Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Peut-être qu'avec tout ça il va finir par comprendre que représenter l'inceste et sexualiser les enfants sous couvert d'humour et bah c'est pas vraiment cool. Ou alors seulement pour ceux qui n'ont jamais été victime. Etre un sale gosse c'est bien, ça défoule, mais faut pas s'étonner de prendre des tartes.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Que lui ne s'y risque pas est compréhensible mais que les journalistes eux n'y aillent pas, là moins. Car je crois que ses déclarations ne peuvent pas être décentralisées de son travail, le lien étant plus qu'évident et surtout car elles semblaient prononcées pour défendre justement son oeuvre, et pas comme un avis lambda et quelconque d'un mec vis-à-vis de l'inceste et de la pédopornographie.Shin Cyberlapinou a écrit : ↑22 avr. 24, 11:46 Concernant ces interviews récentes Vivès ne se risque effectivement pas à aller sur certaines actions indéfendables car il n'a rien à y gagner, et parce que le fond du problème juridique ne concerne que ses oeuvres.
Difficile de sortir le coup ultime de séparer l'oeuvre de l'artiste ici. C'est même impossible, en vérité.
Au-delà de ça, difficile de voir ce qui peut être intéressant dans cette interview plus qu'insipide. Son délire pour sauver la bande dessinée (et sa vision de celle-ci par ailleurs) me semble complètement démesuré et vertigineux.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Et donc ?
On le met en prison ? On lui interdit de publier à vie ?
Une fois que tout le monde a exprimé ce qu'il pense de Vives, que cela soit une apologiste de la pédopornographie, de l'inceste et/ou du viol, un sale gosse, un irresponsable ou un potache ? on fait quoi ?
On le met en prison ? On lui interdit de publier à vie ?
Une fois que tout le monde a exprimé ce qu'il pense de Vives, que cela soit une apologiste de la pédopornographie, de l'inceste et/ou du viol, un sale gosse, un irresponsable ou un potache ? on fait quoi ?
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Bah à notre niveau, c'est comme pour un film, un réal, un bouquin, un CD : une fois qu'on a échangé nos impressions, est-ce que ça a à aller plus loin ?
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
innaperfekt_ a écrit : ↑22 avr. 24, 12:06 Au-delà de ça, difficile de voir ce qui peut être intéressant dans cette interview plus qu'insipide. Son délire pour sauver la bande dessinée (et sa vision de celle-ci par ailleurs) me semble complètement démesuré et vertigineux.
Voila. La liberté d'expression, totale ou peu s'en faut pendant des années, est désormais limitée par le consensus qu'énonce Spongebob (et qui est partagé par baeucoup). Je n'ai pas lu Vives, je n'ai ni sympathie ni antipathie pour lui. Je trouve en revanche problématique l'évolution d'un consensus qui détermine qu'il faut sanctionner, voir punir, à défaut d'interdire, une œuvre pour son sujet ou la façon dont elle approche un sujet donné, sans parler de son auteur. C'est une énorme limite à la liberté d'expression. J'appartiens trop à mon temps pour avoir le recul nécessaire concernant l'opportunité de cette rupture, mais il me parait troublant que cette rupture, en tant que telle, soit niée, comme s'il en avait toujours été ainsi.Spongebob a écrit : ↑22 avr. 24, 12:02 Peut-être qu'avec tout ça il va finir par comprendre que représenter l'inceste et sexualiser les enfants sous couvert d'humour et bah c'est pas vraiment cool. Ou alors seulement pour ceux qui n'ont jamais été victime. Etre un sale gosse c'est bien, ça défoule, mais faut pas s'étonner de prendre des tartes.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Tout ce qu'on peut faire c'est espérer qu'il se remette un peu en question et qu'il arrête de se victimiser. Malheureusement j'ai peur qu'il ait beaucoup trop d'égo pour que cela arrive un jour. Il faut qu'il comprenne qu'on n'est plus dans les années 70-80 où tout était permis. On pourrait peut-être aussi clarifier les lois sur la représentation de la pédopornographie ? Parce que là il semble y avoir un sacré flou juridique.
C'est dommage parce que c'est quand-même un artiste extrêmement doué.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Le peintre américain Stu Mead a été attaqué pour les mêmes raisons, ainsi que les éditions Le Dernier Cri qui ont publié et exposé ses oeuvres mais j'ai entendu dire que la maison d'édition avait été dernièrement complètement innocentée. Je ne retrouve pas de source officielle, c'est uniquement du bouche à oreille. Mais, sans avoir suivi les deux affaires de très près, il me semble que Stu Mead a eu beaucoup plus de sympathie et de ferveur car lui n'avait sorti aucune déclaration problématique sur ce sujet. Son oeuvre, uniquement, parlait. Et ça semble être là l'important. Vivès a l'air d'être un provocateur qui ne peut pas s'empêcher de fermer sa bouche et qui se retranche maintenant derrière ses dessins pour ne pas assumer des paroles dégueulasses et bien plus équivoques.
On fait quoi maintenant, tu demandes Rockatansky. Nous, rien. Mais lui devrait un peu moins s'afficher comme le super-héro chouineur de la bande-dessinée, travailler plus globalement sa rédemption et son humilité avant d'essayer de jouir d'une pseudo révolte pour sauver la BD, la liberté d'expression et en définitive son nom et son porte-feuille.
On fait quoi maintenant, tu demandes Rockatansky. Nous, rien. Mais lui devrait un peu moins s'afficher comme le super-héro chouineur de la bande-dessinée, travailler plus globalement sa rédemption et son humilité avant d'essayer de jouir d'une pseudo révolte pour sauver la BD, la liberté d'expression et en définitive son nom et son porte-feuille.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Pas tant que ça, même si toute nouvelle interprétation de la loi, au delà de la jurisprudence qu'elle ouvre, gagne à être précisée par un texte.Spongebob a écrit : ↑22 avr. 24, 12:44 Tout ce qu'on peut faire c'est espérer qu'il se remette un peu en question et qu'il arrête de se victimiser. Malheureusement j'ai peur qu'il ait beaucoup trop d'égo pour que cela arrive un jour. Il faut qu'il comprenne qu'on n'est plus dans les années 70 où tout était permis. On pourrait peut-être aussi clarifier les lois sur la représentation de la pédopornographie ? Parce que là il semble y avoir un sacré flou juridique.
L'exploitation d'enfants est interdite, de même que l'apologie de cette exploitation. La représentation par dessin, de personne en particulier, ne fait de tort direct à personne, mais peut relever de l'incitation. Une interprétation plus large que celle du texte original (qui visait à protéger les enfants filmés/photographiés) pourrait considérer qu'un simple dessin relève de la pédopornographie, quand bien même personne d'existant n'est représenté (ça ouvrirait un précédent permettant de renvoyer un certain nombre d'oeuvres du passé devant les juges, et on pourrait se poser la question concernant la littérature tout court).
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Pardon mais...c'est quoi, le rapport avec le cinéma ?
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Alors, il y a plusieurs choses... Déjà, ça :
Et, par extension, ça :Bastien Vivès(...)a vu tous ses projets, dont un premier film, être annulés.
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Il y avait aussi ce film, en bonus :
Dernière modification par Mosin-Nagant le 23 avr. 24, 18:38, modifié 1 fois.
You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Ok là ça me va.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
L'oubli et cela sur la longue durée, des écrivains très vendeurs fin 19eme-début du vingtième sont totalement inconnus de nos jours et c'est normal, c'est de la merde...
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