Re: Votre film du mois de Mars 2014
Publié : 3 mars 14, 18:34
par origan42
FILM DU MOIS:
COEURS (Alain Resnais)
Par ordre de préférence:
Coeurs (Alain Resnais, 2006) *****
Pinocchio (Walt Disney / Hamilton Luske / Ben Sharpsteen, 1940) *****
L'argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972) *****
Les proscrits (Victor Sjöström, 1918) *****
Memories of murder (Bong Joon-ho, 2003) ****
La fête du feu (Asghar Farhadi, 2006) ****
Mon homme Godfrey (Gregory La Cava, 1936) ****
Easy Street / Charlot policeman (Charles Chaplin, 1917) ****
Charlot s'évade (Charles Chaplin, 1917) ****
La vie d'un honnête homme (Sacha Guitry, 1953) ****
Il commissario (Luigi Comencini, 1962) ***
Terre sans pain (Luis Buñuel, 1933) ***
L'assassin (Elio Petri, 1961) ***
My summer of love (Paweł Pawlikowski, 2004) ***
Mogli pericolose (Luigi Comencini, 1958) ***
Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas... (1974) ***
La belle au bois dormant (Clyde Geronimi, 1959) ***
Quai d'Orsay (Bertrand Tavernier, 2013) ***
À cheval sur le tigre (Luigi Comencini, 1961) ***
Un été à Osage County (John Wells, 2013) ***
Je t'aime je t'aime (Alain Resnais, 1968) ***
La vénus à la fourrure (Roman Polanski, 2013) ***
Les garçons et Guillaume, à table! (Guillaume Gallienne, 2013) ***
Pauline détective (Marc Fitoussi, 2012) ***
La chasse (Thomas Vinterberg, 2012) **
Un secret (Claude Miller, 2007) **
9 mois ferme (Albert Dupontel, 2013) **
La vie est un roman (Alain Resnais, 1983) **
Comment savoir (James L. Brooks, 2010) **
Vous n'avez encore rien vu (Alain Resnais, 2012) **
Le messager (Raymond Rouleau, 1937) *
Snowpiercer - le transperceneige (Bong Joon-ho, 2013) *
Le boulet (Alain Berbérian / Frédéric Forestier, 2002) *
Sur un arbre perché (Serge Korber, 1971) °
RE-VISIONS:
L'heure d'été (Olivier Assayas, 2008) ***** (+1 étoile)
L'émigrant (Charles Chaplin, 1917) ****
Charlot fait une cure (Charles Chaplin, 1917) ****
Un flic (Jean-Pierre Melville, 1972) ** (-1 étoile)
Re: Votre film du mois de Mars 2014
Publié : 4 mars 14, 22:24
par aelita
Sorties salles 2014
La femme du ferrailleur (Danis Tanovic, 26/2)****
Courts aux Oscars (compilation de courts-métrages d'animation, divers auteurs, 26/2)***
Les bruits de Recife (Kleber Mendonça Filho, 26/2)***
The Grand Budapest hotel (Wes Anderson, 26/2)***
Diplomatie (Volker Schlöndorff, 5/3)***
L'Etudiant (Darezhan Omirbayev, 5/3)****
Le sens de l'humour (Maryline Canto, 26/2)***
La pièce manquante (Nicolas Birkentstock, 19/3)****
Chalvet, la conquête de la dignité (Camille Mauduech, 19/3)***
Aimer, boire et chanter (Alain Resnais, 26/3)****
All about Albert (Nicole Holofcener, 26/3)****
Gerontophilia (Bruce LaBruce, 26/3)***
/Films découverts ou redécouverts
Mon homme Godfrey (Gregory LaCava, 1936)****
Tad l'explorateur, à la recherche de la cité perdue (Enrique Gato, 2012)***
Les amants d'outre-tombe (Mario Caiano, 1965)***
Mahler (Ken Russell, 1974)****
Le monde fantastique d'Oz (Sam Raimi, 2013)***
Echec à l'organisation (John Flynn, 1973)***
Love is all you need (Suzanne Bier, 2012)**
L'homme qui vendit son âme (Jean-Paul Paulin, 1943)**
Persona (Ingmar Bergman, 1966)****
Caché (Michael Haneke, 2005)***
I Wake up screaming (Bruce Humberstone, 1941)***
Le printemps (Grigori Alexandrov, 1947)***
La nouvelle Babylone (Grigori Kozintsev et Leonid Trautberg, 1929)****
La main qui venge (William Dieterle, 1950)***
Mariage dans l'ombre (Kurt Maetzig, 1947)****
Crazy mama (Jonathan Demme, 1975)**
Un papillon sur l'épaule (Jacques Deray, 1978)***
Carmel (Amos Gitaï, 2009)***
Kimjongilia(N.C. Heikin, 2008)***
