Les films ou les réalisateurs pour lesquels vous avez complètement changé d'avis

[Rockatansky]

Chacun est libre de faire ce qu'il veut.
De ressentir ce qu'il veut, désolé mais le revirement du négatif vers le positif ne m'arrive jamais, que cela vous surprenne où non n'y changera rien.
J'ai dit que c'était impossible pour moi, pas que je vous prenais pour des girouettes

[AtCloseRange]

Je remets ça la :

Ouais, le forum n'est pas assez mort comme ça, alors on n' va pas refaire certains débats, tu as raison. Ce serait trop bête qu'on se remette à discuter.


Je ne comprends pas ça, personnellement. La réévaluation est valable dans les deux sens et de grands cinéastes ont eux-mêmes déclaré avoir vécu ce genre de revirement (passer du négatif au positif donc). Je réévoque donc Woody Allen de mémoire, qui n'avait pas du tout aimé 2001 : L'Odyssée de l'espace à sa sortie, et l'a revu après qu'une fille lui en avait dit du bien, une fois, deux fois, puis s'est rendu compte qu'il aimait beaucoup ce film. Truffaut pareil, n'avait pas aimé Summertime de Lean jusqu'à ce qu'il le revoit et l'apprécie à sa juste valeur... Donc ça arrive à des gens très bien, que Jeremy Fox et Demi-Fesses se rassurent.

Personnellement, je ne comprends pas que, dès la vision d'un film, on sache aussitôt de façon claire, nette, précise, que c'est un film qu'on détestera pour la vie. On peut largement passer à côté du sujet ou juste ne pas être dans de bonnes conditions comme je l'ai dit auparavant. Et ça peut changer, notamment grâce à une personne qui vous parle de sa vision du film, et en le revoyant sous un autre angle, le film vous plaît... Bref.

Je dois apporter une précision qui a son importance dans le cadre du débat qui nous occupe : hormis la brochette relativement fournie de ce que j'appellerais mes films de chevet, je ne revois pratiquement jamais les films, quoi que j'en ai pensé la première fois. Ne vivant qu'une fois, je préfère favoriser la découverte que me consacrer à des visionnages qui confirmeraient, infirmeraient ou feraient évoluer ma première impression. Du coup, je me rends compte que, finalement, je ne suis pas tellement concerné par ce débat. Je suis presque sûr que je ne vivrais pas de revirement radical, mais peut-être après tout... Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de me tester à ce niveau-là.

Même quand tu as commencé à adorer le ciné, ça ne t'est jamais venu à l'esprit de revenir souvent sur certains films?
Que tu le ne fasses pas aujourd'hui, ok mais que tu ne l'aies jamais fait avant, c'est assez surprenant.

[Alexandre Angel]

Comme Thaddeus : j'avais, étant jeune, un gros à priori avec Rohmer que je considérais comme un réalisateur barbant ( je n'avais à l'époque vu je crois que des brides de Pauline à la plage ), puis après une critique favorable dans les Inrocks de l'époque j'avais été voir au ciné conte d'été qui m'avait enchanté et incité à découvrir le reste de sa filmographie.

Je me souviens avoir été atterré par les BA de Pauline à la plage et des Nuits de la pleine lune en me disant que jamais j'irais voir cela. Disposition atténuée par les critiques très élogieuses du dernier à un âge où je commençais à lire des critiques plus sérieuses. Puis vint Le Rayon vert, que j'allais voir et là, c'était parti...

Ne vivant qu'une fois, je préfère favoriser la découverte que me consacrer à des visionnages qui confirmeraient, infirmeraient ou feraient évoluer ma première impression.

Mince, t'as pas de pot..

[ed]

Puis vint Le Rayon vert, que j'allais voir et là, c'était parti...

Ouais, pareil

[AtCloseRange]

Puis vint Le Rayon vert, que j'allais voir et là, c'était parti...

Ouais, pareil

je ne sais pas pourquoi mais j'étais sûr que tu viendrais pour Rohmer

[Blue]

J'avais pas aimé "Vivre" de Kurosawa il y a une quinzaine d'années. Overdose d'humanisme à ce moment là ou je sais pas quoi. Je me le garde bien au frais celui-là, parce que je pense que la révision va être complètement différente aujourd'hui.

"Tree Of Life", j'avais pas aimé en salle. J'étais pas bien ce jour là. Révision miraculeuse plus tard en bluray tranquille à la maison.

"Millennium Mambo" : j'ai dû m'y reprendre à 3 fois pour enfin comprendre que c'est un chef d'oeuvre et me passionner pour chaque seconde des longs plans séquences ou soi disant il ne se passe rien.

Je me rends compte que chez moi ça va plutôt dans le sens "j'ai pas aimé puis j'aime", je ne trouve pas d'exemple de l'inverse.

[Alexandre Angel]

Sinon, je suis très pauvre en exemples qui puissent nourrir ce topic (genre Eyes Wide Shut ou L'Empire des sens, mètre-étalon, sans mauvais jeu de mot, du topic) à part des choses pas comprises petit, puis mieux appréciées après maturation. Je ne change jamais radicalement d'avis.

[AtCloseRange]

"Millennium Mambo" : j'ai dû m'y reprendre à 3 fois pour enfin comprendre que c'est un chef d'oeuvre et me passionner pour chaque seconde des longs plans séquences ou soi disant il ne se passe rien.

Cool, tu vas pouvoir me dire si elle a réussi à réparer sa douche.

[Joshua Baskin]

Les premiers films qui me viennent à l'esprit :

elephant de Gus Van Sant : rejet total au cinéma et adoration 10 ans plus tard en bluray.

