Re: Votre film du mois d'Octobre 2012
Publié : 5 oct. 12, 19:46
Découvertes :
Pauline détective (Marc Fitoussi - 2012) Ma raison me dit 7,5, voire 8, mon coeur propose plutôt un 10 ... tant le film correspond exactement à ce que j'ai parfois envie de voir. Mélange de Martine, de Fantomette et de Club des 5 ... sur un ton plus adulte mais aussi peu mature, tout est rose bonbon, ou bleu ciel, plein de musique, de soleil, de sourires et de corps sexys et bien habillés (ou bien déshabillés). Je ne mets pas de note, pour l'instant, ça pourrait être mon film du mois.
Amour (Haneke - 2012) Dans l'absolu mon film du mois (mais le souvenir délicieux de Pauline détective continue de me hanter !) : une merveille de sensibilité, un vrai grand film d'amour (c'est une véritable surprise de la part de Haneke d'ailleurs), des séquences bouleversantes et/ou poétique et des acteurs phénomenaux (Riva est extraordinaire de réalisme et ne volera pas son César, espérons-le). Un sujet en apparence très dur, traité de manière extrêmement directe sans être complaisante (on croirait parfois voir un documentaire) mais un film qui pourtant n'abandonne pas son spectateur désespéré. Le titre est vraiment bien choisi. 9,5/10
Etranges compagnons de lit (Frank - 1965) J'ai été absolument séduit par ce petit film Universal. C'est un vériable condensé (tardif d'ailleurs) de ce que la firme faisait dans les années 60 : on retrouve le délicieux couple Hudson-Lollobrigida (lui est particulièrement en forme) comme dans le Rendez-vous de septembre, les intrigues délirantes des comédies de Doris Day (avec à nouveau Gig Young en supporter) et l'ambiance londonienne si séduisante de Piège à Minuit. Certaines situations et répliques sont particulièrement savoureuses. 8,5/10
Show Boat (J.Whale - 1936) A la hauteur de sa réputation et effectivement bien supérieur, à mes yeux, au remake de Sidney. La grâce et l'élégance de la mise en scène sont remarquables et s'il n'y avait de trop fréquentes ruptures sonores d'une séquence à une autre, on aurait une réussite formelle vraimente exceptionnelle. Excellente interprétation, en particulier de la part des rôles secondaires. 8,5/10
La Reine du Colorado (C.Walters - 1964) C'est une demi-découverte car j'avais déjà vu la moitié du film ... mais la splendeur des reconstitutions, la vigueur des numéros musicaux dansés et, je dois dire, la composition pas très légère mais souvent captivante de Debbie Reynolds m'ont fait voir La Reine du Colarado avec un plaisir réel (paradoxalement j'ai particulièrement aimé la deuxième partie, qui est d'un luxe réjouissant.) Pas un chef d'oeuvre (le scénario tient sur morceau de papier et il y a des moments très lourds) mais à la limite ce n'est pas important. 8/10
Ce merveilleux automne (Bolognini - 1969) Dommage que quelque chose des téléfilms érotiques de la 6 affleure parfois ... c'est surtout une question de copie, parce qu'on devine un soin tout particulier apporté à la photographie et aux images en général. C'est surtout une belle évocation de la fin de l'adolescence en même temps qu'une peinture séduisante de la haute société italienne des années 60. Les lieux du tournage, particulièrement mis en valeur, sont à eux seuls une excellente raison de voir le film. 7,5/10 (mais sans doute 8 voire 8,5 avec une copie restaurée.)