Un amant dans le grenier (J. McGrath, 1968)**
El premio (Paula Markovitch, 2011)***
Qui chante là-bas ? (Slobodan Sijan, 1980)***
La hache de Wandsbeck (Falk Harnack, 1951)***
Sourires d'une nuit d'été (Ingmar Bergman, 1955)****
En Angleterre occupée (Kevin Brownlow et Andrew Mollo, 1964)****FILM DU MOIS
La vie d'un honnête homme (Sacha Guitry, 1953)***
Les diables (Ken Russell, 1971)****
Au-delà du réel (Ken Russell, 1980)***
Lisztomania (Ken Russell, 1975)**
Lemmy pour les dames (Bernard Borderie, 1961)**
Maxime à Vyborg (Grigori Kozintsev et Leonid Trautberg, 1938)***
A toi de faire, mignonne (Bernard Borderie, 1963)**
Méfiez-vous des blondes (André Hunebelle, 1950)**
Le septième voile (Compton Bennett, 1945)***
Re: Votre film du mois de Mars 2014
Publié : 8 mars 14, 10:27
par cinéfile
Mars 2014
DECOUVERTES
Mon Oncle d'Amérique (A. Resnais, 1980) 8/10
Ouvre les yeux (A. Amenabar, 1997) 7/10
Lilith (R. Rossen, 1964) 6.5/10
Little Odessa (J. Gray, 1994) 6.5/10
Blow Up (M. Antonioni, 1967) 6/10
Diplomatie (V. Schlondorff, 2014) 6/10
La 25ème Heure (S. Lee, 2002) 6/10
Non Stop (J. Colllet Serra, 2014) 5/10
Un papillon sur l'épaule (J. Deray, 1977) 4/10
RE-DECOUVERTES
Alien (R. Scott, 1979) 9/10
Un Plan Simple (S. Raimi, 1999) 7.5/10
Police Fédéral Los Angeles (W. Friedkin, 1985) 7/10
Un Faux Mouvement (C. Franklin, 1992) 6/10
SERIES TV
Re: Votre film du mois de Mars 2014
Publié : 30 mars 14, 10:45
par Mr-Orange
Deux films revus :
Pulp Fiction - Quentin Tarantino - 1994 : Cela faisait un petit bout de temps que je voulais le revoir, ce classique précoce, car je n'étais pas sûr de l'aimer autant, pensant peut-être avoir éte emporté par l'enthousiasme général quand je l'ai vu (oui, oui, les touts premiers moments de la "cinéphilie", ou du moins quand on croit, après avoir vu 5 Tarantino, 2 Léone et 3 Kubrick, être plongé dedans), prêt à baisser ma note à 9, ou à 8 peut-être.. Eh bien en fait, j'aime encore plus qu'avant, c'est un saut des plus jubilatoires dans la culture pop américaine, où transpire la passion du cinéma pour le réalisateur, c'est un brillant et pur exercice de style à ne pas prendre au sérieux qui a rendu culte toutes les scènes qui le composaient. Chuck Berry, Dusty Springfield et Ricky Nelson derrière l'orchestre - L. Jackson, Keitel, Walken, Thurman et Travolta au devant de la scène, et un cinéaste en pleine phase d'épanouissement derrière la barre, après une intensité tragique des plus marquantes avec son précédent Reservoir Dogs et avant la puissance nostalgique de Jackie Brown quatre années plus tard, Pulp Fiction est le chef d'oeuvre du genre de divertissement, cool et décomplexé, qui, comme dit précédemment, bénéficie d'une réputation de classique prématuré, où deux truands minables nettoient comme des ménagères une voiture théâtre d'un meurtre involontaire sous la direction d'un caïd charismatique (Harvey Keitel, à qui Tarantino doit absolument tout depuis son premier film), petit détail marquant parmi tant d'autres dans cette succession de mésaventures burlesques non-linéaires. Et quand je vois Jules et Vincent, après une ridicule tentative de rédemption en laissant sains et saufs deux braqueurs tout aussi ridicules, sortant du restaurant avec un air qui n'est pas moins ridicule, sous le thème Surf Rider, ça y est, j'ai la pêche, pour toute la journée. Pour plusieurs jours. 6/6
