifie pas vraiment la mélodie pour lui donner des variations suivant le moment et les sentiments exprimés dans cette scène. Il réitère constamment le motif principal de Tchaikovsky et réalise plus une illustration sonore qu'un véritable accompagnement. Cela a pour effet d'étirer la scène et de la rendre sentimentale. Dans la version Photoplay, Carl Davis prend un tout autre parti. Il joue sur la sobriété. Avec un motif lent et retenu, il suggère la peine et l'angoisse retenue de David qui fait tout pour dissimuler le chagrin qui l'étreint. La musique fait des pauses, ici et là, et suit le cheminement émotionnel de David. Evidemment, l'effet est fort différent. Nous sommes en empathie parfaite avec David et ressentons la boule dans la gorge qu'il ressent.

La bataille dans les airs contre le bombardier Gotha:
Le choix fait par Paramount pour leur DVD est de bruiter systématiquement tout ce qui se passe à l'écran. Nous avons donc droit à des tirs de mitrailleuses, bruits d'hélices, tirs de mortiers, explosions, crash d'avions et de voitures, etc. Le volume sonore de ces différents bruitages a tendance à noyer la musique dans les scènes de bataille. Je dois avouer que cette surenchère dans le bruitage est quelque peu contre-productive. On se retrouve au milieu d'un film muet sonorisé et on s'attend à voir les acteurs parler... Certes, les bruitages étaient utilisés à la fin des années 20 avec l'arrivée du système Vitaphone (et autres). Mais, ici, Paramount a fait un choix délibéré de bruiter totalement chaque image au point de la saturation. Ils avaient peut être peur d'avoir un film (trop) muet ? Pour ce qui est de la musique, le choix de Zamecnik est d'utiliser (jusqu'à plus soif) le motif principal de l'ouverture du Songe d'une nuit d'été de Mendelssohn. La mélodie réapparait dans le film lors de chaque bataille aérienne. Ce leitmotiv n'est à priori pas une mauvaise idée; mais, à nouveau, il n'y a aucun travail pour créer des variations du motif principal. Et plus grave, le déroulement de la bataille n'est pas soulignée. Il n'y a pas vraiment de point culminant musicalement. La bataille est surtout soulignée par les bruitages de mitrailleuse et de crash au sol. Dans la partition de Carl Davis, il n'y a pas de bruitage. Mais, il réussit à suggérer les tirs de mitrailleuse avec les percussions et les cuivres. Il dose le niveau de 'bruitage musical' en fonction de ce qui se passe à l'écran, soulignant les moments importants. Là où dans le DVD Paramount, nous avons un banal bruit d'hélice et d'avion au décolage, Davis crée un motif musical insistant et rythmé qui rappel le mouvement d'une hélice et suggère -dès le tout début du film- la passion inextingible de Jack (Charles Buddy Rogers) pour les avions. Le motif prend une forme presque suspendue qui nous fait ressentir ce sentiment d'apesanteur et de bonheur d'un pilote dans les airs. Mais, il n'oublie pas d'y ajouter un sentiment d'attente et d'angoisse. Tout cela se trouve dans la musique avec les différentes instruments qui sont utilisés suivant leur couleur. L'accompagnement n'est jamais lourd, même lors de la bataille finale. Davis ne semble pas vouloir surcharger les scènes déjà violentes. Mais, il sait guider notre regard vers la partie importante d'une scène. Je pense particulièrement à la mort de ce soldat assis, adossé à un poteau, qui fume une cigarette. Dans le DVD Paramount, nous avons une débauche d'effets sonores: avions, mortiers, etc et il nous faut quelques instants pour réaliser que l'homme a été touché par un éclat d'obus et qu'il est mort. Avec Carl Davis, il se concentre sur cet événement, soulignant le léger sursaut de l'homme touché par l'obus et sa mort subite.

