Je vais essayer d'envoyer ce passage à ESC pour leur montrer le chemin vers la sagesse et - plus concrètement
- faire modifier la jaquette mais je ne te promets rien : " il représente la quintessence de l'art de KIng à son zénith : une forme d'épanouissement classique mâtiné d'une rugosité visant à infléchir les saillies du spectaculaire pour les fondre dans un processus de captation globale de l'aventure humaine à la saveur - car on est très loin de l'acuité historique - presque documentaire. Et dans l'esprit, puisque en substance le parcours physique de Stanley n'est qu'un long cheminement vers la découverte de la foi, il ne me semble pas exister de film où KIng se projette plus intimement que dans celui-ci. J'ajoute à cela que je ne suis pas loin de considérer la performance de Tracy (dans sa diatribe contre le conformisme intellectuel des géologues britanniques) plus impressionnante encore, à tout le moins plus authentique et crédible, que celle de Jimmy Stewart dans M. Smith ".
C'est très bien vendu et ça donne envie de remettre ça. Cela dit, je n'avais pas parlé du film en terme négatif mais mon laconique et évasif "ennuyeux" a porté ses fruits (Si j'osais je m'en attribuerais quelques mérites
). D'ailleurs, pour moi le plus faible des 3, c'est Untamed, en raison de la seconde partie selon moi exaspérante. Je vais ressortir le DVD de S et L ... même si je revois assez peu (faute de temps et surtout en raison de la pile considérable de films inconnus qui m'attendent).
Je m' étais par exemple décidé à investir dans une gros paquet de classiques de films de l'est pour faire le malin
dans le topic sur "vos découvertes naphtas 2020 " mais du coup, ça va surtout être pour l'année prochaine
Pour ce qui est de Susan Hayward, ça rigole, mais le coup de la paralysée qui remarche avant la fin, c'est du vécu (c'est dans
Tap Root / Le sang de la terre, une sorte de sous
Gone with the Wind). Mais elle est très bien en épouse de pasteur dans
I'd Climb the HIghest Moutain dans lequel Henry King a dû mettre aussi bcp de lui même. J'ai vu qu'à celui-là tu as attribué la note de 7 ... la même note qu'au film de Lewis Gilbert dont il est question par ailleurs, cad des notes que j'aurais pu mettre sur ces deux films ; un chouille de plus pour le noir anglais quand même. On ne se refait pas.