Pascal Thomas
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- Père Jules
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Pascal Thomas
.
Filmographie:
Le poème de l'élève Mikovsky (1971)
Les zozos (1973)
Pleure pas la bouche pleine (1973)
Le chaud lapin (1974)
Nono Nénesse (1976)
La surprise du chef (1976)
Un oursin dans la poche (1977)
Confidences pour confidences (1979)
Celles qu'on n'a pas eues (1981)
Les maris, les femmes, les amants (1989)
La pagaille (1991)
La dilettante (1999)
Mercredi folle journée (2001)
Mon petit doigt m'a dit... (2005)
Le grand appartement (2006)
L'heure zéro (2007)
Le crime est notre affaire (2008)
Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour... (2010)
Associés contre le crime (2012)
Valentin, Valentin (2015)
__________________________________________________
Vu le génial Chaud lapin. C'est un régal de tous les instants, Bernard Ménez est absolument irrésistible (les autres acteurs sont également parfaits), c'est tout à la fois léger, acerbe, spontané et parfois délirant ("Géronimooooooooo !" ). C'est un film à double effet Kiss Cool. Le premier effet, c'est une patate d'enfer et le regret éternel de ne pas être né à l'époque de ses parents (j'aime l'idée de la nostalgie de temps non vécus, même s'il est évident qu'un film comme celui-ci ou Pleure pas la bouche pleine aident énormément à avoir une image déformée de la réalité, surtout quand on oppose ça à -au hasard- Passe ton bac d'abord). Le second effet, lui est un peu moins cool. Il arrive à la fin, quand le film se termine et lorsque nous prend la désagréable sensation de vide. Comme lorsque se termine les vacances et qu'il faut reprendre le chemin de l'école. C'est ça qui est vraiment formidable avec les films de Pascal Thomas que j'ai pu voir (les deux cités et Les zozos), être touché en plein cœur par des situations d'une affligeante banalité mais résolument humains. Thomas aime ses personnages, ça transpire à chaque plan. Il aime aussi la province, celle des vacances, celle dont on garde, pour peu qu'on ait eu la chance d'avoir une maison de famille à la campagne, à jamais des souvenirs d'enfance.
Mention très très bien.
Je me programme très rapidement Confidences pour confidences.
Filmographie:
Le poème de l'élève Mikovsky (1971)
Les zozos (1973)
Pleure pas la bouche pleine (1973)
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La surprise du chef (1976)
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Confidences pour confidences (1979)
Celles qu'on n'a pas eues (1981)
Les maris, les femmes, les amants (1989)
La pagaille (1991)
La dilettante (1999)
Mercredi folle journée (2001)
Mon petit doigt m'a dit... (2005)
Le grand appartement (2006)
L'heure zéro (2007)
Le crime est notre affaire (2008)
Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour... (2010)
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Vu le génial Chaud lapin. C'est un régal de tous les instants, Bernard Ménez est absolument irrésistible (les autres acteurs sont également parfaits), c'est tout à la fois léger, acerbe, spontané et parfois délirant ("Géronimooooooooo !" ). C'est un film à double effet Kiss Cool. Le premier effet, c'est une patate d'enfer et le regret éternel de ne pas être né à l'époque de ses parents (j'aime l'idée de la nostalgie de temps non vécus, même s'il est évident qu'un film comme celui-ci ou Pleure pas la bouche pleine aident énormément à avoir une image déformée de la réalité, surtout quand on oppose ça à -au hasard- Passe ton bac d'abord). Le second effet, lui est un peu moins cool. Il arrive à la fin, quand le film se termine et lorsque nous prend la désagréable sensation de vide. Comme lorsque se termine les vacances et qu'il faut reprendre le chemin de l'école. C'est ça qui est vraiment formidable avec les films de Pascal Thomas que j'ai pu voir (les deux cités et Les zozos), être touché en plein cœur par des situations d'une affligeante banalité mais résolument humains. Thomas aime ses personnages, ça transpire à chaque plan. Il aime aussi la province, celle des vacances, celle dont on garde, pour peu qu'on ait eu la chance d'avoir une maison de famille à la campagne, à jamais des souvenirs d'enfance.
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Dernière modification par Père Jules le 28 janv. 17, 20:44, modifié 3 fois.
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Re: Pascal Thomas
Ah oui ! Car, autant j'avais été désagréablement surpris par les Zozos (j'en attendais beaucoup mieux), autant "Confidences pour confidences" m'avait très agréablement surpris (je n'en attendais pas grand chose !). Il y avait d'ailleurs eu une sorte de buzz sur le forum un mois de 2011 où nous fûmes bien 4 ou 5 à le regarder...
"Je ne veux pas rester dans l'histoire comme le gars qui a détruit l'Univers"
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Re: Pascal Thomas
ça, c'est une référence à Jerry Lewis dans "The ladies man" (son meilleur film)("Géronimooooooooo !" )
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Re: Pascal Thomas
Je pensais vraiment qu'il existait un topic dédié à l'un des meilleurs réalisateurs français des années 70 (ensuite, ça se gâte ; dommage). Content que Le Chaud Lapin t'ai plu
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Re: Pascal Thomas
Je crois que Pascal Thomas et moi, on sera pas copains : j'avais subi en salle son Grand Appartement, que j'avais littéralement détesté (et merci à lui de nous montré avoir le sexe et les aisselles poilus de Laetitia Casta).