Chambres communicantes (F.Collins - 1969) Le dernier rôle "romantique" de Bette Davis, dans une histoire très touchante de relations complexes, amoureuses et amicales. La partie du scénario qui tourne autour d'un jeune compositeur de pop particulièrement antipathique et arriviste n'est pas passionnante, mais décidemment le couple Michael Redgrave/Bette Davis suffit à mon bonheur. VHS française avec image épouvantable et VF, évidemment, mais le film vaut certainement mieux que ça. Magnifique séquence finale. 7,5/10
La Chartreuse de Parme (Christian-Jacques - 1947) Certe les choix de montage et de narration sont vraiment discutables (trop long ou trop court, il faut choisir ...) mais la reconstitution (ces costumes !), les paysages, la photographie, la trame du scénario et évidemment la distribution (pourtant contestable elle aussi : Casares est presque trop tragique pour jouer la Sanseverina) sont tellement séduisants ... 7,5/10
The Lion in Winter (A.Konchalovsky - 2003) Téléfilm qui nous montre qu'il y a déjà 10 ans la télévision pouvait faire aussi bien que le grand écran dans le registre dramatique et historique, malgré quelque chose d'un peu lisse que n'avait pas la version de 1968. Un beau spectacle, dominé par par Glenn Close, fascinante, comme toujours, en Aliénor d'Aquitaine. Dommage que le DVD français ne propose pas de version anglaise. 7,5/10
Les Adieux à la Reine (Jacquot - 2012) Franchement dérangé par le traitement du sujet avec cette Marie-Antoinette lesbienne, comme dans les pamphlets révolutionnaires. On imagine le roman beaucoup plus fin et nuancé. Cela dit la réalisation est effectivement superbe, comme la reconstitution (merveilleux éclairages à la bougie). L'atmosphère de fin du monde est très prenante. Tout le monde est très bien, sauf Ledoyen, assez grotesque en duchesse de Polignac tête à claques (et qui marche aucune femme ne devait marcher à la cour de Louis XVI). 7,5/10
La Parade de la Gloire (Koster - 1952) Petit film Fox comme on est heureux d'en voir édité de temps en temps (là je crois que c'est une première : un inédit DVD devenu accessible en BR). C'est beau et joli comme tout, plein de moyens et hagiographique, juste ce qu'il faut. Il s'agit d'un biopic consacré au compositeur Sousa (très bien joué par Clifton Webb) mais comme il ne lui est manifestement rien arrivé de sa vie, on a doublé son histoire par celle d'un gentil couple (les ravissants Robert Wagner et Debra Paget, cette dernière pas mal du tout, même si elle me semble doublée pour les chansons). Ca ne s'élève pas au dessus de la moyenne de l'époque et du studio, mais quand on aime ce genre de production on est tout à fait satisfait. 7,5/10
Conviction (T.Goldwyn - 2011) Une espèce de film de procès qui est surtout un film de gagnant à l'américaine et qui n'est pas loin d'un "feelgoodmovie" ... bref, c'est très efficace, assez lisse, télévisuel sans doute, mais finalement réussi et plutôt captivant, même si attendu. Et ça permet de voir de bons acteurs à l'action, dont la toujours convaincante Hilary Swank. J'ai du mal à me décider pour la note et pour le classement, a priori je me trouve plutôt sévère aujourd'hui. 7,5/10
La Rancune (B.Wicki - 1964) Adaptation, probablement adoucie (à la fin) d'une pièce connue pour être grincante (la visite de la vieille dame). La noirceur du scénario suffit à faire tenir le film tout seul (une femme richissime offre deux millions à une ville agonisante en Allemagne pour que les habitants tue celui qui avait causé son malheur du temps qu'elle n'était qu'une pauvre employée.) L'humanité ne sort pas grandi du film, mais Anthony Quinn et Ingrid Bergmann sont superbes (et elle est, physiquement, à son zénith). 7,5/10
Tous les espoirs sont permis (D.Frankel - 2012) On maudit la BO avec ses chansons sirupeuses au moment les plus contemplatifs du scénario. Ca fait brutalement ressembler l'ensemble à un téléfilm de qualité moyenne. Pourtant le niveau est beaucoup plus élevé que cela et repose, comme rarement à ce point au cinéma, essentiellement sur les épaules des deux comédiens (Streep et Jones, tous les deux formidables et très touchants). Très mal reçu en France mais pas aux USA (où on a comparé le film ... à du Bergman à l'américaine) ... 7,5/10
Moi, moi, moi ... et les autres (Blasetti - 1966) Pas vraiment accroché au film, volontairement (mais un peu facilement) très grinçant, ce qui a pour effet de tuer les moments les plus profonds du film. Le montage et la narration relativement brouillons ont achevé de me perdre dans cette oeuvre très morcelée, qui se rapproche du film à sketch sans être vraiment un. Mais il y a néanmoins un propos et une originalité vrais. 6/10
Les Trois mousquetaires (Borderie - 1961) Les Trois mousquetaires passés au prisme du film de cape et d'épée à la française, ça manque paradoxalement un peu de panache et surtout de profondeur (on ne s'arrête pas des masses sur la mort de Constance par exemple.) On reste loin des réussites américaines (le film s'inspire parfois de la version Sidney et le D'Artagnan français ressemble beaucoup à Gene Kelly) même si ce n'est pas détestable du tout. 5,5/10 avec un demi point en plus parce que la délicieuse Milady enfant de Mylène Demongeot élève pas mal le film.
