Dvdclassik : cinéma et DVD

Tout à fait. Pour les autres questionnements (impact sur les sorties physiques, etc.) j'imagine qu'on verra bien d'ici deux ou trois ans à quoi s'en tenir.

tenia a écrit : ↑14 janv. 21, 20:50 Quotas d'investissement, quand tu nous tiens... Tant mieux si ça va dans ce genre de choses.

On va quand même pas leur reprocher de faire enfin ce que tout le monde leur reproche de ne pas faire d'habitude.

Flol a écrit : ↑15 janv. 21, 10:58

tenia a écrit : ↑14 janv. 21, 20:50 Quotas d'investissement, quand tu nous tiens... Tant mieux si ça va dans ce genre de choses.

On va quand même pas leur reprocher de faire enfin ce que tout le monde leur reproche de ne pas faire d'habitude.

Heureusement Twitter est là pour râler :

Flol a écrit : ↑15 janv. 21, 10:58

tenia a écrit : ↑14 janv. 21, 20:50 Quotas d'investissement, quand tu nous tiens... Tant mieux si ça va dans ce genre de choses.

On va quand même pas leur reprocher de faire enfin ce que tout le monde leur reproche de ne pas faire d'habitude.

Non, c'est clair, mais on peut toujours se dire qu'ils ne l'auraient probablement pas fait (ou en tout cas pas comme ça / à ce niveau) sans en être contraints et forcés. Bref, qu'il s'agit moins d'une véritable volonté artistique qu'une obligation légale et/ou une opportunité marketing.

Cela étant, bien sûr, si cela aide certains projets, alors tant mieux.

Spongebob a écrit : ↑15 janv. 21, 11:09Heureusement Twitter est là pour râler :

Je ne comprends pas trop sa remarque sur The Other Side of the Wind, qui est dispo sur la plateforme et pis voilà, quoi.

tenia a écrit : ↑15 janv. 21, 11:17

Spongebob a écrit : ↑15 janv. 21, 11:09Heureusement Twitter est là pour râler :

Je ne comprends pas trop sa remarque sur The Other Side of the Wind, qui est dispo sur la plateforme et pis voilà, quoi.

Il sous-entend que comme le film est désormais sur Netflix, il est parti dans les limbes de l'internet.
Alors que c'est sûr que s'il était sorti en physique, il aurait été acheté par 12 millions de personnes et tout le monde en parlerait encore aujourd'hui.

Le grand débat sur la chronologie des médias était justement lié à l'investissement de Netflix dans le cinéma français...

Flol a écrit : ↑15 janv. 21, 11:24

tenia a écrit : ↑15 janv. 21, 11:17
Je ne comprends pas trop sa remarque sur The Other Side of the Wind, qui est dispo sur la plateforme et pis voilà, quoi.

Il sous-entend que comme le film est désormais sur Netflix, il est parti dans les limbes de l'internet.
Alors que c'est sûr que s'il était sorti en physique, il aurait été acheté par 12 millions de personnes et tout le monde en parlerait encore aujourd'hui.

Oui la remarque est débile.
En revanche, je ne sais plus qui disait aussi sur Twitter, et je suis assez d'accord avec lui, que l'arrivée sur Netflix de films qui pourraient être super attendus fait souvent plouf, c'est à dire qu'on reporte sans crainte sa vision, il n'y a aucune excitation particulière, contrairement à une sortie ciné. J'avoue que ça me fait une peu ça. Hormis le fait que je manque de temps pour voir des films depuis 2 mois (je rebosse enfin), des films comme Mank ou Soul, que j'ai pourtant très envie de voir...je ne saute pas le pas.

Flol a écrit : ↑15 janv. 21, 11:24

tenia a écrit : ↑15 janv. 21, 11:17 Je ne comprends pas trop sa remarque sur The Other Side of the Wind, qui est dispo sur la plateforme et pis voilà, quoi.