Lost Highway - David Lynch - 1997 : Celui-là aussi, je l'ai encore plus apprécié à la revoyure. D'un point de vue intellectuel, c'est le film puzzle et labyrinthique de Lynch le plus intéressant à analyser et reconstruire, et d'un point de vue "érotique", c'est bien plus sensuel que je m'en souvenais, même si bien entendu cela ne vaut pas Twin Peaks, son précédent film, qui dépasse toute concurrence dans le domaine du 7eme Art, mais peut-être peut-il égaler Mulholland Drive. Car je pense que Lynch est Le cinéaste de l'érotisme, avec sa sensualité pure et tortueuse, ses scènes romantiques qui s’enchaînent sans sens concret (il le dit lui-même), le thème permanent de la jalousie dévastatrice et la psychose sexuelle. Passionnant au niveau visuel comme au niveau sonore (car Lynch est également le cinéaste du son), le film est une véritable course cauchemardesque et inquiétante sur une route vertigineuse et sans fin, entraînée par la voix de Bowie, qui est la mémoire troublée et défaillante d'un homme qui semble avoir tué sa femme, et qui offre à la filmographie de son cinéaste son personnage masculin le plus énigmatique et fascinant : Mystery Man. C'est aussi, comme souvent chez le réalisateur, le "magnifique" combat d'un homme (jeune) pour sauver et préserver sa dulcinée.
Première partie lente suivie d'une seconde partie effrénée, Lost Highway est la clôture pour son cinéaste du cauchemar d'une certaine Amérique du XXème, avant de donner la main au rêve bonbon hollywoodien du XXIème siècle. 6/6
Sinon, j'ai découvert :
La défense Lincoln - Brad Furman - 2011 : Polar pas très original dans sa ligne scénaristique mais qui se révèle en fait plutôt efficace, dans son suspense et dans son rythme, McConaughey en impose comme d'habitude. Par contre, la réalisation qui se veut coquette avec ses raccords dignes d'un montage powerpoint devient rapidement lassante et n'est pas aussi étincelante qu'elle le voulait sûrement. A côté de ça, c'est très distrayant le temps d'une soirée où il n'y a rien d'autre sous la main. 3 ou 4/6
Inside LLewyn Davis - les frères Coen - 2013 : Je préfère quand l'ironie est vraiment cruelle vis-à-vis des personnages chez les frères Coen, ce qui mène à une certaine empathie (comme dans Fargo ou Sang pour Sang). Là, c'est l'ironie mélancolique qui mène à avoir un peu de considération pour le personnage principal, un loser frustré et assez antipathique. C'est très beau, le tout baigne dans une atmosphère assez étrange, presque onirique, pure, avec un chat roux dirigé avec merveille, la photographie est bien léchée et minutieuse comme toujours avec les frangins, chaque rencontre est bien réussie - le film n'est que ça, d'ailleurs, des rencontres et des pauses canapés, comme il se doit lorsqu'on traite d'artistes locaux et sans le sou. Mais il manque le côté percutant si cher aux Coen, qui manquait déjà cruellement à True Grit - ici un peu moins quand même, mais les deux cinéastes me semblent désormais moins taquins avec leurs personnages, moins corrosifs, et donc moins jouissif. Et puis il est assez dommage que le folk ne m'ait pas tellement transporté, contrairement à d'habitude dans le film. 4/6
Les garçons et Guillaume à table ! - Guillaume Gallienne - 2013 : Je n'ai rien contre le narcissisme au cinéma, ça m'amuse au contraire, et puis ça concerne plein de grands maîtres cinéastes donc bon, l'idée de faire un film autobiographique ne me dérange absolument pas. Le problème n'est pas là. Il se trouve dans son rythme, dans ses situations humoristiques qui deviennent interminables et lassantes, dans le propos absolument vide de l'acteur réalisateur qui ne raconte rien du tout et qui n'a visiblement rien à raconter (c'est pour ça qu'il épuise autant le filon de ses gags). Mais pourtant, même si il ne remplit pas le job en termes de comédies, le film est un peu plus intéressant lorsqu'il ne se veut pas drôle, comme à la fin, et presque émouvant, comme lorsqu'il décrit avec passion le souffle de la femme. Cela ne rend pas le film bon pour autant, mais un peu regardable au moins, et moins lourd qu'il ne le serait sans ses pauses d'humour qui ne m'aura presque jamais convaincu. 2/6