La Mort a pondu un oeuf (Questi - 1967) Giallo expérimental, avec plein d'idées, dont plusieurs bien fichues. Musique, montage, photographie ... tout sent le cinéma intellectuel, y compris les images les plus violentes du film. Un bon gimmick en plus ... mais je ne suis en réalité ni fait pour le giallio, ni fait pour l'expérience ... alors je suis resté en marge du film, quand je n'ai pas été franchement mal à l'aise. 5/10
Films revus :
Volupté (MacDougall - 1961) Un de mes mélo trash préférés .. dommage qu'il n'y ait pas de DVD, je n'ai qu'une copie en français. 9/10
Mystère sur la falaise (R.Neame - 1964) 8,5/10
Vénus Impériale (Jean Delannoy - 1963) Superbe exemple de grand film académique et leçon de biographie romanesque. Meilleur rôle de Lollobrigida, je crois. 8/10
Mariage à l'italienne (Da Sica - 1964) 8/10
Le Prix d'un homme (L.Anderson - 1963) 8/10
L'Ange pervers (K.Hugues - 1964) Finalement meilleur que la version Cromwell de Of Human Bondage. Novak est moins impressionnante que Davis, mais aussi plus humaine et moins caricaturale.
Les Gladiateurs (D.Daves - 1954) Susan Hayward est vraiment une Messaline formidable. 8/10
Le Dahlia noir (De Palma - 2006) 7/10
Le Plus sauvage d'entre tous (Ritt - 1963) 6,5/10
La Mer à boire (Castellani - 1963) 6,5/10
Irma la douce (Wilder - 1963) 6/10
Film du mois de septembre :
Phaedra (J.Dassin, 1962)
Pauline détective (Marc Fitoussi - 2012) Ma raison me dit 7,5, voire 8, mon coeur propose plutôt un 10 ... tant le film correspond exactement à ce que j'ai parfois envie de voir. Mélange de Martine, de Fantomette et de Club des 5 ... sur un ton plus adulte mais aussi peu mature, tout est rose bonbon, ou bleu ciel, plein de musique, de soleil, de sourires et de corps sexys et bien habillés (ou bien déshabillés). Je ne mets pas de note, pour l'instant, ça pourrait être mon film du mois.
Amour (Haneke - 2012) Dans l'absolu mon film du mois (mais le souvenir délicieux de Pauline détective continue de me hanter !) : une merveille de sensibilité, un vrai grand film d'amour (c'est une véritable surprise de la part de Haneke d'ailleurs), des séquences bouleversantes et/ou poétique et des acteurs phénomenaux (Riva est extraordinaire de réalisme et ne volera pas son César, espérons-le). Un sujet en apparence très dur, traité de manière extrêmement directe sans être complaisante (on croirait parfois voir un documentaire) mais un film qui pourtant n'abandonne pas son spectateur désespéré. Le titre est vraiment bien choisi. 9,5/10
Etranges compagnons de lit (Frank - 1965) J'ai été absolument séduit par ce petit film Universal. C'est un vériable condensé (tardif d'ailleurs) de ce que la firme faisait dans les années 60 : on retrouve le délicieux couple Hudson-Lollobrigida (lui est particulièrement en forme) comme dans le Rendez-vous de septembre, les intrigues délirantes des comédies de Doris Day (avec à nouveau Gig Young en supporter) et l'ambiance londonienne si séduisante de Piège à Minuit. Certaines situations et répliques sont particulièrement savoureuses. 8,5/10
Show Boat (J.Whale - 1936) A la hauteur de sa réputation et effectivement bien supérieur, à mes yeux, au remake de Sidney. La grâce et l'élégance de la mise en scène sont remarquables et s'il n'y avait de trop fréquentes ruptures sonores d'une séquence à une autre, on aurait une réussite formelle vraimente exceptionnelle. Excellente interprétation, en particulier de la part des rôles secondaires. 8,5/10