2001, l'odyssée de l'espace : vu trop jeune la première fois.

Qui veut la peau de Roger Rabbit? : un film que je connais par coeur dans sa VF (VHS épuisée jusqu'à la corde à l'époque). Sa revision en DVD et en VO a été un tel coup dur que j'ai dû remettre la VF en cours de film pour retrouver mes sensations d'origines. Cela dit, la dernière vision remonte à plus de 10 ans, j'ai envie de le revoir aujourd'hui.

[Colqhoun]

Très très peu convaincu par Miami Vice de Michael Mann lorsque je l'ai découvert au cinéma.
Il a fini par devenir l'un de mes préférés du réalisateur.

Changement d'avis moins radical, mais un peu similaire avec The Lords of Salem de Rob Zombie, que j'avais trouvé un peu ringard la première fois.
Je l'ai revu 2-3 fois depuis et je pense que c'est l'un des plus grands films d'horreur de ces 20 dernières années (malgré les dreadlocks ridicules de Sheri Moon).

Petite réévaluation aussi de certains films de Lucio Fulci. Je continue de trouver assez neurasthénique, mais j'ai été beaucoup plus sensible à l'ambiance putride de fin du monde qu'il arrive à installer.

A l'inverse, le cinéma de Luc Besson a pas mal bercé mon adolescence. J'en ai revu l'un ou l'autre ces dernières années et ça m'a aussi pas mal coupé l'envie de retenter les autres.

[Thaddeus]

Même quand tu as commencé à adorer le ciné, ça ne t'est jamais venu à l'esprit de revenir souvent sur certains films?

Ces films-là sont justement devenus parmi mes préférés, et je les ai regardé souvent en effet. Ceux qui j'appellerais les "piliers fondateurs" (Les Affranchis par exemple, ou Apocalypse Now). Mais ils sont rares, et je n'ai jamais revu à cette époque-là les films que je n'aimais pas d'emblée.

[Flol]

"Millennium Mambo" : j'ai dû m'y reprendre à 3 fois pour enfin comprendre que c'est un chef d'oeuvre et me passionner pour chaque seconde des longs plans séquences ou soi disant il ne se passe rien.

Cool, tu vas pouvoir me dire si elle a réussi à réparer sa douche.

Spoiler putain ! (j'étais même pas arrivé jusqu'à cette scène)
Sinon...aucune idée. Faut que je réfléchisse.

Je ne poste que des messages passionnants aujourd'hui, vous aurez remarqué.

[AtCloseRange]

Cool, tu vas pouvoir me dire si elle a réussi à réparer sa douche.

Spoiler putain ! (j'étais même pas arrivé jusqu'à cette scène)
Sinon...aucune idée. Faut que je réfléchisse.

Je ne poste que des messages passionnants aujourd'hui, vous aurez remarqué.

Voisin, Voisine > Millenium Mambo

Mais je m'égare.

[Flol]

Qui veut la peau de Roger Rabbit? : un film que je connais par coeur dans sa VF (VHS épuisée jusqu'à la corde à l'époque). Sa revision en DVD et en VO a été un tel coup dur que j'ai dû remettre la VF en cours de film pour retrouver mes sensations d'origines. Cela dit, la dernière vision remonte à plus de 10 ans, j'ai envie de le revoir aujourd'hui.

Ah si en fait, j'ai eu à peu près le même ressenti devant le Zemeckis. Mais en l'occurrence, ça n'avait rien à voir avec la VF ou la VO ; c'est juste que j'avais trouvé ça pas mal chiant et beaucoup moins bien rythmé que dans mes souvenirs d'enfance.
Même chose avec Ghostbusters : gros souvenir de gamin, un de mes films préférés de l'époque...et puis quelques années après, redécouvrant le film en achetant le coffret dvd des 2 volets, les bras m'en étaient tombés tellement c'était mauvais à force de chercher à tout prix le bon mot (drôle 1 fois sur 3), sur un rythme totalement indolent et une mise en scène à côté de la plaque (Ivan Reitman, quoi).

Mais tout ceci est avant tout lié à des souvenirs d'enfance, ça me semblerait plus intéressant de trouver des exemples pas forcément liés à cette époque...mais j'en cherche encore.

[AtCloseRange]

Qui veut la peau de Roger Rabbit? : un film que je connais par coeur dans sa VF (VHS épuisée jusqu'à la corde à l'époque). Sa revision en DVD et en VO a été un tel coup dur que j'ai dû remettre la VF en cours de film pour retrouver mes sensations d'origines. Cela dit, la dernière vision remonte à plus de 10 ans, j'ai envie de le revoir aujourd'hui.

Ah si en fait, j'ai eu à peu près le même ressenti devant le Zemeckis. Mais en l'occurrence, ça n'avait rien à voir avec la VF ou la VO ; c'est juste que j'avais trouvé ça pas mal chiant et beaucoup moins bien rythmé que dans mes souvenirs d'enfance.
Même chose avec Ghostbusters : gros souvenir de gamin, un de mes films préférés de l'époque...et puis quelques années après, redécouvrant le film en achetant le coffret dvd des 2 volets, les bras m'en étaient tombés tellement c'était mauvais à force de chercher à tout prix le bon mot (drôle 1 fois sur 3), sur un rythme totalement indolent et une mise en scène à côté de la plaque (Ivan Reitman, quoi).

Mais tout ceci est avant tout lié à des souvenirs d'enfance, ça me semblerait plus intéressant de trouver des exemples pas forcément liés à cette époque...mais j'en cherche encore.

des films que t'aimais en 2003?