Un témoin dans la ville - Edouard Molinaro - 1959 : Un polar simple mais efficace, jeu du chat et de la souris où les rôles s'inversent incessamment, devenant presque un jeu de massacre, dans le décor d'un Paris essentiellement nocturne animé par les radio-taxis aux conducteurs assez joyeux, avant que la poursuite finale vengeresse, assez grandiose, éclate. Lino Ventura est, comme d'habitude, un monstre de charisme impressionnant ("une gueule comme la vôtre, on ne l'oublie pas" comme le dit la personne qu'il traque), et, même si Franco Fabrizi parait un peu ridicule et pas franchement crédible face à cet acteur de taille, le film reste tout de même bon, voire très bon, où s'alignent bons mots et joyeux gaillards, avec en prime la traque finale mémorable. 5/6
Jeune et jolie - François Ozon - 2013 : Je n'ai jamais participé à la haine collective contre Ozon, au contraire il ne me dérange absolument pas, son cinéma me parait bien maîtrisé, chic et conscient de l'être en effet (ça peut en déranger certains), qui a un style assez singulier, qui sait choisir ses références et qui assume son utilisation de bande-originale qui pourrait être qualifiée de ringarde par certains . Ici, tout correspond à ce que je viens de dire sur le cinéaste, et l’ambiguïté du personnage de Marina Vacth (qui est très juste dans son rôle) est très intéressante et rien n'est démontré (ça manque, ce genre de choses...), que ce soit la raison de sa prostitution, sa relation étrange avec son petit frère (très juste également), sa provocation froide vis-à-vis de tout le monde... C'est du cinéma branché mais non poseur, assez envoûtant, sans morale et sans position douteuse, contrairement à ce que j'ai entendu dire... Enfin bref, ce n'est pas maintenant ni demain que je rejoindrai le camp des détracteurs du réalisateur... 5/6
Requiem - Alain Tanner - 1998 : Comme Godard, Tanner sait filmer avec brio la ville, la rendre fascinante et la traite comme un personnage à part entière (alors qu'ici, il s'agit d'une ville portugaise presque déserte). D'ailleurs, il y a beaucoup d'autres points communs entre Tanner et Godard, les réflexions philosophiques, les errances sans but concret, la mort, l'âme...rappelant Hélas pour Moi de ce dernier, sorti cinq années auparavant... C'est très bon, assez hypnotique, avec une belle utilisation de la musique, qui touche avec justesse ses thèmes sensibles comme la mort, le corps et l'âme et il réussirait presque à dépasser le maître par moment, car il est loin de la radicalité qui est désormais chère aux yeux de JLG. Malheureusement, je ne parle pas portugais et je n'ai donc pu comprendre que superficiellement les nombreux dialogues non traduits entre ces derniers et le personnage principal, ce qui freine un enthousiasme qui aurait peut-être pu être total, mais les points forts du film se trouvent essentiellement dans les relations et réflexions entre morts et vivants. Un film qui rappelle la plus belle période du cinéma français (et peut-être bien du cinéma international), et qui mérite donc d'être plus fameux. 5/6