La Reine du Colorado (C.Walters - 1964) C'est une demi-découverte car j'avais déjà vu la moitié du film ... mais la splendeur des reconstitutions, la vigueur des numéros musicaux dansés et, je dois dire, la composition pas très légère mais souvent captivante de Debbie Reynolds m'ont fait voir La Reine du Colarado avec un plaisir réel (paradoxalement j'ai particulièrement aimé la deuxième partie, qui est d'un luxe réjouissant.) Pas un chef d'oeuvre (le scénario tient sur morceau de papier et il y a des moments très lourds) mais à la limite ce n'est pas important. 8/10
Ce merveilleux automne (Bolognini - 1969) Dommage que quelque chose des téléfilms érotiques de la 6 affleure parfois ... c'est surtout une question de copie, parce qu'on devine un soin tout particulier apporté à la photographie et aux images en général. C'est surtout une belle évocation de la fin de l'adolescence en même temps qu'une peinture séduisante de la haute société italienne des années 60. Les lieux du tournage, particulièrement mis en valeur, sont à eux seuls une excellente raison de voir le film. 7,5/10 (mais sans doute 8 voire 8,5 avec une copie restaurée.)
Chambres communicantes (F.Collins - 1969) Le dernier rôle "romantique" de Bette Davis, dans une histoire très touchante de relations complexes, amoureuses et amicales. La partie du scénario qui tourne autour d'un jeune compositeur de pop particulièrement antipathique et arriviste n'est pas passionnante, mais décidemment le couple Michael Redgrave/Bette Davis suffit à mon bonheur. VHS française avec image épouvantable et VF, évidemment, mais le film vaut certainement mieux que ça. Magnifique séquence finale. 7,5/10
La Chartreuse de Parme (Christian-Jacques - 1947) Certe les choix de montage et de narration sont vraiment discutables (trop long ou trop court, il faut choisir ...) mais la reconstitution (ces costumes !), les paysages, la photographie, la trame du scénario et évidemment la distribution (pourtant contestable elle aussi : Casares est presque trop tragique pour jouer la Sanseverina) sont tellement séduisants ... 7,5/10
The Lion in Winter (A.Konchalovsky - 2003) Téléfilm qui nous montre qu'il y a déjà 10 ans la télévision pouvait faire aussi bien que le grand écran dans le registre dramatique et historique, malgré quelque chose d'un peu lisse que n'avait pas la version de 1968. Un beau spectacle, dominé par par Glenn Close, fascinante, comme toujours, en Aliénor d'Aquitaine. Dommage que le DVD français ne propose pas de version anglaise. 7,5/10
Les Adieux à la Reine (Jacquot - 2012) Franchement dérangé par le traitement du sujet avec cette Marie-Antoinette lesbienne, comme dans les pamphlets révolutionnaires. On imagine le roman beaucoup plus fin et nuancé. Cela dit la réalisation est effectivement superbe, comme la reconstitution (merveilleux éclairages à la bougie). L'atmosphère de fin du monde est très prenante. Tout le monde est très bien, sauf Ledoyen, assez grotesque en duchesse de Polignac tête à claques (et qui marche aucune femme ne devait marcher à la cour de Louis XVI). 7,5/10
La Parade de la Gloire (Koster - 1952) Petit film Fox comme on est heureux d'en voir édité de temps en temps (là je crois que c'est une première : un inédit DVD devenu accessible en BR). C'est beau et joli comme tout, plein de moyens et hagiographique, juste ce qu'il faut. Il s'agit d'un biopic consacré au compositeur Sousa (très bien joué par Clifton Webb) mais comme il ne lui est manifestement rien arrivé de sa vie, on a doublé son histoire par celle d'un gentil couple (les ravissants Robert Wagner et Debra Paget, cette dernière pas mal du tout, même si elle me semble doublée pour les chansons). Ca ne s'élève pas au dessus de la moyenne de l'époque et du studio, mais quand on aime ce genre de production on est tout à fait satisfait. 7,5/10
