FILM DU MOIS:
Hoop dreams, de Steve James (1994) 10/10
FILMS DECOUVERTS:
Warm bodies, de Jonathan Levine (2013) 3/10 - Cucul au possible, et ce qui n'est pas nanard est banal, sans parler des méchants en CGI raté. Une plantade totale...
Blithe Spirit, de David Lean (1945) 7/10
La loi du désir, de Pedro Almodovar (1987) 7,5/10 - Fascinant comme tout l'univers d'Almodovar se décline déja dans ce film troublant qui entremele policier et film d'amour...
Other men's women, de William Wellman (1931) 8/10 - L'adultère, l'amitié, et le déchainement des éléments pour purger celui des passions... Un très beau mélo sur ligne de chemin de fer...
It's a mad mad mad world, de Stanley Kramer (1963) 6,5/10 - Quelques bonnes choses : un générique de Saul Bass, une magnifique image en 70 mm, un casting bourré de stars et de comiques des trois décennies qui précèdent, quelques bons gags. Mais le film est trop long, mal structuré, et Kramer ne me convainc toujours pas...
Joe Dakota, de Richard Bartlett (1957) 8,5/10 - Excellent et très original. Une bonne surprise.
Le plaisir, de Max Ophuls (1952) 8,5/10 - Somptueux et très fin.
Yeelen, de Souleymane Cissé (1987) 5/10 - Intéressant, mais aussi d'un ennui profond. Je n'ai pas adhéré à cet univers de conte africain aux règles énigmatiques (j'ai un peu roupillé aussi, du coup, enfin je crois)...
Big bad wolves, de Aharon Keshales & Navot Papushado (2013) 7/10 - Très efficace mise en scène, avec une belle BO qui marche bien et une photo efficace. Le script, en revanche, m'a paru un peu banal. La meilleure scène du film en est le générique, remarquable.
L'ex-femme de ma vie, de Josiane Balasko (2004) 4/10 - Film assez médiocre, mais qui souligne la cinégénie de Josiane Balasko, dont la présence à l'écran mériterait quelques beaux roles dramatiques.
Quai des brumes, de Marcel Carné (1938) 9/10 - Quel casting, quel texte, quelle histoire ! Un très grand film, de ceux qu'on n'oublie pas...
The Agent, de Seung-wan Ryoo (2013) 7,5/10 - Un bon film d'action sur fond d'espionnage, avec quelques belles séquences de baston.
Dark touch, de Marina de Van (2013) 6,5/10 - Pas mal sur le fond, mais l'ensemble comporte tout de même un air de déja-vu...
Lonesome, de Paul Fejos (1928) 8/10 - Un film qui oscille entre documentaire d'une époque et romantisme échevelé.
Alabama Monroe, de Felix Groningen (2013) 8,5/10 - Un film drolement bien fichu, notamment au niveau du casting et de la photo... Le ton dramatique et sans pathos est tout à fait adapté au sujet. J'avoue y être allé de ma larme...
Kick-ass 2, de Jeff Wadlow (2013) 6/10 - Très en-dessous du premier, mais Chloe Moretz reste pour moi une idole, c'est aussi ça, le cinéma : des acteurs qu'on adore qui jouent dans des films médiocres...
L'esprit de la ruche, de Victor Erice (1973) 7/10 - Je ne m'attendais pas à un film aussi lent, et l'ai sans doute visionné un mauvais soir... L'impression d'une grande oeuvre qu'il me faudra redécouvrir.
Les dieux de la peste, de R.W.Fassbinder (1970) 6/10 - Très travaillé formellement, mais le fond reste tout de même très anecdotique.
Dog Star Man, de Stan Brakhage (1962-1964) 6/10
Leviathan, de Lucien Castaing-Taylor & Verena Paravel (2013) 3/10 - Ni documentaire (son recréé en studio et aucun travail de synthèse ni d'analyse), ni fiction (image hideuse, aucun contexte ni commentaire, plans foireux et hasardeux), Leviathan est une déclaration d'amour naïve et maladroite à la peche au thon...
Jimmy P. (Psychothérapie d'un indien des plaines), d'Arnaud Desplechin (2013) 8,5/10 - Benicio del Toro est ici immense, et tire le film, bien doté en talents il faut dire, vers les sommets. Le film est peut-être bavard, mais j'adore ça, et c'est le principe même d'une thérapie...
V/H/S 2, de Simon Barrett, Jason Eisener, Gareth Evans, Gregg Hale, Eduardo Sánchez, Timo Tjahjanto, et Adam Wingard (2013) 8/10 - Plusieurs sketches sont fort sympathiques, et Safe Haven m'a proprement scotché. D'autres sont plus faibles, mais l'ensemble reste vraiment sympa.