Aimer, boire et chanter - Alain Resnais - 2014 : Ce que je craignais le plus est arrivé... Le film testamentaire de Resnais est indigne de ce titre. Les grands cinéastes ont pour la plupart un film posthume marquant, Resnais n'en aura point. Cela faisait un petit bout de temps que Resnais n'avait pas fait un bon film, mais on ne pouvait pas lui retirer sa volonté novatrice vraiment remarquable pour quelqu'un qui a soixante ans d'activité cinématographique. Malheureusement, ce n'est pas le cas de son dernier film. Rance, pas drôle, étouffant, théâtre filmé, très peu d'idées de mise en scène (vraiment, je me suis demandé pourquoi il eut choisi le septième art comme support...)... Le film ne démarre qu'au bout d'une heure et quart, jusque là le temps aura été péniblement long, très long... Et la fin, qui est tout de même bien plus réussie que ce qui précéda, n'est pas assez marquante pour sauver le film du naufrage. Du côté des acteurs, Michel Vuillermoz est très sympathique, Hippolyte Girardot est plus que correct, Azéma et Sihol sont à côté de la plaque, Dussolier et Kiberlain sont inexistants....,Très déçu donc, et assez triste par la même occasion, je voulais y voir un adieu du cinéaste assez bouleversant, nous rappelant sa plus belle période, mais cela manque vraiment trop de souffle dans ces décors en carton pâte pour pleurer la mort d'un des réalisateurs les plus importants de notre patrimoine français. Sur ce, mon admiration pour toi, Alain, reste inchangée. 1/6
Rencontres du troisième type - Steven Spielberg - 1978 : J'aurai aimé l'aimer davantage celui-là, et je pense que cela aurait été le cas si je l'avais découvert quelques années auparavant. Car c'est un film personnel doux et enchanteur sur le fantasme enfantin du surnaturel, et caractérise tout le cinéma à venir de Spielberg. Il aurait pu ainsi rejoindre Jurassic Park dans la catégorie des films qui ont marqué mon enfance. Hélas, cette oeuvre sensible ne me touche pas autant qu'elle ne l'aurait fait auparavant. La première partie sur les événements étranges me parle beaucoup, avec tous ces hommes émerveillés et fascinés par ces circonstances qui permettront la réalisation de leurs rêves d'enfance. Mais vers le milieu, je me suis détaché du film, on y trouve quelques longueurs (je déteste donner cet argument...), les recherches scientifiques ne sont pas très intéressantes malgré François Truffaut qui est aussi bon devant la caméra que derrière, et Bob Balaban représente pour moi le personnage tout à fait spielbergien (malgré le fait qu'il soit secondaire). Cependant, je suis moins convaincu par la descente aux enfers psychologique de Dreyfuss, pourquoi, je ne sais pas...
Mais ma lassitude laisse la place à l'émerveillement lors de la magnifique et poétique scène finale, avec cette foule conquise devant un événement extraordinaire, où le héros, émerveillé, monte dans ce majestueux vaisseau, et où Truffaut, dans sa plus belle scène, apprend le salut à un extraterrestre en signe d'adieu pacifique, je pardonne l'ennui précédant, je suis comblé. 4/6
On connait la chanson - Alain Resnais - 1997 : Je ne pouvais me morfondre dans l'affreuse douche froide de la veille à la vue du minable posthume de Resnais, il fallait que je voie quelque chose d'autre qui, heureusement, s'est avéré bien meilleur. Fantaisiste, drôle, léger, cette comédie musicale assez particulière portée par une troupe bien sympathique - Bacri, Jaoui, Arditi (je l'adore), Azéma, Dussolier (loin de la fadeur de son rôle dans le testament du réalisateur...) prouve bel et bien que Resnais est l'ancien le plus moderne du cinéma. Des chansons populaires, on adhère ou on n'adhère pas (moi ça me plait, mais je dois être un peu ringard), viennent ponctuer avec audace et justesse ces récits de chassés-croisés amicaux et amoureux, où les pleurs laissent place aux rires, où les dépressions auto-diagnostiquées précèdent à l’allégresse la plus totale. Traitement des rapports sociaux intéressant et juste, loin de ceux, véritablement hypocrites et méchants, que nous proposent à l'heure actuelle des "réalisateurs" comme Canet. Vaudevilliste mais pas lourd et très peu théâtral, avec mise en scène soignée donc, quiproquos assez savoureux, Resnais est alors le grand cinéaste remarquable qui ne s'est pas encore enfoncé dans le piètre théâtre filmé. 5/6 ====> FILM DU MOIS