Conviction (T.Goldwyn - 2011) Une espèce de film de procès qui est surtout un film de gagnant à l'américaine et qui n'est pas loin d'un "feelgoodmovie" ... bref, c'est très efficace, assez lisse, télévisuel sans doute, mais finalement réussi et plutôt captivant, même si attendu. Et ça permet de voir de bons acteurs à l'action, dont la toujours convaincante Hilary Swank. J'ai du mal à me décider pour la note et pour le classement, a priori je me trouve plutôt sévère aujourd'hui. 7,5/10
La Rancune (B.Wicki - 1964) Adaptation, probablement adoucie (à la fin) d'une pièce connue pour être grincante (la visite de la vieille dame). La noirceur du scénario suffit à faire tenir le film tout seul (une femme richissime offre deux millions à une ville agonisante en Allemagne pour que les habitants tue celui qui avait causé son malheur du temps qu'elle n'était qu'une pauvre employée.) L'humanité ne sort pas grandi du film, mais Anthony Quinn et Ingrid Bergmann sont superbes (et elle est, physiquement, à son zénith). 7,5/10
Tous les espoirs sont permis (D.Frankel - 2012) On maudit la BO avec ses chansons sirupeuses au moment les plus contemplatifs du scénario. Ca fait brutalement ressembler l'ensemble à un téléfilm de qualité moyenne. Pourtant le niveau est beaucoup plus élevé que cela et repose, comme rarement à ce point au cinéma, essentiellement sur les épaules des deux comédiens (Streep et Jones, tous les deux formidables et très touchants). Très mal reçu en France mais pas aux USA (où on a comparé le film ... à du Bergman à l'américaine) ... 7,5/10
Moi, moi, moi ... et les autres (Blasetti - 1966) Pas vraiment accroché au film, volontairement (mais un peu facilement) très grinçant, ce qui a pour effet de tuer les moments les plus profonds du film. Le montage et la narration relativement brouillons ont achevé de me perdre dans cette oeuvre très morcelée, qui se rapproche du film à sketch sans être vraiment un. Mais il y a néanmoins un propos et une originalité vrais. 6/10
Les Trois mousquetaires (Borderie - 1961) Les Trois mousquetaires passés au prisme du film de cape et d'épée à la française, ça manque paradoxalement un peu de panache et surtout de profondeur (on ne s'arrête pas des masses sur la mort de Constance par exemple.) On reste loin des réussites américaines (le film s'inspire parfois de la version Sidney et le D'Artagnan français ressemble beaucoup à Gene Kelly) même si ce n'est pas détestable du tout. 5,5/10 avec un demi point en plus parce que la délicieuse Milady enfant de Mylène Demongeot élève pas mal le film.
La Mort a pondu un oeuf (Questi - 1967) Giallo expérimental, avec plein d'idées, dont plusieurs bien fichues. Musique, montage, photographie ... tout sent le cinéma intellectuel, y compris les images les plus violentes du film. Un bon gimmick en plus ... mais je ne suis en réalité ni fait pour le giallio, ni fait pour l'expérience ... alors je suis resté en marge du film, quand je n'ai pas été franchement mal à l'aise. 5/10
Films revus :
Volupté (MacDougall - 1961) Un de mes mélo trash préférés .. dommage qu'il n'y ait pas de DVD, je n'ai qu'une copie en français. 9/10
Mystère sur la falaise (R.Neame - 1964) 8,5/10
Vénus Impériale (Jean Delannoy - 1963) Superbe exemple de grand film académique et leçon de biographie romanesque. Meilleur rôle de Lollobrigida, je crois. 8/10
Mariage à l'italienne (Da Sica - 1964) 8/10
Le Prix d'un homme (L.Anderson - 1963) 8/10
L'Ange pervers (K.Hugues - 1964) Finalement meilleur que la version Cromwell de Of Human Bondage. Novak est moins impressionnante que Davis, mais aussi plus humaine et moins caricaturale.
Les Gladiateurs (D.Daves - 1954) Susan Hayward est vraiment une Messaline formidable. 8/10
Le Dahlia noir (De Palma - 2006) 7/10
Le Plus sauvage d'entre tous (Ritt - 1963) 6,5/10
La Mer à boire (Castellani - 1963) 6,5/10
Irma la douce (Wilder - 1963) 6/10
Film du mois de septembre :
Phaedra (J.Dassin, 1962)