Cafe Flesh, de Stephen Sayadian (1982) 6/10 - Un porno terne, mais un film pop bourré d'idées visuelles inventives et délirantes...
Mohammed Dubois, de Ernesto Oña (2013) 6/10 - Malgré quelques lieux communs, le film aborde la question de l'islam et de l'intégration de façon assez judicieuse...
The Station, de Marvin Kren (2013) 7,5/10 - Un film de monstres très influencé par The Thing, assez bien fichu. Mention spéciale à la photo, superbe, et au choix d'effet visuels old school très sympa.
La dernière tentation du Christ, de Martin Scorsese (1988) 4/10 - Une vision balourde de la spiritualité...
Le dernier pub avant la fin du monde, d'Edgar Wright (2013) 7/10 - Ludique et sympathique, pour les nostalgiques des années 90...
Harold et Maude, de Hal Ashby (1971) 7,5/10 - Une récit très inventif porté par un casting qui marche bien.
The Killers/A bout portant, de Don Siegel (1964) 8/10 - Un polar très stylisé, d'une classe folle. Lee Marvin en tueur à gage, c'est une évidence cinématographique.
Il était un père, de Yasujiro Ozu (1942) 7,5/10 - Un très beau film qui fait écho au fils unique, sauf que là, c'est le père qui travaille pour envoyer son fils à l'université...
Hue and Cry, de Charles Crichton (1947) 7,5/10 - Un mystery movie, dans lequel une bande de gosse démasque une organisation criminelle. Au passage, les décors naturels nous révèlent un Londres encore en ruines comme immense terrain de jeu pour enfants. Drole et intéressant.
L'hypnotiseur, de Lasse Hallstrom (2012) 5,5/10 - L'emballage est sympathique, le film dégage une belle ambiance, mais il multiplie les faiblesses scénaristiques, ce qui finit par lasser.
Richard III, de Laurence Olivier (1955) 8,5/10 - Un magnifique portrait de la tentation du mal, et mon Richard III favori.
Lacombe Lucien, de Louis Malle (1974) 8/10
Le miroir aux alouettes / Obchod na korze, de Jan Kadar & Elmar Klos (1965) 8,5/10 - Un petit bijou de film où l'on dénonce les juifs, où l'on les sauve, où les héros sont laches ou faibles, mais où les profiteurs, eux, restent des salauds. Un choc.
Oliver !, de Carol Reed (1968) 4,5/10 - Malgré quelques rôles de talent (Ron Moody et Sally Wallis), l'ensemble du film est faible. Oliver Twist est falot, les chorégraphies sont pataudes (elles se résument à faire du sur-place en groupe, en agitant les bras), et l'ensemble en studio, même s'il contient quelques jolis plans, maintient une artificialité qui distancie le récit.
Ali G indahouse, de Mark Mylod (2002) 6,5/10 - Un peu brouillon, mais bourré de moments vraiment droles et irresponsables...
No blood relation / Nasanunaka, de Mikio Naruse (1932) 7/10 - Une mère démissionnaire qui revient, riche, et réclame la garde de sa fille à celle qui l'a élevée... Un mélodrame classique, mais traité avec élégance et subtilité.
Classe tous risques, de Claude Sautet (1960) 8/10 - Un excellent polar, où Ventura excelle en gangster traqué.
Sur le chemin de l'école, de Pascal Plisson (2013) 7,5/10 - Une superbe thématique, et de magnifiques images.
Les Miller, une famille en herbe, de Rawson Marshall Thurber (2013) 7,5/10 - Assez convenu, mais émaillé de gags hilarants qui rendent le film fort sympathique.
La bataille de Solferino, de Justine Triet (2013) 7/10 - Une prise sur le réel très intéressante, mais le tout manque un peu de fantaisie.
Shadow of the thin Man, de W.S.Van Dyke (1941) 4/10 - Perte 'identité, Nick ne buvant guère plus, pour quelques gags foireux et convenus...
FILMS REVUS:
Inglorious Basterds, de Quentin Tarantino (2009) 8,5/10 - Révision plaisante. La séquence d'ouverture reste d'une maestria saisissante, et Christoph Waltz reste la grande révélation du film.
Nausicaa et la vallée du vent, de Hayao Miyazaki (1984) 8/10
The Thing, de John Carpenter (1982) 10/10 - Il y a des films qu'on peut revoir indéfiniment...
Films des mois précédent
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