Puis dans un élan de générosité, j'avais tout de même essayé de donner une chance à Les maris, les femmes, les amants...et au bout de 12mn, j'en pouvais déjà plus. J'avais trouvé ça hystérique et mal joué (ben comme Le Grand Appartement, en fait...coucou Pierre Arditi !).
Donc non, Pascal Thomas. NON.
Puis dans un élan de générosité, j'avais tout de même essayé de donner une chance à Les maris, les femmes, les amants...et au bout de 12mn, j'en pouvais déjà plus. J'avais trouvé ça hystérique et mal joué (ben comme Le Grand Appartement, en fait...coucou Pierre Arditi !).
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Re: Pascal Thomas
Je n'aime pas du tout les deux que tu cites (je me rappelle d'ailleurs de ce début de séance un peu bordélique sur le grand appartement) mais Pleure pas la bouche pleine c'est très sympa et ça devrait te plaire.Ratatouille a écrit :Je crois que Pascal Thomas et moi, on sera pas copains : j'avais subi en salle son Grand Appartement, que j'avais littéralement détesté (et merci à lui de nous montré avoir le sexe et les aisselles poilus de Laetitia Casta).
Puis dans un élan de générosité, j'avais tout de même essayé de donner une chance à Les maris, les femmes, les amants...et au bout de 12mn, j'en pouvais déjà plus. J'avais trouvé ça hystérique et mal joué (ben comme Le Grand Appartement, en fait...coucou Pierre Arditi !).
Donc non, Pascal Thomas. NON.
Pas (encore) vu les autres.
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Re: Pascal Thomas
Ah mais je déteste autant ces deux films que j'adore ceux des années 70. Persévère !!!Ratatouille a écrit :Je crois que Pascal Thomas et moi, on sera pas copains : j'avais subi en salle son Grand Appartement, que j'avais littéralement détesté (et merci à lui de nous montré avoir le sexe et les aisselles poilus de Laetitia Casta).
Puis dans un élan de générosité, j'avais tout de même essayé de donner une chance à Les maris, les femmes, les amants...et au bout de 12mn, j'en pouvais déjà plus. J'avais trouvé ça hystérique et mal joué (ben comme Le Grand Appartement, en fait...coucou Pierre Arditi !).
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Re: Pascal Thomas
En effet, je pense que tu n'as pas pris Pascal Thomas par le bon bout.Ratatouille a écrit :Je crois que Pascal Thomas et moi, on sera pas copains : j'avais subi en salle son Grand Appartement, que j'avais littéralement détesté (et merci à lui de nous montré avoir le sexe et les aisselles poilus de Laetitia Casta).
Puis dans un élan de générosité, j'avais tout de même essayé de donner une chance à Les maris, les femmes, les amants...et au bout de 12mn, j'en pouvais déjà plus. J'avais trouvé ça hystérique et mal joué (ben comme Le Grand Appartement, en fait...coucou Pierre Arditi !).
Donc non, Pascal Thomas. NON.
Pleure pas la bouche pleine, Les zozos et Le chaud lapin c'est juste génial.
J'étais allé voir Mon petit doigt m'a dit à sa sortie, plus aucun souvenir du truc, donc je suis incapable de dire si la pente descendante empruntée par Pascal Thomas d'après les dires de beaucoup se confirme...
En plus de Confidences, j'ai Les maris, les femmes, les amants et La dilettante qui m'attendent. Je ferai un petit topo le temps venu.
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Re: Pascal Thomas
C'est sûr que se rabattre sur Les maris, les femmes... (pour moi, l'un de ses pires films, sinon "le" pire), après avoir détesté Le Grand appartement (et dans l'idée, donc, de redonner sa chance à Thomas), c'est carrément suicidaire !
Un conseil : si, dans un élan de charité, tu consentais à redonner sa chance à Thomas, évite les derniers (surtout le désastreux Ensemble, nous allons vivre...).
En fait, ce sont surtout les années 70 qui valent vraiment (VRAIMENT) la peine qu'on se penche sur le cinéma de Thomas : il a aligné quelques perles (allez, osons le mot : chefs-d’œuvre), déjà citées ci-dessus (Les Zozos, Pleure pas..., Le Chaud lapin, ou Confidences...), dans lesquelles il souffle un air pur, frais et léger, particulièrement réjouissant et qui suffisent à faire de lui un cinéaste majeur, même si la suite a été moins heureuse (voire calamiteuse). Cela dit, dans ses dernières années, j'ai une tendresse particulière pour La Dilettante et (dans une moindre mesure) Mercredi, folle journée. Et j'ai trouvé fort réussie la prestation de Casta dans Le Grand appartement.
Un conseil : si, dans un élan de charité, tu consentais à redonner sa chance à Thomas, évite les derniers (surtout le désastreux Ensemble, nous allons vivre...).