La mort de David:
Jack a abattu l'avion allemand que pilotait David et celui-ci va mourir. Zamecnik illustre la scène du combat avec une musique triomphante qui continue jusqu'au moment où David découvre l'identité du pilote. Alors, la musique devient plus sombre. Mais, dès que David a fermé les yeux, la musique reprend son ton guilleret alors que nous voyons Jack prendre dans ses bras le corps inanimé de David. C'est clairement un contresens total. cette scène était également bien mal accompagnée par Gaylord Carter dans mon souvenir. La mort de David ne m'avait pas plus touché que cela. Davis prend un parti totalement opposé. Déjà pendant la bataille qui oppose Jack à David, il n'y a aucun motif triomphant, mais une atmosphère d'appréhension. Nous vivons les derniers instants de David en l'air avec lui. Si il y a un très bref exposé du motif triomphant lors que Jack se pose et court vers l'avion pour en ôter sa croix de fer, il n'est que très court. La mort de David avec Jack à son chevet est un moment poignant, mais pas du tout sentimental avec Davis. Il y a une chaleur et une tendresse retenues dans son accompagnement qui sont tout à fait remarquables.

Au total, vous l'aurez compris, la partition de Carl Davis est absolument remarquable par ses couleurs, son dynamisme et sa compréhension profonde des personnages et des événements. Malheureusement, cette petite merveille reste indisponible au grand public, à moins d'une diffusion hypothétique à la TV. Le DVD Paramount est une pure merveille visuelle, mais musicalement, il reste bien en deça de ce qu'il pourrait être. La partition de Davis décuple émotionnellement le film lorsque celle de Zamecnik ne fait qu'une illustration sonore bien terne.
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Supfiction
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Re: Wings (William A. Wellman, 1927)

Message par Supfiction »

Vu le film aujourd'hui. Un superbe film d'action qui met une claque à tous les blockbusters actuels..

Il y a notamment une scène hallucinante qui m'a frappée. Cela se passe lors d'un combat dans les airs, l'un des combattants américains se retrouve avec sa mitrailleuse enrayée alors qu'il est en plein combat avec un allemand. Ce dernier découvrant le problème le salut et cesse les hostilités.. par "chevalerie". Aussi dingue que ce soit, je ne serai pas étonné que ce soit un fait avéré. Il y a un peu de ça dans La grande illusion d'ailleurs.
Le film a pour lui quelque-chose de définitivement perdu, cette véracité qui fait qu'on se dit à plusieurs reprises que tout ce qu'on voit est vrai, que les mecs ont réellement fait des prouesses en se filmant eux-même jouant dans ces avions d'époque. Et c'est d'autant plus réaliste que la guerre venait de se terminer depuis moins de huit ans.
J'ai également beaucoup pensé au film Aviator et repensé au film Hell's Angels que j'avais vu il y a quelques années. Je n'en garde pas un grand souvenir.

J'ai hâte de découvrir un nouveau grand film muet dans d'aussi bonnes conditions que ce BR Eureka.
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Re: Wings (William A. Wellman, 1927)

Message par Supfiction »

Pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir le BR et qui habitent près du Bourget :

Le 17/12/2016
Ciné-concert « Les Ailes »
Le musée de l’Air et de l’Espace
Aéroport de Paris-Le Bourget
93350
Le Bourget
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jhudson
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Re: Wings (William A. Wellman, 1927)

Message par jhudson »

Supfiction a écrit :Vu le film aujourd'hui. Un superbe film d'action qui met une claque à tous les blockbusters actuels..

Il y a notamment une scène hallucinante qui m'a frappée. Cela se passe lors d'un combat dans les airs, l'un des combattants américains se retrouve avec sa mitrailleuse enrayée alors qu'il est en plein combat avec un allemand. Ce dernier découvrant le problème le salut et cesse les hostilités.. par "chevalerie". Aussi dingue que ce soit, je ne serai pas étonné que ce soit un fait avéré. Il y a un peu de ça dans La grande illusion d'ailleurs.
Le film a pour lui quelque-chose de définitivement perdu, cette véracité qui fait qu'on se dit à plusieurs reprises que tout ce qu'on voit est vrai, que les mecs ont réellement fait des prouesses en se filmant eux-même jouant dans ces avions d'époque. Et c'est d'autant plus réaliste que la guerre venait de se terminer depuis moins de huit ans.
J'ai également beaucoup pensé au film Aviator et repensé au film Hell's Angels que j'avais vu il y a quelques années. Je n'en garde pas un grand souvenir.

J'ai hâte de découvrir un nouveau grand film muet dans d'aussi bonnes conditions que ce BR Eureka.
La coté " hommes d'honneurs" dans la combat aériens de la premiére mondiale est une constante qu'on retrouvera dans les séries et films sur le sujet, ça en est même devenu un cliché !
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