Papy fait de la résistance - Jean-Marie Poiré - 1983 : Drôle d'impression que j'ai eue à la fin du film, car cela faisait bien 10-12 ans que je voulais le voir, je me souviens des nombreux extraits qu'ils passaient à la télé et qui me faisaient saliver quand j'étais tout jeune, et je n'ai jamais eu l'occasion de le voir malgré les multiples diffusions sur le petit écran... Enfin bref, voilà je l'ai vu, cinématographiquement, c'est pas terrible, comme tout Poiré, mais j'ai passé un bon voire très bon moment, malgré Jugnot qui gueule un peu trop, mais c'est sympa, on entend une reprise à l'accent germanique de "Je n'ai pas changé" de Julio Iglesias, les acteurs sont assez sympathiques, tout est dérisoire mais pas irrespectueux avec le sujet sensible de l'Occupation, et la chute est plutôt savoureuse...Et puis ça me rappelle mon enfance, donc je suis plutôt indulgent.. 4/6
Re: Votre film du mois de Mars 2014
Publié : 4 avr. 14, 03:39
par Léo Pard
Mars 2014 :
Film du mois :
Films découverts - redécouverts - revus :
Des gens comme les autres (Robert Redford, 1980) :
18/20.
Une journée en enfer (John McTiernan, 1995) :
18/20.
Body Double (Brian de Palma, 1984) :
18/20.
Monsieur Verdoux (Charlie Chaplin, 1947) :
17/20.
Lincoln (Steven Spielberg, 2012) :
17/20.
Empire du soleil (Steven Spielberg, 1987) :
17/20.
Le Prénom (Mathieu Delaporte & Alexandre de la Patellière, 2012) :
17/20.
A la poursuite d'Octobre rouge (John McTiernan, 1990) :
17/20.
On connaît la chanson (Alain Resnais, 1997) :
17/20.
Les Aventuriers de l'Arche perdue (Steven Spielberg, 1981) :
17/20.
Die Hard 4 : Retour en enfer (Len Wiseman, 2007) :
17/20.
Mon Oncle d'Amérique (Alain Resnais, 1980) :
17/20.
Le Fruit défendu (Henri Verneuil, 1952) :
16/20.
Mélo (Alain Resnais, 1986) :
16/20.
Voyage à deux (Stanley Donen, 1967) :
16/20.
Barton Fink (Joel et Ethan Coen, 1991) :
16/20.
Le Chat potté (Chris Miller, 2012) :
16/20.
Capitaine Conan (Bertrand Tavernier, 1996) :
16/20.
Thérèse Desqueyroux (Georges Franju, 1962) :
16/20.
The Place Beyond the Pines (Derek Cianfrance, 2013) :
16/20.
1941 (Steven Spielberg, 1979) :
15/20.
Tout peut arriver (Nancy Meyers, 2003) :
15/20.
Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter, 1992) :
15/20.
Absence de malice (Sydney Pollack, 1981) :
15/20.
Les Aventures de Bernard et Bianca (John Lounsbery & Wolfgang Reitherman, 1977) :
15/20.
Passion (Brian de Palma, 2012) :
15/20.
La Guerre selon Charlie Wilson (Mike Nichols, 2007) :
15/20.
Matilda (Danny DeVito, 1996) :
14/20.
Le Diable et les Dix Commandements (Julien Duvivier, 1962) :
14/20.
Möbius (Eric Rochant, 2013) :
14/20.
L'Arrangement (Elia Kazan, 1969) :
14/20.
Le Président Haudecoeur (Jean Dréville, 1939) :
14/20.
Paulette (Jérôme Enrico, 2012) :
14/20.
Les Bonnes femmes (Claude Chabrol, 1960) :
14/20.
Les Saveurs du palais (Christian Vincent, 2012) :
13/20.
Mon homme (Bertrand Blier, 1996) :
13/20.
Le Dernier rempart (Ji-Woon Kim, 2013) :
13/20.
Vous n'avez encore rien vu (Alain Resnais, 2012) :
13/20.
Love Is All You Need (Susanne Bier, 2012) :
13/20.