En fait, ce sont surtout les années 70 qui valent vraiment (VRAIMENT) la peine qu'on se penche sur le cinéma de Thomas : il a aligné quelques perles (allez, osons le mot : chefs-d’œuvre), déjà citées ci-dessus (Les Zozos, Pleure pas..., Le Chaud lapin, ou Confidences...), dans lesquelles il souffle un air pur, frais et léger, particulièrement réjouissant et qui suffisent à faire de lui un cinéaste majeur, même si la suite a été moins heureuse (voire calamiteuse). Cela dit, dans ses dernières années, j'ai une tendresse particulière pour La Dilettante et (dans une moindre mesure) Mercredi, folle journée. Et j'ai trouvé fort réussie la prestation de Casta dans Le Grand appartement.
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Re: Pascal Thomas
Mon avis sur l'ensemble de la carrière de Thomas est totalement identique à celui d'Amarcord. Mercredi Folle journée est effectivement plaisant.
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Re: Pascal Thomas
J'étais jeune et inconscient, à l'époque.Amarcord a écrit :C'est sûr que se rabattre sur Les maris, les femmes... (pour moi, l'un de ses pires films, sinon "le" pire), après avoir détesté Le Grand appartement (et dans l'idée, donc, de redonner sa chance à Thomas), c'est carrément suicidaire !
Okay je le note. En fait, ce sont surtout ses années 70 qui semblent m'attirer. Mais contrairement à Mercredi, folle journée, qui passe à peu près 5 fois par mois tous les 2 mois sur Cine+ Famiz, ils m'ont l'air assez rares sur le câble (et je ne parle même pas du réseau hertzien).Amarcord a écrit :Un conseil : si, dans un élan de charité, tu consentais à redonner sa chance à Thomas, évite les derniers (surtout le désastreux Ensemble, nous allons vivre...).
En fait, ce sont surtout les années 70 qui valent vraiment (VRAIMENT) la peine qu'on se penche sur le cinéma de Thomas : il a aligné quelques perles (allez, osons le mot : chefs-d’œuvre), déjà citées ci-dessus (Les Zozos, Pleure pas..., Le Chaud lapin, ou Confidences...), dans lesquelles il souffle un air pur, frais et léger, particulièrement réjouissant et qui suffisent à faire de lui un cinéaste majeur, même si la suite a été moins heureuse (voire calamiteuse). Cela dit, dans ses dernières années, j'ai une tendresse particulière pour La Dilettante et (dans une moindre mesure) Mercredi, folle journée.
Seule chose à sauver de ce désastre, c'est vrai.Amarcord a écrit :Et j'ai trouvé fort réussie la prestation de Casta dans Le Grand appartement.
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Re: Pascal Thomas
Bizarrment, je considère Les Maris, Les Femmes, ertc... comme son meilleur film (je n'ai cependant pas tout vu) alors que je déteste son Grand Appartement.Amarcord a écrit :C'est sûr que se rabattre sur Les maris, les femmes... (pour moi, l'un de ses pires films, sinon "le" pire), après avoir détesté Le Grand appartement (et dans l'idée, donc, de redonner sa chance à Thomas), c'est carrément suicidaire !
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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- Père Jules
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Re: Pascal Thomas
Découvert hier soir Confidences pour confidences. C'est du grand Pascal Thomas comme attendu mais dans un registre différent des autres films de la période '70. C'est beaucoup plus mélancolique, nostalgique (l'aspect chronique familiale joue évidemment beaucoup) et en un sens tragique. L'apparition de Galabru et les quelques scènes délicieuses avec Henri Crémieux (le grand-père) rappellent la veine bon enfant de Thomas mais les différentes trajectoires des sœurs Roussel serrent le cœur et font parfois rougir les yeux. Pour l'instant, c'est clairement son film le plus émouvant.
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- Producteur Exécutif
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Re: Pascal Thomas
Tout est dit.Père Jules a écrit :
Découvert hier soir Confidences pour confidences. C'est du grand Pascal Thomas comme attendu mais dans un registre différent des autres films de la période '70. C'est beaucoup plus mélancolique, nostalgique (l'aspect chronique familiale joue évidemment beaucoup) et en un sens tragique. L'apparition de Galabru et les quelques scènes délicieuses avec Henri Crémieux (le grand-père) rappellent la veine bon enfant de Thomas mais les différentes trajectoires des sœurs Roussel serrent le cœur et font parfois rougir les yeux. Pour l'instant, c'est clairement son film le plus émouvant.
- Père Jules
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Re: Pascal Thomas
Un peu moins d'enthousiasme pour La surprise du chef en revanche. J'y retrouve ce que j'aime chez Pascal Thomas, à savoir la naturel épatant des comédiens et une écriture bien chiadée et pourtant, là, ça m'a paru trop écrit, un peu trop corseté. La faute sans doute à cette constante voix-off de Papinou qui empêche le récit de respirer. Je n'ai pas nécessairement retrouvé le ton que j'aime tant dans Pleure pas la bouche pleine, Les zozos ou Le chaud lapin, hormis quelques fulgurances bien senties. Le film n'en demeure pas moins tout à fait honnête et croque avec talent la France des années 70.