Il sous-entend que comme le film est désormais sur Netflix, il est parti dans les limbes de l'internet.
Alors que c'est sûr que s'il était sorti en physique, il aurait été acheté par 12 millions de personnes et tout le monde en parlerait encore aujourd'hui.

Il nous révèle surtout que son algorythme Netflix personnel, basé sur ses propres consommations passées, ne lui propose aucun grand classique du cinéma. Quel genre de choses regarde-t-il sur Netflix, le coquinou, pour que l'oeuvre de Welles se retrouve dans les limbes ?

DukeOfPrunes a écrit : ↑14 janv. 21, 20:40 J'ai du mal à croire ce que je lis... Ça paraît surréaliste qu'un géant du streaming participe financièrement à la sauvegarde du cinéma de patrimoine. Et quel patrimoine ! Pourtant, c'est écrit noir sur blanc. Je suis vraiment heureux d'apprendre que Netflix va permettre de finaliser la restauration titanesque du Napoléon, en partie car ils pourront sans doute le proposer dans leur catalogue en ligne : le film serait alors visible facilement, depuis n'importe où, en 2160p. Enfin, je l'espère ! Rien ne l'affirme actuellement. Ce qui est certain, c'est qu'on voit enfin venir le bout de ce projet. J'attends ça depuis si longtemps. On va se régaler !

Mouais 7 heures sur le cloud à 2160p : énergivore au possible et mise en valeur très faible noyée au milieu des autres "produits" Netflix.... Après si ça permet à un certain public de le voir. J'aurai été plus enthousiaste d'une collaboration avec arte par exemple, chaîne culturelle plus crédible pour le diffuser sur sa chaîne...

Et quid donc d'une belle sortie sur support physique bourrée de suppléments : pour un tel film ce serait le minimum. Avec Netflix ça s'éloigne. ... Donc la "bonne nouvelle" est très relative.

Joshua Baskin a écrit : ↑15 janv. 21, 11:29

Flol a écrit : ↑15 janv. 21, 11:24
Il sous-entend que comme le film est désormais sur Netflix, il est parti dans les limbes de l'internet.
Alors que c'est sûr que s'il était sorti en physique, il aurait été acheté par 12 millions de personnes et tout le monde en parlerait encore aujourd'hui.

Oui la remarque est débile.
En revanche, je ne sais plus qui disait aussi sur Twitter, et je suis assez d'accord avec lui, que l'arrivée sur Netflix de films qui pourraient être super attendus fait souvent plouf, c'est à dire qu'on reporte sans crainte sa vision, il n'y a aucune excitation particulière, contrairement à une sortie ciné. J'avoue que ça me fait une peu ça. Hormis le fait que je manque de temps pour voir des films depuis 2 mois (je rebosse enfin), des films comme Mank ou Soul, que j'ai pourtant très envie de voir...je ne saute pas le pas.

Pas faux. Certains font l'événement (comme le Fincher ou le Pixar) l'espace de 2-3 jours, puis hop on n'en parle plus.
Mais est-ce vraiment lié aux services de SVOD en tant que tels ? Ou bien à la qualité intrinsèque des films en question ? Ou bien est-ce un signe du temps où plus rien ne fait l'événement au bout de quelques jours, puisqu'il y a tellement de contenus dans tous les sens que tout le monde passe vite à autre chose ?
Que de questions...

Flol a écrit : ↑15 janv. 21, 11:24

tenia a écrit : ↑15 janv. 21, 11:17 Je ne comprends pas trop sa remarque sur The Other Side of the Wind, qui est dispo sur la plateforme et pis voilà, quoi.

Il sous-entend que comme le film est désormais sur Netflix, il est parti dans les limbes de l'internet.