Mauvaise graine (Billy Wilder & Alexander Esway, 1934) :
13/20.
20 ans d'écart (David Moreau, 2013) :
13/20.
L'homme de la Sierra (SIdney J.Furie, 1966) :
13/20.
L'Ombre d'un soupçon (Sydney Pollack, 1999) :
11/20.
Pauline détective (Marc Fitoussi, 2012) :
11/20.
Dommage collatéral (Andrew Davis, 2002) :
10/20.
L'Amour sans préavis (Marc Lawrence, 2002) :
10/20.
Sea, No Sex and Sun (Christophe Turpin, 2012) :
9/20.
Mille mots (Brian Robbins, 2012) :
8/20.
Turf (Fabien Onteniente, 2013) :
8/20.
Boule et Bill (Alexandre Charlot & Franck Magnier, 2013) :
8/20.
Le Chasseur de primes (Andy Tennant, 2010) :
7/20.
Je suis de la revue (Mario Soldati, 1950) :
7/20.
Films des mois précédents :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Septembre 2010 : I comme Icare (Henri Verneuil, 1979)
Octobre 2010 : Le Samouraï (Jean-Pierre Melville, 1967)
Novembre 2010 : Le Jour se lève (Marcel Carné, 1939)
Décembre 2010 : Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker, 1980)
Janvier 2011 : Les Evadés (Frank Darabont, 1994)
Février 2011 : Police Python 357 (Alain Corneau, 1976)
Mars 2011 : Les Blues Brothers (John Landis, 1980)
Avril 2011 : Et pour quelques dollars de plus (Sergio Leone, 1965)
Mai 2011 : Psychose (Alfred Hitchcock, 1960)
Juin 2011 : Orange Mécanique (Stanley Kubrick, 1971)
Juillet 2011 : L'Armée des Ombres (Jean-Pierre Melville, 1969)
Août 2011 : La Mort aux Trousses (Alfred Hitchcock, 1959)
Septembre 2011 : Il était une fois dans l'Ouest (Sergio Leone, 1969)
Octobre 2011 : Tchao Pantin (Claude Berri, 1983)
Novembre 2011 : Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)
Décembre 2011 : Manon des Sources (Claude Berri, 1986)
Janvier 2012 : Le Violent (Nicholas Ray, 1950)
Février 2012 : Luke la main froide (Stuart Rosenberg, 1967)
Mars 2012 : Gran Torino (Clint Eastwood, 2009)
Avril 2012 : Un après-midi de chien (Sidney Lumet, 1975)
Mai 2012 : Taxi Driver (Martin Scorsese, 1976)
Juin 2012 : Bienvenue Mister Chance (Hal Ashby, 1979)
Juillet 2012 : Le Vieux fusil (Robert Enrico, 1975)
Août 2012 : Chantons sous la pluie (Gene Kelly et Stanley Donen, 1952)
Septembre 2012 : Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
Octobre 2012 : Les Infiltrés (Martin Scorsese, 2006)
Novembre 2012 : Il était une fois en Amérique (Sergio Leone, 1984)
Décembre 2012 : La Nuit du chasseur (Charles Laughton, 1955)
Janvier 2013 : Témoin à charge (Billy Wilder, 1957)
Février 2013 : Les Diaboliques (Henri-Georges Clouzot, 1955)
Mars 2013 : La Planète des singes (Franklin J.Schaffner, 1968)
Avril 2013 : Toy Story 3 (Lee Unkrich, 2010)
Mai 2013 : L'Inconnu du Nord-Express (Alfred Hitchcock, 1951)
Juin 2013 : L'Assassin habite au 21 (Henri-Georges Clouzot, 1942)
Juillet 2013 : L'impossible Monsieur Bébé (Howard Hawks, 1938)
Août 2013 : Casablanca (Michael Curtiz, 1942)
Septembre 2013 : Règlement de comptes (Fritz Lang, 1953)
Octobre 2013 : Piège mortel (Sidney Lumet, 1982)
Novembre 2013 : The Artist (Michel Hazanavicius, 2011)
Décembre 2013 : Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957)
Janvier 2014 : Monsieur Smith au Sénat (Frank Capra, 1939)
Février 2014 : La Grande Illusion (Jean Renoir, 1937)