Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
rosay a écrit : Cœur de coq avait été édité en VHS chez René Château il y a quelques années. Le scénario vaut le détour : pour devenir courageux, Fernandel se fait greffer un cœur de coq à la place du sien. Le matin, il se lève en chantant "Cocococo, Cocococo, Cococotte"...
Faut que je voie ça avant de crever !rosay a écrit : ... il se lève en chantant "Cocococo, Cocococo, Cococotte"...
Je pense que c'est du même acabit que Emile l'Africain (avec sa super chanson "Dans la brousse, leurs babines se retroussent..."), complètement idiot, complètement régressif, je vais me régaler.rosay a écrit :Je résiste pas au plaisir de partager ces paroles inoubliables :
Quand le soleil paraît à ma fenêtre
Et que le chant du coq vient m'éveiller,
De tout mon être, je voudrais être
Sur un bâton de poulailler
Je jette au loin mon édredon de plumes
Car il me semble que j'en suis couvert
Mon œil s'allume
Et je présume
Que j' vais picorer quelques vers
Cocococo, Cocococo, Cococotte !
J' sais pas c' que j'ai
Mais l'air du matin m'asticote...
La suite en novembre prochain avec le DVD de la collection "Gaumont à la demande" !
Ces deux-là dans la mienne égalementCommissaire Juve a écrit :Chefs-d'oeuvre en vue... c'est dans la wishlist !JS de Gaumont a écrit :
5 novembre 2014
Les vingt-huit jours de Clairette, un film de André Hugon (1933)
...
Cœur de coq, un film de Maurice Cloche (1947)
N'empêche que tu m'as donné envieKevin95 a écrit :Vu que personne n'en parle (ou risque d'en parler) je me dévoue.
Monsieur Papa (découvert il y a de ça une semaine) est un joli film, pas exceptionnel certes mais attachant dans la lignée de ces films de la fin des années 70 / début 80 autours de l'enfance (L'Argent de poche, Diabolo Menthe ou Le Maitre d'école). Il n'y a pas vraiment d'intrigue, on a plus à faire à une chronique autours de la classe moyenne (supérieure) et du quotidien d'un père divorcé et de son fils. Si d'un coté Philippe Monnier évite (fort heureusement) tout pathos (ici point de drame, pleurs ou crise existentielle), il évite dans le même temps (malheureusement) le regard sociologique de ce milieu pris dans le septennat giscardien (on n'est pas chez Claude Sautet).
A noter un bon score de Mort Shuman, une Nathalie Baye encore toute jeunot, Josiane Balasko avant son opération nasale et une des premières apparitions de Daniel Auteuil (et ses combines complètement à la ramasse pour piquer des disques).
Kevin95 a écrit :Oula oula, c'est une petite chose hein !
Faut pas s'attendre à du Truffaut ou du Pialat, on est plus proche du cinoche bon enfant sans grandes prétentions (m'enfin le film n'est pas long donc si ça vous tente).