Ou peut-être fait-il juste remarquer que l'annonce ne prend même pas la peine de mentionner cette expérience passée...

damdouss a écrit : ↑15 janv. 21, 11:35

DukeOfPrunes a écrit : ↑14 janv. 21, 20:40 J'ai du mal à croire ce que je lis... Ça paraît surréaliste qu'un géant du streaming participe financièrement à la sauvegarde du cinéma de patrimoine. Et quel patrimoine ! Pourtant, c'est écrit noir sur blanc. Je suis vraiment heureux d'apprendre que Netflix va permettre de finaliser la restauration titanesque du Napoléon, en partie car ils pourront sans doute le proposer dans leur catalogue en ligne : le film serait alors visible facilement, depuis n'importe où, en 2160p. Enfin, je l'espère ! Rien ne l'affirme actuellement. Ce qui est certain, c'est qu'on voit enfin venir le bout de ce projet. J'attends ça depuis si longtemps. On va se régaler !

Mouais 7 heures sur le cloud à 2160p : énergivore au possible et mise en valeur très faible noyée au milieu des autres "produits" Netflix.... Après si ça permet à un certain public de le voir. J'aurai été plus enthousiaste d'une collaboration avec arte par exemple, chaîne culturelle plus crédible pour le diffuser sur sa chaîne...

Et quid donc d'une belle sortie sur support physique bourrée de suppléments : pour un tel film ce serait le minimum. Avec Netflix ça s'éloigne. ... Donc la "bonne nouvelle" est très relative.

Suppositions, tout ça...
Netflix se pose en mécène de la Cinémathèque Française, comme d’autres avant.
Ça ne concerne pas que Napoléon (et puis si ça permet de lever des fonds supplémentaires pour la restauration, pourquoi pas)
Ce partenariat ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de sortie physique, ni de diffusion sur Arte, on en sait rien à l’heure actuelle !
En ce qui me concerne, j’espère le découvrir....en salles (trop juste pour le Festival Lumière je pense mais s’il faut aller à Paris, j’y penserai fortement)

Jack Carter a écrit : ↑15 janv. 21, 12:01

damdouss a écrit : ↑15 janv. 21, 11:35 Mouais 7 heures sur le cloud à 2160p : énergivore au possible et mise en valeur très faible noyée au milieu des autres "produits" Netflix.... Après si ça permet à un certain public de le voir. J'aurai été plus enthousiaste d'une collaboration avec arte par exemple, chaîne culturelle plus crédible pour le diffuser sur sa chaîne...

Et quid donc d'une belle sortie sur support physique bourrée de suppléments : pour un tel film ce serait le minimum. Avec Netflix ça s'éloigne. ... Donc la "bonne nouvelle" est très relative.

Suppositions, tout ça...
Netflix se pose en mécène de la Cinémathèque Française, comme d’autres avant.
Ça ne concerne pas que Napoléon (et puis si ça permet de lever des fonds supplémentaires pour la restauration, pourquoi pas)
Ce partenariat ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de sortie physique, ni de diffusion sur Arte, on en sait rien à l’heure actuelle !
En ce qui me concerne, j’espère le découvrir....en salles (trop juste pour le Festival Lumière je pense mais s’il faut aller à Paris, j’y penserai fortement)

Netflix mécène : je pense malgré tout qu'ils ont une idée derrière la tête mais bon j'espère comme toi que ce ne sera pas une main mise totale.

Voilà, gardons-nous bien de tirer des conclusions hâtives et voyons le bon côté des choses (pour l'instant, tout n'est pas rose bonbon). Je serais extrêmement surpris, dans le mauvais sens du terme, que la participation de Netflix équivale à l'éradication du support physique, sachant que leurs productions à eux sont bel et bien proposées en dur (et en partenariat avec Criterion, c'est pas non plus un mauvais signal). Et j'avoue trouver séduisante l'idée qu'on trouve de belles restaurations en streaming, sur une plate-forme qui propose déjà du contenu tiré des catalogues Studio canal ou MK2. Évidemment, je suis le premier à espérer que le Napoléon aura droit à une diffusion TV et surtout un joli coffret, comme c'est le cas de La roue. Qui connaît un joli succès côté ventes...

ça se joue à un autre niveau, les productions Netflix veulent bénéficier des aides des autres productions françaises pour l'instant elles ne peuvent, ce genre d'investissement va y remédier.