Dvdclassik : cinéma et DVD

Merci. J’avais compris que HDR signifiait prosaïquement une plus grande palette de couleurs. Ça inclus le gris et le blanc donc.

Je ne saurais l'expliquer techniquement mais c'est plus une impression de profondeur, de pulsation des couleurs plutôt que d'une étendue de la palette qu'on ressent avec le hdr.
La copie semble plus vibrante et la lumière de certains plans plus précise, par exemple des pavés sous la pluie dans une ruelle sombre dans un polar ou la lumière d'été traversant un feuillage au coucher du soleil qui va prendre une ampleur qu'on avait pas à la télé ou sur des blu rays classiques même avec une copie excellente.

J'ai la même sensation. Ça rend l'image plus palpable, plus naturelle. C'est assez difficile à décrire mais je pense qu'une fois testé devant un beau transfert HDR on ne peut que l'adopter.

Supfiction a écrit : ↑25 nov. 21, 16:35 Merci. J’avais compris que HDR signifiait prosaïquement une plus grande palette de couleurs. Ça inclus le gris et le blanc donc.

Il y a 2 choses en UHD côté "couleurs" : le HDR, qui permet dans une même image à des extrêmes de mieux cohabiter, mais aussi le passage du REC 709 au BT 2020, soit un espace colorimétrique plus large. Ce dont tu parles relève plutôt, je crois, du BT 2020 (aussi appelé, autour de l'UHD, le Wide Color Gamut), et je ne sais pas dans quelle mesure cela bénéficie à un film en noir et blanc, mais très directement, le HDR s'y applique en tout cas quoiqu'il en soit.

tenia a écrit : ↑25 nov. 21, 18:08

Supfiction a écrit : ↑25 nov. 21, 16:35 Merci. J’avais compris que HDR signifiait prosaïquement une plus grande palette de couleurs. Ça inclus le gris et le blanc donc.

Il y a 2 choses en UHD côté "couleurs" : le HDR, qui permet dans une même image à des extrêmes de mieux cohabiter, mais aussi le passage du REC 709 au BT 2020, soit un espace colorimétrique plus large. Ce dont tu parles relève plutôt, je crois, du BT 2020 (aussi appelé, autour de l'UHD, le Wide Color Gamut), et je ne sais pas dans quelle mesure cela bénéficie à un film en noir et blanc, mais très directement, le HDR s'y applique en tout cas quoiqu'il en soit.

La notion d'espace colorimétrique n'a pas de sens pour un film noir et blanc, lorsque l'on observe un film noir et blanc dans un appareil de mesure, les primaires ne s'inscrivent nul part, ni dans l'espace BT2020, ni dans rec709. La notion de HDR s'y applique bien car on trouve des spéculaires aussi bien dans une image noir et blanc que dans une image couleur.

Je viens mettre mon grain de sel car je pense aussi à ceux qui ne comprennent rien au charabia technique...

Les avancées technologiques en vidéo permettent aujourd'hui de s'approcher très près des informations inscrites sur la pellicule. Le HDR/Dolbyvision est un pas en plus, non seulement parce que la palette de couleurs est mieux restituée (le bluray simple occulte des nuances) mais aussi parce que cela permet de mieux rendre les brillances de l'image, les zones les plus lumineuses que permettait la projection sur pellicule dans les salles et que ne permet pas à ce point le bluray classique ou les dvd ou la projection numérique classique. Les zones brillantes qui sont nommées "speculaires" dans les tests de Geoffrey et dans le post précédent.
Le HDR est un petit plus pour ceux qui veulent se rapprocher encore plus fidèlement des conditions d'une projection 35mm (ou 70mm quand c'est possible?).

Tes précisions me font penser à ce qui a plusieurs fois été discuté sur le topic du Chat qui fume : on parle souvent du HDR et du WCG comme apportant des choses "en plus", mais en patrimoine, j'ai l'impression qu'il est plus simple de prendre le problème dans l'autre sens, et dire (comme tu le fais) surtout que le SDR ne restitue qu'une partie des choses présentes sur la pellicule, là où le HDR fait mieux/plus.

(Merci Geoffrey pour la précision sur le N&B)

Je parlais du HDR en général, pas spécialement sur le patrimoine.

Tes propos s'appliquent effectivement aux 2 cas de figure, mais je fais la distinction car de ce que je lis ici et là (que ce soit sur les forums spécialisés, les réseaux sociaux ou en discutant autour de moi), les films plus récents sont supposés, par ceux tenant ces propos, directement post-produits en HDR. Donc la question ne se pose pas sous la forme du "Omo lavant plus blanc que blanc", mais comme une simple continuité plus facilement compréhensible.

Or, et c'est finalement le cas ici aussi car la question s'est posée sous cet angle, cette continuité apparait moins évidente pour des films de patrimoine, j'ai l'impression car d'une part, le HDR apparait souvent comme une technologie récente (d'où une sorte d'anachronisme avec des titres de patrimoine), et qu'il y a en plus la transposition à faire entre analogique et numérique.

Merci aux techniciens. Je comprends que le HDR a été vulgarisé auprès des clients comme une gamme de couleurs étendue alors que ce n’est en réalité qu’un point secondaire/induit, l’essentiel de l’apport du HDR concernant la luminosité et les brillances de l'image.

C'est pour ça qu'on associe souvent deux acronymes : HDR Rec.2020 par exemple

Pacaya a écrit : ↑26 nov. 21, 12:03 C'est pour ça qu'on associe souvent deux acronymes : HDR Rec.2020 par exemple

Ou plus communément « couleurs réelles » ?

tenia a écrit : ↑26 nov. 21, 09:54 Tes propos s'appliquent effectivement aux 2 cas de figure, mais je fais la distinction car de ce que je lis ici et là (que ce soit sur les forums spécialisés, les réseaux sociaux ou en discutant autour de moi), les films plus récents sont supposés, par ceux tenant ces propos, directement post-produits en HDR. Donc la question ne se pose pas sous la forme du "Omo lavant plus blanc que blanc", mais comme une simple continuité plus facilement compréhensible.

Or, et c'est finalement le cas ici aussi car la question s'est posée sous cet angle, cette continuité apparait moins évidente pour des films de patrimoine, j'ai l'impression car d'une part, le HDR apparait souvent comme une technologie récente (d'où une sorte d'anachronisme avec des titres de patrimoine), et qu'il y a en plus la transposition à faire entre analogique et numérique.

Il faut comprendre que le HDR sur les films de patrimoines n'ajoute rien à ce qui était déjà présent depuis toujours sur le négatif. Ce n'est pas un effet numérique qui vient dénaturer le travail du directeur photo ou ajouter quoi que ce soit, bien au contraire. Cela permet juste de révéler des détails et des subtilités qui n'étaient pas visibles auparavant en vidéo. Ça me rappelle l'époque où certains déclaraient que le Blu-ray ne servait à rien pour les films anciens et que le DVD était bien suffisant.

Spongebob a écrit : ↑26 nov. 21, 12:14Ça me rappelle l'époque où certains déclaraient que le Blu-ray ne servait à rien pour les films anciens et que le DVD était bien suffisant.

C’est à dire aujourd’hui pour encore une majorité de gens. Probablement parce qu’on est plus dans le même paradigme qu’auparavant où il s’agissait d’améliorer la définition et le son. Pour les films anciens, certains se disent à tort qu’une image peu éclatante est normale pour l’époque. Quand on découvre certaines restaurations de films des années 20, on sait à quel point c’est faux.

Sortie la semaine prochaine en BR4k en version cinéma apparemment.